Compositeurs - L'offre 6 coffrets CD

Réf. : FA5863 / FA5833 / FA5784 / FA5822 / FA5499 / FA5798

Michel Magne, Nino Rota, Georges Delerue, Maurice Jarre, Henry Mancini

Michel Magne , Nino Rota , GEORGES DELERUE , MAURICE JARRE , HENRY MANCINI

Réf. : FA5863 / FA5833 / FA5784 / FA5822 / FA5499 / FA5798

Direction Artistique : OLIVIER JULIEN , ALAIN TERCINET

Label :  FREMEAUX & ASSOCIES , Frémeaux & Associés

Durée totale de l'œuvre : 16 heures 29 minutes

Nbre. CD : 15

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Présentation

6 coffrets CD pour découvrir les oeuvres majeures des grands compositeurs du XXe

Michel Magne est la figure incontournable des compositeurs de musiques de films français. Génie précoce et insatiable, « Le monde instrumental de Michel Magne » regroupe ses premières œuvres réunies ici par Olivier Julien. On se délecte de ses bandes originales, dont l’inoubliable « Un singe en hiver », mais aussi de ses expérimentations diverses et de ses embardées dans le monde du jazz. Les premières mélodies d’un jeune orchestrateur qui allait bouleverser le monde de la musique.
Patrick FRÉMEAUX



CD1 - Bandes originales de films
Bande originale du film Le pain vivant : 1 - Miki waltz 2’52 • 2 - Captain polka 3’00 • 3 - Slow 34 3’41 • 4 - Slow fox 22 2’45. Bande originale du film Détournement de mineures : 5 - Rien ne peut remplacer l’amour (slow) 2’29 • 6 - Juke-box (rock) 2’23 • 7 - Détournement de mineures (fox) 1’44 • 8 - Strip-tease (rock) 3’51. Bande originale des films Le pique-assiette / Les livreurs / Les détectives : 9 - Générique rock 2’36 • 10 - Nice soleil 2’37 • 11 - Be bop bip bip 1’04 • 12 - Charleston R 2’20 • 13 - Slow slip 2’36. Bande originale du film Un singe en hiver : 14 - Un singe en hiver (Thème principal) 2’19 • 15 - Yang Tse Kiang 2’51 • 16 - Un singe en hiver (China Jazz Hot) 2’33 • 17 - Sol de Espana 2’08. Bande originale du film Le gorille a mordu l’archevêque : 18 - Le gorille a mordu l’archevêque 2’27 • 19 - Le gorille swingue lentement 1’35 • 20 - Le gorille twiste à mort 2’14 • 21 - Le gorille poursuit sa route 1’51. Bande originale du film Le jour le plus long : 22 - Générique 2’04. Bande originale du film Le diable et les dix commandements : 23 - Dieu en vain tu me jugeras 2’18. Bande originale du film Le repos du guerrier : 24 - Le repos du guerrier 4’11 • 25 - Surprise party chez Katov (1ère Partie) 1’17 • 26 - Geneviève et Renaud 2’48 • 27 - Surprise party chez Katov (2e Partie) 2’53.

CD2 - Musique pour films, Surprise partie chez Françoise Sagan
Musique pour films : 1 - La pie 1’39 • 2 - Ouverture 2’55 • 3 - Générique 1’48 • 4 - Repos 1’24 • 5 - Danse ancienne 2’07 • 6 - Ambiance 2’39 • 7 - Documentaire 2’10 • 8 - Jeux 2’32 • 9 - Le ruisseau 1’47 • 10 - Chat perché 2’18 • 11 - Poursuite 0’41 • 12 - Frayeur 0’51 • 13 - Angoisse 1’02 • 14 - Mouvement 2’42 • 15 - L’usine 2’55 • 16 - Jazz symphonique 3’27 • 17 - Colet’s gin 5’32 • 18 - Berceuse 4’46. Surprise-Partie chez Françoise Sagan : 19 - Le jour 3’51 • 20 - Il y a plus d’un an 2’58 • 21 - La corde au cou 3’07 • 22 - Les jours perdus 3’24 • 23 - Je suis la femme 2’48 • 24 - Va vivre ta vie 3’19 • 25 - Sans vous aimer 3’15 • 26 - Ciel et terre 2’24 • 27 - Pour toi et moi 3’59 • 28 - Complainte du téléphone 3’12.

CD3 - Musique tachiste, Paris, à l’Alhambra
Musique tachiste : 1 - Mémoire d’un trou 2’43 • 2 - Self service 1’35 • 3 - Carillon dans l’eau bouillante 2’25 • 4 - Méta-mécanique saccadée 2’06 • 5 - Pointes de feu amorties au dolosal 3’37 • 6 - Larmes en saule pleureur (Extrait d’un chagrin emmitouflé) 2’40 • Concertino triple 6’41 • 7 - 1er mouvement : Rire 6’41 • 8 - 2e mouvement : Prière 5’02 • 9 - 3e mouvement : Amour 4’00. Paris - Époque 1900 : 10 - Sous les ponts de Paris 1’28 • 11 - La valse brune 1’31 • 12 - Fascination 2’53 • 13 - Frou-frou 1’42 • 14 - Madame Arthur 1’31 • 15 - Le fiacre 1’30 • Époque 1955 : 16 - Mademoiselle de Paris 1’58 • 17 - L’âme des poètes 1’56 • 18 - À Paris 1’12 • 19 - Padam-padam 1’32 • Époque 1925 : 20 - Valentine 1’06 • 21 - Mon Paris 0’48 • 22 - Tu verras, Montmartre 1’00 • 23 - Parlez-moi d’amour 1’53 • 24 - Si petite 2’29 • 25 - Mon homme 2’30 • Époque 1930 : 26 - C’est lui que mon cœur a choisi 1’36 • 27 - Un air d’accordéon 1’18 • 28 - Vous qui passez sans me voir 2’28 • 29 - La java bleue 1’31 • 30 - Sur les quais du vieux Paris 1’15. Michel Magne à l’Alhambra : 31 - Blue marche 2’00 • 32 - Trois jeunes tambours 2’01 • 33 - Tom’s march on 1’52 • 34 - Carmen (air du toréador) 2’06.

DIRECTION ARTISTIQUE : OLIVIER JULIEN

Issu d’une famille de musiciens, Nino Rota est l’un des grands compositeurs italiens du XXe siècle. Ses nombreuses mélodies ont marqué l’histoire du cinéma. Olivier Julien réunit ses plus impressionnantes musiques de film du tournant des années 1950/1960, incluant des véritables chefs-d’oeuvre comme les bandes originales de la Dolce Vita de Federico Fellini, ou de Rocco et ses frères de Luchino Visconti.
Patrick FRÉMEAUX



CD1 : BANDE ORIGINALE DU FILM GUERRE ET PAIX (WAR AND PEACE) DE KING VIDOR : PRELUDE • THE ORGY • ANDREI LEAVING FOR WAR - PIERRE AND NATASHA • THE BATTLE OF AUSTERLITZ • MOMENT MUSICAL; ANDREI AND NATASHA; THE HUNT • WAR AND PEACE (NATASHA’S WALTZ) • ANATOLE AND NATASHA • WINTER AND THE REMEMBRANCE OF ANDREI • THE CHARGE OF THE CAVALRY AND THE WOUNDED • EXODUS FROM MOSCOW • NAPOLEON’S RETREAT • THE HOMECOMING AT MOSCOW. BANDE ORIGINALE DU FILM LES NUITS DE CABIRIA (LE NOTTI DI CABIRIA) DE FEDERICO FELLINI : CABIRIA • LLA RI’ LLI RA’ • MAMBO DI CABIRIA • LE NOTTI DI CABIRIA - GÉNÉRIQUE • LE NOTTI DI CABIRIA - GÉNÉRIQUE • CABIRIA (NINO ROTA -TESTONI) • LLA RI’ LLI RA’ • CABIRIA. BANDE ORIGINALE DU FILM PLEIN SOLEIL DE RENÉ CLÉMENT : GÉNÉRIQUE • VIA VENETO • LE BAISER • THÈME DE MARGE • FINAL.

CD2 : BANDE ORIGINALE DU FILM LA DOLCE VITA DE FEDERICO FELLINI : TITOLI DI TESTA - CANZONETTA - NOTTURNO - CADILLAC • ARRIVEDERCI ROMA - CARACALLA’S - LA BERSAGLIERA • LA DOLCE VITA - VIA VENETO • PATRICIA - CANZONETTA - ENTRATA DEI GLADIATORI - VALZER (PARLAMI DI ME) • LOLA (YES SIR, THAT’S MY BABY) - VALZER (PARLAMI DI ME) - STORMY WEATHER • VIA VENETO E I NOBILI • BLUES - LA DOLCE VITA DEI NOBILI • NOTTURNO E MATTUTINO • LA DOLCE VITA - LA BELLA MELANCONICA • LA DOLCE VITA NELLA VILLA DI FREGENE - CAN CAN - JINGLE BELLS - BLUES - LA DOLCE VITA - WHY WAIT • LA DOLCE VITA – FINALE. BANDE ORIGINALE DU FILM IL BRIGANTE DE RENATO CASTELLANI : LA LUNGA STRADA - IN CASA DELLA NONNA • MICHELE CACCIATORE • LA PROCESSIONE NEL PAESE • ECHI DEI CANTI DI CALABRIA • PATARO • MICHELE SOLDATO AMERICANO • LA VIGILIA DELLA RIVOLTA • RISVEGLIO NOTTURNO E ATTESA NEI CAMPI • MILIELLA • ‘MMAZZATO A TRADIMENTO • LA FUGA DISPERATA - FINALE. CD3 : BANDE ORIGINALE DU FILM ROCCO ET SES FRÈRES DE LUCHINO VISCONTI : INTRODUZIONE E CANZONE (PAESE MIO) • TERRA LONTANA (VALZER) • MILANO E NADIA • VALZER AI LAGHI • L’AMORE DI ROCCO • LA GELOSIA DI SIMONE/ ADDIO DI NADIA • COME TU VUOI (SLOW) • L’AMORE DEI DUE FRATELLI • IL DELITTO DI SIMONE • PAESE MIO/RITOMO DI SIMONE • TERRA LONTANA/PAESE MIO. BANDE ORIGINALE DU FILM BOCCACCIO 70 DE MARIO MONICELLI, FEDERICO FELLINI, LUCHINO VISCONTI, VITTORIO DE SICA : A SPASSO PER ROMA • BEVETE PIÙ LATTE! • LA GRANDE SEDUZIONE • SLOW DI PUPE • RADIOLINA DI PUPE.

DIRECTION ARTISTIQUE : OLIVIER JULIEN

Georges Delerue est l’un des plus grands compositeurs de musiques de film et l’auteur de près de 350 bandes originales qui le mènent des deux côtés de l’Atlantique. Élève de Darius Milhaud au Conservatoire de Paris, Georges Delerue dispose d’une sensibilité hors du commun. Il est longtemps considéré comme le plus cinéphile des musiciens avec un sens de l’image incroyable, qui va faire de l’artiste le grand compositeur de la Nouvelle Vague et des films de François Truffaut. Ce coffret 2 CD réalisé par Olivier Julien revient sur les bandes originales de films écrites entre 1959 et 1962 où ses notes intemporelles et mélodieuses habillent les films de Chabrol, Truffaut, de Broca, Lautner ou Molinaro.

Patrick FRÉMEAUX


Georges Delerue, certainly one of the greatest film-music composers, created an amazing 350 original soundtracks for films on both sides of the Atlantic. A student of Darius Milhaud at the Paris Conservatoire, Delerue was also a man of extraordinary sensitivity, and long considered the most “cinematic” of musicians due to his incredible feel for the image in the frame. It made him the great composer of the Nouvelle Vague, and especially the films of François Truffaut. This 2CD set prepared by Olivier Julien is a retrospective of Delerue’s music in 1959-1962, when his melodies filled the cinemas that screened the French "Nouvelle Vague".
Patrick FRÉMEAUX


CD1 : BANDE ORIGINALE DU FILM HIROSHIMA MON AMOUR D’ALAIN RESNAIS : (VALSE) • BANDE ORIGINALE DU FILM UNE FILLE POUR L’ÉTÉ D’ÉDOUARD MOLINARO : LA PONCHE (MAMBO) - SAINT-TROPEZ BLUES - SUITE SYMPHONIQUE • BANDE ORIGINALE DU FILM LE BEL ÂGE DE PIERRE KAST : AVENUE HENRI MARTIN - À DEAUVILLE - URSULA - CARLA ET ROGER AUX SPORTS D’HIVER - FINAL • BANDE ORIGINALE DU FILM MARCHE OU CRÈVE DE GEORGES LAUTNER : VALSE - STEFAN - ÉDITH - GÉNÉRIQUE • BANDE ORIGINALE DU FILM TIREZ SUR LE PIANISTE DE FRANÇOIS TRUFFAUT : CHARLIE - RENCONTRE - POURSUITE - ROCK - THÈME D’AMOUR • BANDE ORIGINALE DU FILM LES JEUX DE L’AMOUR DE PHILIPPE DE BROCA : LA VALSE DES ROSES - JAVA TORDUE - GALOP DE L’OISEAU-MOUCHE - PIQUE-NIQUE À TROIS - JAVA DE L’OISEAU-MOUCHE - MARCHE DE VICTOR LE MAGNIFIQUE.
CD2 : BANDE ORIGINALE DU FILM LE FARCEUR DE PHILIPPE DE BROCA : GÉNÉRIQUE - LE JARDIN DES PLANTES - EL DE BROCA - HÉLÈNE • BANDE ORIGINALE DU FILM JULES ET JIM DE FRANÇOIS TRUFFAUT : BROUILLARD - GÉNÉRIQUE - VACANCES • BANDE ORIGINALE DU FILM UNE AUSSI LONGUE ABSENCE DE HENRI COLPI : PETITES NOTES DE MUSIQUE (CHANT : CORA VAUCAIRE) - GÉNÉRIQUE - BLUES DE L’ABSENCE - ROCK’N ROLL • BANDE ORIGINALE DU FILM JUSQU´AU BOUT DU MONDE DE FRANÇOIS VILLIERS : THÈME DU PETIT PIETRO - GÉNÉRIQUE - THÈME DE LA VEUVE • BANDE ORIGINALE DU FILM WEEK-END EN MER DE FRANÇOIS REICHENBACH : FRANCE - WEEK-END EN MER - GALA • BANDE ORIGINALE DU FILM LE BONHEUR EST POUR DEMAIN D’HENRI FABIANI : GÉNÉRIQUE - FUGUE - ALAIN ET ANNIE - MUSIQUE DE GEORGES DELERUE INTERPRÉTÉE PAR BARTHELEMY ROSSO ET FERNAND GARBASI • BANDE ORIGINALE DU FILM LES 3 ETC. DU COLONEL DE CLAUDE BOISSOL : MARCHE DU COLONEL - VERDIALES - TANGUILLO - SOLEARES - BAL - MUSIQUE DE SALVADOR RUIZ DE LUNA - DIRIGÉE PAR GEORGES DELERUE.
DIRECTION ARTISTIQUE : OLIVIER JULIEN



Bandes Originales de Films 1959-1962

Le jour le plus long • Les dragueurs • Le soleil dans l’oeil • La main chaude • L’oiseau de paradis

Maurice Jarre est le grand compositeur de musiques de films français, ses bandes originales auront marqué le cinéma mondial de toute la seconde moitié du XXe siècle. Cette sélection réalisée par Olivier Julien revient sur sa première période, lorsqu’il est alors le jeune directeur musical du TNP de Jean Vilar et qu’il signe son premier succès hollywoodien. Il compose pour Georges Franju, Jean-Pierre Mocky ou Gérard Oury et se fait remarquer à l’international avec la musique du Jour le plus long. Un passage clé dans la vie du compositeur, qui enregistrera ensuite pour David Lean, Alfred Hitchcock, Luchino Visconti ou encore Clint Eastwood.
Patrick FRÉMEAUX

CD1 - BANDE ORIGINALE DU FILM COURT MÉTRAGE LA GÉNÉRATION DU DÉSERT DE NICOLE STÉPHANE : SODOME - MASSADAH - EIN GUEDDI - CHANT TRADITIONNEL DE MASSADAH CHANTÉ PAR AARIE LAVI DU TRIO ARAVAH - MARCHE DE LA GÉNÉRATION DU DÉSERT • BANDE ORIGINALE DU FILM LA TÊTE CONTRE LES MURS DE GEORGES FRANJU : LA TÊTE CONTRE LES MURS / SURPRISE-PARTIE - STÉPHANIE - ENTERREMENT À L’ASILE • BANDE ORIGINALE DU FILM LES DRAGUEURS DE JEAN-PIERRE MOCKY : LA FEMME IDÉALE - LA BALLADE DES DRAGUEURS - SURBOUM CHEZ GHISLAINE • BANDE ORIGINALE DU FILM LA MAIN CHAUDE DE GÉRARD OURY : CHANSON DE LA MAIN CHAUDE - THÈME DE LA MAIN CHAUDE - CALYPSO DE MICHEL - BLUES D’YVETTE - RAPID DE NORBERT • BANDE ORIGINALE DU FILM RECOURS EN GRÂCE DE LÁSZLÓ BENEDEK : VALSE DE PLATONOV - VALSE MUSETTE - PAYSAGE - DERNIÈRE VALSE.

CD2 - BANDE ORIGINALE DU FILM LE JOUR LE PLUS LONG DE KEN ANNAKIN ET ANDREW MARTON : DON’T FENCE ME IN - HARMONICA SOLO - B.B.C. DRUMS - SCÈNE DU RADAR - LES BAG PIPES DE LORS LOVAT - LE DÉBARQUEMENT À OMAHA BEACH • BANDE ORIGINALE DU FILM L’OISEAU DE PARADIS DE MARCEL CAMUS : GÉNÉRIQUE - PETITE SOEUR (INTERPRÉTÉ PAR THIEN HUONG) - LAMTHON LOTUS D’OR - THÈME DU RAMAYANA • BANDE ORIGINALE DU FILM LE SOLEIL DANS L’OEIL DE JACQUES BOURDON : THÈME FRÉDÉRIC - LAMENTU INTERPRÉTÉ PAR PAOLI - TANGO GUITARE - GÉNÉRIQUE • BANDE ORIGINALE DU FILM THÉRÈSE DESQUEYROUX DE GEORGES FRANJU : GÉNÉRIQUE - NON-LIEU - ARGELOUSE - THÉRÈSE DESQUEYROUX - GUITARE POUR THÉRÈSE • BONUS : BANDE ORIGINALE DU FILM COURT MÉTRAGE L’UNIVERS D’UTRILLO DE GEORGES RÉGNIER : L’UNIVERS D’UTRILLO.

Jusqu’à cette période, la musique de film découlait presqu’entièrement de la musique symphonique européenne. Mancini a changé tout ça.
Gene LEES
Up until that time, film scoring was almost entirely derived from European symphonic composition. Mancini changed all that.
Gene LEES
DIRECTION ARTISTIQUE : ALAIN TERCINET

DROITS : DP ET DOMAINE PROTEGE CLAUDE BOLLING / FREMEAUX & ASSOCIES.

CD 1 - THE SOUNDTRACKS:
ROCK, PRETTY BABY : FREE AND EASY • TOUCH OF EVIL : BORDERLINE MONTUMA - LEASE BREAKER - BLUE (ANGEL) PIANOLA • PETER GUNN : PETER GUNN - DREAMSVILLE - THE FLOATER - A PROFOND GASS - NOT FROM DIXIE - MY MAN SHELLY - THE LITTLE MAN THEME - SPOOK ! • MR LUCKY : MR. LUCKY - THAT’S IT AND THAT’S ALL - SIESTA • HIGH TIME : A MILD BLAST - NEW BLOOD - THE DEAN SPEAKS • BREAKFAST AT TIFFANY’S : MOON RIVER - HUB CAPS AND TAIL LIGHTS - THE BIG HEIST • EXPERIMENT IN TERROR : EXPERIMENT IN TERROR - KELLY’S TUNE • HATARI ! : BABY ELEPHANT WALK - BIG BAND BWANA - CROCODILE, GO HOME !
CD 2 - THE MUSIC OF HENRY MANCINI:
TEX BENEKE AND HIS ORCHESTRA : DANCER’S DELIGHT • THE ORIGINAL REUNION OF THE GLENN MILLER BAND : TOO LITTLE TIME • THE FOUR FRESHMEN : WHAT’S IT GONNA BE • RAY ANTHONY AND HIS ORCHESTRA : THE PETER GUNN THEME • LOLA ALBRIGHT : BRIEF AND BREEZY - SLOW AND EASY - STRAIGHT TO BABY - SORTA BLUE • HENRY MANCINI AND HIS ORCHESTRA : POLITELY - LET’S WALK - A COOL SHADE OF BLUES - ROBBIN’S NEST - THE BLUES - BLUE FLAME - AFTER HOURS - THE BEAT - TIPPIN’ IN - HOW COULD YOU DO A THING LIKE THAT TO ME ? - MOANIN’ - SWING LIGHTLY - A POWEDERED WIG - FAR EAST BLUES - EVERYBODY BLOW ! - DAYS OF WINE AND ROSES • CLAUDE BOLLING BIG BAND : THE PINK PANTHER THEME.



La Nouvelle Vague est le grand courant avant-gardiste qui, dès la fin des années 1950, redéfinit la manière d’écrire, réaliser et produire le cinéma. Souvent relayée au second rang après la réalisation et l’écriture, la musique eut pourtant une place prépondérante dans cette révolution culturelle. En témoigne notamment la session d’enregistrement d’« Ascenseur pour l’échafaud » où Miles Davis improvise sur les images de Louis Malle, dont l’aura est légendaire. Mais qui se souvient que la célèbre chanson « L’eau à la bouche » de Serge Gainsbourg et Alain Goraguer a été écrite pour le film du même nom ? Olivier Julien réalise ici une formidable rétrospective qui regroupe un aéropage de musiciens exceptionnels : Georges Delerue, Alain Goraguer, Paul Misraki, Michel Legrand, de Miles Davis, Art Blakey, Martial Solal, ou encore Serge Gainsbourg.

Patrick FRÉMEAUX

CD1 - LES AMANTS - ORCHESTRE DE CHAMBRE TRIANON : SEXTUOR N°1 (EXTRAIT) • SEXTUOR N°1 (EXTRAIT). ASCENSEUR POUR L’ÉCHAFAUD - MILES DAVIS : GÉNÉRIQUE • FLORENCE SUR LES CHAMPS-ÉLYSÉES  • SUR L’AUTOROUTE • ÉVASION DE JULIEN • AU BAR DU PETIT BAC. LES 400 COUPS - JEAN CONSTANTIN : LES 400 COUPS / CAR DE POLICE • LA MACHINE À ÉCRIRE • COMMENT VOULEZ-VOUS ? • BALZAC - GYMNASTIQUE - TRINITÉ - FINALE. À DOUBLE TOUR - PAUL MISRAKI : À DOUBLE TOUR (PARTIE 1) • À DOUBLE TOUR (PARTIE 2). LA TÊTE CONTRE LES MURS - MAURICE JARRE : LA TÊTE CONTRE LES MURS • SURPRISE-PARTIE • STÉPHANIE • ENTERREMENT À L’ASILE. LES LIAISONS DANGEREUSES 1960 - ART BLAKEY’S JAZZ MESSENGERS AVEC BARNEY WILEN : NO PROBLEM (PREMIÈRE VERSION) • PRÉLUDE IN BLUE (À L’ESQUINADE) • NO HAY PROBLEMA • PRÉLUDE IN BLUE (CHEZ MIGUEL).
CD2 - À BOUT DE SOUFFLE - MARTIAL SOLAL : DUO • LA MORT • POURSUITE • DIXIELAND. L’EAU À LA BOUCHE - SERGE GAINSBOURG ET ALAIN GORAGUER : L’EAU À LA BOUCHE 2 (SERGE GAINSBOURG) • BLACK MARCH • JUDITH • ANGOISSE. LE BEL ÂGE - GEORGES DELERUE ET ALAIN GORAGUER : NOUS AVIONS VINGT ANS • AVENUE HENRI MARTIN • À DEAUVILLE • URSULA • CARLA ET ROGER AUX SPORTS D’HIVER • FINAL. LES BONNES FEMMES - PAUL MISRAKI, ORCHESTRE SOUS LA DIR. DE JACQUES METEHEN : VALSE DES BONNES FEMMES • SAMBA POUR JEANNE • RITA MAMBO • ROCK POUR GINETTE • TANGO POUR JACQUELINE • LA JAVA D’ERNEST. ZAZIE DANS LE MÉTRO - FIOREZO CARPI : ZAZIE GIRLS • GÉNÉRIQUE • POURSUITE • THÈME DE ZAZIE. BONUS. ET DIEU... CRÉA LA FEMME - BRIGITTE BARDOT : ET DIEU CRÉA LA FEMME (PREMIÈRE PARTIE) • ET DIEU CRÉA LA FEMME (SECONDE PARTIE).
CD3 - TIREZ SUR LE PIANISTE - GEORGES DELERUE : RENCONTRE • CHARLIE • POURSUITE • ROCK • THÈME D’AMOUR • FRAMBOISE (BOBY LAPOINTE) • MARCELLE (BOBY LAPOINTE) • DIALOGUE D’AMOUREUX (FÉLIX LECLERC ET LUCIENNE VERNAY). UNE FEMME EST UNE FEMME - MICHEL LEGRAND : BLUES CHEZ LE BOUGNAT • JUKE-BOX • CHANSON D’ANGELA (ANNA KARINA) • LE LAMPADAIRE • BASTRINGUE. CLÉO DE 5 À 7 - MICHEL LEGRAND, CORINNE MARCHAND : SANS TOI • LA BELLE P.... BONUS : LA JOUEUSE • LA MENTEUSE. L’ANNÉE DERNIÈRE À MARIENBAD - FRANCIS SEYRIG DIRIGÉ PAR ANDRÉ GIRARD : THÉ DANSANT • PROMENADE • SOLITUDE • VALSE DE MARIENBAD • FINAL. LOLA DE JACQUES DEMY - MICHEL LEGRAND : ROLAND RÊVE • MICHEL AUX ILES • LOLA À L’ELDORADO • CHANSON DE LOLA (JACQUELINE DANNO). L’ECLIPSE - GIOVANNI FUSCO : L’ÉCLIPSE [VERSION FRANÇAISE] (MINA) • L’ÉCLIPSE [VERSION ITALIENNE] (MINA). JULES ET JIM - GEORGES DELERUE : LE TOURBILLON (JEANNE MOREAU) • BROUILLARD • GÉNÉRIQUE • VACANCES.

