ÉVÉNEMENT TÉLÉRAMA / DIAPASON D’OR / * * * * JAZZMAN / COUP DE COEUR CHAÎNE MUZZIK / SUGGÉRÉ PAR “COMPRENDRE LE JAZZ” CHEZ LAROUSSE
Une telle musique n'est pas seulement une nouvelle forme d'art mais une nouvelle raison de vivre.' Blaise CENDRARS
Liste des articles de presse consacrés à ce CD :
- Sélection Noël Télérama
« L’année Ellington s’achève en même temps que le siècle d’Ellington, puisque le Duke était né en 1989. (…) Tous mettent aussi en valeur les hommes du Duke, sans lesquels il n’y aurait pas eu l’œuvre ducale : les grands solistes qui donnent, au sein de leur section, sa couleur à l’orchestre. (…) » Michel CONTAT - TELERAMA. Sélection Noël Télérama
- "Le bonheur de l’orchestre" par Le Monde
« (…) Un musicien de jazz, quelle que soit l’esthétique qu’il défend, citera son nom à un moment ou à un autre de sa carrière. Louis Armstrong a été le modèle du soliste de jazz. Duke Ellington est, comme le déclara l’ami, le double, Billy Strayhorn, celui « qui joue du piano mais dont l’instrument est en fait l’orchestre ». (…) « Un coffret de deux CD, Plaisir d’Ellington (FA170), pour aborder par la face des solistes (Harry Carney, Barney Bigard, Rex Stewart…). Un objet simple, limpide, réalisé avec soin sous la direction d’Alain Pailler et Tony Baldwin. » (…) Sylvain SICLIER – LE MONDE
- Diapason d’Or
« (…) Sous le même titre, et avec la complicité de Tony Baldwin, ont été réunis chez Frémeaux trente-six joyaux qui, illustrant la contribution des gloires de l’orchestre, sont un peu comme la bande sonore de son essai, résumé par ses soins dans un excellent et copieux livret. (…) » DIAPASON. Diapason d’Or
- "Les secrets de l’orchestre d’Ellington pendant sa période la plus faste" par Le Figaro
« (…) Ici, le double CD Plaisir d’Ellington est publié chez Frémeaux & Associés. (…) Alain Pailler les détaille, chapitre après chapitre, pupitre après pupitre. Très loin de la fréquente aridité de la critique de jazz, c’est le plaisir de la musique qui est célébré, en même temps que l’auteur analyse avec érudition les enregistrements de l’orchestre d’Ellington. Avec l’indispensable contrepoint du disque (dont les plages suivent l’ordre des chapitres du livre), c’est une promenade à la fois hédoniste et entomologique dans un des plus beaux moments de l’histoire du jazz. » Bertrand DICALE – LE FIGARO
- « Le siècle d’Ellington » par Télérama
L’année Ellington s’achève en même temps que le siècle d’Ellington, puisque le Duke était né en 1899 ? Alain Pailler a sorti, chez Actes Sud, un livre inspiré et plaisamment écrit, Plaisir d’Ellington, où il soutient que les grandes années de l’orchestre sont 1940, 1941 et 1942. Pour le plaisir de se contredire, il choisit dans la compilation qui fait pendant au livre des morceaux élargissant le spectre de 1937 à 1945. Tous mettent aussi en valeur les hommes du Duke, sans lesquels il n’y aurait pas eu l’œuvre ducale : les grands solistes qui donnent, au sein de leurs section, sa couleur à l’orchestre. TÉLÉRAMA
- « Se sentir vraiment universel » par Jazzman
Ellington savait bien qu’il était un grand compositeur, mais il s’est toujours inscrit dans cette tradition populaire des negro minstrels. Il se reconnaissait l’héritier d’une culture douloureusement enracinée dans l’obscurité de la mémoire, et au lieu de s’en plaindre, il se sentait d’autant plus libre. Fier de son origine Africaine, il revendiquait pleinement sa citoyenneté américaine ; fasciné par la culture européenne mais aussi par l’Orient, il a été l’un des premiers musiciens à se sentir vraiment universel. Le mot jazz le gênait aux entournures. Il ne cessait de répéter : « il n’y a que deux catégories de musique, la bonne et la mauvaise ». La bonne, c’était cette maîtresse qui ne l’a jamais déçu, et au soir de sa vie, il lui dédiait ce poème d’adolescent : « Errant dans la jungle cacophonique en quête d’un bruit plus agréable, je vis la vie d’un primitif avec une âme d’enfant et rien n’étanchera ma soif de dièses et de bémols. Je suis presque un ermite, mais dans ma caverne ou tant d’amantes sont venues et reparties, il y a la seule qui demeure : elle est belle, élégante, elle swingue, elle a la grâce. Elle a bien dix mille ans mais elle est aussi moderne que le lendemain, femme toute neuve chaque matin, aussi éternelle que l’infini. La vie avec elle est une arborescence. Je suis à l’affût de ses moindres gestes. La musique est ma maîtresse, et aucune autre ne peut lui ravir le rôle de premier violon. » Gérald ARNAUD - JAZZMAN
- « Au mieux de sa forme » par Le Journal
