|
CORSE (1916 - 2009) |
UNE ANTHOLOGIE DES MUSIQUES TRADITIONNELLES |
|
Direction artistique : GUILLAUME VEILLET |
Label : FREMEAUX & ASSOCIES |
Nombre de CD : 1 |
|
Vous pouvez acheter ce produit : |
- | Chez votre libraire ou maison de la presse (Frémeaux & Associés distribution) | - | Chez votre disquaire ou à la Fnac (distribution : Socadisc) | - | Sur lalibrairiesonore.com | - | Sur librairie-audio.com Pré écoute de certains produits! | - | Par téléphone au 01.43.74.90.24 |
|
|
Distinctions : RECOMMANDÉ PAR FRANCE MUSIQUE (BENOIT DUTEURTRE) / RECOMMANDÉ PAR MONDOMIX * * * * * / RECOMMANDÉ PAR L'ENSEIGNANT / RECOMMANDÉ PAR HISTORIA / GRAND PRIX DE L'ACADÉMIE CHARLES CROS / RECOMMANDÉ PAR FRANCE CULTURE |
Corse
Ce disque regroupe des enregistrements de musiques traditionnelles collectées in situ tout au long du XXe siècle. L’édition a été réalisée dans le cadre du travail muséographique de Guillaume Veillet (collecteur et ancien rédacteur en chef de Trad Magazine), pour diffuser au public un panorama des musiques traditionnelles de France. Il fait partie d’une collection de 10 CDs, organisés par zones géographiques destinés à témoigner de l’apport populaire à l’histoire et à l’actualité de notre patrimoine culturel et artistique. Patrick Frémeaux
This record was produced in the context of the museum work of Guillaume Veillet (a collector and former editor of Trad Magazine), so as to make available to the public a broad panorama of French traditional music. It is one of a collection of 10 CDs, divided geographically by region, that aim at documenting popular contributions to the history and contemporary nature of our cultural and artistic heritage. Benjamin Goldenstein
1. L’alcùdina - 2. Vuleria chì la mio pelle (paghjella) - 3. Brìndisi - 4. Salute amati sposi (brìndisi) - 5. Vòceru di Pàduva Maria - 6. A morte di Filicone (lamentu) - 7. Suite d’airs à danser (quadriglia) - 8. Suda sangue - 9. Rite grec à Cargèse lors de la semaine de Pâques - 10. Perdono mio Dio - 11. Carillonneurs lors des rencontres de cloches de Pioggiola - 12. Credo - 13. Valse du village de Prato di Giovellina - 14. Padre (madrigale) - 15. A pedina (punt’ è taccu) - 16. Chants électoraux à Pero-Casevecchie - 17. Tribbiera - 18. Solo de flûte pìrula - 19. Paysage sonore : troupeau ensonnaillé - 20. Chjama è rispondi - 21. La ricchezza di la so mammucia (berceuse) - 22. Cantu ghjunsanincu - 23. Nun ti scurdà di mè (terzetti) – 24. Dio vi salvi Regina.
Droits : Frémeaux & Associés - Groupe Frémeaux Colombini SAS. Avec le soutien de la SACEM, en accord avec les interprètes, les collecteurs, ou leur successions et avec le concours de la FAMDT, le MuCEM, Trad Magazine, la SACEM, la BnF, Dastum, Dastum Bro Leon, Dastum 44, le GCBPV, L’Epille, UPCP-Métive/CERDO, La Loure, Arexcpo, Berluette, Arès, Ellébore, la Bibliothèque nationale de France, l'AMTA, le CRMTL, les Archives Départementales du Cantal, Mémoires Vives, UCPS, Thiaulins de Lignières, le Conservatoire Occitan, La Talvera, Menestrers Gascons, l'Institut Culturel Basque, l’Institut Occitan, l’AMTP du Quercy, le CMTRA, la Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme, le Musée Dauphinois, le CIMP, la Phonothèque Nationale Suisse, Terres d’empreintes, le Centre d’Etudes Francoprovençales René Willien, le Musée de la Corse, l’INA, Voce, la Collectivité Territoriale de Corse, le CADEG, Takamba, le PRMA, ADCK, Rèpriz, les Archives de folklore et d’ethnologie de l’Université Laval, le Centre d’Etudes Acadiennes Anselme Chiasson, le Centre Franco-Ontarien de Folklore, Archives of Cajun and Creole Folklore. |