Liste des titres
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    Le Pain Vivant -Miki Waltz
    Michel Magne
    Michel Magne
    00:02:52
    1955
  • 2
    Le Pain Vivant -Captain Polka
    Michel Magne
    Michel Magne
    00:03:00
    1955
  • 3
    Le Pain Vivant - Slow 34
    Michel Magne
    Michel Magne
    00:03:41
    1955
  • 4
    Le Pain Vivant - Slow Fox 22
    Michel Magne
    Michel Magne
    00:02:45
    1955
  • 5
    Détournement de mineures - Rien ne peut remplacer l’amour (slow)
    Michel Magne
    Bernard Dimey
    00:02:29
    1959
  • 6
    Détournement de mineures - Juke-box (rock)
    Michel Magne
    Michel Magne
    00:02:23
    1959
  • 7
    Détournement de mineures - Fox
    Michel Magne
    Michel Magne
    00:01:44
    1959
  • 8
    Détournement de mineures -Strip-tease (rock)
    Michel Magne
    Michel Magne
    00:03:51
    1959
  • 9
    Les Pique-assiette, les livreurs, les détectives - générique Rock
    Michel Magne
    Michel Magne
    00:02:36
    1962
  • 10
    Les Pique-assiette, les livreurs, les détectives - Nice soleil
    Michel Magne
    Michel Magne
    00:02:37
    1962
  • 11
    Les Pique-assiette, les livreurs, les détectives - Be bop bip bip
    Michel Magne
    Michel Magne
    00:01:04
    1962
  • 12
    Les Pique-assiette, les livreurs, les détectives - Charleston
    Michel Magne
    Michel Magne
    00:02:20
    1962
  • 13
    Les Pique-assiette, les livreurs, les détectives - Slow Slip
    Michel Magne
    Michel Magne
    00:02:36
    1962
  • 14
    Un singe en hiver - (thème principal)
    Michel Magne
    Michel Magne
    00:02:19
    1962
  • 15
    Un singe en hiver - Yang Tse Kiang
    Michel Magne
    Michel Magne
    00:02:51
    1962
  • 16
    Un singe en hiver - (China jazz hot)
    Michel Magne
    Michel Magne
    00:02:33
    1962
  • 17
    Un singe en hiver - Sol de España
    Michel Magne
    Michel Magne
    00:02:08
    1962
  • 18
    Le Gorille a mordu l'archevêque - Le Gorille a mordu l'archevêque
    Michel Magne
    Michel Magne
    00:02:27
    1962
  • 19
    Le Gorille a mordu l’archevêque - Le Gorille swingue lentement
    Michel Magne
    Michel Magne
    00:01:35
    1962
  • 20
    Le Gorille a mordu l’archevêque - Le Gorille twiste a mort
    Michel Magne
    Michel Magne
    00:02:14
    1962
  • 21
    Le Gorille a mordu l’archevêque - Le Gorille poursuit sa route
    Michel Magne
    Michel Magne
    00:01:51
    1962
  • 22
    Le Jour le plus long - générique
    Michel Magne
    Paul Anka
    00:02:04
    1962
  • 23
    Le diable et les dix Commandements - Dieu en vain tu me jugeras
    Michel Magne
    Michel Magne
    00:02:18
    1962
  • 24
    Le repos du guerrier - Le repos du guerrier
    Michel Magne
    Michel Magne
    00:04:11
    1962
  • 25
    Le repos du guerrier - Surprise party chez Katov (1ere partie)
    Michel Magne
    Michel Magne
    00:01:17
    1962
  • 26
    Le repos du guerrier - Geneviève et Renaud
    Michel Magne
    Michel Magne
    00:02:48
    1962
  • 27
    Le repos du guerrier - Surprise party chez Katov (2e partie)
    Michel Magne
    Michel Magne
    00:02:53
    1962
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    Musique pour films - La pie
    Michel Magne
    Michel Magne
    00:01:39
    1956
  • 2
    Musique pour films - Ouverture
    Michel Magne
    Michel Magne
    00:02:55
    1956
  • 3
    Musique pour films - Générique
    Michel Magne
    Michel Magne
    00:01:48
    1956
  • 4
    Musique pour films - Repos
    Michel Magne
    Michel Magne
    00:01:24
    1956
  • 5
    Musique pour films - Danse ancienne
    Michel Magne
    Michel Magne
    00:02:07
    1956
  • 6
    Musique pour films - Ambiance
    Michel Magne
    Michel Magne
    00:02:39
    1956
  • 7
    Musique pour films - Documentaire
    Michel Magne
    Michel Magne
    00:02:10
    1956
  • 8
    Musique pour films - Jeux
    Michel Magne
    Michel Magne
    00:02:32
    1956
  • 9
    Musique pour film - Le ruisseau
    Michel Magne
    Michel Magne
    00:01:47
    1956
  • 10
    Musique pour films - chat perche
    Michel Magne
    Michel Magne
    00:02:18
    1956
  • 11
    Musique pour films - poursuite
    Michel Magne
    Michel Magne
    00:00:41
    1956
  • 12
    Musique pour films - Frayeur
    Michel Magne
    Michel Magne
    00:00:51
    1956
  • 13
    Musique pour films - Angoisse
    Michel Magne
    Michel Magne
    00:01:02
    1956
  • 14
    Musique pour films - Mouvement
    Michel Magne
    Michel Magne
    00:02:42
    1956
  • 15
    Musique pour films - L’usine
    Michel Magne
    Michel Magne
    00:02:55
    1956
  • 16
    Musique pour films - Jazz symphonique
    Michel Magne
    Michel Magne
    00:03:27
    1956
  • 17
    Musique pour films - Colet’s gin
    Michel Magne
    Michel Magne
    00:05:32
    1956
  • 18
    Musique pour films - Berceuse
    Michel Magne
    Michel Magne
    00:04:46
    1956
  • 19
    Surprise-partie chez Françoise Sagan - Le jour
    Michel Magne
    Françoise Sagan
    00:03:51
    1957
  • 20
    Surprise-partie chez Françoise Sagan - Il y a plus d’un an
    Michel Magne
    Guy Béart
    00:02:58
    1957
  • 21
    Surprise-partie chez Françoise Sagan - La corde au cou
    Michel Magne
    Guy Béart
    00:03:07
    1957
  • 22
    Surprise-partie chez Françoise Sagan - Les jours perdus
    Michel Magne
    Françoise Sagan
    00:03:24
    1957
  • 23
    Surprise-partie chez Françoise Sagan - Je suis la femme
    Michel Magne
    Guy Béart
    00:02:48
    1957
  • 24
    Surprise-partie chez Françoise Sagan - Va vivre ta vie
    Michel Magne
    Françoise Sagan
    00:03:19
    1957
  • 25
    Surprise-partie chez Françoise Sagan - Sans vous aimer
    Michel Magne
    Françoise Sagan
    00:03:15
    1957
  • 26
    Surprise-partie chez Françoise Sagan - Ciel et terre
    Michel Magne
    Françoise Sagan
    00:02:24
    1957
  • 27
    Surprise-partie chez Françoise Sagan - Pour toi et moi
    Michel Magne
    Françoise Sagan
    00:03:59
    1957
  • 28
    Surprise-partie chez Françoise Sagan - Complainte du téléphone
    Michel Magne
    Francois Billetdoux
    00:03:12
    1957
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    Musique tachiste - Mémoire d’un trou
    Michel Magne
    Michel Magne
    00:02:43
    1959
  • 2
    Musique tachiste - Self-service
    Michel Magne
    Michel Magne
    00:01:35
    1959
  • 3
    Musique tachiste - Carillon dans l’eau bouillante
    Michel Magne
    Michel Magne
    00:02:25
    1959
  • 4
    Musique Tachiste - Meta mécanique saccadée
    Michel Magne
    Michel Magne
    00:02:06
    1959
  • 5
    Musique tachiste - Pointes de feu amorties au dolosal
    Michel Magne
    Michel Magne
    00:03:37
    1959
  • 6
    Musique tachiste - Larmes en saule pleureur (extrait d’un chagrin emmitouflé)
    Michel Magne
    Michel Magne
    00:02:40
    1959
  • 7
    Musique tachiste - Concertino triple 1er mouvement : rire
    Michel Magne
    Michel Magne
    00:06:41
    1959
  • 8
    Musique tachiste - concertino triple 2ème mouvement : prière
    Michel Magne
    Michel Magne
    00:05:02
    1959
  • 9
    Musique tachiste - concertino triple 3ème mouvement : amour
    Michel Magne
    Michel Magne
    00:04:00
    1959
  • 10
    Paris Epoque 1900 - La valse brune
    Michel Magne
    Georges KRIER
    00:01:31
    1959
  • 11
    Paris Epoque 1900 - Sous les ponts de paris
    Michel Magne
    Jean Rodor
    00:01:28
    1959
  • 12
    Paris Epoque 1900 - fascination
    Michel Magne
    Dante Marchetti Fermo
    00:02:53
    1959
  • 13
    Paris Epoque 1900 - Frou frou
    Michel Magne
    Hector Monreal
    00:01:42
    1959
  • 14
    Paris Epoque 1900 - Madame Arthur
    Michel Magne
    Helene De Faye Jozin Frederique
    00:01:31
    1959
  • 15
    Paris Epoque 1900 - Le fiacre
    Michel Magne
    Leon Xanrof
    00:01:30
    1959
  • 16
    Paris Epoque 1955 - Mademoiselle de Paris
    Michel Magne
    Henri Contet
    00:01:58
    1959
  • 17
    Paris Epoque 1955 - L’âme des poètes
    Michel Magne
    Charles Trenet
    00:01:56
    1959
  • 18
    Paris Epoque 1955 - A Paris
    Michel Magne
    Francis Lemarque
    00:01:12
    1959
  • 19
    Paris Epoque 1955 - Padam Padam
    Michel Magne
    Henri Contet
    00:01:32
    1959
  • 20
    Paris Epoque 1925 - Valentine
    Michel Magne
    Albert Willemetz
    00:01:06
    1959
  • 21
    Paris Epoque 1925 - Mon Paris
    Michel Magne
    Jean Boyer
    00:00:48
    1959
  • 22
    Paris Epoque 1925 - Tu verras Montmartre
    Michel Magne
    Lucien Boyer
    00:01:00
    1959
  • 23
    Paris Epoque 1925 - Parlez-moi d’amour
    Michel Magne
    Jean Lenoir
    00:01:53
    1959
  • 24
    Paris Epoque 1925 - Si petite
    Michel Magne
    Gaston Claret
    00:02:29
    1959
  • 25
    Paris Epoque 1925 - Mon homme
    Michel Magne
    Albert Willemetz
    00:02:30
    1959
  • 26
    Paris Epoque 1930 - C’est lui que mon cœur a choisi
    Michel Magne
    Max D Yresne
    00:01:36
    1959
  • 27
    Paris Epoque 1930 un air d accordeon
    Michel Magne
    Paul Durand
    00:01:18
    1959
  • 28
    Paris Epoque 1930 vous qui passez sans me voir
    Michel Magne
    Trenet Charles
    00:02:28
    1959
  • 29
    Paris Epoque 1930 la java bleue
    Michel Magne
    Geo Koger
    00:01:31
    1959
  • 30
    Paris Epoque 1930 sur les quais du vieux paris
    Michel Magne
    Louis Poterat
    00:01:15
    1959
  • 31
    Michel Magne à l’Alhambra - Blue marche
    Michel Magne
    Benny Golson
    00:02:00
    1960
  • 32
    Michel Magne à l’Alhambra - Trois jeunes tambours
    Michel Magne
    Traditionnel Folklore
    00:02:01
    1960
  • 33
    Michel Magne à l’Alhambra – Tom’s March On
    Michel Magne
    Clive Richardson
    00:01:52
    1960
  • 34
    Michel Magne à l’Alhambra - Carmen air du toréador
    Michel Magne
    Georges Bizet
    00:02:06
    1960
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    Guerre et paix (King Vidor) : Prélude
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:04:40
    1956
  • 2
    Guerre et paix (King Vidor) : The Orgy
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:01:45
    1956
  • 3
    Guerre et paix (King Vidor) : Andreï Leaving for War - Pierre and Natasha
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:02:30
    1956
  • 4
    Guerre et paix (King Vidor) : The Battle of Austerlitz
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:03:28
    1956
  • 5
    Guerre et paix (King Vidor) : Moment Musical : Andreï And Natasha - The Hunt
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:05:28
    1956
  • 6
    'Guerre et paix (King Vidor) : War And Peace (Natasha''s Waltz)'
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:01:55
    1956
  • 7
    Guerre et paix (King Vidor) : Anatole and Natasha
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:03:40
    1956
  • 8
    Guerre et paix (King Vidor) : Winter and The Remembrance of Andreï
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:04:03
    1956
  • 9
    Guerre et paix (King Vidor) : The Charge of The Cavalry and The Wounded
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:04:08
    1956
  • 10
    Guerre et paix (King Vidor) : Exodus from Moscow
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:03:12
    1956
  • 11
    'Guerre et paix (King Vidor) : Napoleon''s Retreat'
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:03:55
    1956
  • 12
    Guerre et paix (King Vidor) : The Homecoming at Moscow
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:04:20
    1956
  • 13
    Les nuits de Cabiria (Federico Fellini) : Cabiria
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:01:20
    1957
  • 14
    'Les nuits de Cabiria (Federico Fellini) : Lla Ri'' Lli Ra'''
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:00:11
    1957
  • 15
    Les nuits de Cabiria (Federico Fellini) : Mambo di Cabiria
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:02:20
    1957
  • 16
    Les nuits de Cabiria (Federico Fellini) : Générique 1
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:01:14
    1957
  • 17
    Les nuits de Cabiria (Federico Fellini) : Générique 2
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:02:53
    1957
  • 18
    Les nuits de Cabiria (Federico Fellini) : Cabiria 2
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:00:39
    1957
  • 19
    'Les nuits de Cabiria (Federico Fellini) : Lla Ri'' Lli Ra'' 2'
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:00:28
    1957
  • 20
    Les nuits de Cabiria (Federico Fellini) : Cabiria 3
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:02:06
    1957
  • 21
    Plein soleil (René Clément) : Générique
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:01:50
    1960
  • 22
    Plein soleil (René Clément) : Via Veneto
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:03:34
    1960
  • 23
    Plein soleil (René Clément) : Le baiser
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:01:14
    1960
  • 24
    Plein soleil (René Clément) : Thème de Marge
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:02:21
    1960
  • 25
    Plein soleil (René Clément) : Final
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:01:45
    1960
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    La dolce vita (Federico Fellini) : Titoli di testa - Canzonetta - Notturno - Cadillac
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:05:07
    1960
  • 2
    'La dolce vita (Federico Fellini) : Arrivederci Roma - Caracalla''s - La bersagliera'
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:05:41
    1960
  • 3
    La dolce vita (Federico Fellini) : La dolce vita - Via Veneto
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:01:36
    1960
  • 4
    La dolce vita (Federico Fellini) : Patricia - Canzonetta - Entrata dei gladiatori - Valzer
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:03:47
    1960
  • 5
    'La dolce vita (Federico Fellini) : Lola (Yes Sir, That''s My Baby) - Valzer (Parlami di me) '
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:04:26
    1960
  • 6
    La dolce vita (Federico Fellini) : Via Veneto e i nobili
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:01:23
    1960
  • 7
    La dolce vita (Federico Fellini) : Blues - La dolce vita dei nobili
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:05:43
    1960
  • 8
    La dolce vita (Federico Fellini) : Notturno e mattutino
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:01:31
    1960
  • 9
    La dolce vita (Federico Fellini) : La dolce vita - La bella melanconica
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:03:04
    1960
  • 10
    La dolce vita (Federico Fellini) : La dolce vita nella villa di Fregene - Can Can - Jinglebells
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:06:23
    1960
  • 11
    La dolce vita (Federico Fellini) : Finale
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:03:01
    1960
  • 12
    Il Brigante (Renato Castellani) : La lunga strada - In casa della nonna
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:00:43
    1961
  • 13
    Il Brigante (Renato Castellani) : Michele Cacciatore
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:05:41
    1961
  • 14
    Il Brigante (Renato Castellani) : La processione nel Paese
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:02:06
    1961
  • 15
    Il Brigante (Renato Castellani) : Echi dei canti di Calabria
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:01:55
    1961
  • 16
    Il Brigante (Renato Castellani) : Pataro
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:01:06
    1961
  • 17
    Il Brigante (Renato Castellani) : Michele, soldato americano
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:01:13
    1961
  • 18
    Il Brigante (Renato Castellani) : La vigilia della rivolta
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:01:40
    1961
  • 19
    Il Brigante (Renato Castellani) : Risveglio notturno e attesa nei campi
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:04:40
    1961
  • 20
    Il Brigante (Renato Castellani) : Miliella
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:00:28
    1961
  • 21
    Il Brigante (Renato Castellani) : ‘Mmazzato a tradimento
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:02:56
    1961
  • 22
    Il Brigante (Renato Castellani) : La Fuga disperata - Finale
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:05:35
    1961
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    Rocco et ses frères (Luchino Visconti) : Introduzione e canzone (Paese mio)
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:02:34
    1961
  • 2
    Rocco et ses frères (Luchino Visconti) : Terra lontana
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:02:44
    1961
  • 3
    Rocco et ses frères (Luchino Visconti) : Milano e Nadia
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:03:47
    1961
  • 4
    Rocco et ses frères (Luchino Visconti) : Valzer ai laghi
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:02:36
    1961
  • 5
    'Rocco et ses frères (Luchino Visconti) : L''amore di Rocco'
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:01:38
    1961
  • 6
    Rocco et ses frères (Luchino Visconti) : La gelosia di Simone - Addio di Nadia
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:05:44
    1961
  • 7
    Rocco et ses frères (Luchino Visconti) : Come tu vuoi (Slow)
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:03:52
    1961
  • 8
    'Rocco et ses frères (Luchino Visconti) : L''amore dei due fratelli'
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:03:39
    1961
  • 9
    Rocco et ses frères (Luchino Visconti) : Il delitto di Simone
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:01:58
    1961
  • 10
    Rocco et ses frères (Luchino Visconti) : Paese moi - Ritomo di Simone
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:03:51
    1961
  • 11
    Rocco et ses frères (Luchino Visconti) : Terra lontana - Paese mio
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:02:36
    1961
  • 12
    Boccaccio 70 (Monicelli, Fellini, Visconti, De Sica) : A spasso per Roma
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:04:02
    1962
  • 13
    Boccaccio 70 (Monicelli, Fellini, Visconti, De Sica) : Bevete piu latte
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:04:03
    1962
  • 14
    Boccaccio 70 (Monicelli, Fellini, Visconti, De Sica) : La grande deduzione
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:05:28
    1962
  • 15
    Boccaccio 70 (Monicelli, Fellini, Visconti, De Sica) : Slow di Pupe
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:04:11
    1962
  • 16
    Boccaccio 70 (Monicelli, Fellini, Visconti, De Sica) : Radiolina di Pupe
    Nino Rota
    Nino Rota
    00:04:58
    1962
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    Hiroshima mon amour - Valse
    Georges Delerue
    Georges Delerue
    00:02:28
    1959
  • 2
    Une fille pour l’été - La Ponche (Mambo)
    Georges Delerue
    Georges Delerue
    00:01:39
    1959
  • 3
    Une fille pour l’été - St Tropez Blues
    Georges Delerue
    Georges Delerue
    00:04:21
    1959
  • 4
    Une fille pour l’été - Suite symphonique
    Georges Delerue
    Georges Delerue
    00:05:31
    1959
  • 5
    Le bel âge - Avenue Henri Martin
    Georges Delerue
    Georges Delerue
    00:01:44
    1959
  • 6
    Le bel âge - À Deauville
    Georges Delerue
    Georges Delerue
    00:01:25
    1959
  • 7
    Le bel âge - Ursula
    Georges Delerue
    Georges Delerue
    00:02:04
    1959
  • 8
    Le bel âge - Carla et Roger aux sports d'hiver
    Georges Delerue
    Georges Delerue
    00:02:52
    1959
  • 9
    Le bel âge - Final
    Georges Delerue
    Georges Delerue
    00:00:49
    1959
  • 10
    Marche ou crève - Valse 2
    Georges Delerue
    Georges Delerue
    00:02:03
    1960
  • 11
    Marche ou crève - Stefan
    Georges Delerue
    Georges Delerue
    00:01:59
    1960
  • 12
    Marche ou crève - Édith
    Georges Delerue
    Georges Delerue
    00:01:33
    1960
  • 13
    Marche ou crève - Générique
    Georges Delerue
    Georges Delerue
    00:03:08
    1960
  • 14
    Tirez sur le pianiste - Charlie
    Georges Delerue
    Georges Delerue
    00:03:25
    1960
  • 15
    Tirez sur le pianiste - Rencontre
    Georges Delerue
    Georges Delerue
    00:00:55
    1960
  • 16
    Tirez sur le pianiste - Poursuite
    Georges Delerue
    Georges Delerue
    00:01:08
    1960
  • 17
    Tirez sur le pianiste - Rock
    Georges Delerue
    Georges Delerue
    00:02:32
    1960
  • 18
    Tirez sur le pianiste - Thème d'amour
    Georges Delerue
    Georges Delerue
    00:01:54
    1960
  • 19
    Les Jeux de L’amour - La valse des roses
    Georges Delerue
    Georges Delerue
    00:01:31
    1960
  • 20
    Les Jeux de L’amour - Java tordue
    Georges Delerue
    Georges Delerue
    00:01:26
    1960
  • 21
    Les Jeux de L’amour - Galop de l'oiseau-mouche
    Georges Delerue
    Georges Delerue
    00:01:41
    1960
  • 22
    Les Jeux de L’amour - Pique-nique à trois
    Georges Delerue
    Georges Delerue
    00:02:20
    1960
  • 23
    Les Jeux de L’amour - Java de l'oiseau-mouche
    Georges Delerue
    Georges Delerue
    00:03:07
    1960
  • 24
    Les Jeux de L’amour - Marche de Victor le magnifique
    Georges Delerue
    Georges Delerue
    00:01:32
    1960
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    Le Farceur - Générique
    Georges Delerue
    Georges Delerue
    00:02:01
    1961
  • 2
    Le Farceur - Le Jardin des plantes
    Georges Delerue
    Georges Delerue
    00:02:21
    1961
  • 3
    Le Farceur - El De Broca
    Georges Delerue
    Georges Delerue
    00:02:31
    1961
  • 4
    Le Farceur - Hélène
    Georges Delerue
    Georges Delerue
    00:01:45
    1961
  • 5
    Jules et Jim - Brouillard
    Georges Delerue
    Georges Delerue
    00:02:41
    1962
  • 6
    Jules et Jim - Générique
    Georges Delerue
    Georges Delerue
    00:02:17
    1962
  • 7
    Jules et Jim - Vacances
    Georges Delerue
    Georges Delerue
    00:02:47
    1962
  • 8
    Une aussi longue absence - 3 petites notes de musique
    Georges Delerue, Cora Vaucaire
    Georges Delerue
    00:04:04
    1961
  • 9
    Une aussi longue absence - Générique
    Georges Delerue
    Georges Delerue
    00:01:59
    1961
  • 10
    Une aussi longue absence - Blues de l'absence
    Georges Delerue
    Georges Delerue
    00:02:43
    1961
  • 11
    Une aussi longue absence - Rock'n roll
    Georges Delerue
    Georges Delerue
    00:02:19
    1961
  • 12
    Jusqu´au bout du monde - Thème du petit Pietro
    Georges Delerue
    Georges Delerue
    00:01:38
    1962
  • 13
    Jusqu´au bout du monde - Générique
    Georges Delerue
    Georges Delerue
    00:02:53
    1962
  • 14
    Jusqu´au bout du monde - Thème de la veuve
    Georges Delerue
    Georges Delerue
    00:01:18
    1962
  • 15
    Week-end en mer - France
    Georges Delerue
    Georges Delerue
    00:02:36
    1962
  • 16
    Week-end en mer - Week-end en mer
    Georges Delerue
    Georges Delerue
    00:02:35
    1962
  • 17
    Week-end en mer - Gala
    Georges Delerue
    Georges Delerue
    00:03:46
    1962
  • 18
    Le Bonheur est pour demain - Générique 6
    Barthelemy Rosso, Fernand Garbasi
    Georges Delerue
    00:03:47
    1962
  • 19
    Le Bonheur est pour demain - Fugue
    Barthelemy Rosso, Fernand Garbasi
    Georges Delerue
    00:01:23
    1962
  • 20
    Le Bonheur est pour demain - Alain et Annie
    Barthelemy Rosso, Fernand Garbasi
    Georges Delerue
    00:01:09
    1962
  • 21
    Les 3 etc... du colonel - Marche du Colonel
    Georges Delerue
    Salvador Ruiz de Luna
    00:02:08
    1960
  • 22
    Les 3 etc... du colonel - Verdiales
    Georges Delerue
    Salvador Ruiz de Luna
    00:01:49
    1960
  • 23
    Les 3 etc... du colonel - Tanguillo
    Georges Delerue
    Salvador Ruiz de Luna
    00:02:21
    1960
  • 24
    Les 3 etc... du colonel - Soleares
    Georges Delerue
    Salvador Ruiz de Luna
    00:01:47
    1960
  • 25
    Les 3 etc... du colonel - Bal
    Georges Delerue
    Salvador Ruiz de Luna
    00:01:44
    1960
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    La génération du désert - Sodome
    Maurice Jarre
    Maurice Jarre
    00:02:07
    1959
  • 2
    La génération du désert - Massadah
    Maurice Jarre
    Maurice Jarre
    00:01:26
    1959
  • 3
    La génération du désert - Ein gueddi
    Maurice Jarre
    Maurice Jarre
    00:01:15
    1959
  • 4
    La génération du désert - Chant traditionnel de Massadah
    Maurice Jarre
    Traditionnel
    00:02:47
    1959
  • 5
    La génération du désert - Marche de la génération du désert
    Maurice Jarre
    Maurice Jarre
    00:01:51
    1959
  • 6
    La tête contre les murs - La tête contre les murs / Surprise-partie
    Maurice Jarre
    Maurice Jarre
    00:05:06
    1959
  • 7
    La tête contre les murs - Stéphanie
    Maurice Jarre
    Maurice Jarre
    00:02:23
    1959
  • 8
    La tête contre les murs - Enterrement à l’asile
    Maurice Jarre
    Maurice Jarre
    00:02:50
    1959
  • 9
    Les dragueurs - La femme idéale
    Maurice Jarre
    Maurice Jarre
    00:02:35
    1959
  • 10
    Les dragueurs - La ballade des dragueurs
    Maurice Jarre
    Maurice Jarre
    00:02:48
    1959
  • 11
    Les dragueurs - Surboum chez Ghislaine
    Maurice Jarre
    Maurice Jarre
    00:05:47
    1959
  • 12
    La main chaude - Chanson de la main chaude
    Maurice Jarre
    Maurice Jarre
    00:02:58
    1960
  • 13
    La main chaude - Thème de la main chaude
    Maurice Jarre
    Maurice Jarre
    00:03:03
    1960
  • 14
    La main chaude - Calypso de Michel
    Maurice Jarre
    Maurice Jarre
    00:02:07
    1960
  • 15
    La main chaude - Blues d’Yvette
    Maurice Jarre
    Maurice Jarre
    00:01:56
    1960
  • 16
    La main chaude - Rapid de Norbert
    Maurice Jarre
    Maurice Jarre
    00:01:37
    1960
  • 17
    Recours en grâce - Valse de Platonov
    Maurice Jarre
    Maurice Jarre
    00:03:49
    1960
  • 18
    Recours en grâce - Valse musette
    Maurice Jarre
    Maurice Jarre
    00:02:37
    1960
  • 19
    Recours en grâce - Paysage
    Maurice Jarre
    Maurice Jarre
    00:02:15
    1960
  • 20
    Recours en grâce - Dernière valse
    Maurice Jarre
    Maurice Jarre
    00:03:21
    1960
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    Le jour le plus long - Don’t fence me in
    Maurice Jarre
    Cole Porter
    00:00:41
    1962
  • 2
    Le jour le plus long - Harmonica solo
    Maurice Jarre
    Paul Anka
    00:02:00
    1962
  • 3
    Le jour le plus long - B.B.C. drums
    Maurice Jarre
    Maurice Jarre
    00:00:58
    1962
  • 4
    Le jour le plus long - Scène du radar
    Maurice Jarre
    Paul Anka
    00:01:34
    1962
  • 5
    Le jour le plus long - Les bag pipes de Lors Lovat
    Maurice Jarre
    Folklore
    00:00:48
    1962
  • 6
    Le jour le plus long - Le débarquement à Omaha Beach
    Maurice Jarre
    Paul Anka
    00:01:14
    1962
  • 7
    L'oiseau de paradis - Générique
    Maurice Jarre
    Maurice Jarre
    00:02:49
    1962
  • 8
    L'oiseau de paradis - Petite soeur
    Maurice Jarre
    Maurice Jarre
    00:01:25
    1962
  • 9
    L'oiseau de paradis - Lamthon lotus d’or
    Maurice Jarre
    Sipho Peou
    00:03:07
    1962
  • 10
    L'oiseau de paradis - Thème du Ramayana
    Maurice Jarre
    Maurice Jarre
    00:01:48
    1962
  • 11
    Le soleil dans l'œil - Thème Frédéric
    Maurice Jarre
    Maurice Jarre
    00:02:58
    1962
  • 12
    Le soleil dans l'œil - Lamentu interprété par Paoli
    Maurice Jarre
    Traditionnel
    00:02:15
    1962
  • 13
    Le soleil dans l'œil - Tango guitare
    Maurice Jarre
    Maurice Jarre
    00:02:13
    1962
  • 14
    Le soleil dans l'œil - Générique
    Maurice Jarre
    Maurice Jarre
    00:02:29
    1962
  • 15
    Thérèse Desqueyroux - Générique
    Maurice Jarre
    Maurice Jarre
    00:01:55
    1962
  • 16
    Thérèse Desqueyroux - Non-lieu
    Maurice Jarre
    Maurice Jarre
    00:01:36
    1962
  • 17
    Thérèse Desqueyroux - Argelouse
    Maurice Jarre
    Maurice Jarre
    00:01:25
    1962
  • 18
    Thérèse Desqueyroux - Thérèse Desqueyroux
    Maurice Jarre
    Maurice Jarre
    00:02:52
    1962
  • 19
    Thérèse Desqueyroux - Guitare Pour Thérèse
    Maurice Jarre
    Maurice Jarre
    00:03:14
    1962
  • 20
    Thérèse Desqueyroux - L’univers d’Utrillo
    Serge Baudo
    Maurice Jarre
    00:05:26
    1958
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    Free And Easy
    Henry Mancini And Unidentified Orchestra
    00:01:54
    1956
  • 2
    Borderline Montuma
    Joseph And Gershenson Universal International Orchestra
    00:02:03
    1958
  • 3
    Lease Breaker
    Joseph And Gershenson Universal International Orchestra
    00:02:46
    1958
  • 4
    Blue (Angel) Pianola
    R. Sherman
    00:03:12
    1958
  • 5
    Peter Gunn
    Henry Mancini And His Orchestra
    00:02:08
    1958
  • 6
    Dreamsville
    Henry Mancini And His Orchestra
    00:03:57
    1958
  • 7
    The Floater
    Henry Mancini And His Orchestra
    00:03:19
    1958
  • 8
    A Profond Gass
    Henry Mancini And His Orchestra
    00:03:22
    1958
  • 9
    Not From Dixie
    Henry Mancini And His Orchestra
    00:04:12
    1958
  • 10
    My Man Shelly
    Henry Mancini And His Orchestra
    00:02:41
    1958
  • 11
    The Little Man Theme
    Henry Mancini And His Orchestra
    00:03:18
    1959
  • 12
    Spook !
    Henry Mancini And His Orchestra
    00:03:01
    1959
  • 13
    Mr. Lucky
    Henry Mancini And His Orchestra
    00:02:16
    1959
  • 14
    That's It And That's All
    Henry Mancini And His Orchestra
    00:02:56
    1959
  • 15
    Siesta
    Henry Mancini And His Orchestra
    00:02:53
    1961
  • 16
    A Mild Blast
    Henry Mancini And Unidentified Orchestra
    00:03:11
    1960
  • 17
    New Blood
    Henry Mancini And Unidentified Orchestra
    00:02:49
    1960
  • 18
    The Dean Speaks
    Henry Mancini And Unidentified Orchestra
    00:02:39
    1960
  • 19
    Moon River
    Henry Mancini And His Orchestra
    Johnny Mercer
    00:01:54
    1960
  • 20
    Hub Caps And Tail Lights
    Henry Mancini And His Orchestra
    00:02:34
    1961
  • 21
    The Big Heist
    Henry Mancini And His Orchestra
    00:03:14
    1961
  • 22
    Experiment In Terror
    Henry Mancini And His Orchestra
    00:02:20
    1962
  • 23
    Kelly's Tune
    Henry Mancini And His Orchestra
    00:03:20
    1962
  • 24
    Baby Elephant Walk
    Henry Mancini And His Orchestra
    00:02:45
    1961
  • 25
    Big Band Bwana
    Henry Mancini And His Orchestra
    00:03:04
    1961
  • 26
    Crocodile, Go Home !
    Henry Mancini And His Orchestra
    00:02:55
    1961
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    Dancer's Delight
    Tex Beneke And His Orchestra
    00:03:09
    1951
  • 2
    Too Little Time
    The Original Reunion Of The Glenn Miller Band
    00:02:55
    1954
  • 3
    What's It Gonna Be
    The Four Fresmen
    B. Carey
    00:01:46
    1957
  • 4
    The Peter Gunn Theme
    Ray Anthony And His Orchestra
    00:01:52
    1958
  • 5
    Brief And Breezy
    Lola Albright - Henry Mancini
    S. Cahn
    00:03:18
    1959
  • 6
    Slow And Easy
    Lola Albright - Henry Mancini
    S. Cahn
    00:02:34
    1959
  • 7
    Straight To Baby
    Lola Albright - Henry Mancini
    J. Livingston
    00:02:52
    1959
  • 8
    Sorta Blue
    Lola Albright - Henry Mancini
    S. Cahn
    00:02:59
    1959
  • 9
    Politely
    Henry Mancini And His Orchestra
    00:03:19
    1959
  • 10
    Let's Walk
    Henry Mancini And His Orchestra
    00:03:07
    1959
  • 11
    A Cool Shade Of Blues
    Henry Mancini And His Orchestra
    00:03:49
    1959
  • 12
    Robbin's Nest
    Henry Mancini And His Orchestra
    E. Thompson
    00:03:41
    1959
  • 13
    The Blues
    Henry Mancini And His Orchestra
    00:02:42
    1960
  • 14
    Blue Flame
    Henry Mancini And His Orchestra
    J. Bishop
    00:02:47
    1960
  • 15
    After Hours
    Henry Mancini And His Orchestra
    E. Hawkins
    00:03:09
    1960
  • 16
    The Beat
    Henry Mancini And His Orchestra
    00:03:10
    1960
  • 17
    Tippin' In
    Henry Mancini And His Orchestra
    B. Smith
    00:03:48
    1960
  • 18
    How Could You Do A Thing Like That To Me ?
    Henry Mancini And His Orchestra
    T. Glenn
    00:03:34
    1960
  • 19
    Moanin'
    Henry Mancini And His Orchestra
    00:02:53
    1960
  • 20
    Swing Lightly
    Henry Mancini And His Orchestra
    00:04:19
    1960
  • 21
    A Powedered Wig
    Henry Mancini And His Orchestra
    00:02:40
    1960
  • 22
    Far East Blues
    Henry Mancini And His Orchestra
    00:03:30
    1960
  • 23
    Everybody Blow !
    Henry Mancini And His Orchestra
    00:03:24
    1960
  • 24
    Days Of Wine And Roses
    Henry Mancini And His Orchestra
    Johnny Mercer
    00:02:10
    1962
  • 25
    The Pink Panther Theme
    Claude Bolling Big Band
    00:03:04
    1995
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    Les amants - Sextuor n°1 (extrait)
    Orchestre de chambre Trianon
    Johannes Brahms
    00:05:39
    1958
  • 2
    Les amants - Sextuor n°1 (extrait 2)
    Orchestre de chambre Trianon
    Johannes Brahms
    00:04:56
    1958
  • 3
    Ascenseur pour l’échafaud - Générique
    Miles Davis
    Miles Davis
    00:02:49
    1958
  • 4
    Ascenseur pour l’échafaud - Florence sur les Champs-Élysées
    Miles Davis
    Miles Davis
    00:02:51
    1958
  • 5
    Ascenseur pour l’échafaud - Sur l’autoroute
    Miles Davis
    Miles Davis
    00:02:19
    1958
  • 6
    Ascenseur pour l’échafaud - Évasion de Julien
    Miles Davis
    Miles Davis
    00:00:53
    1958
  • 7
    Ascenseur pour l’échafaud - Au bar du petit bac
    Miles Davis
    Miles Davis
    00:02:55
    1958
  • 8
    Les 400 coups - Car de police
    Jean Constantin
    Jean Constantin
    00:03:15
    1959
  • 9
    Les 400 coups - La machine à écrire
    Jean Constantin
    Jean Constantin
    00:02:08
    1959
  • 10
    Les 400 coups - Comment voulez-vous ?
    Jean Constantin
    Jean Constantin
    00:01:38
    1959
  • 11
    Les 400 coups - Balzac – Gymnastique – Trinité – Finale
    Jean Constantin
    Jean Constantin
    00:02:52
    1959
  • 12
    À double tour - partie 1
    Paul Misraki
    Paul Misraki
    00:05:14
    1959
  • 13
    À double tour - partie 2
    Paul Misraki
    Paul Misraki
    00:05:04
    1959
  • 14
    La tête contre les murs - Thème
    Maurice Jarre
    Maurice Jarre
    00:02:18
    1957
  • 15
    La tête contre les murs - Surprise-partie
    Maurice Jarre
    Maurice Jarre
    00:02:47
    1957
  • 16
    La tête contre les murs - Stéphanie
    Maurice Jarre
    Maurice Jarre
    00:02:24
    1957
  • 17
    La tête contre les murs - Enterrement à l’asile
    Maurice Jarre
    Maurice Jarre
    00:02:49
    1957
  • 18
    Les liaisons dangereuses - No problem (première version)
    Art Blakey's Jazz Messengers
    Art Blakey's Jazz Messengers
    00:07:20
    1959
  • 19
    Les liaisons dangereuses - Prélude in blue (à l’Esquinade)
    Art Blakey's Jazz Messengers
    Art Blakey's Jazz Messengers
    00:06:58
    1959
  • 20
    Les liaisons dangereuses - No hay problema
    Art Blakey's Jazz Messengers
    Art Blakey's Jazz Messengers
    00:04:35
    1959
  • 21
    Les liaisons dangereuses - Prélude in blue (Chez Miguel)
    Art Blakey's Jazz Messengers
    Art Blakey's Jazz Messengers
    00:05:51
    1959
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    À bout de souffle - Duo
    Martial Solal
    Martial Solal
    00:02:23
    1960
  • 2
    À bout de souffle - La mort
    Martial Solal
    Martial Solal
    00:02:09
    1960
  • 3
    À bout de souffle - Poursuite
    Martial Solal
    Martial Solal
    00:02:23
    1960
  • 4
    À bout de souffle - Dixieland
    Martial Solal
    Martial Solal
    00:02:42
    1960
  • 5
    L’eau à la bouche - L’eau à la bouche
    Serge Gainsbourg
    Serge Gainsbourg
    00:02:33
    1960
  • 6
    L’eau à la bouche - Black March
    Alain Goraguer
    Serge Gainsbourg
    00:01:39
    1960
  • 7
    L’eau à la bouche - Judith
    Alain Goraguer
    Serge Gainsbourg
    00:02:12
    1960
  • 8
    L’eau à la bouche - Angoisse
    Alain Goraguer
    Serge Gainsbourg
    00:02:39
    1960
  • 9
    Le bel âge - Nous avions vingt ans
    Georges Delerue
    Georges Delerue
    00:02:55
    1960
  • 10
    Le bel âge - Avenue Henri Martin
    Georges Delerue
    Georges Delerue
    00:01:44
    1960
  • 11
    Le bel âge - À Deauville
    Georges Delerue
    Georges Delerue
    00:01:25
    1960
  • 12
    Le bel âge - Ursula
    Georges Delerue
    Georges Delerue
    00:02:04
    1960
  • 13
    Le bel âge - Carla et Roger aux sports d’hiver
    Georges Delerue
    Georges Delerue
    00:02:51
    1960
  • 14
    Le bel âge - Final
    Georges Delerue
    Georges Delerue
    00:00:49
    1960
  • 15
    Les bonnes femmes - Valse des bonnes femmes
    Jacques Metehen
    Paul Misraki
    00:03:05
    1960
  • 16
    Les bonnes femmes - Samba pour Jeanne
    Jacques Metehen
    Paul Misraki
    00:01:02
    1960
  • 17
    Les bonnes femmes - Rita Mambo
    Jacques Metehen
    Paul Misraki
    00:02:12
    1960
  • 18
    Les bonnes femmes - Rock pour Ginette
    Jacques Metehen
    Paul Misraki
    00:01:59
    1960
  • 19
    Les bonnes femmes - Tango pour Jacqueline
    Jacques Metehen
    Paul Misraki
    00:02:17
    1960
  • 20
    Les bonnes femmes - La java d’Ernest
    Jacques Metehen
    Paul Misraki
    00:01:32
    1960
  • 21
    Zazie dans le métro - Zazie girls
    Fiorezo Carpi
    Fiorezo Carpi
    00:02:06
    1960
  • 22
    Zazie dans le métro - Générique
    Fiorezo Carpi
    Fiorezo Carpi
    00:01:57
    1960
  • 23
    Zazie dans le métro - Poursuite
    Fiorezo Carpi
    Fiorezo Carpi
    00:03:05
    1960
  • 24
    Zazie dans le métro - Thème de Zazie
    Fiorezo Carpi
    Fiorezo Carpi
    00:02:04
    1960
  • 25
    Et dieu créa la femme (premiere partie)
    Paul Misraki
    Paul Misraki
    00:07:59
    1960
  • 26
    Et dieu créa la femme (seconde partie)
    Paul Misraki
    Paul Misraki
    00:11:02
    1960
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    Tirez sur le pianiste - Rencontre
    Georges Delerue
    Georges Delerue
    00:00:56
    1960
  • 2
    Tirez sur le pianiste - Charlie
    Georges Delerue
    Georges Delerue
    00:03:25
    1960
  • 3
    Tirez sur le pianiste - Poursuite
    Georges Delerue
    Georges Delerue
    00:01:08
    1960
  • 4
    Tirez sur le pianiste - Rock
    Georges Delerue
    Georges Delerue
    00:02:32
    1960
  • 5
    Tirez sur le pianiste - Thème d’amour
    Georges Delerue
    Georges Delerue
    00:01:54
    1960
  • 6
    Tirez sur le pianiste - Framboise
    Boby Lapointe
    Boby Lapointe
    00:02:43
    1960
  • 7
    Tirez sur le pianiste - Marcelle
    Boby Lapointe
    Boby Lapointe
    00:01:09
    1960
  • 8
    Tirez sur le pianiste - Dialogue d'amoureux
    Félix Leclerc
    Félix Leclerc
    00:02:55
    1957
  • 9
    Une Femme est une femme - Blues Chez Le Bougnat
    Michel Legrand
    Michel Legrand
    00:02:10
    1961
  • 10
    Une Femme est une femme - Juke-box
    Michel Legrand
    Michel Legrand
    00:01:27
    1961
  • 11
    Une Femme est une femme - Chanson d’Angela interprétée par Anna Karina
    Michel Legrand
    Michel Godard
    00:02:26
    1961
  • 12
    Une Femme est une femme - Le lampadaire
    Michel Legrand
    Michel Legrand
    00:01:12
    1961
  • 13
    Une Femme est une femme - Bastringue
    Michel Legrand
    Michel Legrand
    00:01:12
    1961
  • 14
    Cléo de 5 à 7 - Sans toi
    Michel Legrand
    Agnès Varda
    00:02:13
    1961
  • 15
    Cléo de 5 à 7 - La belle P…
    Michel Legrand
    Agnès Varda
    00:02:00
    1961
  • 16
    Cléo de 5 à 7 - La joueuse
    Michel Legrand
    Agnès Varda
    00:01:53
    1961
  • 17
    Cléo de 5 à 7 - La menteuse
    Michel Legrand
    Agnès Varda
    00:02:00
    1961
  • 18
    L’Année dernière à Marienbad - Thé Dansant
    André Girard
    Francis Seyrig
    00:01:36
    1961
  • 19
    L’Année dernière à Marienbad - Promenade
    André Girard
    Francis Seyrig
    00:02:55
    1961
  • 20
    L’Année dernière à Marienbad - Solitude
    André Girard
    Francis Seyrig
    00:01:24
    1961
  • 21
    L’Année dernière à Marienbad - Valse De Marienbad
    André Girard
    Francis Seyrig
    00:02:27
    1961
  • 22
    L’Année dernière à Marienbad - Final
    André Girard
    Francis Seyrig
    00:03:28
    1961
  • 23
    Lola - Roland rêve
    Michel Legrand
    Michel Legrand
    00:02:17
    1962
  • 24
    Lola - Michel aux îles
    Michel Legrand
    Michel Legrand
    00:03:04
    1962
  • 25
    Lola - Lola à L’Eldorado
    Michel Legrand
    Michel Legrand
    00:03:26
    1962
  • 26
    Lola - Chanson de Lola
    Michel Legrand
    Agnès Varda
    00:02:12
    1962
  • 27
    L’éclipse (version française)
    Giovanni Fusco
    Giovanni Fusco
    00:02:51
    1962
  • 28
    L’éclipse (version italienne)
    Giovanni Fusco
    Giovanni Fusco
    00:02:49
    1962
  • 29
    Jules et Jim - Le tourbillon
    Jeanne Moreau
    Serge Rezvani
    00:02:06
    1962
  • 30
    Jules et Jim - Brouillard
    Georges Delerue
    Georges Delerue
    00:02:41
    1962
  • 31
    Jules et Jim - Générique
    Georges Delerue
    Georges Delerue
    00:02:17
    1962
  • 32
    Jules et Jim - Vacances
    Georges Delerue
    Georges Delerue
    00:02:47
    1962
Livret