Si vous voulez re(découvrir) Duke au sommet de son art, au milieu des siens, il faut vous procurer sans plus tarder les 2 CD publiés par Frémeaux & Associés (FA 170), ce double album restitue l’univers Ellington dans sa somptuosité sonore, à travers ses plus beaux enregistrements gravés entre 1937 et 1946. Duke s’impose définitivement comme le maître de l’orchestration, à l’affût de nouvelles combinaisons de timbres, qui varient à l’infini grâce à l’usage intensif des sourdines, l’origine du style « Jungle ». Ellington a surtout été inspiré par les musiciens de son orchestre, pour lesquels il composait, « Les hommes du Duke » parmi ces hommes, le trombone Tricy Sam Nanton, dont Alain Paillet, l’auteur du remarquable livret (30 pages) qui accompagne l’album, se demande par quel procédé, il parvient à serrer d’aussi près le grain de la voix humaine. Autre « homme de Duke », Harry Carney, véritable inventeur du saxo baryton qui, solide comme un roc, officia pendant près de 50 ans dans la section de saxes du prestigieux orchestre aux côtés de Johnny Hodges, l’admirable et suave saxo alto, qui laisse jaillir le chant de son cœur, et qu’un jour Charlie Parker appela « Lily Pons » Hodges, en raison de ses qualités d’improvisateur lyrique. Au rang des cuivres, citons notamment parmi les « hommes du Duke » Cootie Williams, à la sonorité sombre et fauve, Rex Stewardt, au cornet, interprète à l’extraordinaire puissance et au drive rageur. D’autres individualités de grand talent ont appartenu à la famille Ellington : le clarinettiste Barney Bigard, l’enchanteur virtuose au timbre chaleureux et au phrasé aérien, le tromboniste Laurence Brown à la sonorité ample, le trompettiste Ray Nance, par ailleurs plein d’humour et de swing et…violoniste ! N’oublions pas, côté rythmique, le prodigieux contrebassiste Jimmy Blanton, mort prématurément à l’âge de 24 ans et le batteur coloriste, le mal aimé, spécialiste des balais, Sonny Greer. Tout ce beau monde, au mieux de sa forme, improvise ses meilleurs chorus sous la conduite du Duke, le plus grand architecte, organisateur de musique et poète du jazz de tout les temps : Ellington. Indispensable. Jean-Claude de THANDT – LE JOURNAL
- « Son plaisir est le nôtre » par L’Express
Et s’il fallait réitérer l’importance des musiciens de génie qui, comme Hodges, ont servi d’inspiration et de voix aux plus beaux tableaux du Duke, on n’aurait qu’à se ressourcer dans ce Plaisir d’Ellington – The Duke and his men (Frémeaux & Associés FA 170 / Distribution SRI), le plus récent coffre à trésors à nous arriver de la maison Frémeaux, maître es rééditions. Ce n’est pas qu’on soit tombé sur la caverne d’Ali Baba, puisque l’essentiel de ces 36 titres cueillis au fil des années 1935-46 se retrouvent dans le coffret The Blanton-Webster Band et les innombrables volumes de la série Classics. Mais la principale vertu de Plaisir d’Ellington est de recomposer par touches bien choisies le portrait musical d’une formation à son zénith. Disposant d’une extraordinaire palette de timbres et de sensibilité – l’alto de Johnny Hodges, la clarinette de Jimmy Hamilton, le ténor de Ben Webster, la contrebasse de Jimmy Blanton, pour ne nommer que ceux-là -, Duke et son alter ego Bill Strayhorn pouvaient jouer aux alchimistes, en conciliant les exigences du swing (rappelons qu’à l’époque, l’orchestre jouait encore pour le plaisir des danseurs) à une écriture au raffinement presque impressionniste (Sepia Panorama, Magenta Haze). Bien que les années qui suivirent donneraient à leur part de réussites, l’ensemble n’atteindrait plus ce degré de cohésion, cet état de grâce qui émane de chacun de ces tableaux. Si l’on ajoute à ça le livret érudit et passionné d’Alain Paillet, on se retrouve avec la plus intelligente introduction imaginable aux plaisirs d’Ellington – qui, contrairement à ceux de l’amour, durent toute la vie. L’EXPRESS
- "Le Siècle du Jazz"
« Ce coffret a été référencé dans la bibliographie sélective de l’exposition « Le Siècle du jazz » (art, cinéma, musique, photographie de Picasso à Basquiat) au Musée du Quai Branly et présenté au public par la boutique des RMN (Réunions des Musées Nationaux). »
par Frémeaux & Associés
- « Une mélodie entêtante » par Jazz News Vingt-cinq malheureux dollars. Voilà tout ce que le Portoricain Juan Tizol put tirer de sa composition, auprès de son employeur Duke Ellington et du manager Irving Mills. Un tarif courant pour les contributions au répertoire… Une fois « Caravan » devenu un hit, Tizol bénéficiera d’un pourcentage sur les royalties. Au départ, Duke fait sienne l’inspiration de son tromboniste et, selon ses habitudes, réécrit et arrange la pièce pour orchestre. En décembre 1936, Barney Bigard en enregistre une première version, puis Ellington inaugure les suivantes en mai 1937. Le scénario qui fera son succès est en place : un rythme calypso ancré dans les graves, une mélodie entêtante propice aux arabesques, le tout aiguisé par les riffs des souffleurs. « Caravan » a la carrure d’une Rolls que les successeurs de Duke vont roder sur toutes les pistes. Thierry LEPIN – JAZZ NEWS
Liste des crédits sur ce CD :
Ellington Duke, Ellington And His Famous Orchestra Duke, Nemo , Miley B, Hodges Johnny, Hoges And His Orchestra Johnny, Ellington And His Orchestra Duke, Strayhorn Billy, Ellington Mercer, Gordon , Mills Irving, Stewart , Bigard And His Jazzopaters Barney, Tizol , Owens , Stewart And His Orchestra Rex, Rose B, Stewart R, Gaines R, Koehler , Bloom , Webster P F, Oliver , Dorsey And His Orchestra Tommy