- "C’est tout à l’honneur de Guillaume Veillet d’avoir réussi ce petit miracle" par Trad Magazine "C’était une gageure de présenter l’ensemble des traditions vocales et musicales de l’île. Et choisir parmi tant de beaux exemples ne fut sûrement pas chose facile. En effet, le chant traditionnel corse ne se limite pas, loin s’en faut, à la polyphonie. D’ailleurs, le terme corse pulifunia est un néologisme. Le répertoire est constitué, outre les chants polyphoniques profanes et sacrés, de chants monodiques comprenant différents genres, sans oublier les musiques à danser et les ambiances sonores. Mais c’est tout à l’honneur de Guillaume Veillet d’avoir réussi ce petit miracle : celui de restituer la variété et la richesse de ce patrimoine vocal et musical que certains souhaiteraient voir labelisé par l’Unesco en tant que Patrimoine Oral et Immatériel de l’Humanité. C’est encore à sa persévérance et à sa ténacité quant à l’obtention des accords des ayants droit que l’on doit cet accès privilégié à l’imaginaire insulaire, à cet univers poétique et émotionnel. Plusieurs pièces composant cet opus sont issues des trois principales campagnes de collectage réalisées en 1948, 1949 et 1962, par Félix Quilici, ethnomusicologue et précurseur d’un travail visant à présenter « la vision insulaire du monde ». On relève également les noms de Markus Römer, Bernardu Pazzoni, Jean Raïsky, Guillaume Veillet et la collaboration de Germaine de Zerbi. Le chant était omniprésent dans la société agropastorale corse. Chaque activité liée à un rythme calendaire, chaque acte ritualisé de la vie, de la naissance à la mort, avait son chant profane ou sacré, le plus souvent interprété a cappella, même si la musique instrumentale avait aussi sa place, avec notamment violon et cetera (sistre corse). Ces chants évoquaient les travaux, les jours, l’exil, les séparations, l’horreur de la guerre de 1914/1918 (quel fragile et émouvant témoignage que l’enregistrement n°22 réalisé en 1916 dans un camp de prisonniers en Allemagne). Ils reprenaient des textes littéraires, notamment La Divine Comédie de Dante. Certains autres types d’expressions vocales, comme le « chjama è rispondi » (littéralement : appel et réponse), mettaient surtout en valeur les talents d’improvisation et l’esprit d’à-propos des chanteurs et poètes qui s’interpellaient et se défiaient, rivalisant en traits d’esprit à l’humour parfois dévastateur (enregistrement n°20). Il s’agissait là de véritables joutes oratoires où le fond primait sur la forme musicale, proche mélopée du théâtre antique, et qui se poursuivent encore de nos jours. D’autres, comme la paghjella (forme la plus représentative du chant polyphonique corse), font la part belle à la voix humaine, à l’émotion qu’elle véhicule, bien au-delà des mots. Le cantu in paghjella (ou paghjella) est composé en forme de sizain octosyllabique et s’interprète toujours à trois voix ou plutôt trois tessitures : a seconda (la seconde), u bassu (la basse) et a terza (la tierce). La voix de basse peut parfois être doublée ou triplée, et les chanteurs peuvent alors être quatre ou cinq voire six. Il est à noter aussi que, normalement, les voix de a seconda et de a terza ne sont jamais doublées. Les trois voix entrent de manière quasi immuable : vient d’abord la seconde qui donne le ton et place le chant, suivie et soutenue par la basse, bientôt rejointe par le registre de haute-contre de la tierce qui improvise à partir des mélismes et de l’ornementation de la seconde. Dans le cadre de la pratique polyphonique, si les entrées successives des voix sont relativement codifiées, les fioritures et les mélismes dénommés e riccucate, jouant sur des intervalles variés et serrés, sont par contre très libres. Selon le nombre de pieds où vont rentrer successivement les voix de basse et tierce, un même texte poétique peut être chanté en versu cortu ou en versu longu. À signaler toutefois, deux exceptions notables à ce principe : la polyphonie en versu aschese comme « Sè tu passi », où c’est la basse qui attaque le chant, et le versu di Tagliu, dans lequel c’est la tierce qui marque l’accord, constamment calée sur la voix de basse, laissant l’ornementation à la voix de seconde, ce qui confère à ce chant exécuté « nantu versu di Tagliu » (sur le versu de Tagliu) ces harmoniques tenues si caractéristiques. Un bel exemple de ce versu si particulier est constitué par l’enregistrement n°2, Vuleria chi la mio pelle, chanté par l’équipe Campana-Cipriani-Olivi. Quand