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LE MONDE INSTRUMENTAL de

MICHEL MAGNE

 

JAZZ ET MUSIQUES DE FILMS

1955-1962

 

 

Michel Magne est la figure incontournable des compositeurs de musiques de films français. Génie précoce et insatiable, « Le monde instrumental de Michel Magne » regroupe ses premières œuvres réunies ici par Olivier Julien. On se délecte de ses bandes originales, dont l’inoubliable « Un singe en hiver », mais aussi de ses expérimentations diverses et de ses embardées dans le monde du jazz. Les premières mélodies d’un jeune orchestrateur qui allait bouleverser le monde de la musique.           Patrick FRÉMEAUX

 

The name of Michel Magne is unavoidable in any reference to composers of French film music. He was a precocious genius with an insatiable appetite and, thanks to Olivier Julien, this “Instrumental World of Michel Magne” brings together the first works he issued. Right from the beginning, Magne’s early soundtracks were delicious, among them not only his notable music for Verneuil’s “Un singe en hiver,” but also various experimental pieces and swerves into jazz. These were the first melodies by a young arranger who would stand the music world on its head. Patrick FRÉMEAUX

 

CD1 - Bandes originales de films

Bande originale du film Le pain vivant : 1 - Miki waltz 2’52 • 2 - Captain polka 3’00 • 3 - Slow 34 3’41 • 4 - Slow fox 22 2’45. Bande originale du film Détournement de mineures : 5 - Rien ne peut remplacer l’amour (slow) 2’29 • 6 - Juke-box (rock) 2’23 • 7 - Détournement de mineures (fox) 1’44 • 8 - Strip-tease (rock) 3’51. Bande originale des films Le pique-assiette / Les livreurs / Les détectives : 9 - Générique rock 2’36 • 10 - Nice soleil 2’37 • 11 - Be bop bip bip 1’04 • 12 - Charleston R 2’20 • 13 - Slow slip 2’36. Bande originale du film Un singe en hiver : 14 - Un singe en hiver (Thème principal) 2’19 • 15 - Yang Tse Kiang 2’51 • 16 - Un singe en hiver (China Jazz Hot) 2’33 • 17 - Sol de Espana 2’08. Bande originale du film Le gorille a mordu l’archevêque : 18 - Le gorille a mordu l’archevêque 2’27 • 19 - Le gorille swingue lentement 1’35 • 20 - Le gorille twiste à mort 2’14 • 21 - Le gorille poursuit sa route 1’51. Bande originale du film Le jour le plus long : 22 - Générique 2’04. Bande originale du film Le diable et les dix commandements : 23 - Dieu en vain tu me jugeras 2’18. Bande originale du film Le repos du guerrier : 24 - Le repos du guerrier 4’11 • 25 - Surprise party chez Katov (1ère Partie) 1’17 • 26 - Geneviève et Renaud 2’48 • 27 - Surprise party chez Katov (2e Partie) 2’53.

 

CD2 - Musique pour films, Surprise partie chez Françoise Sagan

Musique pour films : 1 - La pie 1’39 • 2 - Ouverture 2’55 • 3 - Générique 1’48 • 4 - Repos 1’24 • 5 - Danse ancienne 2’07 • 6 - Ambiance 2’39 • 7 - Documentaire 2’10 • 8 - Jeux 2’32 • 9 - Le ruisseau 1’47 • 10 - Chat perché 2’18 • 11 - Poursuite 0’41 • 12 - Frayeur 0’51 • 13 - Angoisse 1’02 • 14 - Mouvement 2’42 • 15 - L’usine 2’55 • 16 - Jazz symphonique 3’27 • 17 - Colet’s gin 5’32 • 18 - Berceuse 4’46. Surprise-Partie chez Françoise Sagan : 19 - Le jour 3’51 • 20 - Il y a plus d’un an 2’58 • 21 - La corde au cou 3’07 • 22 - Les jours perdus 3’24 • 23 - Je suis la femme 2’48 • 24 - Va vivre ta vie 3’19 • 25 - Sans vous aimer 3’15 • 26 - Ciel et terre 2’24 • 27 - Pour toi et moi 3’59 • 28 - Complainte du téléphone 3’12.

 

CD3 - Musique tachiste, Paris, à l’Alhambra

Musique tachiste : 1 - Mémoire d’un trou 2’43 • 2 - Self service 1’35 • 3 - Carillon dans l’eau bouillante 2’25 • 4 - Méta-mécanique saccadée 2’06 • 5 - Pointes de feu amorties au dolosal 3’37 • 6 - Larmes en saule pleureur (Extrait d’un chagrin emmitouflé) 2’40 • Concertino triple 6’41 • 7 - 1er mouvement : Rire 6’41 • 8 - 2e mouvement : Prière 5’02 • 9 - 3e mouvement : Amour 4’00. Paris - Époque 1900 : 10 - Sous les ponts de Paris 1’28 • 11 - La valse brune 1’31 • 12 - Fascination 2’53 • 13 - Frou-frou 1’42 • 14 - Madame Arthur 1’31 • 15 - Le fiacre 1’30 • Époque 1955 : 16 - Mademoiselle de Paris 1’58 • 17 - L’âme des poètes 1’56 • 18 - À Paris 1’12 • 19 - Padam-padam 1’32 • Époque 1925 : 20 - Valentine 1’06 • 21 - Mon Paris 0’48 • 22 - Tu verras, Montmartre 1’00 • 23 - Parlez-moi d’amour 1’53 • 24 - Si petite 2’29 • 25 - Mon homme 2’30 • Époque 1930 : 26 - C’est lui que mon cœur a choisi 1’36 • 27 - Un air d’accordéon 1’18 • 28 - Vous qui passez sans me voir 2’28 • 29 - La java bleue 1’31 • 30 - Sur les quais du vieux Paris 1’15. Michel Magne à l’Alhambra : 31 - Blue marche 2’00 • 32 - Trois jeunes tambours 2’01 • 33 - Tom’s march on 1’52 • 34 - Carmen (air du toréador) 2’06.

 

 

Le monde instrumental
de Michel Magne 1955-1962

Par Olivier Julien

 

Michel Magne naît le cinquième d’une famille de huit enfants le 20 mars 1930 à Lisieux dans le Calvados. Il est fasciné par le vieux piano droit de la salle à manger de ses parents et reçoit ses premières leçons de l’organiste de la cathédrale où il jouera de l’harmonium à la messe dominicale. Bien que son père soit le directeur d’un orphelinat, Michel est un élève indiscipliné. À l’âge de neuf ans, il découvre dans un grenier une pile de soixante-dix-huit tours d’opéras dont des enregistrements de Richard Wagner. Après-guerre, il poursuit ses études musicales au conservatoire national de Caen, puis à Paris. Pour subvenir à ses besoins, il est engagé comme pianiste/équilibriste par une petite troupe, moitié cirque moitié orchestre, Les Tréteaux de la Besace. En juin 1948, il découvre les Ondes Martenot et en reste émerveillé. Il effectue son service militaire à Montlhéry puis à la caserne Dupleix de Paris en compagnie de Claude Bolling ; il y pratique la musique militaire tout en continuant à suivre ses cours au conservatoire avec Madame Plé Caussade et Olivier Messiaen. Rendu à la vie civile, il s’initie à l’ondioline qui est un des premiers synthétiseurs inventé par Georges Jenny en 1941, ainsi qu’au clavioline inventé en 1947 par Constant Martin. Michel Magne fonde alors un septuor d’instruments électroniques et, avec
Marcel Moureau et Gérard Delassus, effectue des recherches sur le son et toutes les techniques acoustiques fondamentales dans la veine des productions de Pierre Schaeffer et Pierre Henry pour la radio. Michel donne le 15 juillet 1954, à la Salle Gaveau, un concert de « musique inaudible » resté célèbre, où l’intensité des infra-sons générés donne la colique à tout le public, quinze gardes du corps-rugbymen (un par porte de sortie) refoulent le public dans la salle en dépit de leurs tracas intestinaux. C’est lors de ce concert que Michel rencontre Abel Gance. En 1954, Michel compose sa première musique de film : Le pain vivant, un long métrage de Jean Mousselle d’après François Mauriac. Celui-ci lui confiera un jour : « Ne vous faites pas d’illusion, mon cher Magne, votre musique, à force d’être comique, est essentiellement dramatique. Mais ne changez rien, elle fonctionne comme cela ». Le premier disque signé Michel Magne est alors édité en 1955 : Miki waltz, Captain polka, Slow 34, Slow fox 22 (45 tours EP 17 cm Ducretet Thomson 460 V 051). Le 20 mai 1955, un autre concert historique a lieu au Palais de Chaillot, Michel Magne y dirige la société des concerts du conservatoire et la chorale de l’université de Paris avec cent-dix instrumentistes, deux-cents choristes, et les grands orgues de Chaillot qui sont à sa disposition. Au programme : une première partie composée de musique de science-fiction : Secousse sismique n°2773 ter, Mélodie populaire d’un autre monde ou mars en avril, Berceuse pour grincement de violoncelle et orchestre à cordes. En seconde partie, La symphonie humaine, fresque sonore qui se termine par des discours d’Hitler lus à l’envers (pour lui faire ravaler ses paroles), suivis par des bruits de chasse d’eau. Éreinté par une bonne partie de la critique musicale parisienne, notre jeune compositeur de vingt-cinq ans se voit consoler par son ami Boris Vian. Il publie en 1956, à compte d’auteur mais néanmoins édité par Philips, un disque de musiques qu’il a composées et dirigées intitulé Musique pour films : La pie, Ouverture, Générique, Repos, Danse ancienne, Ambiance, Documentaire, Jeux, Le ruisseau, Chat perché, Poursuite, Frayeur, Angoisse, Mouvement, L’usine, Jazz symphonique, Colet’s gin, Berceuse (33 tours 25 cm Philips 111.211). C’est dans le monde de la nuit que Michel Magne rencontre Françoise Sagan. Ils ont le même goût pour la vitesse et la même hargne de vivre. Le père de Françoise Sagan, est chargé par la loi de gérer son patrimoine et il apprécie les personnages farfelus que Françoise lui présente dont Michel Magne qui a pour habitude à table de se casser une assiette sur la tête. Françoise Sagan embarque Michel dans sa vie faite de voitures rapides et de séjours à Saint-Tropez où ils arrivent en décapotable dès 1955 et dont elle lança la mode avant Brigitte Bardot. Sagan s’y réfugie régulièrement avec Annabel (qui finira par surnommer l’endroit Saint-Tropez-des-prés) dans l’appartement de Paul Eluard au-dessus du bar Le Gorille qui est un des points de ralliement de la bande Sagan qu’elle entretient allègrement financièrement. « J’ai rencontré Michel Magne dans un cabaret vers trois, quatre heures du matin, il ne restait que nous et quelques amis et puis il s’est mis à jouer du piano, je lui ai demandé si il y avait des paroles et il m’a dit que non. » explique Françoise Sagan dans l’émission le Masque et la Plume du 20 Mai 1956. Juliette Gréco, accompagnée par Michel Magne au piano, y présente deux de leurs premiers morceaux : La valse et Sans vous aimer. Dans l’émission du 17 Juin, c’est au tour d’Annabel d’interpréter deux autres chansons : Le Jour, présenté sous son titre de travail : Le soleil et Les jours perdus présenté sous le titre de travail : Toi qui t’en vas. Dans l’émission Le Rendez-vous à cinq heures du 14 Juin, Michel Magne répond aux questions de Lise Elina :

-Pourquoi avez-vous contacté Françoise Sagan ?

-Parce que depuis longtemps je cherchais des paroliers pour mes chansons et j’ai au moins essayé une bonne cinquantaine de paroliers sans jamais être satisfait.

-Qu’est-ce qui vous a attiré dans ce que faisait Françoise Sagan ?

-Son livre Bonjour tristesse m’a beaucoup plu et j’ai pensé que cela conviendrait tout à fait à mon style de musique alors je suis allé voir Françoise et j’ai trouvé une parolière extraordinaire.

-Et vous avez travaillé comment ? Ensemble ou bien l’un séparé de l’autre ?

-Je lui ai proposé des thèmes musicalement et elle y répondait par la plume et quelquefois ensemble. Elle y répondait spontanément, quelquefois on faisait une chanson en deux heures paroles et musique et quelquefois on n’avait plus rien à y ajouter.

Une grande complicité naît de cette rencontre et les mène naturellement à écrire des chansons ensemble. Ils s’entourent d’artistes qui deviennent leurs amis tels qu’Annabel qui interprète leurs premiers titres lors de ses tours de chant dans les cabarets, puis Juliette Gréco qui les popularise et Mouloudji qui choisit d’enregistrer quatre de leurs chansons. Toujours avide d ‘expérimentations, Michel Magne emmène bientôt Françoise Sagan dans l’aventure de l’écriture et de la création du ballet Le Rendez-vous manqué dont il compose la musique tandis qu’elle en signe le livret. Parmi les amis de Michel Magne, figure le comique Fernand Raynaud qui est lié à la chanteuse et comédienne Renée Caron (qu’il épousera en décembre 1957). Cette dernière, séduite par les chansons de Michel, décide de lui consacrer l’intégralité de son premier disque et devient sa première interprète début 1955 sur le EP Renée Caron chante Michel Magne (45 tours EP Phillips 432.100 NE) dont il signe paroles et musiques à l’exception du titre Sans vous aimer qui devient la première chanson écrite par Françoise Sagan à paraître sur disque. C’est Florence Malraux qui organise la rencontre entre Françoise Sagan et Juliette Gréco et c’est à la Brasserie Lipp que Françoise Sagan lui remet ses chansons écrites avec Michel Magne. Juliette Gréco est séduite ; elle choisit quatre titres pour le EP intitulé Juliette Gréco chante Françoise Sagan (45 tours EP Phillips 432.121 NE) : Sans vous aimer, Le jour, La valse et Vous mon cœur. Elle accepte également que Michel Magne en assure la direction d’orchestre. Le disque sort chez Philips le 13 mai 1956. Françoise Sagan confie à Michel Polac : On a fait ça pour s’amuser, le disque de Gréco est sorti et celui d’Annabel sortira en Septembre. Le disque de Gréco marche bien, il y en a une que j’aime bien d’ailleurs : La Valse, c’est celle que je préfère et je ne suis pas du tout d’accord avec Michel à ce sujet ; lui il aime Sans vous aimer.

Françoise Sagan propose ensuite ses chansons à Mouloudji, le disque sort en Février 1957 et Françoise Sagan, Mouloudji et Michel Magne n’hésitent pas à participer à des séances de dédicaces dans les grands magasins. Le projet d’enregistrer un disque avec Annabel voit bientôt le jour et c’est sur le Label Versailles co-dirigé par Bruno Coquatrix que parait un projet insolite avec une face comportant quatre titres enregistrés par Annabel tandis que Françoise Sagan dit ces mêmes textes sur l’autre face. Le disque Françoise Sagan dit Françoise Sagan, Annabel chante Françoise Sagan (33 tours 25 cm Versailles MED 4001) comporte ainsi de chaque côté les titres : La valse, Les jours perdus, Pour toi et moi et Le jour. Ce superbe disque (aujourd’hui très rare) bénéficie des arrangements majestueux de Michel Magne qui participe également aux chœurs. En 1957, Michel enregistre un disque instrumental reprenant des titres écrits avec Françoise Sagan couplés à des chansons de Guy Béart : Surprise-Partie chez Françoise Sagan : Le jour, Il y a plus d’un an, La corde au cou, Les jours perdus, Je suis la femme, Va vivre ta vie, Sans vous aimer, Ciel et terre, Pour toi et moi, Complainte du téléphone (33 tours 25 cm Fontana 660.002 TR). Le 31 octobre 1958, Michel Magne donne un second concert à la Salle Gaveau. Il y mêle des œuvres oniriques de 1952 : Carillon dans l’eau bouillante, Méta-mécanique saccadée, Mémoire d’un trou avec des compositions plus récentes : Pointes de feu amorties au dolosal, Self-Service, Médius Fidius, Concertino triple, Larmes en sol pleureur. « Il ne se produit que des catastrophes. Pour le Carillon dans l’eau bouillante, le timbalier devait faire bouillir de l’eau dans une timbale et y tremper les carillons qui devaient exploser. Il faillit mettre le feu, et fut interrompu par les pompiers. Dans Pointes de feu amorties au dolosal, les chirurgiens devaient opérer une patiente à poil dans le piano, les musiciens ne regardaient plus leurs partitions et firent n’importe quoi. Dans Self-service, les casseurs d’assiettes s’en donnèrent tellement à cœur joie dès le début de la pièce, qu’il ne restait plus rien à casser pour la fin du morceau. De plus, le public cria « bis », et je dus faire comprendre que c’était impossible faute d’ustensiles à casser. Dans les solos de jambon, les clochards de la Place du Tertre, que j’avais engagés spécialement, avaient tout dévoré pendant la dernière répétition. Bref, ce fut une hécatombe ». (Michel Magne, L’amour de vivre, page 99). Le programme du concert fut enregistré sur le label Paris en septembre/octobre 1959, sous le titre Musique tachiste (33 tours 30 cm Paris 313001). Six ans après le premier disque de bande originale de film, le réalisateur Walter Kaaps fait appel à Michel Magne pour la musique de son film Détournement de mineures dont quatre extraits sont édités en disque : Rien ne peut remplacer l’amour, Juke-box (rock), Détournement de mineures (fox), Strip-tease (rock) (45 tours EP 17 cm Bel Air - 221.036). Les dialogues du film sont signés Bernard Dimey. Toujours en 1959, Michel Magne enregistre un album reprenant les classiques de la chanson française autour du thème de la capitale : Paris : Époque 1900 - Sous les ponts de Paris, La valse brune, Fascination, Frou-frou, Madame Arthur, Le fiacre, Époque 1955 - Mademoiselle de Paris, L’âme des poètes, À Paris, Padam-padam, Époque 1925 - Valentine, Mon Paris, Tu verras, Montmartre, Parlez-moi d’amour, Si petite, Mon homme, Époque 1930 - C’est lui que mon cœur a choisi, Un air d’accordéon, Vous qui passez sans me voir, La java bleue, Sur les quais du vieux Paris (33 tours 30 cm Paris 323001) Le 2 avril 1960, la société des concerts du conservatoire inscrit à son programme la Cap Carnaveral Symphony, pour piano principal, 50 instruments de percussions, orchestre symphonique, fusées diverses (7 ou 8), et 3 oiseaux imaginaires. L’énoncé des mouvements se suffit à lui-même : Réveil des pyrotechniciens, Babillage des oiseaux épileptiques, Fugue libre des petites fusées à tête chercheuse, Complainte des carburants solides et nostalgie des carburants liquides, Acheminement du missile vers l’aire de partance, Marche triomphale d’un monde tentaculaire dans un univers spasmodique, Radar dance, Satellite-Waltz. Il paraît qu’une délégation de l’ambassade américaine quitta, outrée, la salle au beau milieu de l’œuvre ; curieusement, la même année, Michel aura la plus grande peine à se faire délivrer un visa pour les USA à l’occasion d’un voyage avec Eddie Barclay. Toujours en 1960, Michel Magne épouse la danseuse Monique Vence, rencontrée à Amsterdam pendant la tournée du Rendez-vous manqué. Il enchaîne ensuite, en juillet-août, sur un énorme projet : les plus fameux textes du répertoire français, qu’il part enregistrer avec le récitant André Maurice dans la chapelle du Likez, à Quimper, munie de deux orgues (dont Michel joue avec sa technique bruitiste tout à fait personnelle). D’abord La Passion, de Charles Péguy, puis Une saison en Enfer, d’Arthur Rimbaud. La préface du double album est signée Jean Cocteau. Suivent Paroles de Jacques Prévert, puis un disque consacré à Garcia Lorca interprété par Jacqueline Danno. et un autre consacré à Bernard Dimey. C’est le fidèle Gérard Delassus qui est aux manettes : ce sont ses premières expériences d’enregistrement professionnel, avec du matériel français haut de gamme, tout à fait performant. À la rentrée, Michel dirige l’orchestre qui accompagne Raymond Devos puis Henri Salvador au théâtre de l’Alhambra. Pour l’occasion, il enregistre un disque : Michel Magne à l’Alhambra : Blue marche, Trois jeunes tambours, Tom’s march on, Carmen (air du toréador) (45 tours EP 17 cm Bel air 211028). En vedette américaine de Raymond Devos, un certain Johnny Hallyday fait ses débuts, Michel a donc l’honneur d’être l’un de ses premiers accompagnateurs. Les deux hommes resteront amis. Fin décembre, naît Magali, le premier enfant de Michel Magne. Date historique à la télévision française : le lundi 20 février 1961, une heure d’antenne est consacrée à une Carte blanche à Michel Magne. Michel choisit un ami pour présenter l’émission : Jean Yanne. Dans le cadre frileux de la RTF de l’époque, les deux compères n’y vont pas avec le dos de la cuillère, ce qui leur vaut les foudres de la censure. Un disque couplant les bandes originales de trois films est édité : Le pique-assiette / Les livreurs / Les détectives - Générique rock, Nice soleil, Be bop bip bip, Charleston R, Slow slip (45 tours EP 17 cm Bel Air - 221.059). En mai 1962, le réalisateur Henri Verneuil confie à Michel Magne la musique de son dernier film, Un singe en hiver, avec Jean Gabin et Jean-Paul Belmondo, Un singe en hiver (Thème principal), Yang Tse Kiang, Un singe en hiver (China Jazz Hot), Sol de Espana. Maurice Labro l’appelle ensuite pour la bande originale du film Le gorille a mordu l’ar­chevêque : Le gorille a mordu l’archevêque, Le gorille swingue lentement, Le gorille twiste à mort, Le gorille poursuit sa route (45 tours EP 17 cm Bel Air - 211.077). Michel Magne signe ensuite la musique d’un des segments du film Le diable et les dix commandements : Dieu en vain tu me jugeras et reprend le thème principal du Jour le plus long (45 tours EP 17 cm Bel Air - 211.079). En fin d’année, Roger Vadim lui propose la musique du film qui installera définitivement Michel Magne comme un compositeur accompli : Le repos du guerrier avec Brigitte Bardot, le disque remporte un vif succès : Le repos du guerrier, Surprise party chez Katov (1ère Partie), Geneviève et Renaud, Surprise party chez Katov (2e Partie) (45 tours EP 17 cm Barclay 70 473). Toujours en 1962, fort d’une nomination aux Oscars pour la musique du film Gigot, il achète le château d’Hérouville dans le Val-d’Oise où il installe après de longs travaux d’aménagements, un studio d’enregistrement professionnel dans les vastes combles de l’aile sud de sa demeure. Il invente ainsi le concept de studio résidentiel, très imité depuis, notamment dans les pays anglo-saxons. Après des débuts modestes, à la suite de T. Rex, de nombreux groupes et artistes viennent enregistrer chez lui, comme Pink Floyd, Grateful Dead, les Bee Gees, Jean-Christian Michel avec Kenny Clarke ; Michel Polnareff, David Bowie, Claude Nougaro, Jacques Higelin, Saint-Preux, Salvatore Adamo, Nicoletta, Elton John, Alan Stivell, Dan Ar Braz, Ange, Il était une fois, entre autres… Le Studio d’enregistrement Michel Magne à Hérouville devient le lieu d’enregistrement à la mode pour les plus grands groupes de l’époque. En 1969, un incendie criminel dans l’aile nord détruit la totalité des bandes originales de ses œuvres dont il ne possède pas de copie. Il décide alors tout de recréer. Après juin 1970, il achète une maison située à Auvers-sur-Oise. Magne est mauvais gestionnaire et sa générosité et l’accueil fastueux qu’il réserve aux artistes venant enregistrer au studio, le conduisent finalement à la faillite en 1972. Il est alors contraint de céder le château et de s’exiler dans le sud de la France. Passionné d’arts plastiques depuis toujours (il a notamment collaboré avec Jean Tinguely à un Spectacle empirique aux Trois Baudets en décembre 1956), Michel Magne fait des bandes magnétiques elles mêmes la matière première de ses creations artistiques faite de tableaux sur lesquels ces mêmes bandes sont tressées et tordues. Ne se remettant jamais de cet échec, il se suicide avec des barbituriques le 19 décembre 1984, dans une chambre du Novotel de Cergy-Pontoise quelques jours après l’audience du tribunal de commerce qui allait définitivement mettre un terme à sa carrière, après la perte de son procès. Ses cendres reposent au cimetière du Père-Lachaise à Paris.

