INDISPENSABLE JAZZ HOT / RECOMMANDÉ PAR RADIO FRANCE / RECOMMANDÉ PAR LIBÉRATION / * * * * JAZZ MAGAZINE
Figure majeure du XXe siècle, Louis Armstrong est l’icône incandescente du jazz, dont il fut parmi les pionniers fondateurs et grands architectes pendant un demi-siècle. Le trompettiste, qui avait vécu quelques années dans le Montmartre d’Avant-guerre, se sentait à Paris comme chez lui, se retrouve dans une ville qu’il adorait et qui l’adulait. Un concert exceptionnel dans lequel « Pops », au sommet, irradie de bonne humeur et de maitrise un auditoire conquis.
Patrick FRÉMEAUX
La collection «Live in Paris», dirigée par Michel Brillié, permet de retrouver des enregistrements inédits (concerts, sessions privées ou radiophoniques), des grandes vedettes du jazz, du rock & roll et de la chanson du XXe siècle. Ces prises de son live et la relation avec le public apportent un supplément d’âme et une sensibilité en contrepoint à la rigueur appliquée lors des enregistrements studio. Une importance singulière a été apportée à la restauration sonore des bandes pour convenir aux standards CD tout en conservant la couleur d’époque. Patrick FRÉMEAUX & Gilles PÉTARD
More than a major figure of the 20th century, Louis Armstrong is an incandescent jazz icon, an architect and pioneering founder of jazz music for half a century. One of the greatest trumpeters, Louis lived in Montmartre for a few years before the war, and he felt quite at home. Paris was a city he adored, and the city loved him back. This exceptional concert shows “Pops” at the summit; radiating good humour, he has the audience eating out of his hand.
The Live in Paris collection by Michel Brillié allows listeners to hear previously-unreleased recordings (made at concerts and private- or radio-sessions) by the great 20th stars in jazz, rock & roll and song. These “live” takes, and the artists’ rapport with their audiences, gives these performances an additional soul and sensibility in counterpoint to the rigorous demands of studio recordings. Particular care was taken when restoring the sound of these tapes in order to meet CD standards while preserving the original colours of the period.
DIRECTION ARTISTIQUE : GILLES PÉTARD ET MICHEL BRILLIÉ
DROITS : BODY & SOUL LICENCIE A FREMEAUX & ASSOCIES.
WHEN IT’S SLEEPY TIME DOWN SOUTH • (BACK HOME AGAIN IN) INDIANA • A KISS TO BUILD A DREAM ON • MY BUCKET’S GOT A HOLE IN IT • TIGER RAG • NOW YOU HAS JAZZ • HIGH SOCIETY • OLE MISS RAG • WHEN I GROW TOO OLD TO DREAM • TINROOF BLUES • YELLOW DOG BLUES • WHEN THE SAINTS GO MARCHING IN • STRUTTIN’ WITH SOME BARBECUE • NOBODY KNOWS THE TROUBLE I’VE SEEN • BLUEBERRY HILL • THE FAITHFUL HUSSAR • ST. LOUIS BLUES [FEAT. JEWEL BROWN] • AFTER YOU’VE GONE • MACK THE KNIFE.
Liste des articles de presse consacrés à ce CD :
- « Un génial amuseur et un magicien de la note bleue » Le Quotidien du médecin « La collection « Live in Paris » (Frémeaux & Associés) regorge de trésors inédits, produits par le tandem Frank Ténot-Daniel Filipacchi, enregistrés en direct dans la capitale, durant les décennies 1950 et 1960, grâce aux équipes techniques de la radio Europe 1. Derniers en date, Count Basie et Louis Armstrong. On redécouvre l’immense pianiste et chef d’orchestre à la tête de sa machine bien huilée au swing irrésistible à l’Olympia (novembre 1957 et mai 1962) et au Palais de Chaillot (mars 1960). Un big band dans lequel figurent notamment Thad Jones (trompette), Eddie Lockjaw Davis (saxe-ténor) et surtout une rythmique devenue légendaire, Freddie Green (guitare), Eddie Jones (contrebasse) et Sonny Payne (batterie). Ils interprètent des thèmes regorgeant de swing et de rythmes, la plupart dus à la plume du grand compositeur Neal Hefti. De grands moments d’un jazz pur. Grands moments aussi avec Armstrong en avril 1962, toujours à l’Olympia. Si les musiciens qui accompagnent Satchmo (à l’exception de Trummy Young au trombone) sont en retrait par rapport au charismatique leader, le jeu à la trompette et la voix toujours râpeuse et pleine d’humour, associés à des thèmes ultra-célèbres de son style, font toujours mouches. Un génial amuseur et un magicien de la note bleue. » Par Didier PENNEQUIN – LE QUOTIDIEN DU MEDECIN