les trois voix atteignent l’accord parfait, la quintina, harmonique née de la résolution des fondamentales, peut être entendue. Le chant profane polyphonique distingue outre a paghjella évoqué précédemment : u madricale, forme polyphonique spécifique de la région des villages de Tagliu-Isulacciu (enregistrement n°14 Padre, bel et rare exemple de cette forme vocale et poétique ancienne) et de San Damianu ; u terzettu, chant composé de couplets de trois vers endécasyllabiques dont la rime est agencée en ABA, BCB, CDC. Très prisés au Moyen Âge, ils sont écrits en toscan littéraire. Ils ont en général une ligne mélodique harmonieuse (enregistrement n°23 Nun ti scurda di me, réalisé à la foire du col de Prato, présentant la particularité d’être exécuté à deux voix seulement, seconde et basse) et u terzinu semblables aux terzetti. Les polyphonies corses sont maintenant célèbres. Il ne faut pas pour autant négliger le chant profane monodique qui distingue, quant à lui : u lamentu, complainte du malheur, du dépit amoureux, du départ, de l’exil, du bandit, de la mort d’un animal (enregistrement n°6 sur la mort d’un chien U mortu di Filicone et enregistrement n°1 d’un adolescent à la voix prenante sur l’Alcudina) ; a nanna, berceuse, parfois aux accents tragiques (enregistrements n°3 avec Anghjula Potentini et n°21 avec Maria Rocchi) ; u voceru, lamentation funèbre exécutée autrefois par les femmes sur le corps du mort (enregistrement n°5 d’un très beau chant funèbre improvisé entre la mère d’un jeune homme défunt et la jeune fille dont il était amoureux) ; les serinati, chants d’amour (enregistrement n° 4 Salute amati sposi) ; les canti di travagliu, chants de travail (enregistrement n°17 Tribberia) ; les canzone d’elezzioni, chants satiriques effectués souvent par les femmes, au soir d’une élection dans un village (enregistrement n°16). Le chant polyphonique sacré, quant à lui, comprend des messes des morts ou des messes des vivants qui occupent encore une place importante dans la société insulaire contemporaine. La tradition de messes entières en latin ou en latin corsisé s’est maintenue dans certains villages comme Rusiu (enregistrements n°12 Credo et n°24 Dio Vi Salvi Regina) ou Sermanu. Autre élément spécifique : le nombre conséquent de confréries dans l’île, les fonctions importantes qu’elles remplissent, plus précisément lors de la Semaine Sainte (enregistrement n°8 Suda sangue exécuté par la confrérie de Patrimonio et enregistrement n°10 Perdono mio Dio), et le rôle qu’elles ont parfois joué dans la préservation de traditions vocales sacrées multiséculaires, méritent d’être signalé. Autre particularité, la présence d’un rite orthodoxe grec à Cargèse (enregistrement n° 9). Enfin, le tour d’horizon proposé sur quasiment un siècle ne saurait être complet sans évoquer les ambiances sonores (enregistrements n°11 Carillonneurs et n°19 Sonnailles de troupeaux) mais aussi la musique instrumentale au travers d’instruments comme a casella, a cetera, a pivana, a pirula (enregistrement n° 18) et a caramusa, l’accordéon également (enregistrement n° 7 Suite d’airs à danser) et surtout u viulinu (le violon) qui accompagnaient des danses telles que : quadrille, mazurka, scottish, valse (enregistrement n° 13), polka piquée (enregistrement n° 15) et des chansons." par Catherine HERRGOTT - TRAD MAGAZINE | - « Une anthologie unique et remarquable » par Revue Historia
« Dans ce coffret, Guillaume Veillet (collecteur et ancien rédacteur en chef de Trad Magazine) réunit près de 300 chansons traditionnelles enregistrées in situ tout au long du XXe siècle. Celles-ci sont classées par grandes zones géographiques : Bretagne, France de l’Ouest, Auvergne et Limousin, Centre France, Sud-Ouest, Méditerranée, Alpes (Nord et Est), Corse, Outre-Mer et France d’Amérique. Une anthologie unique et remarquable. » Par REVUE HISTORIA |
Dernière mise à jour :: 24-02-2021 18:59
 |  | Je souhaite recevoir le catalogue |  |  | |
| Grand prix In Honorem de l'Académie Charles Cros pour son oeuvre d'éditeur |  | |
YULA |
 