 

Olivier Julien

 

© Frémeaux & Associés 2023

 

 

The Instrumental World

of Michel Magne, 1955-1962

by Olivier Julien

 

Michel Magne had seven brothers and sisters, and he was born on March 20, 1930 in Lisieux, in the Calvados region of Normandy. His fascination for the old upright piano in his parents’ dining room led him to lessons with the cathedral’s organist, and it was there that he began to play the harmonium at Sunday services. His father ran an orphanage, but Michel showed no discipline as a pupil, and by the age of nine he was exploring the attic to discovered a pile of 78rpm records of operas, Wagner among them. After the war was over, he resumed his music studies, first at the national conservatory in Caen, and then in Paris. To earn a living, he became a pianist and acrobat, joining a troupe (half-circus, half-orchestra) known as Les Tréteaux de la Besace.

In June 1948, Magne discovered the strange electronic machine called an Ondes Martenot (named after its inventor Maurice Martenot), and he became fascinated by it. Magne carried out his military service in Montlhéry, and then at the Caserne Dupleix barracks in Paris, where he found himself alongside bandleader Claude Bolling. Michel would play military music while continuing to study at the Conservatoire under Madame Plé Caussade and a certain Olivier Messiaen. Released from the army, Magne took an interest in the ondioline, one of the world’s first synthesizers (invented by Georges Jenny in 1941), and Constant Martin’s 1947 invention called the clavioline. It was then that, together with Marcel Moureau and Gérard Delassus, Michel Magne would form a septet made up of electronic instruments, and with this group he would begin research into sounds and fundamental acoustic techniques in a vein similar to the music that Pierre Schaeffer and Pierre Henry were producing for French radio. At the Salle Gaveau on July 15, 1954, Michel would give a concert of “inaudible music” that has remained famous to this day, a concert in which the intensity of the infra-sounds he invented would turn the stomachs of the whole audience, and fifteen security men (resembling a rugby team of bodyguards, one for each of the room’s exits) would forcibly return the audience to their seats despite their intestinal problems... Another reason for remembering the concert is that this was where Magne met the filmmaker Abel Gance.

In 1954, Michel wrote his first music for the cinema, a full-length feature-film score entitled Le pain vivant (the director was Jean Mousselle) based on François Mauriac’s book. Mauriac one day said to Michel: “Don’t delude yourself, my dear Magne. By making it comical it is essentially dramatic. But don’t change anything, that’s the way it works.” The first record with Magne’s name on the cover was released in 1955: Miki waltz, Captain polka, Slow 34 and Slow fox 22 appeared on that 45rpm 7” EP referenced Ducretet Thomson, 460 V 051. On May 20, 1955 came another historic concert at the Palais de Chaillot, where Magne conducted the Conservatoire’s Concert Society and the Paris University Chorus – an ensemble made up of no fewer than 110 instrumentalists and 200 singers, with the great organ of the Palais de Chaillot at Magne’s disposal. The first part of the programme consisted of “science fiction” music, namely “Secousse sismique n°2773 ter”, “Mélodie populaire d’un autre monde ou mars en avril” and “Berceuse pour grincement de violoncelle et orchestre à cordes”. The second part contained “La symphonie humaine,” a fresco in sound that ended with some speeches by Hitler read backwards (to make him swallow his words...), followed by the sound of toilets being flushed. This memorable piece by the young composer was lambasted by most of the music critics in Paris, but Magne was consoled by none other than Boris Vian, one of his friends. A year later, Michel’s own expense (it appeared on the Philips label), he released a record of pieces composed and conducted by himself called Musique pour films, and it carried La pie, Ouverture, Générique, Repos, Danse ancienne, Ambiance, Documentaire, Jeux, Le ruisseau, Chat perché, Poursuite, Frayeur, Angoisse, Mouvement, L’usine, Jazz symphonique, Colet’s gin and Berceuse (33rpm 10” Philips 111.211).

Michel Magne’s night-owl wanderings led to a meeting with Françoise Sagan, whose taste for speed he shared, not to mention her fierce determination to enjoy life to the full. Françoise Sagan’s father was legally the manager of her work, and he liked the hare-brained individuals introduced to him by his daughter, among them Michel Magne, whose dining-habits included breaking his plate by hitting himself over the head with it. Beginning in 1955, Françoise Sagan swept Michel into her world of fast cars and trips to Saint-Tropez, where they would arrive in a convertible and make the place fashionable even before Bardot went there. Sagan regularly took refuge in Saint-Tropez with Annabel Buffet (who later rechristened the town Saint-Tropez-des-prés), and they stayed in Paul Eluard’s apartment above a bar named Le Gorille, a favourite haunt of Sagan’s entourage (for whom the author usually paid for everything out of her own pocket.) According to Sagan, speaking on the radio show Le Masque et la Plume dated May 20, 1956, “I met Michel Magne in a club around three or four in the morning. We were the only ones there, plus a few friends, and Michel started playing the piano. I asked him if the tune had any words and he said ‘no’.” It was Juliette Gréco, accompanied by Magne at the piano, who introduced people to two of their first songs: “La valse” and “Sans vous aimer”. In the programme dated June 17, it was Annabel Buffet’s turn and she sang two other songs, “Le Jour” (under its working title “Le soleil”) and “Les jours perdus” (working title, “Toi qui t’en vas”). The following interview is taken from another show dated June 14 (”Le Rendez-vous à cinq heures”), where Michel Magne was questioned by Lise Elina:

– Why did you contact Françoise Sagan?

– Because I’d been looking for lyricists for my songs for a long time, and I tried at least fifty of them. I hadn’t found anyone who was satisfactory.

– What attracted you to what Françoise Sagan was doing?

– I liked her book “Bonjour tristesse” very much, and I thought she would be a perfect fit for my style of music. So I went to see her and I found a lyricist who was extraordinary.

– So how did you work? Together or separately?

– I proposed some musical ideas and she would reply with something written, or sometimes (we did it) together. Her answer was quite spontaneous. Sometimes we did a song in two hours, both words and music. And sometimes there was nothing left to add.”

A great understanding would develop between the pair after that meeting, and it naturally led to songs they wrote as a team. They were surrounded by artists who became their friends, like Annabel, who did their first songs in cabaret, and then Juliette Greco made them very popular (Mouloudji would choose four of their titles for a new record.) Magne was still fond of experiments, and he soon drew Sagan into a writing adventure with the creation of the ballet Le Rendez-vous manqué, where Michel was credited with the music while Françoise signed the ballet’s libretto. Another of Magne’s friends was the comedian Fernand Raynaud, who introduced him to singer/actress Renée Caron (Raynaud married her in December 1957). Caron took a liking to Michel’s songs and devoted her first record entirely to what he’d composed; she became the first performer of his songs in early 1955 with the EP Renée Caron chante Michel Magne (45rpm EP Philips 432.100 NE). Magne wrote the words and the music for all the songs except Sans vous aimer, which was Sagan’s work (and also the first song she wrote that appeared on a record.)

As for Juliette Greco, it was Florence Malraux who set up a meeting between the legendary singer and Sagan; Françoise went to the famous Brasserie Lipp restaurant to give Greco the songs she had written with Magne, and Greco was seduced. She chose four songs for the EP entitled Juliette Gréco chante Françoise Sagan (45rpm Philips 432.121 NE), namely “Sans vous aimer”, “Le jour”, “La valse” and “Vous mon cœur”. She also agreed that Michel should conduct the orchestra on the record, which was released by Philips on May 13, 1956. Françoise Sagan confided to the journalist Michel Polac: “We did it for fun. Greco’s record has come out and the one by Annabel is due in September. The Greco record is selling well, and it has a song I like very much by the way, ‘La Valse’. It’s the one I prefer, and I don’t agree with Michel at all: the one he liked was ‘Sans vous aimer’.”

Françoise Sagan next proposed songs to Mouloudji, and when the record came out in February 1957, Sagan, Mouloudji and Michel Magne made appearances in department stores where they autographed copies of the records. Soon there were plans to do a recording with Annabel, and the label Versailles (its co-director was Bruno Coquatrix) developed an unusual project: a disc that featured on one side four titles sung by Annabel, while the other side contained the same texts read aloud by Sagan. The result was entitled “Françoise Sagan dit Françoise Sagan, Annabel chante Françoise Sagan (Versailles 33rpm 10”, MED 4001) with the following songs on both sides: La valse, Les jours perdus, Pour toi et moi and Le jour. Today that superb record is very rare, with majestic arrangements by Michel Magne (whose voice can be heard in the chorus).

In 1957, Michel made an instrumental record of songs he’d written with Sagan together with some by Guy Béart. Entitled “Surprise-Partie chez Françoise Sagan,” it featured “Le jour”, “Il y a plus d’un an”, “La corde au cou”, “Les jours perdus”, “Je suis la femme”, “Va vivre ta vie”, “Sans vous aimer”, “Ciel et terre”, “Pour toi et moi”, and “Complainte du téléphone” (a Fontana 33rpm 10” LP, N° 660.002 TR).

On October 31, 1958, Michel Magne gave a second concert at Salle Gaveau. He performed dream-like pieces from 1952 (Carillon dans l’eau bouillante, Méta-mécanique saccadée, Mémoire d’un trou) combined with more recent compositions, Pointes de feu amorties au dolosal, Self-Service, Médius Fidius, Concertino triple, and Larmes en sol pleureur. But in the words of the composer, the concert was “...one catastrophe after another. For ‘Carillon dans l’eau bouillante’ the timpanist had to boil water in his drum and then dip bells into it so that they exploded. He nearly set fire to everything, and the fire-brigade had to put a stop to it. Then for ‘Pointes de feu amorties au dolosal’ we had surgeons who were supposed to operate on a naked female ‘patient’ inside the piano, but the musicians stopped looking at their scores and made a huge mess of the whole piece. When we came to do ‘Self-service’, those who were due to break the plates went at it with so much gusto at the beginning that there weren’t any plates left to break at the end of the piece... And to top it all, the audience were shouting for an encore and I had to try and make them understand it was impossible, since we had nothing left to break! As for the solos by the legs of ham (sic), it turned out that the tramps who’d been sleeping rough on the Place du Tertre – I’d hired some of them especially for this piece – had eaten all the ham at their last rehearsal. In a word, the whole thing was sheer slaughter.” (Michel Magne, “L’amour de vivre”, page 99). In September and October 1959, the Paris label recorded the concert’s programme under the title “Musique tachiste” (33rpm 12” N° 313001).

Six years after Magne’s first original film soundtrack record, filmmaker Walter Kaaps contacted him to write the music for Détournement de mineures, whose dialogues were written by Bernard Dimey. Four excerpts from the film’s music were released as a 45rpm 7” EP on the Bel Air label: Rien ne peut remplacer l’amour, Juke-box (rock), Détournement de mineures (fox), Strip-tease (rock). They were released on a Bel Air 45rpm 7” EP N° 221.036. Again in 1959, Michel made an album that picked up French chanson classics with Paris as the theme, and it was divided into different eras: “Époque 1900” contained Sous les ponts de Paris, La valse brune, Fascination, Frou-frou, Madame Arthur, and Le fiacre; “Époque 1955” featured Mademoiselle de Paris, L’âme des poètes, À Paris, and Padam-padam; “Époque 1925” had Valentine, Mon Paris, Tu verras, Montmartre, Parlez-moi d’amour, Si petite, and Mon homme, while “Époque 1930” was devoted to C’est lui que mon cœur a choisi, Un air d’accordéon, Vous qui passez sans me voir, La java bleue, and Sur les quais du vieux Paris (33rpm 12”, Paris 323001).

On April 2, 1960, the Conservatoire’s Concert Society pro­gramme featured Magne’s “Cap Canaveral Symphonie pour piano principal, 50 instruments de percussions, orchestre symphonique, fusées diverses (7 ou 8)”, and “3 oiseaux imaginaires.” The names of the works’ movements is descriptive enough in itself: Réveil des pyrotechniciens, Babillage des oiseaux épileptiques, Fugue libre des petites fusées à tête chercheuse, Complainte des carburants solides et nostalgie des carburants liquides, Acheminement du missile vers l’aire de partance, Marche triomphale d’un monde tentaculaire dans un univers spasmodique, Radar dance, and Satellite-Waltz. It seems that a delegation from the U.S. Embassy was so outraged that they stood up and left the room in mid-performance. Curiously, Michel would experience great difficulty that year in obtaining his visa to travel to the USA with Eddie Barclay...

Again in 1960, Michel Magne married dancer Monique Vence, whom he’d met in Amsterdam when on a tour performing Le Rendez-vous Manqué. In July-August that year he began an enormous project: to record the most famous texts in the French repertoire at the Likez chapel in Quimper, together with narrator André Maurice and two organs played by Michel with his own highly personal bruitiste technique. The first text would be La Passion, by Charles Péguy, and then Arthur Rimbaud’s Une saison en Enfer. The preface for the double album carried the signature of Jean Cocteau. Then came Jacques Prévert’s text Paroles, followed by a recording of Garcia Lorca’s work and another devoted to Bernard Dimey. The sound was in the capable hands of the loyal Gérard Delassus: his first professional recording experience, armed with the nec plus ultra in French recording equipment. After the summer, Michel conducted the orchestra accompanying Raymond Devos and then Henri Salvador at the Alhambra theatre. He would make a record on that occasion, namely “Michel Magne à l’Alhambra”, with Blue marche, Trois jeunes tambours, Tom’s march on, and Carmen (air du toréador) which appeared on a 45rpm 7” EP for Bel Air, N° 211028. The show was also notable because Raymond Devos was the opening act, and none other than Johnny Hallyday made his debuts, thereby giving Michel Magne the honour of being one of Hallyday’s first accompanists... The two of them remained on very good terms.

At the end of December, Michel Magne’s first child Magali was born, and Monday February 20, 1961 was a milestone for French television when a whole hour was devoted to the composer in a show called Carte blanche à Michel Magne. Michel chose his friend Jean Yanne to be the show’s presenter. French TV – at the time it was known as RTF – was going through a “nervous” period, and the humorous tandem of Yanne and Magne let fly with both barrels. The result was that they soon felt the censors breathing down their necks. A record including three film soundtracks was released however: Le pique-assiette / Les livreurs / Les détectives - Générique rock, Nice soleil, Be bop bip bip, Charleston R, Slow slip (45rpm 7” EP Bel Air 221.059).

In May 1962, filmmaker Henri Verneuil entrusted Magne with the music for his new film Un singe en hiver, which starred Jean Gabin and Jean-Paul Belmondo. Magne composed the main theme Un singe en hiver, plus Yang Tse Kiang, Un singe en hiver (China Jazz Hot), and Sol de Espana. Maurice Labro next contacted Michel for the original soundtrack of “Le gorille a mordu l’archevêque”, which included the eponymous main title, plus Le gorille swingue lentement, Le gorille twiste à mort, and Le gorille poursuit sa route (45rpm 7” EP Bel Air 211.077). Michel Magne next composed the music for a segment of the film Le diable et les dix commandements to which he gave the title Dieu en vain tu me jugeras, and also his version of the theme from “The Longest Day”, Le Jour le plus long, on a 45rpm 7” for Bel Air, N° 211.079. At year-end, Roger Vadim offered him the chance to do the music for the film that established Magne as an accomplished composer, Le repos du guerrier with Brigitte Bardot, and the recording was a hit, with the main title Le repos du guerrier, Surprise party chez Katov (1st part), Geneviève et Renaud, and Surprise party chez Katov (2nd part) released as a 7” 45rpm EP for Barclay, N° 70 473.

But 1962 was also a landmark year when Michel purchased the Château d’Hérouville outside Paris, where he took up residence after a long period of redecoration, and the installation of a recording studio on the vast upper floor of his manor’s southern wing. And so Michel Magne became the inventor of the “residential studio” concept that has enjoyed so much success in past years, particularly in England and America. After the studio’s modest beginnings with the rock band T. Rex, many groups and artists travelled to Hérouville to record at Michel’s château, among them Pink Floyd, Grateful Dead, The Bee Gees, Jean-Christian Michel with drummer Kenny Clarke, Michel Polnareff, David Bowie, Claude Nougaro, Jacques Higelin, Saint-Preux, Salvatore Adamo, Nicoletta, Elton John, Alan Stivell, Dan Ar Braz, Ange, Il était une fois, et al... For some of the greatest groups in the world, Magne’s studio became the fashionable place to go and record.

Michel would earn an Oscar nomination in 1962 for his film-score Gigot, but in 1969 a fire destroyed Magne’s archives in the manor’s north wing and all the original tapes of his works were lost: there were no copies, and Michel simply decided to re-create them. After June 1970, he bought a house in Auvers-sur-Oise, but he was a poor book-keeper and his generosity (and the excellent welcome he reserved for artists who came to the studio) would lead him to bankruptcy in 1972, forcing him to sell the château and go into exile in the south of France. Always being a passionate of plastic arts (he was involved in a “spectacle empirique” together with Jean Tinguely in Les trois baudetscabaret in december 1956). Michel Magne would then use recording tapes as a material for his creations where the tapes where twined on frames. He never recovered from the shock of the Hérouville disaster, and he committed suicide by taking an overdose of barbiturates on 19 December 1984. He died in his Novotel hotel room in Cergy-Pontoise a few days after an audience at the Court of Commerce that put an end to his career. His ashes were placed at the Père-Lachaise cemetery in Paris.

Olivier Julien

Adapted into English by Martin Davies

© Frémeaux & Associés 2023

 

 

Le monde instrumental de Michel Magne 1955-1962

 

 

CD1 : Bandes originales de films

 

Bande originale du film Le pain vivant

1 - Miki waltz (Michel Magne)

2 - Captain polka (Michel Magne)

3 - Slow 34 (Michel Magne)

4 - Slow fox 22 (Michel Magne)

45 tours EP 17 cm Ducretet Thomson 460 V 051 - 1955

 

Bande originale du film
Détournement de mineures

5 - Rien ne peut remplacer l’amour (slow) (Bernard Dimey / Michel Magne)

6 - Juke-box (rock) (Michel Magne)

7 - Détournement de mineures (fox) (Michel Magne)

8 - Strip-tease (rock) (Michel Magne)

45 tours EP 17 cm Bel Air - 221.036 - 1959

 

Bande originale des films
Le pique-assiette / Les livreurs / Les détectives

9 - Générique rock (Michel Magne)

10 - Nice soleil (Michel Magne)

11 - Be bop bip bip (Michel Magne)

12 - Charleston R (Michel Magne)

13 - Slow slip (Michel Magne)

45 tours EP 17 cm Bel Air - 221.059 - 1962

 

Bande originale du film Un singe en hiver

14 - Un singe en hiver (Thème principal) (Michel Magne)

15 - Yang Tse Kiang (Michel Magne)

16 - Un singe en hiver (China Jazz Hot) (Michel Magne)

17 - Sol de Espana (Michel Magne)

45 tours EP 17 cm Bel Air - 211.067 - 1962

 

Bande originale du film
Le gorille a mordu l’archevêque

18 - Le gorille a mordu l’archevêque (Michel Magne)

19 - Le gorille swingue lentement (Michel Magne)

20 - Le gorille twiste à mort (Michel Magne)

21 - Le gorille poursuit sa route (Michel Magne)

45 tours EP 17 cm Bel Air - 211.077 - 1962

 

Bande originale du film Le jour le plus long

22 - Générique (Eddy Marnay / Paul Anka)

Bande originale du film
Le diable et les dix commandements

23 - Dieu en vain tu me jugeras (Michel Magne)

45 tours EP 17 cm Bel Air - 211.079 - 1962

 

Bande originale du film Le repos du guerrier

24 - Le repos du guerrier (Michel Magne)

25 - Surprise party chez Katov (1ère Partie) (Michel Magne)

26 - Geneviève et Renaud (Michel Magne)

27 - Surprise party chez Katov (2e Partie) (Michel Magne)

45 tours EP 17 cm Barclay 70 473 - 1962

 

 

CD2 : Musique pour films,

Surprise partie chez Françoise Sagan

 

Musique pour films

1 - La pie (Michel Magne)

2 - Ouverture (Michel Magne)

3 - Générique (Michel Magne)

4 - Repos (Michel Magne)

5 - Danse ancienne (Michel Magne)

6 - Ambiance (Michel Magne)

7 - Documentaire (Michel Magne)

8 - Jeux (Michel Magne)

9 - Le ruisseau (Michel Magne)

10 - Chat perché (Michel Magne)

11 - Poursuite (Michel Magne)

12 - Frayeur (Michel Magne)

13 - Angoisse (Michel Magne)

14 - Mouvement (Michel Magne)

15 - L’usine (Michel Magne)

16 - Jazz symphonique (Michel Magne)

17 - Colet’s gin (Michel Magne)

18 - Berceuse (Michel Magne)

33 tours 25 cm Philips 111.211 - 1956

 

Surprise-Partie chez Françoise Sagan

19 - Le jour (Françoise Sagan / Michel Magne)

20 - Il y a plus d’un an (Guy Béart)

21 - La corde au cou (Guy Béart)

22 - Les jours perdus (Françoise Sagan / Michel Magne)

23 - Je suis la femme (Guy Béart)

24 - Va vivre ta vie (Françoise Sagan / Michel Magne)

25 - Sans vous aimer (Françoise Sagan / Michel Magne)

26 - Ciel et terre (Françoise Sagan / Michel Magne)

27 -
Pour toi et moi
(Françoise Sagan / Michel Magne)

28 - Complainte du téléphone (André Popp / François Billetdoux)

33 tours 25 cm Fontana 660.002 TR - 1957

CD3 : Musique tachiste, Paris, à l’Alhambra

 

Musique tachiste

1 - Mémoire d’un trou (Michel Magne)

2 - Self service (Michel Magne)

3 - Carillon dans l’eau bouillante (Michel Magne)

4 - Méta-mécanique saccadée (Michel Magne)

5 - Pointes de feu amorties au dolosal (Michel Magne)

6 - Larmes en saule pleureur (Extrait d’un chagrin emmitouflé) (Michel Magne)

 

Concertino triple

7 - 1er mouvement : Rire (Michel Magne)

8 - 2e mouvement : Prière (Michel Magne)

9 - 3e mouvement : Amour (Michel Magne)

33 tours 30 cm Paris 313001 - 1959

 

Paris

Époque 1900

10 -
Sous les ponts de Paris (Jean Rodor /
Vincent Scotto)

11 - La valse brune (Georges Krier / Georges Villard)

12 - Fascination (Fermo Dante Marchetti / Maurice de Féraudy)

13 -
Frou-frou (Hector Monréal - Henri Blondeau / Henri Chatau)

14 - Madame Arthur (Hélène-Frédérique de Faye-Jozin / Yvette Guilbert)

15 - Le fiacre (Léon Xanrof)

 

Époque 1955

16 - Mademoiselle de Paris (Henri Contet / Paul Durand)

17 - L’âme des poètes (Charles Trenet)

18 - À Paris (Francis Lemarque)

19 - Padam-padam (Henri Contet / Norbert Glanzberg)

 

Époque 1925

20 - Valentine (Albert Willemetz / Henri Christiné)

21 - Mon Paris (Jean Boyer - Lucien Boyer / Vincent Scotto)

22 - Tu verras, Montmartre (Charles Borel-Clerc / Lucien Boyer)

23 - Parlez-moi d’amour (Jean Lenoir)

24 - Si petite (Gaston Claret / Pierre Bayle)

25 - Mon homme (Albert Willemetz - Jacques Charles / Maurice Yvain)

 

Époque 1930

26 -
C’est lui que mon cœur a choisi (Max d’Yresne / Raymond Asso)

27 - Un air d’accordéon (Henri Contet / Paul Durand)

28 - Vous qui passez sans me voir (Charles Trenet / Johnny Hess)

29 - La java bleue (Géo Koger - Nöel Renard / Vincent Scotto)

30 - Sur les quais du vieux Paris (Louis Poterat / Ralph Erwin)

33 tours 30 cm Paris 323001 - 1959

 

Michel Magne à l’Alhambra

31 - Blue marche (Benny Golson)

32 - Trois jeunes tambours (folklore)

33 - Tom’s march on (Richardson / Praxton)

34 - Carmen (air du toréador)(Georges Bizet)

45 tours EP 17 cm Bel air 211028 - 1960

Nino Rota

BANDES ORIGINALES DE FILMS 1956-1961

Par Olivier Julien

 

C’est dans une famille de musiciens que Giovanni Rota Rinaldi (véritable nom de Nino Rota) voit le jour le 3 décembre 1911 à Milan. Ses parents l’inscrivent très tôt au conservatoire dirigé par Ildebrando Pizzetti où il étudie la composition et la direction d’orchestre. Enfant prodige, il signe un premier oratorio, L’infanzia di San Giovanni Battista qui, alors qu’il n’a que douze ans, sera représenté à Milan et à Paris en 1923 ; il écrit alors une fugue pour quator à cordes, orgue et orchestre à cordes et sa première musique vocale Perché si sempre la lampada (Quando tu sollevi la lampada al cielo) puis en 1925, un concerto pour violoncelle et en 1926 son premier opéra Il principe porcaro.

En 1929, il intègre le conservatoire Sainte-Cécile, de Rome, où il travaille sous la direction d’Alfredo Casella. C’est là que le chef d’orchestre Arturo Toscanini lui conseille d’aller se perfectionner aux Etats-unis. Nino Rota obtient alors une bourse pour étudier à Philadelphie en Pennsylvanie au Curtis Institute sous la direction de Fritz Reiner à la direction d’orchestre et de Rosario Scalero à la composition. Il y reste de 1930 à 1932 et développe une sérénade pour orchestre à quatre temps puis rentre à Milan où il poursuit des études de littérature à l’université. Il publie alors une thèse consacrée à Gioseffo Zarlino, compositeur de la Renaissance.

Nino Rota écrit ses premières partitions pour le cinéma dès 1933 pour Treno popolare de Raffaelo Matarazzo et s’oriente alors vers une carrière d’enseignement de la musique dès 1937 tout en continuant de composer. Il signe une nouvelle bande originale : Zazà (1944), film réalisé par Renato Castellani. Il travailla aussi pour Edgar G. Ulmer, Alberto Lattuada, Henry Cass, Luigi Comencini, Terence Young et Henri Verneuil. Il fit la connaissance du réalisateur Federico Fellini, alors que celui-ci travaillait sur son premier film, Le Cheik blanc (Lo sceicco bianco, 1952). Ce fut le début d’une fructueuse collaboration entre le réalisateur et le compositeur, incluant, entre autres, les musiques des films Les Vitelloni, La strada, La dolce vita. La bande sonore du film Huit et demi est ainsi fréquemment citée comme un des éléments les plus marquants du film, lui donnant une certaine « cohérence ». Il compose également la musique du Satyricon, d’Amarcord, du Casanova de Fellini et de deux des quatre sketches de Boccace 70 dont l’un fut tourné par le « maître ». Son dernier travail avec Fellini est Répétition d'orchestre (Prova d’orchestra) en 1978, un de ses chefs-d’œuvre. La relation Rota - Fellini a été si importante qu’aux funérailles d’État à Rome auxquelles Fellini a eu droit, le célèbre trompettiste italien Mauro Maur joua devant une foule immense l’œuvre « l’Improvviso dell’Angelo » de Nino Rota.

