Bravo !!! Trad Mag

«  Nul plus que lui fut, aux Etats Unis, entre blanc et noir, utilisant des harmonies « savantes » et des contours mélodiques afro pour les mettre au service de mélodies populaires dans lesquelles pouvaient se reconnaître tous les Américains.  (...) » Michel PLISSON – TAD MAGAZINE. A reçu la distinction Bravo !!! Trad Mag


« Ces versions anciennes de musique de Gershwin permettent de mesurer l’immensité musicale de ce compositeur qui toucha tous les genres et la phénoménale inventivité de sa musique. Nul plus que lui fut, aux Etats Unis, entre blanc et noir, utilisant des harmonies « savantes » et des contours mélodiques afro pour les mettre au service de mélodies populaires dans lesquelles pouvaient se reconnaître tous les Américains. Cette superbe réédition Frémeaux, très soignée, sous la direction artistique de Daniel Nevers, permet de revisiter un Gershwin sous ses faces les plus diverses comme compositeur mais aussi comme pianiste. Son Rhapsodie in blue (pour lequel nous avouons un penchant particulier) avec l’orchestre de Paul Whiteman (1922) qu’il interprète au piano lui-même, nous donne un témoignage de cet extraordinaire musicien. La version de son thème « Lady be good Medley » peut se comparer aux meilleures pages de Jelly Roll Morton ou de « Fats » Waller pour la qualité de la musique comme pour le swing. Inutile de rappeler bien sûr l’extraordinaire mélodiste qu’il fut avec des thèmes comme « The man I love » ou « Lady be good » (dont le CD contient plusieurs belles versions jusqu’alors difficiles à se procurer) « Summertime » (qui furent reprises par les bebopers de la génération suivante), sans oublier le compositeur d’opéras et de musiques de films. Bref ! Un musicien complet que nous sommes particulièrement heureux de redécouvrir dans des versions jusqu’alors quasi introuvables. Un remarquable travail que l’on peut prendre comme un hommage à l’un des grands compositeurs du XX ème siècle. » Michel PLISSON – TAD MAGAZINE. A reçu la distinction Bravo !!! Trad Mag