 |
Danseur réputé de la fameuse compagnie des Tambours de Brazzaville, Borrina Mapaka emploie sa maîtrise... |
|
|
WORLD MUSIC FROM ISRAEL |
 
 |
A l’occasion du cinquantenaire de la création d’Israël, Deben Bhattacharya ravive le souvenir des... |
|
|
|
|
|
|
|
SARAVAH (BADEN POWELL, PIXINGUINHA...) |
 
 |
Le Film historique de référence sur le Brésil musical des années 60.
"Saravah... |
|
RAGHUNATH MANET - UMAYALPURAM SIVARAMAN |
 
 |
“... Excellent joueur de veena...” Etienne Bours (Trad Magazine - France)
Raghunath Manet est un... |
|
|
OKAY TEMIZ |
 
 |
Il existe néanmoins des formes artistiques, de par la planète, qui peuvent à juste titre prétendre... |
|
|
|
MUSIC ON THE GYPSY ROUTE VOL 2 |
 
 |
L'aboutissement de 40 ans de recherche de Deben Bhattacharya, sur l'origine des Tziganes et de leur musique. (Cf. 'The Gypsies',... |
|
|
|
MACHU PICCHU |
 
 |
Machu Picchu est l’ancienne cité inca du Pérou dans les Andes, à une altitude de 2045 mètres, et... |
|
|
|
LA MUSIQUE SELON DEBEN BHATTACHARYA |
 
 |
Depuis les années 50, Deben Bhattacharya a enregistré plus de 800 heures de toutes les musiques traditionnelles... |
|
|
ILDO PATRIARCA |
 
 |
“C’est une erreur, mais les joueurs d’accordéon, au grand jamais, on ne les met au... |
|
FRANCE D’OUTRE-MER (1962 - 2007) |
 
 |
France d'Outre-Mer : Guadeloupe, Guyanne, Martinique, Mascareignes, Mayotte,Nouvelle-Calédonie, Polynésie... |
|
FADO |
 
 |
Ce coffret présente un panorama du fado de la deuxième moitié du XXè siècle. Véritable... |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
20, rue Robert Giraudineau - 94300 VINCENNES - FRANCE - Tél : +33 1 43 74 90 24 - Fax : +33 1 43 65 24 22 |
|
|
| |