Parmi les partitions les plus célèbres de Nino Rota, citons également celles du Parrain (dont un motif musical est proche du thème de La Force du destin de Verdi) et du Parrain II, réalisés par Francis Ford Coppola, et de Roméo et Juliette, réalisé par Franco Zeffirelli ou celles du Guépard ou de Rocco et ses frères de Luchino Visconti.

En 1950, il prend la direction du conservatoire de Bari, poste qu’il conservera jusqu’à sa mort en 1979. En dehors de ses travaux pour le septième art, Nino Rota a également composé dix opéras, cinq ballets et beaucoup d’autres œuvres instrumentales, dont le Concerto Soirée (pour piano et orchestre) (1962). Il meurt le 10 avril 1979 à Rome, d’une thrombose coronaire. Son décès survient juste après l’enregistrement de la bande sonore de Répétition d’orchestre de Federico Fellini. Le conservatoire de musique de Monopoli, près de Bari dans les Pouilles lui est dédié.

Olivier Julien

© Frémeaux & AssociéS 2022

Filmographie

1933 : Treno popolare de Raffaello Matarazzo

1942 : Jour de noces (Giorno di nozze) de Raffaello Matarazzo

1943 : Il birichino di papà de Raffaello Matarazzo

1944 : Zazà de Renato Castellani

1944 : La donna della montagna de Renato Castellani

1945 : La Freccia nel fianco d’Alberto Lattuada

1945 : Lo Sbaglio di essere vivo de Carlo Ludovico Bragaglia

1945 : Les Ennuis de Monsieur Travet (Le Miserie del Signor Travet) de Mario Soldati

1946 : Mon fils professeur (Mio figlio professore) de Renato Castellani

1946 : Rome ville libre (Roma città libera) de Marcello Pagliero

1946 : Un americano in vacanza de Luigi Zampa

1946 : Albergo Luna, camera 34 de Carlo Ludovico Bragaglia

1947 : Vivre en paix (Vivere in pace) de Luigi Zampa

1947 : Confession dans la nuit (Vanità) de Giorgio Pàstina

1947 : Le Crime de Giovanni Episcopo (Il Delitto di Giovanni Episcopo) de Alberto Lattuada (non crédité)

1947 : Daniele Cortis de Mario Soldati

1948 : Amanti senza amore de Gianni Franciolini

1948 : Sous le soleil de Rome (Sotto il sole di Roma) de Renato Castellani

1948 : Sans pitié (Senza pietà) d’Alberto Lattuada

1948 : Fuite en France (Fuga in Francia) de Mario Soldati

1948 : Les années difficiles (Anni difficili) de Luigi Zampa (non crédité)

1948 : De nouveaux hommes sont nés (Proibito rubare) de Luigi Comencini

1948 : Le Héros de la rue (L’Eroe della strada) de Carlo Borghesio

1948 : Beaucoup de rêves sur les routes (Molti sogni per le strade) de Mario Camerini

1948 : Sept ans de malheur (Come persi la guerra) de Max Linder

1948 : Totò al giro d’Italia de Mario Mattoli

1948 : Le Choix des anges (Arrivederci, papà!) de Camillo Mastrocinque

1949 : La Montagne de verre (The Glass Mountain) de Henry Cass

1949 : L’Obsédé (Obsession) d’Edward Dmytryk

1949 : Tocsin (Campane a martello) de Luigi Zampa

1949 : Children of Chance de Luigi Zampa

1949 : Les Pirates de Capri (I Pirati di Capri) de Edgar G. Ulmer et Giuseppe Maria Scotese

1949 : Comment j’ai découvert l’Amérique (Come scopersi l’America) de Carlo Borghesio

1950 : È primavera de Renato Castellani

1950 : Naples millionnaire (Napoli milionaria) d’Eduardo De Filippo

1950 : Her Favourite Husband de Mario Soldati

1950 : Dans les coulisses (Vita da cani) de Mario Monicelli et Steno

1950 : Pour l’amour du ciel (È più facile che un cammello...) de Luigi Zampa

1950 : Fra Diavolo de Mario Soldati

1950 : È arrivato il cavaliere de Mario Monicelli et Steno

1950 : Il Monello della strada de Carlo Borghesio

1951 : White Corridors de Pat Jackson (non crédité)

1951 : Due mogli sono troppe de Mario Camerini

1951 : La Vallée des aigles (Valley of Eagles de Terence Young

1951 : Filumena Marturano, d’Eduardo De Filippo

1951 : Quelles drôles de nuits (Era lui... sì! sì!) de Marino Girolami, Marcello Marchesi et Vittorio Metz

1951 : Peppino e Violetta de Maurice Cloche

1951 : The Small Miracle de Maurice Cloche et Ralph Smart

1951 : Anna d’Alberto Lattuada

1951 : Napoleone (it) de Carlo Borghesio

1952 : Un Ladro in paradiso de Domenico Paolella

1952 : Le Prince esclave (Le Meravigliose avventure di Guerrin Meschino) de Pietro Francisci

1952 : Something Money Can’t Buy de Pat Jackson

1952 : Le Cheik blanc, aussi appelé Courrier du cœur (Lo Sceicco bianco) de Federico Fellini

1952 : Les Trois Corsaires (I Tre corsari) de Mario Soldati

1952 : Les anges du faubourg (Gli Angeli del quartiere) de Carlo Borghesio

1952 : Totò e i re di Roma de Mario Monicelli et Steno

1952 : Enquête à Venise (Venetian Bird) de Ralph Thomas

1952 : Des gosses de riches (Fanciulle di lusso) de Bernard Vorhaus

1952 : La Reine de Saba (La Regina di Saba) de Pietro Francisci

1952 : Ragazze da marito d’Eduardo De Filippo

1952 : Mélodies immortelles (Melodie immortali - Mascagni) de Giacomo Gentilomo

1952 : Noi due soli de Marino Girolami, Marcello Marchesi, Vittorio Metz

1952 : Marito e moglie d’Eduardo De Filippo

1953 : Panique à Gibraltar (I sette dell’Orsa maggiore) de Duilio Coletti

1953 : Un dimanche romain (La domenica della buona gente) de Anton Giulio Majano

1953 : Jolanda la figlia del corsaro nero de Mario Soldati

1953 : Le Boulanger de Valorgue de Henri Verneuil

1953 : L’Auberge tragique (Riscatto) de Marino Girolami

1953 : Les Vitelloni (I Vitelloni) de Federico Fellini

1953 : Anni facili de Luigi Zampa

1953 : Le Navire des filles perdues (La Nave delle donne maledette) de Raffaello Matarazzo

1953 : L’Assassin de la rue Paradis (Via Padova 46) de Giorgio Bianchi

1953 : L’Ennemi public nº 1 de Henri Verneuil

1953 : Marco la Bagarre (Musoduro) de Giuseppe Bennati

1953 : Les Femmes mènent le jeu (Scampolo 53) de Giorgio Bianchi

1953 : Gli uomini, che mascalzoni! de Glauco Pellegrini

1954 : Rapt à Venise (La mano dello straniero) de Mario Soldati

1954 : Un siècle d’amour (Cento anni d’amore) (segments « Garibaldina » et « Pendolin ») de Lionello De Felice

1954 : L’Étoile des Indes (Star of India) de Arthur Lubin

1954 : L’amour viendra (Appassionatamente) de Giacomo Gentilomo

1954 : La strada de Federico Fellini

1954 : Mambo de Robert Rossen

1954 : Vierge moderne (Vergine moderna) de Marcello Pagliero

1954 : Les Deux orphelines (Le Due orfanelle) de Giacomo Gentilomo

1954 : L’amante di Paride de Marc Allégret

1955 : Bella non piangere! de David Carbonari

1955 : Tonnerre sous l’Atlantique (La Grande speranza) de Duilio Coletti

1955 : Amis pour la vie (Amici per la pelle) de Franco Rossi

1955 : Il bidone de Federico Fellini

1955 : Un héros de notre temps (Un Eroe dei nostri tempi) de Mario Monicelli

1955 : Du sang dans le soleil (Proibito) de Mario Monicelli

1955 : La Belle de Rome (La Bella di Roma) de Luigi Comencini

1955 : Accadde al penitenziario de Giorgio Bianchi

1955 : Divisione Folgore de Duilio Coletti

1955 : Io piaccio de Giorgio Bianchi

1955 : Guerre et Paix (War and Peace) de King Vidor

1956 : Londres appelle Pôle Nord (Londra chiama Polo Nord) de Duilio Coletti

1956 : Ragazze al mare de Giuliano Biagetti

1957 : Le Moment le plus beau (Il Momento più bello) de Luciano Emmer

1957 : Les Nuits de Cabiria (Le Notti di Cabiria) de Federico Fellini

1957 : Nuits blanches (Le Notti bianche) de Luchino Visconti

1957 : El Alamein de Guido Malatesta

1957 : Barrage contre le Pacifique (This Angry Age) de René Clément

1957 : Le Médecin et le sorcier (Il Medico e lo stregone) de Mario Monicelli

1957 : Italia piccola de Mario Soldati

1958 : Città di notte de Leopoldo Trieste

1958 : Les Jeunes Maris (Giovani mariti) de Mauro Bolognini

1958 : Fortunella d’Eduardo De Filippo

1958 : Gli Italiani sono matti de Duilio Coletti et Luis María Delgado

1958 : Un morceau de ciel (Un Ettaro di cielo) d’Aglauco Casadio

1958 : La loi, c’est la loi (La Legge è legge) de Christian-Jaque

1959 : La Grande Guerre (La Grande guerra) de Mario Monicelli

1960 : La dolce vita de Federico Fellini

1960 : Plein Soleil de René Clément

1960 : Sous dix drapeaux (Sotto dieci bandiere) de Duilio Coletti

1960 : Rocco et ses frères (Rocco e i suoi fratelli) de Luchino Visconti

1961 : Les Joyeux Fantômes (Fantasmi a Roma) d’Antonio Pietrangeli

1961 : Il brigante de Renato Castellani

1962 : Le Meilleur Ennemi (The Best of Enemies) de Guy Hamilton

1962 : Boccace 70 (segments « Le Travail » (Il lavoro) de Luchino Visconti, et « Les Tentations du docteur Antoine » (Le tentazioni del dottor Antonio) de Federico Fellini)

1962 : Miracle à Cupertino (The Reluctant Saint) de Edward Dmytryk

1962 : L’Île des amours interdites (L’isola di Arturo) de Damiano Damiani

1962 : Les Séquestrés d’Altona (I Sequestrati di Altona) de Vittorio De Sica

1963 : Huit et demi (Otto e mezzo) de Federico Fellini

1963 : Le Guépard (Il Gattopardo) de Luchino Visconti

1963 : Il maestro di Vigevano d’Elio Petri

1965 : Juliette des esprits (Giulietta degli spiriti) de Federico Fellini

1965 : Aujourd’hui, demain et après-demain (Oggi, domani, dopodomani) (segment «L’ora di punta» de Eduardo De Filippo)

1966 : Spara forte, più forte... non capisco d’Eduardo De Filippo

1967 : La Mégère apprivoisée (The Taming of the Shrew) de Franco Zeffirelli

1968 : Roméo & Juliette (Romeo and Juliet) de Franco Zeffirelli

1968 : Histoires extraordinaires, sketch Toby Dammit ou Il ne faut jamais parier sa tête avec le diable de Federico Fellini

1969 : Satyricon (Fellini - Satyricon) de Federico Fellini

1970 : Paranoia de Umberto Lenzi

1970 : Waterloo de Sergueï Bondartchouk

1972 : Fellini Roma (Roma) de Federico Fellini

1972 : Le Parrain (The Godfather) de Francis Ford Coppola

1973 : Film d’amour et d’anarchie de Lina Wertmüller

1973 : Amarcord de Federico Fellini

1973 : Hi wa shizumi, hi wa noboru de Koreyoshi Kurahara

1974 : The Abdication de Anthony Harvey

1974 : Le Parrain 2 (The Godfather: Part II) de Francis Ford Coppola

1976 : Ragazzo di Borgata de Giulio Paradisi

1976 : Caro Michele de Mario Monicelli

1976 : Le Casanova de Fellini (Il Casanova di Federico Fellini) de Federico Fellini

1978 : Mort sur le Nil (Death on the Nile) de John Guillermin

1978 : Prova d’orchestra de Federico Fellini

1979 : L’Ouragan (Hurricane) de Jan Troell1933 : Treno popolare de Raffaello Matarazzo

 

CD1

Bande originale du film Guerre et paix (War and peace) de King Vidor

1 - Prelude (Nino Rota)

2 - The Orgy (Nino Rota)

3 - Andrei Leaving for War - Pierre And Natasha (Nino Rota)

4 - The Battle of Austerlitz (Nino Rota)

5 - Moment Musical; Andrei And Natasha; The Hunt (Nino Rota)

6 - War and Peace (Natasha’s Waltz) (Nino Rota)

7 - Anatole And Natasha (Nino Rota)

8 - Winter and The Remembrance of Andrei (Nino Rota)

9 - The Charge of The Cavalry and The Wounded (Nino Rota)

10 - Exodus from Moscow (Nino Rota)

11 - Napoleon’s Retreat (Nino Rota)

12 - The Homecoming at Moscow (Nino Rota)

Orchestre dirigé par Franco Ferrara

33 tours 30 cm Columbia CL 930 - 1956

Bande originale du film Les nuits de Cabiria (Le notti di Cabiria) de Federico Fellini

13 - Cabiria (Nino Rota -Testoni)

14 - Lla Ri’ Lli Ra’ (Nino Rota - Enzo Bonagura)

15 - Mambo Di Cabiria (Nino Rota - Francesco Giordano)

16 - Le Notti Di Cabiria - Générique (Nino Rota)

17 - Le Notti Di Cabiria - Générique (Nino Rota)

18- Cabiria (Nino Rota -Testoni)

19 - Lla Ri’ Lli Ra’ (Nino Rota - Enzo Bonagura)

20 - Cabiria (Nino Rota - Gian Carlo Testoni)

Orchestre dirigé par Franco Ferrarra

45 tours EP Pathé 45E - AQ 28 - 1957

 

Bande originale du film Plein soleil de René Clément

21 - Générique (Nino Rota)

22 - Via Veneto (Nino Rota)

23 - Le Baiser (Nino Rota)

24 - Thème De Marge (Nino Rota)

25 - Final (Nino Rota)

Orchestre sous la direction de Jacques Metehen

45 tours EP Versailles 90 M 312 Medium - 1960

 

 

CD2

Bande originale du film La dolce vita de Federico Fellini

1 - Titoli Di Testa - Canzonetta - Notturno - Cadillac (Nino Rota)

2 - Arrivederci Roma - Caracalla’s - La bersagliera (Nino Rota)

3 - La Dolce Vita - Via Veneto (Nino Rota)

4 - Patricia - Canzonetta - Entrata Dei Gladiatori - Valzer (Parlami Di Me) (Nino Rota)

5 - Lola (Yes Sir, That’s My Baby) - Valzer (Parlami Di Me) - Stormy Weather (Nino Rota)

6 - Via Veneto E I Nobili (Nino Rota)

7 - Blues - La Dolce Vita Dei Nobili (Nino Rota)

8 - Notturno E Mattutino (Nino Rota)

9 - La Dolce Vita - La Bella Melanconica (Nino Rota)

10 - La Dolce Vita Nella Villa Di Fregene - Can Can - Jingle Bells - Blues - La Dolce Vita - Why Wait (Nino Rota)

11 - La Dolce Vita - Finale (Nino Rota)

Orchestre sous la direction de Nino Rota

33 tours 30 cm RCA LPM-10081 - 1960

 

Bande originale du film Il Brigante de Renato Castellani

12 - La Lunga Strada - In Casa Della Nonna            (Nino Rota)

13 - Michele Cacciatore (Nino Rota)

14 - La Processione Nel Paese (Nino Rota) 

15 - Echi Dei Canti Di Calabria (Nino Rota)

16 - Pataro (Nino Rota)

17 - Michele Soldato Americano (Nino Rota)

18 - La Vigilia Della Rivolta (Nino Rota)

19 - Risveglio Notturno E Attesa Nei Campi (Nino Rota)

20 - Miliella (Nino Rota)

21 - ‘Mmazzato A Tradimento (Nino Rota)

22 - La Fuga Disperata - Finale (Nino Rota)

Orchestre sous la direction de Nino Rota

33 tours 30 cm CAM C MS 30-031 - 1961

 

 

CD3

Bande originale du film Rocco et ses frères de Luchino Visconti

1 - Introduzione E Canzone (Paese Mio) (Nino Rota / Gian Domenico Giagni)

2 - Terra Lontana (Valzer) (Nino Rota / Gian Domenico Giagni)

3 - Milano E Nadia (Nino Rota / Gian Domenico Giagni)

4 - Valzer Ai Laghi (Nino Rota / Gian Domenico Giagni)

5 - L’Amore Di Rocco (Nino Rota / Gian Domenico Giagni)

6 - La Gelosia Di Simone/Addio Di Nadia (Nino Rota / Gian Domenico Giagni)

7 - Come Tu Vuoi (Slow) (Nino Rota / Gian Domenico Giagni)

8 - L’Amore Dei Due Fratelli (Nino Rota / Gian Domenico Giagni)

9 - Il Delitto Di Simone (Nino Rota / Gian Domenico Giagni)

10 - Paese Mio/Ritomo Di Simone (Nino Rota / Gian Domenico Giagni)

11 - Terra Lontana/Paese Mio (Nino Rota / Gian Domenico Giagni)

Orchestre sous la direction de Nino Rota

33 tours RCA Victor International FSO-2 - 1961

 

Bande originale du film Boccaccio 70 de Mario Monicelli, Federico Fellini, Luchino Visconti, Vittorio De Sica

12 - A Spasso Per Roma (Nino Rota)

13 - Bevete Più Latte! (Nino Rota)

14 - La Grande Seduzione (Nino Rota)

15 - Slow di Pupe (Nino Rota)

16 - Radiolina Di Pupe (Nino Rota)

Orchestre sous la direction de Nino Rota

33 tours RCA Victor International FOC-5 - 1962

FA5784



GEORGES DELERUE


BANDES ORIGINALES DE FILMS
JULES ET JIM, LE FARCEUR, HIROSHIMA MON AMOUR…
1959-1962





Georges Delerue est l’un des plus grands compositeurs de musiques de film et l’auteur de près de 350 bandes originales qui le mènent des deux côtés de l’Atlantique. Élève de Darius Milhaud au Conservatoire de Paris, Georges Delerue dispose d’une sensibilité hors du commun. Il est longtemps considéré comme le plus cinéphile des musiciens avec un sens de l’image incroyable, qui va faire de l’artiste le grand compositeur de la Nouvelle Vague et des films de François Truffaut. Ce coffret 2 CD réalisé par Olivier Julien revient sur les bandes originales de films écrites entre 1959 et 1962 où ses notes intemporelles et mélodieuses habillent les films de Chabrol, Truffaut, de Broca, Lautner ou Molinaro.     Patrick FRÉMEAUX
Georges Delerue, certainly one of the greatest film-music composers, created an amazing 350 original soundtracks for films on both sides of the Atlantic. A student of Darius Milhaud at the Paris Conservatoire, Delerue was also a man of extraordinary sensitivity, and long considered the most “cinematic” of musicians due to his incredible feel for the image in the frame. It made him the great composer of the Nouvelle Vague, and especially the films of François Truffaut. This 2CD set prepared by Olivier Julien is a retrospective of Delerue’s music in 1959-1962, when his melodies filled the cinemas that screened Chabrol, Truffaut, de Broca, Lautner or Molinaro.    

Patrick FRÉMEAUX



CD1
Bande originale du film Hiroshima mon amour d’Alain Resnais

45 tours EP RCA Italiana - EPA 30-346 - 1959

 1- Valse    2’28


Bande originale du film Une fille pour l’été d’Édouard Molinaro

45 tours EP  Versailles 90 M 314 - 1959

 2 - La Ponche (Mambo)    1’39
 3 - St Tropez blues    4’21
 4 - Suite symphonique    5’31


Bande originale du film Le bel âge de Pierre Kast

45 tours EP  Versailles  90 M 315 - 1959

 5 - Avenue Henri Martin    1’44
 6 - À Deauville    1’25
 7 - Ursula    2’04
 8 - Carla et Roger aux sports d’hiver    2’52
 9 - Final    0’49

45 tours EP  Versailles  90 M 315 - 1959


Bande originale du film Marche ou crève de Georges Lautner
45 tours EP  Versailles 90 M 316 - 1960

10 - Valse    2’03
11 - Stefan    1’59
12 - Édith    1’33
13 - Générique    3’08


Bande originale du film Tirez sur le pianiste de François Truffaut
45 tours EP Philips 432.510 BE - 1960

14 - Charlie    3’25
15 - Rencontre    0’55
16 - Poursuite    1’08
17 - Rock    2’32
18 - Thème d’amour    1’54


Bande originale du film Les Jeux De L’Amour de Philippe de Broca
45 tours EP Pathé EA 342 - 1960

19 - La valse des roses    1’31
20 - Java tordue    1’26
21 - Galop de l’oiseau-mouche    1’41
22 - Pique-nique à trois    2’20
23- Java de L’oiseau-mouche    3’07
24 - Marche de Victor le magnifique    1’32

CD2

Bande originale du film Le Farceur de Philippe de Broca

45 tours EP  Pathé - EA 422 - 1961

 1 - Générique    2’01
 2 - Le jardin des plantes    2’21
 3 - El De Broca    2’31
 4 - Hélène    1’45


Bande originale du film Jules et Jim de François Truffaut
45 tours EP  Philips 432.728 BE - 1962

 5 - Brouillard    2’41
 6 - Générique    2’17
 7 - Vacances    2’47


Bande originale du film Une aussi longue absence de Henri Colpi
45 tours EP  Pathé - 45 EA 424 - 1961

 8 - 3 petites notes de musique (Chant : Cora Vaucaire)    4’04
 9 - Générique    1’59
10 - Blues de l’absence    2’43
11 - Rock’n roll    2’19


Bande originale du film Jusqu´au bout du monde de François Villiers

45 tours EP  Columbia - ESRF 1381 - 1962

12- Thème du petit Pietro    1’38
13 - Générique    2’53
14 - Thème de la veuve    1’18


Bande originale du film Week-end en mer de François Reichenbach

45 tours EP  BP 4619 - PEP 4620 - 1962
15 - France    2’36
16 - Week-end en mer    2’35
17 - Gala    3’46


Bande originale du film Le Bonheur est pour demain d’Henri Fabiani

45 tours EP  Pacific 91.468 – 1962
18 - Générique    3’47
19 - Fugue    1’23
20 - Alain et Annie    1’09
Musique de Georges Delerue interprétée par Barthelemy Rosso et Fernand Garbasi


Bande originale du film Les 3 etc. du colonel de Claude Boissol

45 tours EP Ricordi 45 S 121 - 1960

21 - Marche du colonel    2’08
22 - Verdiales    1’49
23 - Tanguillo    2’21
24 - Soleares    1’47
25 - Bal    1’44
Musique de Salvador Ruiz de Luna - Dirigée par Georges Delerue

GEORGES DELERUE
BANDES ORIGINALES DE FILMS
1959 - 1962

par Olivier Julien
Georges Delerue est un des compositeurs les plus prolifiques du cinéma international. Il composa tout d’abord de la musique de scène, puis pour le court métrage, la télévision et enfin le long métrage ce qui le mènera jusqu’à Hollywood où il recevra un oscar en 1980 pour I Love You, je t’aime de George Roy Hill. Compositeur emblématique de la nouvelle vague, il collabora avec de nombreux réalisateurs de ce mouvement et restera fidèle à François Truffaut pour une dizaine de bandes originales. Ce coffret nous permet de retrouver les premières partitions enregistrées par Georges Delerue pour le septième art d’Hiroshima mon amour d’Alain Resnais à Jules et Jim de François Truffaut en passant par Le farceur de Philippe de Broca.
Enfant du nord de la France, Georges Delerue voit le jour à Roubaix le 12 Mars 1925. Son père, qui porte le même prénom, est contremaître dans une fabrique de limes et le jeune Georges est supposé suivre le même chemin tout tracé ; il sera ainsi scolarisé à l’école professionnelle Turgot, qui le forme aux métiers de la métallurgie. Sa mère, Marie Lhoest, est mélomane et aime chanter Gounod ou Bizet en s’accompagnant au piano, elle inscrit le jeune Georges à quatorze ans au conservatoire pour qu’il apprenne à jouer de la clarinette qui lui vient de son oncle. Il est bien vite obligé de cesser tout apprentissage pour venir en aide à sa famille en intégrant la même usine que son père. Il continue néanmoins à pratiquer la clarinette dans la fanfare locale dont le grand-père maternel est le chef de chœur. Peu intéressé par son emploi, il convainc ses parents de le laisser suivre l’après-midi, les cours de piano de Madame Picavet-Bacquart qui lui fait découvrir Bach, Mozart, Beethoven, Chopin, Grieg et surtout Richard Strauss.
Suite à un accident de vélo doublé d’un problème de scoliose, il est contraint de passer cinq mois allongé dans un plâtre ; c’est à ce moment qu’il décide qu’il se vouera à la composition musicale.
Malgré son retard en solfège, il intègre en 1943 la classe d’harmonie sous l’impulsion bienveillante du nouveau directeur du conservatoire de Roubaix : Monsieur Alfred Desenclos qui, persuadé du potentiel de son élève, arrive à convaincre les parents de Georges de le laisser abandonner l’usine. En 1945, il termine le conservatoire avec un premier prix de piano, un premier prix de musique de chambre, un premier prix d’harmonie, un deuxième prix de clarinette et réussit les épreuves d’admission au Conservatoire de Paris. Il apprend la fugue dans la classe de Simone Plé-Caussade et la composition dans celle d’Henri Büsser, que remplace Darius Milhaud en 1948. Malgré la bourse Fernand-Halphen qu’il décroche, il doit se trouver de petits cachets pour subvenir à ses besoins, il jouera ainsi de l’orgue pour des baptêmes, des mariages et des enterrements et se frotte au Jazz dans les clubs du quartier de l’Opéra.
En 1947, Georges Delerue produit une première œuvre ; Panique, et s’initie à la conduite auprès de l’ex-chef d’orchestre des Ballets russes Roger Desormière. Il reçoit des leçons également du compositeur Jean Rivier. Il produit son premier quatuor à cordes l’année suivante, en 1948 et travaille comme nègre pour le compositeur de cinématographe Jean Marion. En 1949, il obtient le Premier Prix de Composition ainsi que le second Grand Prix de Rome, auquel il avait échoué deux ans plus tôt. Il compose un Concertino pour trompette et orchestre à cordes en 1951 et l’année suivante, est nommé compositeur et chef d’orchestre à la Radiodiffusion française. C’est là qu’il écrit en 1955 sa Symphonie concertante (croisement de la symphonie et du concerto). En 1927 et 1928, René Clair avait réalisé deux adaptations de cinquante-deux minutes chacune, inspirées des pièces de théâtre d’Eugène Labiche, Un chapeau de paille d’Italie et Les deux timides, en automne 1953, lors d’un festival consacré à René Clair, Georges Delerue avait improvisé au piano sur les deux films du grand cinéaste :
« J’avais improvisé sous l’écran durant deux soirées. Puis on voulut enregistrer ce que je jouais mais pour des raisons techniques, on ne réussit pas à restituer le synchronisme auquel je m’étais efforcé de parvenir. C’était vraiment une expérience intéressante mais difficile. »
La contribution de Georges Delerue à ces deux films fut une très bonne préparation à la musique pour les longs métrages. Il y apprit le sens de la concision, de la précision et sa musique dépassa le rôle d’une simple illustration sonore.
En 1957, il crée à l’Opéra de Nancy, en collaboration avec Jésus Etcheverry (direction musicale) et Marcel Lamy (mise en scène), un opéra sur une pièce de Boris Vian d’après la légende des Chevaliers de la Table ronde, Le Chevalier de neige. Sur les conseils de Darius Milhaud, il commence à composer pour le théâtre, pour Jean Vilar et le cinéma ouvre enfin ses portes à Georges Delerue par l’intermédiaire du court-métrage. Les minutages qu’on lui impose lui créent quelques problèmes et l’amènent à rencontrer un organiste de la Gaumont. Georges Delerue a donc les conseils d’un homme de métier, qui n’est pas, lui, du conservatoire. Il signe en 1956 deux musiques pour Henri Fabiani Tu enfanteras sans douleur et Marche française (coréalisé avec Raymond Vogel), il enchaîne en 1957 avec Amour de poche de Pierre Kast puis collabore avec les pionniers de la nouvelle vague : Les Surmenés de Jacques Doniol-Valcroze (1957), Du côté de la côte d’Agnès Varda (1958) et La Première Nuit de Georges Franju (1958). Aucune de ces musiques de court-métrages ne sera éditée en disque.
La première musique pour un long-métrage sera composée en 1959 pour le deuxième film d’Alain Resnais : Hiroshima mon amour pour lequel il signe une magnifique Valse (Valzer) ; La bande master fait état d’une Valse du café du fleuve et le disque ne sortira qu’en Italie (45 tours EP RCA Italiana - EPA 30-346) aux côtés d’une musique de Giovanni Fusco. C’est la première édition phonographique d’une œuvre de Georges Delerue. L’année suivante, c’est par la firme de disques Versailles créée par Bruno Coquatrix que seront éditées les bandes originales de Georges Delerue avec pas moins de trois EP dont les références de catalogue se suivent : Une fille pour l’été d’Édouard Molinaro avec Micheline Presle, Michel Auclair et Pascale Petit (45 tours EP Versailles 90 M 314) propose trois thèmes : La Ponche (mambo), St Tropez Blues et une Suite symphonique. Une nouvelle collaboration se déroule avec Pierre Kast pour Le bel âge avec notamment Boris Vian et sa femme Ursula dans la distribution : Avenue Henri Martin, À Deauville, Ursula, Carla et Roger aux sports d’hiver, Final (45 tours EP Versailles 90 M 315). Tourné en 1959 et sorti en 1960, Marche ou crève de Georges Lautner met en scène Bernard Blier sur une musique de Georges Delerue : Stefan, Édith, Générique (45 tours EP Versailles 90 M 316). Fort du succès de son film Les 400 coups, François Truffaut enchaîne en 1960 avec Tirez sur le pianiste avec Charles Aznavour sans le rôle-titre, il fait appel à Georges Delerue au sujet duquel il déclara dans le magazine Cinéma : « Georges Delerue est un homme très intéressant parce qu’il est le plus cinéphile des musiciens ; il est l’un des seuls à comprendre parfaitement bien ce qu’on a voulu faire dans le film Tirez sur le pianiste… Il a écrit une musique que je trouve épatante », le disque comporte cinq morceaux : Rencontre, Charlie, Poursuite, Rock, Thème d’amour (45 tours EP Philips 432.510 BE).
Sa rencontre avec Philippe de Broca donnera naissance à dix-sept musiques de films ; Ils démarrent leur collaboration en 1960 avec Les Jeux De L’Amour : La valse des roses, Galop de l’oiseau-mouche, Pique-nique à trois, Java de L’oiseau-mouche, Java tordue, Marche de Victor le magnifique (45 tours EP Pathé EA 342), puis en 1961 avec Le Farceur : Générique, Le jardin des plantes, El De Broca, Hélène (45 tours EP Pathé - EA 422). Georges Delerue retrouve François Truffaut pour Jules et Jim avec Jeanne Moreau, Oskar Werner et Henri Serre dans un ménage à trois ; Jeanne Moreau y interprète Le Tourbillon écrite par Serge Rezvani sous le pseudonyme de Cyrus Bassiak, le disque comporte trois titres instrumentaux de Delerue : Brouillard, Générique, Vacances (45 tours EP Philips 432.728 BE). Pour le film d’Henri Colpi : Une aussi longue absence, Cora Vaucaire chante 3 petites notes de musique dont le réalisateur signe les paroles. Trois instrumentaux sont également édités : Générique, Blues de l’absence et Rock’n roll (45 tours EP Pathé - 45 EA 424). Jusqu´au bout du monde de François Villiers a pour chanson phare Le pinzutu interprétée par Tino Rossi signée de Georges Moustaki et Pierre Delanoë, Georges Delerue écrit et dirige trois thèmes : Thème du petit Pietro, Générique, Thème de la veuve (45 tours EP Columbia - ESRF 1381). François Reichenbach réalise un film documentaire qui retrace le voyage inaugural du paquebot France le 3 février 1962 du Havre à New York ; Georges Delerue en signe la musique et un très rare coffret est édité à cette occasion contenant le film sur bobine accompagné d’un 45 tours (EP BP 4619 - PEP 4620) comprenant trois compositions : France, Week-end en mer et Gala. Pour la bande originale du film Le Bonheur est pour demain d’Henri Fabiani ce sont Barthelemy Rosso et Fernand Garbasi qui interprètent la partition de Georges Delerue : Générique, Alain et Annie et Fugue (45 tours EP Pacific 91.468) .
Enfin, exercice rare, pour la bande originale du film Les 3 etc. du colonel de Claude Boissol Georges Delerue dirige la partition de Salvador Ruiz de Luna : Marche du colonel, Verdiales, Tanguillo, Soleares, Bal (45 tours EP Ricordi 45 S 121 – 1960).





