RECOMMANDÉ PAR FRANCE CULTURE / RECOMMANDÉ PAR FRANCE INTER
Les mutations profondes des conditions de l’espèce humaine ne font pas la une. Pourtant les changements qu’elles entraînent sont fondamentaux. La mutation combinée de l’effectif démographique et de la conscience de la finitude de la planète terre se frotte ainsi à celle des pouvoirs des hommes « qui sont devenus plus grands que ce que la terre peut supporter » et à qui doit s’imposer une mutation éthique. Les mutations conceptuelles, quant à elles, seront autant d’outils nous permettant « d’avancer dans la direction de la recherche de ce qu’est un être humain ». Albert Jacquard nous propose au cours de cette conférence de réfléchir de toute urgence, ensemble et en terriens, à ce qui nous arrive, femmes et hommes en ce début de 21ème siècle. Il nous invite à plus de lucidité, de responsabilité et de créativité afin de révolutionner nos réflexions et nos pratiques face aux défis collectifs à relever. Nous pourrons alors entrer en résistance et en action à l’heure de proposer l’infini possible des alternatives qui tenteront de replacer l’être humain au cœur des préoccupations premières. Telle est l’utopie raisonnée d’Albert Jacquard. Claude Colombini-Frémeaux & Cécile Lapérou
Droits : Groupe Frémeaux Colombini en accord avec Arte Filosofia - François Lapérou.
Liste des articles de presse consacrés à ce CD :
- "Donner à entendre les paroles de ces vrais sages" par L’Enseignant « L’utopie ou la mort » entendait-on dans les manifs écolos, il y a de ça… quand l’écologie n’était pas à la mode, ni récupérée par les politiciens. On se moquait bien de ces doux rêveurs qui n’y connaissaient rien en matière de concurrence, d’économie, de loi du marché, et l’on préférait écouter les gens réalistes… Et à voir dans quel état les réalistes ont mis la planète on peut bien avoir quelques regrets. Aujourd’hui, seuls les « utopistes » nous font rêver. Deux illustres d’entre eux, Albert Jacquard et Hubert Reeves, parlent encore en vain, pour la survie des générations futures. Continuerons-nous à dilapider les réserves de la terre, délaissant l’essentiel ? Il semble que oui, tant nous voulons sans fin posséder, consommer… Seront-ils cette fois entendus ? Cela ne tient qu’à nous. Deux CD parus chez Frémeaux sont là pour donner à entendre les paroles de ces vrais sages. L’ENSEIGNANT
- « La prise de conscience » par le Journal du médecin « En 1945 déjà, Paul Valéry disait : " Le temps du monde fini de commencer " ». De sa voix un peu chevrotante et presque mal assurée, Albert Jacquard fait l’air de rien depuis des années oeuvre de vulgarisateur scientifique engagé dans une exploitation responsable des ressources limitées de notre Terre, et leur partage équitable. Dans cette conférence, enregistrée en 2004, le polytechnicien donne dans l’imprécation tranquille lorsqu’il nous parle du futur fort peuplé de notre planète bleue, et de l’avenir que l’espèce humaine s’y prépare. Et de choisir la prise de conscience plutôt que la peur panique… B.R.- LE JOURNAL DU MEDECIN
- « Réfléchir » par Enseignement Catholique
« Si des enfants meurent de faim aujourd’hui, ce n’est pas par manque de nourriture, c’est parce qu’on n’a pas été capables de la mettre au bon endroit. C’est donc un problème politique ». Parole d’Albert Jacquard, à Cannes, le 10 Décembre 2004. Ce jour-là, le généticien des populations invite son auditoire à réfléchir en même temps que lui à « la mutation des conditions de vie de l’espèce humaine » et à la nécessité d’ « organiser la planète Terre pour […] neuf milliards d’hommes ». Il plaide pour « l’inscription des ressources naturelles au patrimoine commun de l’humanité ». Il rappelle que « depuis la bombe atomique ; on a compris qu’il y a des progrès techniques qui ne sont pas des progrès humains ». Au bout de 80 minutes, la célèbre voix monocorde se tait. Et l’on se dit que c’était bien court… M.R. – ENSEIGNEMENT CATHOLIQUE
- Anatole France cité par Alternatives Economiques « Il est dans la nature humaine de penser sagement et d’agir d’une façon absurde. »
- Gandhi cité par Alternatives Economiques "Le Monde contient bien assez pour les besoins de chacun, mais pas assez pour la cupidité de tous."