- "Trente ans de love story" par JDC Louis Armstrong était d’abord une immense présence. Dès qu’il entrait sur scène, il captait tous les regards. Avec son large sourire d’émail, ses yeux roulaient des monts et merveilles, sa jovialité contagieuse, il suscitait l’ovation du public. Louis Armstrong, c’était, ensuite et surtout, une trompette au vibrato brûlant, à la sonorité profonde à) la fis dure et tendre, la trompette la plus lumineuse et la plus humaine de l’histoire du jazz. Elle inspira à Alain Gerber, le plus grand écrivain de jazz de langue française, cette belle image : « quand Louis déplaçait sa trompette, le soleil se déplaçait en même temps ». Louis Armstrong, c’était enfin une voix, une voix rauque au timbre voilé, chargée d’émotion façonnant chaque syllabe et onomatopée qu’il faisait vibrer dans le plus pur style « scat » dont il fut l’inventeur. Le plus bel hommage à Satchmo lui fut rendu par le grand poète Léopold Sédar Senghor : « c’est, tour à tour, la vois de la foudre, de la mer sur les rochers, de la source sur l’herbe, la voix du gorille et de la tourterelle ». Beaucoup de jeunes musiciens noirs américains voyaient en Louis Armstrong le complice amusé de la société capitaliste d’outre-Atlantique, l’accusant d’« oncle Tom ». A l’issue de son dernier concert à Paris, le 26 juin 1965, je l’avais interviewé à propos de ses pitreries sur scène. « Vous voulez dire que je suis un clown », m’avait-il répondu dans un énorme éclat de rire. « Mais faire le clown, c’est formidable, non ? Rendre les gens heureux, c’est ça le bonheur ! ». A ses détracteurs qui lui reprochaient sa complaisance à l’égard de la Maison Blanche, il rappelait qu’il avait refusé de se rendre à Moscou en 1957 pour marquer son désaccord à l’égard de graves incidents provoqués par les échecs de l’intégration scolaire de ses jeunes compatriotes. « Ma trompette ne fait pas de politique » aimait à déclarer le roi du jazz, « je voudrais seulement que ma musique contribue à calmer les tensions dans le monde ». Par Jean-Claude DE THANDT - JDC
- « Celui par qui tout est arrivé » par Juke Box Magazine Artiste majeur du XXe siècle, Louis Armstrong est la figure incontournable du jazz, celui par qui tout est arrivé. Connu universellement, il en est la fondation pendant 50 ans et son meilleur ambassadeur grâce à ses nombreuses tournées et apparitions dans plusieurs films. Entre Louis et la France, c’est une histoire d’amour, qui commence les 9 et 10 novembre 1934 lors de concert mémorables à Pleyel. De septembre 1934 à février 1935, il loge rue de la Tour d’Auvergne dans un appartement que lui a trouvé Jacques Canetti et a ses habitudes chez Bricktop’s, célèbre club de Pigalle. Après la guerre, il revient à Paris en 1948 puis en 1955. Ses concerts provoquent des émeutes et il reprend « La vie en rose » d’Edith Piaf. Ce spectacle capté à l’Olympia le 24 avril 1962, produit par Daniel Filipacchi et Franck Ténot, est enregistré par Europe n°1. Il est accompagné par ses fidèles Trummy Young (trombone), Joe Darensbourg (clarinette), Billy Kyle (piano), Bill Cronk (basse) et le super batteur Danny Barcelona. Gérant son patrimoine et sa renommée, il joue tous les standards qui ont bâti sa réputation : « When It’s Sleepy Time Down South » (une magnifique entrée en matière qui évoque avec poésie la Nouvelle Orléans et ses origines), « Indiana », prétexte à de magnifiques solos où son jeu à la trompette fait autorité, l’emblématique « Tiger Rag » qui plonge dans les roaring twenties, « Strutting’ With Some Barbecue », l’émouvant gospel « Nobody Knows The Trouble I’ve Seen », « Saint Louis Blues », « After You’ve Gone » et, plus surprenant mais logique, « My Bucket’s Got A Hole In It » de Hank Williams, qui rappelle qu’il a joué avec le pionnier de la country Jimmie Rodgers et qu’il sera, dans quelques années, l’invité du Johnny Cash Show. Il conclut sans surprise par « Mack The Knife » de Kurt Weil et Bertold Bretcht que rien au départ ne destinait à devenir un classique du jazz, mais qu’il s’approprie pour en faire un monument de swing repris à la même époque par… Vince Taylor à Age Tendre & Tête de Bois. Le son est nickel et plonge avec délice dans le passé révolu. Tony MARLOW – JUKE BOX MAGAZINE
Liste des crédits sur ce CD :
C. Muse , Louis Armstrong, T. Young, Joe Darensbourg, Billy Kyle, Bill Cronk, Danny Barcelona, L. Rene, J. F. Hanley , B. Macdonald, H. Ruby , B. Kalmar, Williams Hank , Nick Larocca , Eddie Edwards, C. Porter , W.c. Handy , Oscar Hammerstein Ii , Sigmund Romberg , W. Melrose , P. Mares , Traditionnel , Lil Armstrong , Vincent Rose , Larry Stock, Heinrich Frantzen , W. C. Handy , Louis Armstrong, T. Young, Joe Darensbourg, Billy Kyle, Bill Cronk, Danny Barcelona, J. Brown, Turner Layton , Henry Creamer, Bertold Brecht , Kurt Weill
CD
Piste
Titre
Artiste principal
Auteur
Durée
Enregistré en
1
1
When it's sleepy down south
Louis Armstrong, T. Young, Joe Darensbourg, Billy Kyle, Bill Cronk, Danny Barcelona
C. Muse
00:03:17
1962
1
2
(back home again in) indiana
Louis Armstrong, T. Young, Joe Darensbourg, Billy Kyle, Bill Cronk, Danny Barcelona
J. F. Hanley
00:04:22
1962
1
3
A kiss to build a dream on
Louis Armstrong, T. Young, Joe Darensbourg, Billy Kyle, Bill Cronk, Danny Barcelona
H. Ruby
00:04:27
1962
1
4
My bucket's got a hole in it
Louis Armstrong, T. Young, Joe Darensbourg, Billy Kyle, Bill Cronk, Danny Barcelona
Williams Hank
00:03:16
1962
1
5
Tiger rag
Louis Armstrong, T. Young, Joe Darensbourg, Billy Kyle, Bill Cronk, Danny Barcelona
Nick Larocca
00:01:26
1962
1
6
Now you has jazz
Louis Armstrong, T. Young, Joe Darensbourg, Billy Kyle, Bill Cronk, Danny Barcelona
C. Porter
00:06:51
1962
1
7
High society
Louis Armstrong, T. Young, Joe Darensbourg, Billy Kyle, Bill Cronk, Danny Barcelona
C. Porter
00:03:03
1962
1
8
Ole miss rag
Louis Armstrong, T. Young, Joe Darensbourg, Billy Kyle, Bill Cronk, Danny Barcelona
00:03:48
1962
1
9
When i grow too old to dream
Louis Armstrong, T. Young, Joe Darensbourg, Billy Kyle, Bill Cronk, Danny Barcelona
Oscar Hammerstein Ii
00:04:17
1962
1
10
Tin roof blues
Louis Armstrong, T. Young, Joe Darensbourg, Billy Kyle, Bill Cronk, Danny Barcelona
W. Melrose
00:05:18
1962
1
11
Yellow dog blues
Louis Armstrong, T. Young, Joe Darensbourg, Billy Kyle, Bill Cronk, Danny Barcelona
00:03:00
1962
1
12
When the saints go marching in
Louis Armstrong, T. Young, Joe Darensbourg, Billy Kyle, Bill Cronk, Danny Barcelona
Traditionnel
00:03:33
1962
1
13
Struttin' with some barbecue
Louis Armstrong, T. Young, Joe Darensbourg, Billy Kyle, Bill Cronk, Danny Barcelona
Lil Armstrong
00:05:51
1962
1
14
Nobody knows the trouble i've seen
Louis Armstrong, T. Young, Joe Darensbourg, Billy Kyle, Bill Cronk, Danny Barcelona
Traditionnel
00:03:13
1962
1
15
Blueberry hill
Louis Armstrong, T. Young, Joe Darensbourg, Billy Kyle, Bill Cronk, Danny Barcelona
Vincent Rose
00:03:27
1962
1
16
The faithfull hussar
Louis Armstrong, T. Young, Joe Darensbourg, Billy Kyle, Bill Cronk, Danny Barcelona
Heinrich Frantzen
00:05:10
1962
1
17
St. louis blues
Louis Armstrong, T. Young, Joe Darensbourg, Billy Kyle, Bill Cronk, Danny Barcelona, J. Brown
W. C. Handy
00:03:36
1962
1
18
After you've gone
Louis Armstrong, T. Young, Joe Darensbourg, Billy Kyle, Bill Cronk, Danny Barcelona
Turner Layton
00:03:23
1962
1
19
Mack the knife
Louis Armstrong, T. Young, Joe Darensbourg, Billy Kyle, Bill Cronk, Danny Barcelona