Olivier Julien


Merci à Mme Colette Delerue pour son aide.


Pour plus d’informations consulter
www.georges-delerue.com.

© Frémeaux & Associés 2021

GEORGES DELERUE
ORIGINAL SOUNDTRACKS
1959 - 1962

by Olivier Julien
Georges Delerue was one of the most prolific composers in the international film world. He began by writing music for the stage, and then took an interest in short films before moving on to television and, finally, full-length feature films. His career took him to Hollywood where, in 1980, Delerue was awarded an Oscar for his music heard in the George Roy Hill film A Little Romance. As an iconic figure of the nouvelle vague, he would collaborate with many of the movement’s great filmmakers, particularly François Truffaut, whose faith in Delerue led to no fewer than ten original soundtracks. This set allows you to discover the first scores that Delerue created for the Seventh Art, from Hiroshima mon amour (dir. Alain Resnais) to Truffaut’s Jules et Jim and Philippe de Broca’s film Le farceur.
Born in the north of France in Roubaix on 12 March 1925, Georges Delerue was named after his father, a foreman in a factory that made metal files, and it was planned for the boy to follow in his father’s footsteps. So, the young Georges went to the Turgot school where metallurgy was a speciality. His mother Marie Lhoest loved music. She liked to sing Gounod or Bizet, accompanying herself on the piano, and when Georges was fourteen, she enrolled him at the Conservatory to learn to play the clarinet that an uncle had given him. Georges, however, was quickly obliged to leave music school and go to work in his father’s factory to help support the family. But he still kept his clarinet, and played in the local brass-band where his maternal grandfather was the choirmaster. Metallurgy didn’t have much interest for Georges Delerue the clarinettist… and he managed to convince his parents to let him take afternoon piano lessons with a teacher named Madame Picavet-Bacquart. She introduced him to Bach and Mozart, Beethoven and Chopin, Grieg, and Richard Strauss in particular.
Fate took a hand: Georges already had a problem with scoliosis, but he had a bicycle accident and it confined him to bed for five months with his back in a cast. That was when Delerue decided to become a composer. Despite the fact he’d fallen behind with his music theory lessons, in 1943 he joined a harmony class under the benevolent eye of the new head of the Roubaix Conservatory, Alfred Desenclos, who, convinced of his pupil’s potential, succeeded in persuading Georges’ parents to allow their son to abandon the metalworks. Two years later, Georges left the Conservatory with a First Prize in Piano, a First Prize in Harmony, a First Prize in Chamber Music, and also Second Prize for Clarinet… Then he passed the entrance examination for the Conservatoire de Paris, and went to learn the art of the fugue in the classes of Simone Plé-Caussade, and composition under Henri Büsser, whom Darius Milhaud replaced in 1948. Delerue obtained a Fernand-Halphen scholarship to finance his studies, but it wasn’t enough to live on, and he found all kinds of little jobs to add to his income: he played the organ at christenings, weddings and funerals… and also went to play jazz in the clubs near the Opera in Paris.
In 1947, Georges Delerue produced his first opus, Panique, and was initiated into the art of the baton by Roger Desormière, the former conductor of the Ballets Russes. He also took lessons from composer Jean Rivier, and the following year (1948), he produced his first work for a string quartet while he was working as a “ghost” for film composer Jean Marion. In 1949 Georges obtained First Prize in Composition in addition to the second Grand Prix de Rome, a prize that had escaped him two years previously. He composed a Concertino pour trompette et orchestre à cordes in 1951, and the following year he was officially appointed as composer and conductor for France’s national radio station, the Radiodiffusion française. It was there that in 1955 Delerue would write his Symphonie concertante.
As early as 1927/1928, French director René Clair had made two filmed adaptations, each of them fifty-two minutes in length, inspired by plays written by Eugène Labiche: Un chapeau de paille d’Italie and Les deux timides. In the autumn of 1953, during a film festival devoted to René Clair, Georges Delerue had improvised at the piano for projections of those two films by the great director. Delerue recalled the event, saying, “I’d been improvising under the screen for two evenings. They wanted to record what I’d been playing, but for technical reasons they couldn’t manage to restitute the synchronisation that I’d had so much trouble with. It really was a most interesting experience, but difficult…”
Georges Delerue’s contribution to those two short films provided him with an excellent background before he turned to feature films. Delerue learned the importance of concision, and precision, and his music, as a result, would go beyond the role of simple illustrations in sound.
At the Nancy Opera in 1957, in collaboration with Jésus Etcheverry (music director) and Marcel Lamy (stage director), Georges Delerue would premiere an opera based on a play by Boris Vian, himself inspired by the legend of the Knights of the Round Table: Le Chevalier de neige. Following the advice of his teacher Darius Milhaud, Delerue began composing for the theatre, for Jean Vilar, and then the film world finally opened its doors to Delerue when he was introduced to short films. The timings that Georges was given for these “shorts” would cause him a few problems, and he went to seek the advice of an organist at Gaumont. And so Georges would also assimilate the lessons of a “man in the trade,” a professional who was not Conservatory-schooled. In 1956 Delerue would compose two pieces of music for Henri Fabiani, Tu enfanteras sans douleur and Marche française (co-directed with Raymond Vogel), and in 1957 he continued with Amour de poche (dir. Pierre Kast) before beginning his collaboration with the directors who were pioneers in the nouvelle vague: there were the films Les Surmenés (dir. Jacques Doniol-Valcroze, 1957), Du côté de la côte (dir. Agnès Varda, 1958) and La Première Nuit (dir. Georges Franju, 1958). None of his music for those short films would be released on record.
The first music that Delerue would write for a full-length feature film was his 1959 composition for the second film directed by Alain Resnais, Hiroshima mon amour, for which Georges wrote a magnificent Valse (Valzer). The master tape indicates this as “Valse du café du fleuve”, and the recording would only be released in Italy (45rpm EP RCA Italiana - EPA 30-346) alongside music by Giovani Fusco. This was the first-ever record release of a work bearing the name of Georges Delerue.
The following year, the record-company Versailles set up by Bruno Coquatrix would release original soundtracks by Georges Delerue, with no fewer than three EP records of music: Une fille pour l’été (by Édouard Molinaro starring Micheline Presle, Michel Auclair and Pascale Petit), 45rpm Versailles EP, 90 M 314, had three titles, La Ponche (mambo), St Tropez Blues and Suite symphonique. A new collaboration with Pierre Kast gave us Le bel âge (which had Boris Vian and his wife Ursula in the cast), with the titles Avenue Henri Martin, À Deauville, Ursula, Carla et Roger aux sports d’hiver, Final (45rpm Versailles EP, 90 M 315).
Shot in 1959 and released in 1960, Marche ou crève directed by Georges Lautner featured actor Bernard Blier, with these titles by Delerue: Stefan, Édith, and Générique (45rpm Versailles EP, 90 M 316). In 1960, in the wake of his success with Les 400 Coups, François Truffaut filmed Tirez sur le pianiste with Charles Aznavour in the lead role, and he called Georges Delerue to ask him to do the music, declaring in Cinéma magazine: “Georges Delerue is a very interesting man because he’s the musician who loves films the most. He’s one of the only people with a perfect understanding of what we wanted to do in ‘Tirez sur le pianiste’… He wrote music that I think is tremendous.” There were five titles on the record: Rencontre, Charlie, Poursuite, Rock, and Thème d’amour (45rpm Philips EP, 432.510 BE).
Georges Delerue’s encounter with Philippe de Broca would give birth to seventeen film soundtracks. They began their association in 1960 with Les Jeux De L’Amour : La valse des roses, Galop de l’oiseau-mouche, Pique-nique à trois, Java de L’oiseau-mouche, Java tordue and Marche de Victor le magnifique (45rpm Pathé EP, EA 342), and followed it the next year with Le Farceur: Générique, Le jardin des plantes, El De Broca, and Hélène (45rpm Pathé EP, EA 422). Georges Delerue went back to work with François Truffaut for Jules et Jim (starring Jeanne Moreau, Oskar Werner and Henri Serre in a ménage à trois for which Moreau sang Le Tourbillon, written by Serge Rezvani under his pseudonym Cyrus Bassiak; the record had three instrumentals composed by Delerue: Brouillard, Générique and Vacances (45rpm Philips EP, 432.728 BE).
In Henri Colpi’s film Une aussi longue absence, Cora Vaucaire sang 3 petites notes de musique (Colpi wrote the lyrics) and three instrumentals were also released: Générique, Blues de l’absence and Rock’n roll (45rpm Pathé EP, 45 EA 424). The main song from Jusqu´au bout du monde (dir. François Villiers) was Le pinzutu, which was written by Georges Moustaki and Pierre Delanoë, and sung by Tino Rossi. Georges Delerue composed and conducted three tunes, Thème du petit Pietro, Générique and Thème de la veuve (45rpm Columbia EP, ESRF 1381).
Director François Reichenbach would later make a documentary film that retraced the inaugural voyage of the cruise-liner France from Le Havre to New York on 3 February 1962. Delerue composed its musical soundtrack and a very rare boxed set was released for the occasion: it contained a reel of the film, plus a 45rpm EP (N° BP 4619 - PEP 4620) that included three compositions: France, Week-end en mer and Gala. And then for the original soundtrack of the film Le Bonheur est pour demain (dir. Henri Fabiani), Barthelemy Rosso and Fernand Garbasi recorded the score by Georges Delerue, with Générique, Alain et Annie and Fugue featured on the 45rpm Pacific EP N° 91.468.
And then, in a very rare 1960 exercise for the original soundtrack of the Claude Boissol film Les 3 etc... du colonel, Georges Delerue conducted a score by another composer, Salvador Ruiz de Luna, with the titles Marche du colonel, Verdiales, Tanguillo, Soleares and Bal (45rpm Ricordi EP, 45 S 121).


Olivier Julien

English adaptation: Martin Davies



For further information please visit
www.georges-delerue.com.

© Frémeaux & Associés 2021

With thanks to Ms. Colette Delerue for her assistance.

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MAURICE JARRE

BANDES ORIGINALES DE FILMS

1959-1962

Le jour
le plus long

Les
dragueurs

Le soleil
dans l’œil

La main chaude

L’oiseau
de paradis

 

Maurice Jarre est le grand compositeur de musiques de films français, ses bandes originales auront marqué le cinéma mondial de toute la seconde moitié du XXe siècle. Cette sélection réalisée par Olivier Julien revient sur sa première période, lorsqu’il est alors le jeune directeur musical du TNP de Jean Vilar et qu’il signe son premier succès hollywoodien. Il compose pour Georges Franju, Jean-Pierre Mocky ou Gérard Oury et se fait remarquer à l’international avec la musique du Jour le plus long. Un passage clé dans la vie du compositeur, qui enregistrera ensuite pour David Lean, Alfred Hitchcock, Luchino Visconti ou encore Clint Eastwood.

Patrick FRÉMEAUX

Maurice Jarre was an outstanding composer of French film music and his original soundtracks became a household word in films for the entire second half of the twentieth century. This selection of music from Olivier Julien looks back on Jarre’s early period when he was the young music director of Jean Vilar’s TNP in Paris. But he also put his name to his first hit in Hollywood. He wrote for Georges Franju, Jean Pierre Mocky and Gérard Oury among others in France, and came to international attention with his music for “The Longest Day.” It was a key period for the composer who went on to work with David Lean, Alfred Hitchcock, Luchino Visconti and Clint Eastwood among others. Patrick FRÉMEAUX

 

 

 CD1

Bande originale du film court métrage La génération du désert de Nicole Stéphane

1 - Sodome   2’07

2 - Massadah 1’26

3 - Ein gueddi          1’15

4 - Chant traditionnel de Massadah chanté par Aarie Lavi du Trio Aravah          2’47

5 - Marche de la génération du désert         1’51

Bande originale du film
La tête contre les murs
de Georges Franju

6 - La tête contre les murs / Surprise-partie 5’06

7 - Stéphanie 2’23

8 - Enterrement à l’asile       2’50

Bande originale du film
Les dragueurs
de Jean-Pierre Mocky

9 - La femme idéale 2’35

10 - La ballade des dragueurs            2’48

11 - Surboum chez Ghislaine 5’47

Bande originale du film
La main chaude de Gérard Oury

12 - Chanson de la main chaude        2’58

13 - Thème de la main chaude          3’03

14 - Calypso de Michel          2’07

15 - Blues d’Yvette    1’56

16 - Rapid de Norbert 1’37

Bande originale du film
Recours en grâce
de László Benedek

17 - Valse de Platonov           3’49

18 - Valse musette      2’37

19 - Paysage   2’15

20 - Dernière valse     3’21

CD2

Bande originale du film Le jour le plus long de Ken Annakin et Andrew Marton

1 - Don’t fence me in           0’41

2 - Harmonica solo   2’00

3 - B.B.C. drums      0’58

4 - Scène du radar    1’34

5 - Les bag pipes de Lors Lovat      0’48

6 - Le débarquement à Omaha Beach         1’14

Bande originale du film L’oiseau de paradis de Marcel Camus

7 - Générique            2’49

8 - Petite sœur (interprété par Thien Huong)          1’25

9 - Lamthon lotus d’or         3’07

10 - Thème du Ramayana      1’48

Bande originale du film Le soleil dans l’œil de Jacques Bourdon

11 - Thème Frédéric   2’58

12 - Lamentu interprété par Paoli      2’15

13 - Tango guitare      2’13

14 - Générique            2’29

Bande originale du film Thérèse Desqueyroux de Georges Franju

15 - Générique            1’55

16 - Non-lieu  1’36

17 - Argelouse            1’25

18 - Thérèse Desqueyroux     2’52

19 - Guitare Pour Thérèse      3’14

BONUS : Bande originale du film court métrage L’univers d’Utrillo de Georges Régnier

20 - L’univers d’Utrillo         5’26

 

 

Maurice Jarre

BANDES ORIGINALES DE FILMS 1959-1962

Par Olivier Julien

Maurice Jarre est né le 13 septembre 1924 à Lyon, il est le fils d’André Jarre, directeur technique de la Radio de Lyon. Il débute la musique assez tardivement et c’est contre la volonté de son père qu’il étudiera les percussions, la composition et l’harmonie au Conservatoire de Paris. Il est notamment l’élève du compositeur Arthur Honegger et de Joseph Martenot, l’inventeur des Ondes Martenot, l’un des premiers instruments de musique électronique, il composera d’ailleurs une œuvre de concert intitulée : Trois danses pour ondes Martenot et percussion et rendra hommage à Arthur Honegger avec une Passacaille (danse de théâtre à trois temps) pour orchestre. Maurice Jarre occupe le poste de timbalier de l’orchestre de la Radiodiffusion française à partir de 1946, cette même année, il épouse France Pejot, ancienne résistante au sein du mouvement Franc-tireur, de dix ans son aînée. Il débute à la Compagnie Renaud-Barrault comme timbalier, formant un duo avec Pierre Boulez (au piano et aux ondes Martenot). Il s’intéresse très vite à la composition et signe en 1948 sa première musique de scène pour Le Gardien du Tombeau, de Franz Kafka. Il devient également père d’un garçon nommé Jean-Michel, aujourd’hui connu pour ses compositions électroniques et ses spectacles gigantesques. À partir de 1950, il devient directeur du département musique du T.N.P (Théâtre national populaire) jusqu’en 1963. Il côtoie ainsi Albert Camus, Jean Cocteau et Philippe Noiret, et continue sa collaboration avec Jean-Louis Barrault et Jean Vilar. Il divorcera en 1954. C’est grâce au réalisateur Georges Franju, qui lui demande de composer la musique de son premier court-métrage documentaire, Hôtel des Invalides, que Maurice Jarre débute une carrière de compositeur de musiques de films en 1952. S’ensuivent des projets similaires avec notamment Georges Régnier pour Le voyage d’Abdallah en 1953 et L’univers d’Utrillo en 1954 (on en trouve dans ce coffret une interprétation de Serge Baudo de 1958), avec Alain Resnais, pour Toute la mémoire du monde en 1956, et avec Jacques Demy  pour Le Bel indifférent en 1957, il signe ensuite la bande originale du court métrage La génération du désert de Nicole Stéphane, un disque est édité en 1959 (45 tours EP Véga V45P1920) comprenant Sodome, Massadah, Ein gueddi, Chant traditionnel de Massadah chanté par Aarie Lavi du Trio Aravah et Marche de la génération du désert. C’est encore Georges Franju qui lui donne sa première occasion de participer à un long-métrage, avec La Tête contre les murs en 1958 (45 tours EP Véga V45P1957) : La tête contre les murs / Surprise-partie, Stéphanie, Enterrement à l’asile.

Toujours avec Georges Franju, suivront Les Yeux sans visage en 1959, Pleins feux sur l’assassin en 1961, Thérèse Desqueyroux en 1962 : Générique, Non-lieu, Argelouse, Thérèse Desqueyroux, Guitare Pour Thérèse (45 tours EP Ducretet-Thomson 450V453) et Judex en 1964. Pour Jean-Pierre Mocky, Maurice Jarre signe toujours en 1959 la bande originale du film Les dragueurs : La femme idéale, La ballade des dragueurs, Surboum chez Ghislaine (45 tours EP Véga V45P2209). Il signe alors la bande originale du premier film de Gérard Oury La main chaude : Chanson de la main chaude, Thème de la main chaude, Calypso de Michel, Blues d’Yvette, Rapid de Norbert (45 tours EP Véga V45P2050). En 1960, Maurice Jarre compose pour le film Recours en grâce de László Benedek : Valse de Platonov, Valse musette, Paysage et Dernière valse (45 tours EP Véga V45P1822). Il signe en 1962 la bande originale du film L’oiseau de paradis de Marcel Camus : Générique, Petite sœur interprété par Thien Huong , Lamthon lotus d’or et Thème du Ramayana (45 tours EP Philips 432.823) et toujours la même année Le soleil dans l’œil de Jacques Bourdon : Thème Frédéric, Lamentu interprété par Paoli, Tango guitare et Générique (45 tours EP Barclay 70 464). Maurice Jarre retrouve alors Georges Franju pour Thérèse Desqueyroux : Générique, Non-lieu, Argelouse, Thérèse Desqueyroux et Guitare Pour Thérèse (45 tours EP Ducretet-Thomson 450V453). 1962 est donc l’année de l’envol de la carrière de Maurice Jarre et se clôt par sa première orchestration pour les États-Unis avec la bande originale du film Le jour le plus long de Ken Annakin et Andrew Marton : Don’t fence me in, Harmonica solo, B.B.C. drums, Scène du radar, Les bag pipes de Lors Lovat, Le débarquement à Omaha Beach (45 tours EP Barclay 70474). Ce film lui ouvre les portes de Hollywood et dés son deuxième film qui sera le chef-d’œuvre de David Lean, Lawrence d’Arabie, il remporte un premier Oscar. Il en recevra deux autres pour les musiques de Docteur Jivago (1965) et La Route des Indes (1984), également honorées d’un Golden Globe, comme le seront celles de Gorilles dans la brume (1988) de Michael Apted et d’A Walk in the Clouds (1994) d’Alfonso Arau. Maurice Jarre composera ainsi pour de prestigieux réalisateurs comme Richard Brooks (Les Professionnels, 1966), René Clément (Paris brûle-t-il ?, 1966), Lucchino Visconti (Les Damnés, 1969), Alfred Hitchcock (L’Etau, 1969), Elia Kazan (Le dernier nabab, 1976) ou Peter Weir (Le Cercle des poètes disparus, 1989). Le 5 février 2008, Maurice Jarre reçoit un Ours d’or attribué pour l’ensemble de sa carrière, distinction inédite décernée à un compositeur par le Festival international du film de Berlin. Il décède le 28 mars 2009 à Los Angeles, à l’âge de 84 ans.

 

Olivier Julien

 

© Frémeaux & Associés 2022

 

 

Maurice Jarre -
ORIGINAL SOUNDTRACKS 1959-1962 -
by Olivier Julien

Maurice-Alexis Jarre was born on 13 September 1924 in Lyon, where his father, André Jarre, was the technical director at the Lyon Radio station. Maurice turned to music only later – against his father’s wishes – and began by studying percussion, composition and harmony at the Paris Conservatory. His teachers notably included the composer Arthur Honegger, and also Joseph Martenot, the inventor of the Ondes Martenot, one of the first electronic musical instruments, for which Jarre would compose a concert piece he entitled Three Dances for Ondes Martenot and Drums. He would also pay tribute to his other teacher with an orchestral work entitled Passacaille à la mémoire d’Arthur Honegger, a composition similar to a chaconne in triple time. Beginning in 1946, Maurice Jarre became the percussionist of the French Radio Orchestra, and married France Pejot, who was ten years his senior and a former French Resistant in the Franc-tireur movement. Jarre then moved to the theatrical troupe Renaud-Barrault as their timpanist, and formed a duo with French composer-conductor Pierre Boulez (who played piano and the Ondes Martenot).

Taking an early interest in composition, in 1948 Jarre wrote his first piece of stage music for performances of Franz Kafka’s short play The Warden of the Tomb. He would also father a son, Jean-Michel Jarre, who is today an established electronic-music composer well-known for his spectacular shows.

Starting in 1950, Maurice Jarre became the director of the music department of the Paris T.N.P (Théâtre National Populaire) where he remained until 1963, working with Albert Camus, Jean Cocteau and actor Philippe Noiret while continuing to collaborate with Jean-Louis Barrault and Jean Vilar. He would divorce in 1954.

Maurice Jarre began a new career as a film composer in 1952 after film director Georges Franju invited him to write the music for his first documentary short-film Hôtel des Invalides. Similar projects followed, notably with Georges Régnier for Le voyage d’Abdallah in 1953 and L’univers d’Utrillo in 1954 (in this present set you can find Serge Baudo’s 1958 performance). Jarre worked with Alain Resnais for Toute la mémoire du monde in 1956, and with Jacques Demy the following year for Le Bel indifférent. He next wrote the original soundtrack for the Nicole Stéphane short-film La génération du désert and a recording was released in 1959 (45rpm EP Véga V45P1920) with the titles Sodome, Massadah, Ein gueddi, Chant traditionnel de Massadah sung by Aarie Lavi from the Trio Aravah and Marche de la génération du désert. Jarre’s first full-length feature film collaboration was Georges Franju’s La Tête contre les murs in 1958 (45rpm EP Véga V45P1957) with La tête contre les murs / Surprise-partie, Stéphanie, Enterrement à l’asile.

He worked again with Georges Franju, in 1959 for “Les Yeux sans visage”, in 1961 for “Pleins feux sur l’assassin”, and in 1962 for “Thérèse Desqueyroux,” whose music was released as a record – Générique, Non-lieu, Argelouse, Thérèse Desqueyroux, Guitare Pour Thérèse (45rpm EP Ducretet-Thomson 450V453) – before “Judex” came in 1964. Working with Jean-Pierre Mocky in 1959, Maurice Jarre composed the soundtrack of the film “Les dragueurs”: La femme idéale, La ballade des dragueurs, Surboum chez Ghislaine (45 rpm EP Véga V45P2209). Then he composed the music for Gérard Oury’s first film La main chaude, with Chanson de la main chaude, Thème de la main chaude, Calypso de Michel, Blues d’Yvette, Rapid de Norbert (45rpm EP Véga V45P2050). In 1960, Jarre wrote for the film Recours en grâce directed by László Benedek: Valse de Platonov, Valse musette, Paysage and Dernière valse (45rpm EP Véga V45P1822). In 1962 came the soundtrack for L’oiseau de paradis directed by Marcel Camus, with Générique, Petite sœur sung by Thien Huong, Lamthon lotus d’or and Thème du Ramayana (45rpm EP Philips 432.823) and, the same year, Le soleil dans l’œil by director Jacques Bourdon: Thème Frédéric, Lamentu performed by Paoli, Tango guitare and Générique (45rpm EP Barclay 70 464). Maurice Jarre met up with Georges Franju again for “Thérèse Desqueyroux”: Générique, Non-lieu, Argelouse, Thérèse Desqueyroux and Guitare Pour Thérèse (45rpm EP Ducretet-Thomson 450V453).

1962 was a turning-point that marked the launch of Maurice Jarre’s career and ended on his first orchestration for an American film, The Longest Day, directed by Ken Annakin and Andrew Marton. There were Don’t fence me in, Harmonica solo, B.B.C. drums, Scène du radar, Les bag pipes de Lord Lovat, Le débarquement à Omaha Beach (45rpm EP Barclay 70474). That film opened the doors of Hollywood to him, and his second score for the cinema would be David Lean’s masterpiece Lawrence Of Arabia, for which Jarre received his first Oscar for Best Original Score. He would earn another two statuettes with his music for David Lean: Docteur Zhivago (1965) and, twenty years later, A Passage to India (1984), which also received a Golden Globe Award, as would his work for Michael Apted’s Gorillas in the Mist (1988) and A Walk in the Clouds (1994) by Alfonso Arau. Jarre would also compose for such prestigious directors as Richard Brooks (The Professionals, 1966), René Clément (Is Paris Burning?) in 1966, Luchino Visconti (The Damned, 1969), Alfred Hitchcock (Topaz, 1969), Elia Kazan (The Last Tycoon, 1976) and Peter Weir (Dead Poets Society, 1989). On 5 February 2008, Maurice Jarre received a Golden Bear Award at the Berlin International Film Festival in recognition of his entire career, the first time such a distinction was awarded to a composer. Maurice Jarre died in Los Angeles on 28 March 2009 at the age of 84.

 

Olivier Julien

English Adaptation: Martin Davies

 

© Frémeaux & Associés 2022

 

 

CD2

 

Bande originale du film court métrage
La génération du désert de Nicole Stéphane

 1 - Sodome (Maurice Jarre)

 2 - Massadah (Maurice Jarre)

 3 - Ein gueddi (Maurice Jarre)

 4 - Chant traditionnel de Massadah chanté par Aarie Lavi du Trio Aravah (Traditionnel)

 5 - Marche de la génération du désert (Maurice Jarre)

45 tours EP Véga V45P1920 - 1959

 

Bande originale du film
La tête contre les murs de Georges Franju

 6 - La tête contre les murs / Surprise-partie (Maurice Jarre)

 7 - Stéphanie (Maurice Jarre)

 8 - Enterrement à l’asile (Maurice Jarre)

45 tours EP Véga V45P1957 - 1959

 

Bande originale du film
Les dragueurs de Jean-Pierre Mocky

 9 - La femme idéale (Maurice Jarre)

10 - La ballade des dragueurs (Maurice Jarre)

11 - Surboum chez Ghislaine (Maurice Jarre)

45 tours EP Véga V45P2209 - 1959

 

Bande originale du film
La main chaude de Gérard Oury

12 - Chanson de la main chaude (Maurice Jarre)

13 - Thème de la main chaude (Maurice Jarre)

14 - Calypso de Michel (Maurice Jarre)

15 - Blues d’Yvette (Maurice Jarre)

16 - Rapid de Norbert (Maurice Jarre)

45 tours EP Véga V45P2050 - 1960

 

Bande originale du film
Recours en grâce de László Benedek

17 - Valse de Platonov (Maurice Jarre)

18 - Valse musette (Maurice Jarre)

19 - Paysage (Maurice Jarre)

20 - Dernière valse (Maurice Jarre)

45 tours EP Véga V45P1822 - 1960

 

 

CD2

Bande originale du film
Le jour le plus long de Ken Annakin
et Andrew Marton

 1 - Don’t fence me in (Cole Porter)

 2 - Harmonica solo (Paul Anka)

 3 - B.B.C. drums (Beethoven - Maurice Jarre)

 4 - Scène du radar (Paul Anka)

 5 - Les bag pipes de Lors Lovat (Folklore)

 6 - Le débarquement à Omaha Beach (Paul Anka)

45 tours EP Barclay 70474 - 1962

 

Bande originale du film
L’oiseau de paradis de Marcel Camus

 7 - Générique (Maurice Jarre)

 8 - Petite sœur interprété par Thien Huong (Maurice Jarre)

 9 - Lamthon lotus d’or (Peou Sipho)

10 - Thème du Ramayana (Maurice Jarre)

45 tours EP Philips 432.823 - 1962

 

Bande originale du film
Le soleil dans l’œil de Jacques Bourdon

11 - Thème Frédéric (Maurice Jarre)

12 - Lamentu interprété par Paoli (Traditionnel)

13 - Tango guitare (Maurice Jarre)

14 -  Générique (Maurice Jarre)

45 tours EP Barclay 70 464 - 1962

 

Bande originale du film
Thérèse Desqueyroux de Georges Franju

15 - Générique (Maurice Jarre)

16 - Non-lieu (Maurice Jarre)

17 - Argelouse (Maurice Jarre)

18 - Thérèse Desqueyroux (Maurice Jarre)

19 - Guitare Pour Thérèse (Maurice Jarre)

45 tours EP Ducretet-Thomson 450V453 - 1962

 

BONUS :

Bande originale du film court métrage
L’univers d’Utrillo de Georges Régnier

20 - L’univers d’Utrillo (Maurice Jarre)
Interprété par Serge Baudo et son orchestre

33 tours 25cm Véga C30A98 - 1958

Mancini FA5499


HENRY MANCINI
From Glenn Miller Story
to The Pink Panther
1954-1962
HENRY MANCINI
From “Glenn Miller Story” to “The Pink Panther”
1954 – 1962
«C’était The Crusades de Cecil B. De Mille. Je n’avais jamais vu un film parlant, seulement les comédies muettes de Charlie Chase, Buster Keaton, Laurel et Hardy, Charlie Chaplin et les Keystone Cops. Ce dont je me souviens le plus de cette journée, c’est la musique, le son d’un grand orchestre. Je n’avais jamais entendu quelque chose comme ça, seulement la musique des concerts donnés par l’orchestre des Sons of Italy dans lequel je jouais de la flûte et du piccolo […] Je croyais qu’il y avait une grande formation derrière l’écran […] Il [mon père] me dit que le son de l’orchestre faisait partie intégrante du film […] J’ai su ce que je ferai quand j’aurai grandi. J’écrirai de la musique pour les films (1). »
Enrico Nicola Mancini avait onze ans lorsque, durant l’hiver 1935, son père l’avait emmené à Pittsburgh voir « The crusades » (Les croisades). La munificence d’une partition de Rudolph G. Kopp, viennois d’origine et admirateur de Richard Wagner, lui avait révélé un univers qu’il allait faire sien. La découverte du jazz viendra trois ans plus tard, grâce à un orchestre afro-américain – trois trompettes, deux trombones, cinq saxes et une section rythmique – qui s’exprimait, se souviendra-t-il, dans un style proche de Fletcher Henderson et de Count Basie.
Les années d’apprentissage musical d’Henry Mancini se résumèrent essentiellement à une pratique du piano et à la dissection de disques d’Artie Shaw et de Benny Goodman en raison d’une passion naissante pour l’arrangement. « Par chance, depuis le collège, j’ai été capable de subvenir à mes besoins grâce à la musique. Même durant ces années-là, j’avais l’habitude de jouer beaucoup. Je me faisais à chaque fois deux ou trois dollars. Mariages polonais, mariages italiens. J’ai grandi en Pensylvanie dans un endroit nommé Aliquippa où la totalité des groupes ethniques européens étaient représentés et je jouais dans tous les mariages. Vous pouviez manger tout ce que vous vouliez et vous receviez un ou deux dollars (2) ».
Admis à la Juilliard School en 1942, Henry Mancini eut juste le temps d’y découvrir la musique de Ravel et de Debussy avant d’être enrôlé dans l’armée de l’air. Grâce à Glenn Miller, il fut versé dans le 28th Air Force Band, échappant ainsi à une affectation de mitrailleur sur un B-27.
Saxophoniste ténor et chanteur très apprécié dans la formation que dirigea Glenn Miller avant-guerre, Tex Beneke décida de la faire revivre, avec l’assentiment de la veuve du chef d’orchestre disparu. Un an après les débuts de l’ensemble en janvier 1946, Henry Mancini fut engagé en tant que pianiste et arrangeur puis, à sa demande, comme arrangeur seulement : son Dancer’s Delight n’avait rien à envier aux partitions que Jerry Gray concoctait pour la formation d’origine. La fréquentation quotidienne de ses pairs lui permit de jauger leurs capacités. Par la suite, pour son propre compte, il fera appel en toute connaissance de cause à quelques-uns d’entre eux.
Grâce à Skip to My Lou arrangé pour l’orchestre de Jimmy Dorsey, Mancini fut pris à l’essai chez Universal Pictures alors à la recherche d’un spécialiste de l’écriture pour orchestre de danse. Entré pour deux semaines, il resta cinq ans dans l’équipe d’arrangeurs-orchestrateurs-compositeurs polyvalents attachée au studio. En compagnie d’Herman Stein - un merveilleux musicien à ses dires -, il travailla sur une quantité de séries B, pour ne pas dire de séries Z. À l’image de la « Creature of the Black Lagoon » où un homme-poisson, visiblement épris de l’actrice Julie Adams, passait son temps à grimper à babord du bateau des explorateurs qui le guettaient à tribord ; ou vice et versa. Il y eut une suite, « Revenge of the Creature », dans laquelle Mancini était encore partie prenante. Parmi les figurants, un certain Clint Eastwood en laborantin maladroit.
Henry Mancini, à l’évidence l’homme de la situation, fut chargé en 1953 de vérifier les partitions originales qui devaient être utilisées dans le film « The Glenn Miller Story ». En s’acquittant de sa tâche, il constata l’absence d’une mélodie susceptible d’accompagner les moments d’intimité des deux principaux personnages. Il composa alors Too Little Time qui, utilisé dans le film, ne figure dans aucun des albums reproduisant la bande originale. À l’occasion de la sortie de « The Glenn Miller Story », Too Little Time fut interprété au cours d’un concert donné, au Shrine Auditorium de Los Angeles, par les anciens de l’orchestre dirigés par Billy May.
Le film d’Anthony Mann ayant rencontré un succès inattendu, Universal décida d’exploiter le filon, mettant en chantier « The Benny Goodman Story », avec, à nouveau, Henry Mancini comme superviseur musical. Un rôle qu’il tenait tout autant dans une production nettement moins prestigieuse,« Rock Pretty Baby ». Sorti sur les écrans en 1956, la même année que « The Benny Goodman Story », ce film dont la vedette était Sal Mineo, célébrait la génération Rock’n’Roll. Mancini en profita pour y glisser plusieurs thèmes de sa composition dont Free and Easy qui, avec des paroles dues à Bobby Troup, obtint un joli succès et What’s It Gonna Be. Interprété à l’écran par Jim Daley and the Ding-A-Lings, il fut repris - pour le meilleur - par The Four Freshmen.
En 1958 fut confiée à Henry Mancini une tâche qui, pour passionnante qu’elle fut, était parsemée de chausse-trapes : composer la musique de « Touch of Evil ». Un film noir, mis en scène et interprété par Orson Welles qui, d’emblée, savait ce qu’il voulait pour chaque composant du film. Y compris la musique. « Il comprenait vraiment en quoi consistait une bande sonore. Comme il faisait un film résolument réaliste, j’ai pensé qu’il voudrait que la musique elle-même soit ancrée dans la réalité. Ce qui signifiait que son émergence devait être justifiée par le scénario (3). »
Welles avait adressé à Joseph Gershenson, directeur du département musical d’Universal, un nombre conséquent de mémos exposant ses exigences. L’intrigue, située dans une petite ville sise à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique, exigeait le recours à diverses formes de musiques latino-américaines. Pour certaines séquences, le rock’n’roll alors à la mode s’imposait. Les notes précisaient même la couleur musicale à utiliser selon les scènes ainsi que l’instrumentation adéquate.
Orson Welles aurait approuvé, dit-on, ce que Mancini avait composé bien qu’il ne l’entendit pas en situation. Exclu du montage, s’estimant trahi de ce fait, il refusa de visionner « Touch of Evil ». En 1998, une nouvelle version, basée sur ses notes, tenta de rétablir sa version. Dans la mesure du possible…
Henry Mancini considéra toujours son travail sur « Touch of Evil » comme l’un des meilleurs qu’il ait signé. Accompagnant le magnifique plan-séquence d’ouverture, Borderline Montuma installe d’emblée l’atmosphère. Écho à la violence du gang de jeunes mexicains, Lease Breaker donne la parole au saxophoniste Plas Johnson pour un solo fleurant bon le rythm’n’blues. Est-ce Mancini, est-ce Welles, qui eut l’idée de lier le son d’un piano mécanique aux apparitions de Tanya/Marlène Dietrich ? Rien ne pouvait mieux souligner la singularité du personnage que The Blue (Angel) Pianola.
« Bien que d’autres aient utilisé avant lui des éléments de jazz dans les bandes sonores de film, c’est Mancini qui ouvrit la voie à une utilisation complète de cette musique dans un drame […] Il fit découvrir à un large public, et aux têtes pensantes de l’industrie de la communication, l’extraordinaire gamme expressive de cette musique (4). » Johnny Mandel, auteur de la musique de « I Want to Live », confirma l’affirmation de Gene Lees. Il reconnut que la partition composée par Henry Mancini pour « Touch of Evil » lui avait grandement facilité la tâche vis-à-vis de ses producteurs.
Gene Lees : « Jusqu’à cette période, la musique de film s’inspirait presque entièrement de la musique symphonique européenne. Mancini a changé cela. Plus que quiconque, il a « américanisé » la musique de film et, du coup, même les compositeurs européens lui ont emboîté le pas (5) ». Venus de Vienne pour la plupart, Erich Wolfgang Korngold, Franz Waxman, Max Steiner ou Rudolph G. Kopp tenaient alors le haut du pavé à Hollywood. Compositeurs classiques à l’origine, ils avaient imposé un style d’accompagnement se refusant à la moindre référence directe à la musique populaire. Mancini allait tout changer.
En premier lieu, au moment d’enregistrer la musique de « Touch of Evil », il avait prévenu Joseph Gershenson que l’orchestre du studio serait incapable d’exécuter ses partitions de manière satisfaisante. En conséquence, il engagea Pete Candoli, Conrad Gozzo, Rollie Bundock - il les avait côtoyés chez Tex Beneke - ainsi que Plas Johnson, Bob Bain, Shelly Manne. Au fil des productions, les rejoindront Ted et Dick Nash, Vince de Rosa, Ronnie Lang, Larry Bunker, Vic Feldman, Jimmie Rowles qui, au piano, succédera à John Towner Williams, futur compositeur de « Star Wars », « Indiana Jones » et « Saving Private Ryan ». Liés de plus ou moins près au jazz West Coast, ils constituèrent un noyau fixe qui donnait aux orchestres réunis par Henry Mancini un son bien spécifique.
Durant ses « années Universal » qui venaient de s’achever à la suite de la vente du studio à MCA, Mancini avait sympathisé avec Blake Edwards. Scénariste et metteur en scène, ce dernier lui proposa alors de travailler sur une série policière conçue pour la télévision, « Peter Gunn » (6).
Henry Mancini : « L’idée d’utiliser le jazz dans la musique d’accompagnement ne fut jamais mise en question. C’était inhérent à l’histoire. Peter Gunn fréquentait une boîte appelée « Mother’s » où se produisait un quintette. Dans l’épisode pilote, cinq ou six minutes s’y déroulaient. Il était donc évident que le jazz devait être utilisé. C’était l’époque du soit-disant « jazz cool » de la West Coast avec Shelly Manne, les frères Candoli et Shorty Rogers parmi d’autres. Ce fut cette ambiance sonore qui me vint naturellement à l’esprit, « walking bass » et batterie. En fait, le thème de « Peter Gunn » découle plus du rock’n’roll que du jazz. J’ai utilisé une guitare et un piano jouant à l’unisson ce que l’on appelle en musique un « ostinato » qui signifie « obstiné ». Il persiste durant tout le morceau, installant un climat d’angoisse que ponctue quelques interventions de saxophone et des éclats de cuivres (7). »
Sur le petit écran, en accord avec la mise en scène de Blake Edwards - contrairement à nombre de séries policières de l’époque, « Peter Gunn » conserve aujourd’hui son efficacité -, le jazz tenait une place prépondérante. Au fil des épisodes, Vic Feldman, Bob Bain, Rollie Bundock et même Shorty Rogers dans l’épisode « The Frog », apparaissaient à l’écran. Les intrigues amenaient souvent Peter Gunn à franchir les portes d’autres clubs et, parfois, dans « Streetcar Jones » par exemple, la musique elle-même en constituait le ressort.
À l’issue d’une projection de l’épisode pilote, Alan Livingstone, très au fait de l’industrie du disque, suggéra à RCA de publier la musique de « Peter Gunn ». Consacrer un album lié à une série télévisée n’étant guère dans ses habitudes, la compagnie phonographique fit la sourde oreille.
Ray Anthony venait de faire un tube du thème de « Dragnet », une autre feuilleton. Connaissant bien Blake Edwards, il lui proposa d’enregistrer celui de « Peter Gunn » arrangé par son auteur. Le succès rencontré finit par décider RCA.
L’usage de la stéréophonie s’étant généralisé sur le marché du disque, il fallait tout ré-enregistrer. Le nom d’Henry Mancini était inconnu du public. En haut lieu, la décision fut prise de s’adresser à quelqu’un ayant le vent en poupe, Shorty Rogers qui, par honnêteté, refusa. C’était l’œuvre de Mancini, il l’avait composée, la connaissait mieux que personne, il devait donc la diriger.
Mancini se vit offrir un contrat valable pour un seul album, RCA s’arrogeant le droit de fixer le nombre d’exemplaires à presser, en l’occurrence 800. En moins d’une semaine, ils étaient vendus…
Les albums « Music from Peter Gunn » et « More Music from Peter Gunn » reprenaient en studio les thèmes interprétés fragmentairement par le quintette du « Mother’s » ou accompagnant certaines séquences. Mancini y prenait un malin plaisir à varier les atmosphères. Dreamsville évoquait Gil Evans et Soft Sounds saluait le Modern Jazz Quartet. Les claquements de doigts sur The Floater recréaient l’ambiance d’un cabaret et My Man Shelly rendait hommage à Shelly Manne, figure majeure du jazz californien et complice de Mancini au fil des ans (8). Les parties orchestrales jouées en grande formation étaient marquées par l’influence de Stan Kenton ; une empreinte présente d’ailleurs sur nombre de bandes sonores.
Cité onze fois aux Grammy Awards en 1959, « Music from Peter Gunn » en reçut deux en tant que « Meilleur album de l’année » et « Meilleur arrangement ». Aux Emmy Awards, il avait été sélectionné dans la catégorie « Meilleure musique de film de la saison ». Quant au thème de « Peter Gunn », au fil des ans, il se déclinera en plus de cinquante versions (9).
Un autre feuilleton télévisé réunissait également Blake Edwards et Henry Mancini, « Mr. Lucky ». Il se déroulait, lui, dans une contrée exotique imaginaire dont Siesta, dévolu à Laurindo Almeida, rendait l’ambiance. Le jazz ne pouvant y trouver place qu’à la portion congrue, That’s It and That’s All est l’un des rares exemples de son utilisation dans « Mr. Lucky ». Par contre, comme ce fut le cas pour « Peter Gunn », son thème générique servira de tremplin à un nombre impressionnant de jazzmen.
En 1957, à l’époque de « Rock, Pretty Baby », Mancini avait signé l’album « Driftwood and Dreams », réédité sous le titre « The Versatile Henry Mancini ». Un exercice de style qui témoignait du goût de son signataire pour les mélanges sonores inhabituels. Deux ans plus tard, « The Mancini Touch » fera appel à vingt cordes, quatre cors, quatre trombones, cinq rythmes - dont un vibraphone - plus Ted Nash au saxophone alto et Ronnie Lang à la flûte alto (au baryton sur Robbin’s Nest). Une instrumentation insolite qui mettait en valeur des compositions originales comme Politely et A Cool Shade of Blue.
Il faut dire que Billboard, la bible de l’industrie phonographique, avait qualifié la formation réunie pour l’enregistrement de « Music from Peter Gunn » de « The most promising band of the year ». Henry Mancini avait donc eu toutes les facilités pour diriger une séance consacrée à ses arrangements de pièces sans rapports directs avec le petit ou le grand écran. La première d’une longue série dont fera partie « The Blues and the Beat ».
Dans son texte de pochette, Mancini affirmait que l’essence du jazz se résumait à ces deux composants. À chacun d’eux était consacré une face de l’album, un thème original introduisant chaque fois cinq classiques du répertoire. The Blues amenait Blue Flame et After Hours, tandis que The Beat annonçait Tippin’ In et How Could You Do A Thing Like That To Me ?
Pour être en accord avec le titre choisi pour son LP suivant, « Combo ! », Mancini réunira dix de ses jazzmen préférés et Art Pepper… à la clarinette (Moanin’, Swing Lightly). John T. Williams s’y essayait au clavecin sur A Powdered Wig alors que, dans Everybody Blow !, Larry Bunker intervenait au marimba.
Privilégiant guitare, saxo alto, trombone, vibraphone, et flûtes - en section ou en solo -, Henry Mancini mitonnait de séduisants mélanges sonores. Mariant connaissance des règles de la musique « sérieuse », expérience acquise au sein de grandes formations héritières de la Swing Era et assimilation des innovations dues aux arrangeurs de Stan Kenton, Mancini élargissait le vocabulaire de l’orchestration. Don Piestrup, arrangeur pour Buddy Rich : « Sa façon de mixer relève de la magie. Dureté, détente, rythme, toujours dans la proportion juste. Et son utilisation des cors d’harmonie est la meilleure que l’on puisse trouver, que ce soit dans le jazz ou dans le classique. Leur équilibre est splendide (10). »
Née sur le petit écran, la collaboration entre Henry Mancini et Blake Edwards s’étendra au cinéma. Avec Bing Crosby en vedette, « High Times » donna à Mancini l’occasion de poursuivre son flirt avec le jazz. La composition de l’orchestre n’est pas connue mais, à l’écoute de A Mild Blast, New Blood ou The Dean Speaks, aucun doute n’est permis, l’équipe Mancini est à l’œuvre.
Un film à suspense et une comédie sophistiquée les réuniront ensuite.
Dans « Experiment in Terror », la musique est réduite au minimum. Seul le thème du générique qui instaure une angoisse répondant à l’intrigue, possède une véritable présence. Très représentatif de l’écriture de son auteur, Kelly’s Tune n’est entendu que brièvement, diffusé par un autoradio.
À l’origine, il avait été convenu qu’Henry Mancini prendrait en charge la musique de « Breakfast at Tiffany’s » mais laisserait à un autre compositeur, plus qualifié que lui dans ce domaine, le soin de signer une chanson. Une décision aberrante. Si quelqu’un possédait le don d’inventer des mélodies, c’était bien lui.
Simples d’apparence mais jamais simplistes, séduisantes, facilement mémorisables, nombre de compositions de Mancini pouvaient se transformer aisément en chansons. Dans le bel album, « Dreamsville » Lola Albright (Edie Hart dans « Peter Gunn ») interprète, sous la direction de Mancini, Brief and Breezy, Slow and Easy, Sorta Blue ou Straight to Baby. Tous thèmes tirés de la série télévisée, agrémentés de « lyrics » signés Sammy Cahn ou Jay Livingstone et Ray Evans.
Après avoir entendu Audrey Hepburn, vedette de « Breakfast at Tiffany’s », interpréter How Long Has This Been Going On ? dans « Funny Face » de Stanley Donen, Henry Mancini décida de tenter sa chance. Un mois lui fut nécessaire pour trouver une mélodie qui dévoilerait la face cachée de l’exubérante Holly Golightly, tout en étant compatible avec les moyens vocaux de son interprète. Il signera alors l’une de ses plus belles compositions sur laquelle Johnny Mercer mit un texte remarquable. Dans le film, Audrey Hepburn l’interprète en s’accompagnant à la guitare, assise sur le rebord de sa fenêtre donnant sur l’escalier de secours (elle l’enregistra avec la seule assistance du guitariste Bob Bain).
Moon River avait été plébiscité par tous. Marty Rackin qui dirigeait la Paramount fit alors preuve d’une acuité de jugement digne de celle de ses pairs qui avaient voulu retirer Over the Rainbow de « The Wizard of Oz ». À l’issue d’une projection privée, ne déclara-t-il pas « Bien, mais il faudra virer cette foutue chanson. » Réputée pour sa réserve, Audrey Hepburn ne fit qu’un bond. On ne sait ce qu’elle dit exactement à Marty Racksin mais Moon River ne passa pas aux oubliettes.
Dans la partition de « Breakfast at Tiffany’s », Henry Mancini avait introduit quelques clins d’œil en direction du jazz avec Hub Caps and Tail Lights qui préfigurait quelque peu le thème fameux de « The Pink Panther » et The Big Heist mais ce sera Moon River qui recueillera les suffrages des jazzmen.
Plus de trois cents interprétations, de Barney Kessel aux Jazz Messengers en passant par Erroll Garner et Brad Mehldau, figurent maintenant dans les discographies. Seul concurrent sérieux, une autre composition de… Mancini, Days of Wine and Roses, tirée du film éponyme signé, lui aussi, par Blake Edwards.
Henry Mancini fut engagé sur « Hatari » dirigé par une légende d’Hollywood, Howard Hawks. Les deux hommes s’entendirent à merveille sur cette histoire africaine menée tambour battant par John Wayne où le jazz trouvait tout naturellement sa place. Crocodile, Go Home ! met en vedettes Shelly Manne, Jimmie Rowles, Bud Shank et Big Band Bwana se termine par un beau duel de trompettes. Le thème de Baby Elephant Walk qui accompagne les tribulations d’Elsa Martinelli aux prises avec un éléphanteau capricieux, fut interprété sur l’un de ces petits orgues à vapeur (électrifié pour l’occasion) baptisés « calliope », utilisés sur les bateaux à roues.
Mancini retrouva Blake Edwards pour « The Pink Panther » dont le thème allait connaître une immense popularité en grande partie grâce à la série de dessins animés qui suivit le film. À la différence de ses succès précédents, celui-là ne se prêtait guère à l’improvisation. Ceux qui le reprendront, comme Claude Bolling,
resteront au plus près de la version princeps.
 « The Pink Panther » ouvrait la seconde partie de la carrière d’Henry Mancini, celle durant laquelle, sans disparaître complètement – on pense à « The Party »-, l’influence du jazz se fera plus diffuse. Encore que, en 1982, à l’occasion de « Victor, Victoria », son ultime collaboration avec Blake Edward, Mancini évoquera, non sans malice, le jazz des années 30 avec Le Jazz Hot chanté par Julie Andrews ou de The Big Lift.
Dans l’hommage que publia Down Beat à la suite de la disparition d’Henry Mancini le 14 janvier 1994, John Ephland rappela ses collaborations avec Shelly Manne, Shorty Rogers, Jimmie Rowles, Red Mitchell, Ray Brown. Sans évoquer la polémique assez vaine qui naquit à la suite du succès rencontré auprès du public par l’album « The music of Peter Gunn ». Les attaques étaient venues d’une partie du monde du jazz. Dans « The Jazz Review » daté de juin 1959, l’arrangeur George Russell se livra à une exécution capitale du disque, à propos duquel, dans Down Beat, Richard B. Hadlock écrivit que « le jazz doit être plus que les sons éphémères d’une musique de fond pour être supportable en disque ». » Henry Mancini n’ignorait pas ces critiques : « Je connais cette controverse. C’est étonnant parce que, à aucun moment à propos de « Peter Gunn », sur les albums ou au cours d’une interview que j’aurais donnée, n’a été faite la moindre revendication comme quoi il s’agissait de jazz. La musique était influencée par le jazz qui
participait à la dramaturgie ; bon nombre de critiques l’ont compris (11) ». Et l’admettaient. D’autres non. Écrivain, parolier, critique, un temps rédacteur en chef de Down Beat, Gene Lees aura le dernier mot : « Ses détracteurs ont été tellement occupés à déplorer ce qu’il avait fait du jazz qu’ils ont fermé les yeux sur ce qu’il avait fait pour lui. (12) »
Alain Tercinet
© 2015 Frémeaux & Associés
(1) « Did They Mention the Music ? – the Autobiography of Henry Mancini », Coopper Square Press, NYC, 2001.
(2) Henry Mancini interviewed by Valerie Sager (1982) in « The Music From Peter Gunn – complete edition », American Jazz Classics.
(3) comme (1)
(4) (5) Gene Lees, préface de « Did They Mention the Music ? – the Autobiography of Henry Mancini », Coopper Square Press, NYC, 2001.
(6) « Peter Gunn » débuta le 22 septembre 1958 sur NBC, dura trois saisons et comprendra 114 épisodes. Il fut diffusé en France sur M6, en octobre 1987, avec « Bonne chance Mr. Lucky », dans la série « Les Privés ne meurent jamais » à 16 h 40 le dimanche.
(7) comme (1)
(8) Shelly Manne and His Men enregistreront pour Contemporary deux excellents albums « Play Peter Gunn » et « Play More Music from Peter Gunn ».
(9) La musique de Mancini fut à nouveau utilisée en 1967 dans le film « Peter Gunn » tourné par Blake Edwards pour la télévision mais distribué néanmoins en salle. Peter Strauss y remplaçait Craig Stevens. En 1980, le thème de « Peter Gunn » fit partie de la bande sonore du film-culte « The Blues Brothers ». À la tête de son Harmonie Ensemble/New York, Steven Richman reprit en 2014 « The Music of Peter Gunn ». Lew Soloff et Lew Tabackin participèrent à l’enregistrement (Harmonia Mundi USA).
(10) Sammy Mitchell, « Unbuggable Mancini », Down Beat, 6 mars 1969.
(11) Fred Binkley, « Mancini’s Movie Manifesto », Down Beat, 5 mars 1970
(12) comme (4)
HENRY MANCINI
From “Glenn Miller Story” to “The Pink Panther”
1954 – 1962

“It was Cecil B. De Mille’s ‘The Crusades’ […] I had never seen a talking picture, only the silent comedies of Charlie Chase, Buster Keaton, Laurel and Hardy, Charlie Chaplin and the Keystone Cops. But what I remember most of all from that day is the music, the sound of a big orchestra. I’d never heard anything like it. I’ve never heard anything much but the concert music of the Sons of Italy band, in which I played flute and piccolo […] I thought that there was a big orchestra behind the screen […] He (my father) told me the sound of that orchestra was in the movie […] I knew what I was going to do when I grew up. I was going to write music for the movies.”(1)
In the winter of 1935, Enrico Nicola Mancini was eleven and his father had taken him to Pittsburgh to see “The Crusades.” The splendidly generous score of Rudolph G. Kopp, a Vienna-born admirer of Richard Wagner, had revealed a universe that the boy would make his own. The discovery of jazz would come three years later, thanks to an Afro-American orchestra – three trumpets, two trombones, five saxophones and a rhythm section – which expressed itself in a style, as he would remember it, close to Fletcher Henderson and Count Basie.
Henry Mancini’s years of musical apprenticeship amounted essentially to playing piano and dissecting records by Artie Shaw and Benny Goodman, due to his new-born passion for arranging. “Fortunately I’ve been able to sustain myself in music since high school. Even during high school. I used to play a lot; I used to get two or three dollars for a job, a Polish wedding, an Italian wedding... I was brought up in a place called Aliquippa, Pennsylvania. We had every ethnic minority group that was ever created in Europe. I grew up playing all these weddings; we’d get all you could eat plus a dollar or two.”(2) He went to the Juilliard School in 1942, but barely had time to discover the music of Ravel and Debussy before he was drafted into the Air Force; thanks to Glenn Miller, he was enrolled in the 28th Air Force Band and so escaped being posted as a gunner in a B-27.
Tex Beneke was a tenor player and much-appreciated singer in the band led by Glenn Miller before the war, and he decided to revive the orchestra after the bandleader’s death, with the consent of Miller’s widow. A year after the band’s debuts in January 1946, Henry Mancini was hired as its pianist and arranger, and then, at his own request, solely as its arranger: his Dancer’s Delight had no reason to envy any of the scores that Jerry Gray had cooked up for the original orchestra. Working with his peers on a daily basis allowed Mancini to evaluate their abilities and later, when working for himself, he would call on a few of them since they knew exactly what they were doing.
Thanks to his arrangement of Skip to My Lou for the Jimmy Dorsey Orchestra, Mancini was given a try-out at Universal Pictures, who were looking for a writer specializing in dance-orchestras. His two-week trial period stretched to five years, during which time he worked with the team of arrangers, orchestrators and multi-purpose composers attached to the film-studio. In the company of Herman Stein — in Mancini’s words, a marvellous musician — he worked on a host of B-movies, not to mention the Z ones. There was the “Creature from the Black Lagoon” for example, in which said creature, half-man and half-fish (and visibly smitten by actress Julie Adams), spent much of the film climbing aboard the explorers’ boat on the port side while the crew looked out to starboard; or maybe vice versa. There was even a sequel called “Revenge of the Creature” in which Mancini was also involved; Clint Eastwood was cast as a clumsy lab rat in that one.
In 1953, Henry Mancini, obviously the man for the job, was tasked with checking the original scores to be used in the film “The Glenn Miller Story”. While carrying out his mission, he noticed the absence of a melody that could accompany the more intimate moments between the two main characters. So Mancini composed Too Little Time, which, although used in the film, doesn’t appear on any of the soundtrack-albums. When “The Glenn Miller Story” reached the box-office, Too Little Time was played in the Shrine Auditorium in Los Angeles, at a concert featuring alumni of the orchestra conducted by Billy May.
After the unexpected success of Anthony Mann’s film, Universal decided to mine the seam and started production on “The Benny Goodman Story”, again with Henry Mancini as music supervisor, a role he played just as competently in other, (much) less prestigious films such as “Rock Pretty Baby”. That one reached the box-office in 1956, the same year as “The Benny Goodman Story”, and it starred Sal Mineo in a celebration of the rock ’n’ roll generation. Mancini took advantage of the film to slip in several of his own compositions, among them Free and Easy, which was quite successful as a song after lyrics were added by Bobby Troup, and What’s It Gonna Be, which was sung onscreen by Jim Daley and the Ding-A-Lings before it was picked up — for the better — by The Four Freshmen.
In 1958 Henry Mancini was given a job which, although enthralling, was strewn with pitfalls: composing the music for “Touch of Evil”. It was a noir film directed by (and starring) Orson Welles, and Welles knew what he wanted for each component of his film right from the outset. Including the music: “He truly understood film scoring. And since he was making a grimly realistic film, I think he reasoned that even the music had to be rooted in reality. And that meant it all had to come from the story itself; it would be source cues.”(3) Joseph Gershenson was head of the music department at Universal and Welles sent him a sizeable number of memos stating his demands. The plot was set in a little town on the border with Mexico, and called for various forms of Latin American music; for certain scenes, that meant the kind of rock ‘n’ roll that was in fashion then. Welles’ memos even pointed out the musical colour to be used for each scene, and also which instruments might be appropriate.
They say that Orson Welles would have approved the music that Mancini composed, even though he never heard it used in the film: Welles was barred from the editing and saw this as treason; as a result, he refused to see “Touch of Evil.” In 1998, a new version of the film based on his notes tried to restore Welles’ intentions… insofar as that was possible. Henry Mancini would always consider “Touch of Evil” as one of his best works. Accompanying the magnificent opening sequence shot, Borderline Montuma immediately creates the atmosphere. Echoing the violence of the gang of young Mexicans, Lease Breaker gives a solo to saxophonist Plas Johnson which smacks of rhythm ‘n’ blues. And was it Mancini or Welles who had the idea of associating the sound of a player piano with Tanya/Marlene Dietrich’s appearances? Nothing could have better emphasized the singularity of this character than The Blue (Angel) Pianola.
“Although others had used elements of jazz in film scores before him, it was Mancini who opened the way for the full use of this music in drama. […] He established, for a broad American public and for the executives of the communications industry, the extraordinarily expressive range of this music.”(4) Johnny Mandel, who wrote the music for “I Want to Live”, confirmed Gene Lees’ statement. He admitted that the score composed for “Touch of Evil” by Henry Mancini had made his own task that much easier where his own producers were concerned. According to Gene Lees, “Up until that time, film scoring was almost entirely derived from European symphonic composition. Mancini changed all that. More than any other person, he Americanized film scoring, and in time even European film composers followed in his path.”(5) Most of the latter came from Vienna: Erich Wolfgang Korngold, Franz Waxman, Max Steiner or Rudolph G. Kopp ruled over Hollywood in those days; originally classical composers, they had imposed a style of accompaniment by refusing all direct references to popular music.
Mancini would change all that. First, when the time came to record the music he’d written for “Touch of Evil”, he warned Joseph Gershenson that the studio-orchestra was incapable of playing his score satisfactorily; he hired Pete Candoli, Conrad Gozzo and Rollie Bundock – alongside him in the ranks of the Tex Beneke orchestra – and also Plas Johnson, Bob Bain and Shelly Manne. As other productions came along, they were joined by Ted and Dick Nash, Vince de Rosa, Ronnie Lang, Larry Bunker, Vic Feldman, and Jimmie Rowles, who replaced pianist John Towner Williams, the future composer of “Star Wars”, “Indiana Jones” and “Saving Private Ryan”. They all had more or less close ties with West Coast jazz, and they formed a nucleus which provided the very specific sound of the orchestras put together by Mancini.
During his “Universal years” (which ended when the studio was sold to MCA), Mancini had found a friend in Blake Edwards, and the screenwriter & director offered him the chance to work on a detective series for tele-vision entitled “Peter Gunn”(6) According to Mancini, “The idea of using jazz in the ‘Gunn’ score was never even discussed. It was implicit in the story. Peter Gunn hangs out in a jazz roadhouse called Mother’s where there is a five-piece jazz group. In the pilot, five or six minutes took place in Mother’s. That’s a long time, so it was obvious that jazz had to be used. It was the time of the so-called cool West Coast jazz, with Shelly Manne, the Candoli brothers and Shorty Rogers, among others. And that was the sound that came to me: the walking bass and drums. The ‘Peter Gunn’ title theme actually derives more from rock and roll than from jazz. I used guitar and piano in unison, playing what is known in music as an ostinato, which means obstinate. It was sustained throughout the piece giving it a sinister effect, with some frightened saxophone sounds and some shouting brass.”(7)
On television, fitting in nicely with Blake Edwards’ directing, – unlike a number of its contemporaries in the private-eye genre – “Peter Gunn” remains just as efficient today, with jazz predominant. Over the different episodes, Vic Feldman, Bob Bain, Rollie Bundock (and even Shorty Rogers, in the episode entitled “The Frog”), all appeared onscreen. The plot often took the Peter Gunn character into other clubs, and sometimes, in “Streetcar Jones” for example, the music itself constitutes the episode’s story. After a screening of the series’ pilot, Alan Livingstone, who was very familiar with the record-industry, suggested to RCA that they ought to publish the music from “Peter Gunn.” An album devoted to the music in a television series wasn’t something in the RCA vocabulary, and so the company turned a deaf ear. Ray Anthony, however, had just had a hit with the theme from “Dragnet”, another TV series. Anthony knew Blake Edwards well enough to suggest that he should record “Peter Gunn” with an arrangement by Mancini; it was so successful that it changed RCA’s mind. Stereo recordings had by now become almost a commonplace in the record-market and so everything had to be re-recorded. And Henry Mancini’s name was unknown to the general public. Upstairs at RCA, it was decided that someone with more wind in his sails ought to be involved, namely Shorty Rogers; Shorty was honest enough to turn them down. It was Mancini’s music; he’d composed it and knew it better than anyone, so he ought to conduct the whole affair. Mancini was offered a contract to make a single album, and a clause stipulated that the number of copies of it to be manufactured would be RCA’s decision. They pressed 800. All of them were sold inside a week…
The albums “Music from Peter Gunn” and “More Music from Peter Gunn” were new studio versions of themes played either in fragments by the quintet at “Mother’s” or else accompanying certain scenes. Dreamsville was reminiscent of Gil Evans, and Soft Sounds was a salute to the Modern Jazz Quartet; snapping fingers on The Floater recreated a club atmosphere while My Man Shelly was a tribute to Shelly Manne, a major figure in Californian jazz who was close to Mancini for years.(8) The orchestral parts played by the big band showed the influence of Stan Kenton, whose imprint, incidentally, is present in many soundtracks. With eleven mentions at the 1959 Grammy Awards, “Music from Peter Gunn” received two, with awards as “Album of the Year” and for “Best Arrangement.” At the Emmy Awards, its theme was “Best Musical Contribution to a Television Program.” Over the years, the theme would be recorded in over fifty versions.(9)
Another television series saw Mancini associated with Blake Edwards: “Mr Lucky.” That one was set in exotic surroundings whose atmosphere was rendered by Siesta, played by Laurindo Almeida. There wasn’t much room for jazz in the film; in fact, it amounted to That’s It And That’s All, period. On the other hand, the film’s main theme served as a springboard for an impressive number of jazzmen in the same way as “Peter Gunn.”
Around the same time as “Rock Pretty Baby,” Mancini made the album “Driftwood and Dreams” which was reissued under the title “The Versatile Henry Mancini.” It was a stylistic exercise and it showed Mancini’s taste for unusual sound-mixtures. Two years later, “The Mancini Touch” would use twenty strings, four horns, four trombones, five rhythm instruments (including a vibraphone), plus Ted Nash on alto saxophone and Ronnie Lang on alto flute (switching to baritone for Robbin’s Nest). The instrumentation was original enough to enhance even further such original compositions as Politely and A Cool Shade of Blue. It has to be said that Billboard, the bible of the record-industry, referred to the ensemble which recorded “Music from Peter Gunn” as, “The most promising band of the year.” So it made life that much easier for Henry Mancini when setting up a session devoted to his arrangements for pieces that were not directly related to television or films. It would be the first of a long series, and “The Blues and the Beat” was one of the records they produced. In his sleeve notes, Mancini stated that, “If jazz could be taken into a laboratory and put through a distilling process, two things would remain after everything else had evaporated: the blues and the beat.” One side of the album was devoted to each of them, with an original theme introducing five classics in the jazz repertoire. The Blues brought in Blue Flame and After Hours, while The Beat announced Tippin’ In and How Could You Do A Thing Like That To Me?
To remain coherent with the title chosen for his following LP (“Combo!”), Mancini brought ten of his favourite jazzmen down to the studio along with Art Pepper… who played clarinet on Moanin’ and Swing Lightly. John T. Williams gives the harpsichord a try on A Powdered Wig while for Everybody Blow! Larry Bunker switches to a marimba. Favouring the guitar, alto saxophone, trombone, vibraphone and flutes — as a section or playing solo — Henry Mancini cooked up some seductive blends of sound. Marrying his knowledge of the rules of “serious” music, his experience acquired in big bands that were heirs to the Swing Era, and also his assimilation of the innovations owed to Stan Kenton’s arrangers, Mancini broadened the vocabulary of orchestration. Don Piestrup, an arranger for Buddy Rich, declared, “He mixes like a magician. Tightness, relaxation, rhythm... always in the right proportion. And his French horns are the greatest to be found anywhere, either jazz or classical. They’re beautifully balanced.”(10)
Born in television, the collaboration between Henry Mancini and Blake Edwards moved into films. With Bing Crosby as its star, “High Times” gave Mancini the opportunity to continue flirting with jazz. We don’t have details of the members of the orchestra, but listening to A Mild Blast, New Blood or The Dean Speaks leaves no doubt that this is Mancini’s crew at work. And they carried on together with a thriller and a sophisticated comedy. In “Experiment in Terror”, the music was reduced to a minimum; only the music behind the credits — it installs the dread inherent in the title and plot — has a genuine presence. Kelly’s Tune, highly representative of Mancini’s writing, is heard only briefly, played over a car radio. As for “Breakfast at Tiffany’s,” it was initially understood that Mancini would take charge of the music, and that another composer with better song-writing qualifications would be entrusted with the song for the film. How absurd… someone with a greater gift for melody than Henry Mancini? A number of his compositions may have seemed simple, but they were never simplistic, always seductive and always easily memorable; they could also be turned into songs without difficulty. In the handsome album called “Dreamsville”, Lola Albright (she was ‘Edie Hart’ in “Peter Gunn”), sings Brief and Breezy, Slow and Easy, Sorta Blue and Straight to Baby with Mancini conducting. All of them were taken from the television series, with lyrics written by Sammy Cahn or Jay Livingstone and Ray Evans.
After hearing the “Breakfast at Tiffany’s” star Audrey Hepburn singing “How Long Has This Been Going On?” — in Stanley Donen’s “Funny Face” — Mancini decided to try his luck. It took him a month to come up with a melody that could unveil the hidden face of the exuberant Holly Golightly and also match the star’s vocal resources. The result was one of Mancini’s most beautiful compositions, to which Johnny Mercer added some remarkable lyrics. In the film, Audrey Hepburn sings it accompanying herself on the guitar, while sitting on the window-ledge next to the fire-escape (she recorded it with the aid of guitarist Bob Bain alone).
Moon River had everybody’s vote. Marty Rackin was head of production at Paramount and he demonstrated how sound and reliable his judgment was, in the same way as his peers when they wanted to remove “Over the Rainbow” from “The Wizard of Oz”... After a private screening Marty declared, “Well, the fucking song has to go.” Audrey Hepburn was known for her reserve, but obviously her blood quickened; we don’t know exactly what she said to Rackin but Moon River stayed.
In his score for “Breakfast at Tiffany’s”, Mancini had introduced a few veiled allusions to jazz with The Big Heist and Hub Caps and Tail Lights, a composition that somehow announced the famous “Pink Panther” theme. However, Moon River was the candidate for jazzmen: more than three hundred versions, from Barney Kessel to The Jazz Messengers, and including Erroll Garner and Brad Mehldau, can be found in discographies today. In fact its only serious competition comes from… another composition by Mancini, Days of Wine and Roses, taken from the film of the same name (directed by Blake Edwards also.)
When Henry Mancini was hired by the producers of “Hatari” — filmed by Hollywood legend Howard Hawks — the composer and the director got on famously when working on this tale set in Africa with John Wayne in charge of the cast. Jazz naturally plays a role here, with Crocodile, Go Home! featuring Shelly Manne, Jimmie Rowles and Bud Shank, and Big Band Bwana ending on beautiful duelling trumpets. The Baby Elephant Walk theme accompanying Elsa Martinelli’s tribulations with a capricious baby elephant was played on one of those little steam organs used on paddle boats; called a calliope, this one was electrically amplified for the occasion.
Mancini met up with Blake Edwards again for “The Pink Panther”, whose main theme became immensely popular later, mostly thanks to a cartoon series produced after the film. Unlike Mancini’s previous hits, this one hardly lent itself to improvisation, and others who recorded it, like Claude Bolling, stayed as close as possible to the seminal version. “The Pink Panther” began a new chapter in Mancini’s career, a second life where jazz, while not disappearing completely — take “The Party” for example — had a scarcer presence. Even so, for his final collaboration with Blake Edwards (“Victor, Victoria” in 1982), Mancini impishly recalled the jazz of the Thirties with Julie Andrews singing “Le Jazz Hot”, or else “The Big Lift.”
In the tribute to Mancini which appeared in Down Beat after his passing on January 14th 1994, John Ephland reminded readers of the composer’s ties with Shelly Manne, Shorty Rogers, Jimmie Rowles, Red Mitchell or Ray Brown, but didn’t devote a word to the rather pointless controversy which arose after the reception that the public gave to “The Music of Peter Gunn”. The attacks on Mancini came partly from the jazz world: in the June 1959 issue of “The Jazz Review”, arranger George Russell took a figurative hatchet to the album, while Richard B. Hadlock wrote in Down Beat that, “Jazz must be more than transient background sounds to endure on record.”
Henry Mancini was quite aware of that criticism, saying: “I know the controversy. It was very strange because at no time during the ‘Peter Gunn’ show was any claim made, on the albums or by me in any interview, that it was jazz. It was jazz-oriented, it was dramatic, and jazz was a part of it; in that way it was picked up by various critics.”(11) They admitted as much. Others did not. The last word would be had by writer, lyricist, critic and onetime-editor of Down Beat, Gene Lees, who wrote, “His detractors were so busy deploring what Mancini had done with jazz that they overlooked what he was doing for it.”(12)
Adapted by Martin Davies
from the French text of Alain Tercinet
© 2015 Frémeaux & Associés
(1) “Did They Mention the Music? The Autobiography of Henry Mancini,” Cooper Square Press, NYC, 2001.
(2) Henry Mancini interviewed by Valerie Sager (1982) in “The Music From Peter Gunn – Complete Edition”, American Jazz Classics.
(3) See (1).
(4) (5) Gene Lees, in his preface to “Did They Mention the Music?” Cf. (1)
(6) “Peter Gunn” was first shown on NBC, beginning on September 22, 1958. There were three seasons and 114 episodes.
(7) See (1).
(8) Shelly Manne and His Men recorded two excellent albums for Contemporary, “Play Peter Gunn” and “Play More Music from Peter Gunn”.
(9) Mancini’s music was used again in 1967 in the film “Peter Gunn” which Blake Edwards made for television (it was also shown in cinemas), and Peter Strauss replaced Craig Stevens in the cast. In 1980 the “Peter Gunn” theme was used in the soundtrack for the cult movie “The Blues Brothers”. In 2014, Steven Richman and his Harmonie Ensemble/New York picked up “The Music of Peter Gunn,” with Lew Soloff and Lew Tabackin taking part in the recording (Harmonia Mundi USA).
(10) Sammy Mitchell in “Unbuggable Mancini”, Down Beat, March 6, 1969.
(11) Fred Binkley in “Mancini’s Movie Manifesto”, Down Beat, March 5, 1970.
(12) See (4).

DISCOGRAPHIE HENRY MANCINI


CD 1 - “THE SOUNDTRACKS ”
1. FREE AND EASY    Decca DL 429    1’52
Rock, Pretty Baby - Henry Mancini (cond), unidentified orchestra - 1956
2. BORDERLINE MONTUNA    Challenge 615    2’01
3. LEASE BREAKER     Challenge 615    2’44
Touch of Evil (La soif du mal) : Pete Candoli, Conrad Gozzo (tp) ; Milt Bernhardt (tb) ; Plas Johnson (ts) ; Dave Pell (bs) ; Ray Sherman (p) ; Red Norvo (vib) ; Bob Bain (g) ; Rollie Bundock (b) ; Shelly Manne (dm) ; Jack Costanzo (bgo) + Universal-International Orchestra, Joseph Gershenson (cond) - Hollywood, January 17, 1958
4. BLUE (ANGEL) PIANOLA     Challenge 615    3’10
Ray Sherman (pianola) - Hollywood, January 1958
5. PETER GUNN    RCA Victor LPM-1956    2’06
Peter Gunn (TV series) : Pete Candoli, Ray Linn, Frank Beach, Uan Rasey (tp) ; Dick Nash, Jimmy Priddy, Milt Bernhart, Karl de Karske (tb) ; Vince de Rosa, Richard Perissi, John Cave, John Graas (frh) ; Ted Nash (as) ; Ronnie Lang (bs) ; Al Hendrickson, Bob Bain (g) ; Rollie Bundock (b) ; Jack Sperling (dm) ; Henry Mancini (cond) – Hollywood, August 26, 1958
6. DREAMSVILLE     RCA Victor LPM-1956    3’55
Conrad Gozzo, Pete Candoli, Frank Beach, Uan Rasey (tp) ; Dick Nash, Jimmy Priddy, Milt Bernhart, Karl de Karske (tb) ; Vince de Rosa, Richard Perissi, John Cave, John Graas (frh) ; Plas Johnson, Ted Nash (s) ; John T. Williams (p) ; Larry Bunker (vib) ; Alton Hendrickson, Barney Kessel (g) ; Rollie Bundock (b) ; Jack Sperling (dm) ; Henry Mancini (cond) – Hollywood, August 31, 1958
7. THE FLOATER     RCA Victor LPM-1956    3’17
8. A PROFOND GASS     RCA Victor LPM-1956    3’20
Dick Nash (tb) ; Ronnie Lang (s) ; John T. Williams (p) ; Vic Feldman (vib) ; Bob Bain (g) ; Rollie Bundock (b) ; Jack Sperling (dm) ; Henry Mancini (cond) – Hollywood, September 4, 1958
9. NOT FROM DIXIE     RCA Victor LPM-1956    4’10
Pete Candoli, Ray Linn, Frank Beach, Uan Rasey (tp) ; Dick Nash, Jimmy Priddy, Milt Bernhart, Karl de Karske (tb) ; Vince de Rosa, Richard Perissi, John Cave, John Graas (frh) ; Ronnie Lang, Ted Nash (s) ; Al Hendrickson, Bob Bain (g) ; Rollie Bundock (b) ; Jack Sperling (dm) ; Henry Mancini (cond) – Hollywood, August 26, 1958
10. MY MAN SHELLY     RCA Victor LPM-2040    2’39
Pete Candoli (tp) ; Dick Nash (tb) ; Ted Nash (as, picc, fl), Ronnie Lang (bs, alto fl) ; John T. Williams (p) ; Vic Feldman (vib) ; Bob Bain (g) ; Joe Mondragon (b) ; Shelly Manne (dm) ; Henry Mancini (cond) – Hollywood, February 17, 1958
11. THE LITTLE MAN THEME     RCA Victor LPM-2040     3’16
12. SPOOK !     RCA Victor LPM-2040     2’59
Conrad Gozzo, Pete Candoli, Frank Beach, Graham Young (tp) ; Dick Nash, Jimmy Priddy, Hoyt Bohannon, Karl de Karske (tb) ; Ted Nash (as, picc, fl) ; Ronnie Lang (bs, alto fl) ; Paul Horn, Gene Cipriano (woodwinds) ; Plas Johnson (ts on Spook !) ; John T. Williams (p) ; Vic Feldman (vib) ; Bob Bain (g) ; Rollie Bundock (b) ; Shelly Manne (dm) ; Henry Mancini (cond) – Hollywood, March 5, 1959
13. Mr. LUCKY     RCA Victor LPM-2198     2’14
Mr. Lucky (TV series) : Don Fagerquist (tp) ; Dick Nash, Jimmy Priddy, John Halliburton, Karl de Karske (tb) ; Vince de Rosa, Dick Perissi, John Cave, John Graas (frh) ; Ronnie Lang, Harry Klee, Gene Cipriano, Jules Jacob, Lloyd Hildebrandt (s) ; John T. Williams (p) ; Edwin L. Cole (org) ; Bob Bain (g) ; Rollie Bundock (b) ; Shelly Manne (dm) ; Frank Flynn (perc) + strings ; Henry Mancini (cond – Hollywood, December 4, 1959
14. THAT’S IT AND THAT’S ALL     RCA Victor LPM-2198     2’54
Same but James Decker (frh), Howard Terry (s), Al Hendrickson (g) replaces John Cave, Lloyd Hildebrandt, Bob Bain ; Milt Holland (dm) added – Hollywood, December 17, 1959
15. SIESTA    RCA Victor LPM-2360     2’51
Dick Nash (tb) ; Vince de Rosa (frh) ; Ronnie Lang (s) ; Jimmie Rowles (p) ; Robert Hammack (org) ; Laurindo Almeida, Bob Bain (g) ; Rollie Bundock (b) ; Shelly Manne, Larry Bunker, Milt Holland, Frank Flynn (perc) ; Henry Mancini (cond) – Hollywood, January 12, 1961
16. A MILD BLAST     RCA Victor LPM-2314    3’09
17. NEW BLOOD     RCA Victor LPM-2314     2’47
18. HE DEAN SPEAKS     RCA Victor LPM-2314     2’37
High Time (Une seconde jeunesse) : Shelly Manne (dm) with unidentified orchestra prob. Jimmie Rowles (p) ; Henry Mancini (cond) - 1960
19. MOON RIVER     Film Soundtrack     2’10
Breakfast at Tiffany’s (Diamants sur canapé) : Audrey Hepburn (voc) ; George Peppard (word) ; Bob Bain (g) + unidentified orchestra ; Henry Mancini (cond) – Hollywood, December 8, 1960
20. HUB CAPS AND TAIL LIGHTS     RCA Victor LPM-2362     2’32
21. THE BIG HEIST     RCA Victor LPM-2362      3’12
Dick Nash, Jimmy Priddy, Karl de Karske (tb) ; Ted Nash, Gene Cipriano, Wilbur Schwartz (s) ; Jimmie Rowles (p) ; Larry Bunker (vib) ; Bob Bain (g) ; Red Mitchell (b) ; Shelly Manne (dm) + strings ; Henry Mancini (lead) – Hollywood, April 27, 1961
22. EXPERIMENT IN TERROR     RCA Victor LPM-2442    2’18
23. KELLY’S TUNE     RCA Victor LPM-2442     3’18
Experiment in Terror (Allo, Brigade spéciale) : Conrad Gozzo, Pete Candoli, Frank Beach, Ray Triscari (tp) ; Dick Nash (tb) ; Ronnie Lang, Gene Cipriano, Ted Nash (woodwinds) ; Jimmie Rowles (p) ; Vic Feldman (vib) ; Bob Bain (g, autoharp) ; Red Mitchell (b) ; Shelly Manne (dm) with unidentified orchestra ; Henry Mancini (cond) - 1962
24. BABY ELEPHANT WALK     RCA Victor LPM-2559    2’43
25. BIG BAND BWANA     RCA Victor LPM-2559    3’02
26. CROCODILE, GO HOME !     RCA Victor LPM-2559    2’55
Hatari ! : Don Fagerquist, Pete Candoli, Conrad Gozzo, Ray Triscari (tp) ; Dick Nash, Jimmy Priddy, Dick Noel, Karl de Karske (tb) ; Sam Rice (tuba) ; Benny Gill (vln) ; Bud Shank, Harry Klee (fl, s), Ronnie Lang, Gene Cipriano, Wilbur Schwartz, Justin Gordon, Mahlon Clark (s) ; Jimmie Rowles, Ray Sherman (p) ; Bob Bain (g) ; Rollie Bundock (b) ; Shelly Manne, Frank Flynn, Milt Holland (dm) ; Henry Mancini (cond) – Hollywood, December 5, 1961
All tunes composed by Henry Mancini. Moon River (J. Mercer – H. Mancini)
« Jusqu’à cette période, la musique de film découlait presqu’entièrement de la musique symphonique européenne. Mancini a changé tout ça. »     Gene Lees
“Up until that time, film scoring was almost entirely derived from European symphonic composition. Mancini changed all that.”    Gene Lees

CD 1 : “The Soundtracks”

Rock, Pretty Baby
 1. Free and Easy    1’52
Touch of Evil
 2. Borderline Montuma    2’01
 3. Lease Breaker    2’44
 4. Blue (Angel) Pianola    3’10
Peter Gunn
 5. Peter Gunn    2’06
 6. Dreamsville    3’55
 7. The Floater    3’17
 8. A Profond Gass    3’20
 9. Not From Dixie    4’10
10. My Man Shelly    2’39
11. The Little Man Theme    3’16
12. Spook !    2’59
Mr Lucky
13. Mr. Lucky    2’14
14. That’s It and That’s All    2’54
15. Siesta    2’51
High Time
16. A Mild Blast    3’09
17. New Blood    2’47
18. The Dean Speaks    2’37
Breakfast at Tiffany’s
19. Moon River    1’52
20. Hub Caps and Tail Lights     2’32
21. The Big Heist    3’12
Experiment in Terror
22. Experiment in Terror    2’18
23. Kelly’s Tune    3’18
Hatari !
24. Baby Elephant Walk    2’43
25. Big Band Bwana    3’02
26. Crocodile, Go Home !    2’55
CD 2 : “The Music Of Henry Mancini”
Tex Beneke and His Orchestra
 1. Dancer’s Delight    3’07
The Original Reunion of The Glenn Miller Band
 2. Too Little Time    2’53
The Four Freshmen
 3. What’s It Gonna Be    1’44
Ray Anthony and His Orchestra
 4. The Peter Gunn Theme    1’50
Lola Albright
 5. Brief and Breezy    3’16
 6. Slow and Easy    2’32
 7. Straight to Baby    2’50
 8. Sorta Blue    2’57
Henry Mancini and His Orchestra
 9. Politely    3’17
10. Let’s Walk    3’05
11. A Cool Shade of Blues    3’47
12. Robbin’s Nest    3’39
13. The Blues    2’40
14. Blue Flame    2’45
15. After Hours    3’07
16. The Beat    3’08
17. Tippin’ in    3’46
18. How Could You Do A Thing Like That to Me ?     3’32
19. Moanin’    2’51
20. Swing Lightly    4’17
21. A Powedered Wig    2’38
22. Far East Blues    3’26
23. Everybody Blow !    3’22
24. Days of Wine and Roses    2’07
Claude Bolling Big Band
25. The Pink Panther Theme     3’04

Ascenseur
pour l’échafaud,
Louis Malle

Miles Davis

Les liaisons dangereuses,

Roger Vadim

Art Blakey’s
Jazz Messengers
avec Barney Wilen

À bout de souffle,
Jean-Luc Godard

Martial Solal

L’eau à la bouche,
Jacques
Doniol-Valcroze

Serge Gainsbourg

Jules et Jim, François Truffaut

Georges Delerue

Cléo de 5 à 7, Agnès Varda

Michel Legrand


La Nouvelle Vague est le grand courant avant-gardiste qui, dès la fin des années 1950, redéfinit la manière d’écrire, réaliser et produire le cinéma. Souvent relayée au second rang après la réalisation et l’écriture, la musique eut pourtant une place prépondérante dans cette révolution culturelle. En témoigne notamment la session d’enregistrement d’« Ascenseur pour l’échafaud » où Miles Davis improvise sur les images de Louis Malle, dont l’aura est légendaire. Mais qui se souvient que la célèbre chanson « L’eau à la bouche » de Serge Gainsbourg et Alain Goraguer a été écrite pour le film du même nom ? Olivier Julien réalise ici une formidable rétrospective qui regroupe un aéropage de musiciens exceptionnels : Georges Delerue, Alain Goraguer, Paul Misraki, Michel Legrand, de Miles Davis, Art Blakey, Martial Solal, ou encore Serge Gainsbourg.   

Patrick FRÉMEAUX

The Nouvelle Vague is the name given to the great avant-garde trend of the late Fifties that redefined the way in which films were written, produced and directed. Up until then in the film world, music, unlike directing and screenwriting, had been considered of secondary importance, but this new cultural revolution gave pride of place to the music that accompanied the images. Take the recording session for “Lift To The Scaffold” for example, which amply illustrated the new role of music: trumpeter Miles Davis improvised over the images of filmmaker Louis Malle, and the resulting aura of the film is now a legend. Yet who remembers the famous song “L’eau à la bouche” that Serge Gainsbourg and Alain Goraguer wrote for the same film? This set produced by Olivier Julien provides a wonderful perspective that features an impressive array of exceptional musicians, from Georges Delerue to Paul Misraki and Michel Legrand, including Art Blakey and Martial Solal, and with Miles Davis, Alain Goraguer & Serge Gainsbourg of course.    

Patrick FRÉMEAUX

Nouvelle Vague : les musiques de films 1957-1962

Par Olivier Julien
Le mouvement cinématographique de la Nouvelle Vague défend une nouvelle approche du septième art en termes d’écriture, de réalisation et de production. Il s’oppose à l’académisme du cinéma français, dominé par les scénarios littéraires et un jeu d’acteur venu du théâtre. Il se développe à travers des formes plus proprement cinématographiques sous l’impulsion des « jeunes turcs » composées de jeunes critiques issus notamment des Cahiers du cinéma et de la revue Arts avec pour chefs de file François Truffaut et Jean-Luc Godard. mais également Jacques Rivette, Claude Chabrol, Éric Rohmer, Pierre Kast et Jacques Doniol-Valcroze qui réalisent leurs premiers longs métrages entre 1958 et 1961. D’autres cinéastes partagent les mêmes valeurs, même s’ils ne sont pas issus de la critique comme Agnès Varda, Jacques Demy, Jean Rouch, Jacques Rozier, Jean-Daniel Pollet, Chris Marker et Alain Resnais qui ont pour la plupart déjà tourné de nombreux courts métrages remarquables. On voit apparaître une nouvelle façon de produire, de tourner, de fabriquer des films qui s’oppose aux traditions et aux corporations. Devenu Ministre des Affaires Culturelles en 1958, André Malraux facilite l’accès à la réalisation des jeunes cinéastes sans passer par le parcours traditionnel de la profession. Le changement de société et de mœurs, le désir de transformer le cinéma et de rompre avec le passé sont au principe de la Nouvelle Vague. Celle-ci n’est pas une « école artistique » avec un style particulier, mais plutôt un esprit qui aura autant de traductions différentes qu’il y a de cinéastes pour s’en emparer. Souvent mentionnée, l’apparition de nouveaux appareils (caméras et magnétophones) joue un rôle significatif dans ce mouvement. C’est toute la grammaire du cinéma qui est remise en question de multiples manières, dans le tournage, le jeu des acteurs, le montage, l’utilisation de la voix off, le rapport à la caméra, la manière de filmer la ville ou les sentiments.
Les films de la Nouvelle Vague sont aussi caractérisés par leurs héros généralement jeunes et contemporains. Ce sont des gens ordinaires qui ne s’occupent que de leurs affaires personnelles. Ils sont en quête d’indépendance. Ils sont souvent oisifs, n’ont pas peur d’enfreindre la loi, sont indifférents à la société et à la famille et sont en quête d’amour. Tous ces films s’illustrent par une bande son originale dont l’intégralité des enregistrements édités de 1957 à 1962 sur disques 45 tours se trouve dans ce coffret.
Les amants réalisé par Louis Malle, sorti en 1958 sur des dialogues de Louise de Vimorin est un drame psychologique avec pour héroïne Jeanne Moreau, l’histoire d’un adultère vécu avec plaisir et comportant une scène dénudée déclencha les foudres des milieux catholiques. Il reçut néanmoins le prix spécial du jury au festival de Venise. La bande sonore reprend des compositions de Johannes Brahms, un 45 tours ( SP trianon 4325 ets) est édité reprenant des extraits du sextuor pour cordes n°1 en si bémol majeur opus 18 : «Andante ma moderato».
Ascenseur pour l’échafaud également réalisé par Louis Malle, sorti en 1958, est un film noir adapté du roman du même nom de Noël Calef (paru en 1956). Un ancien parachutiste joué par Maurice Ronet assassine le mari de sa maîtresse interprétée par Jeanne Moreau. Il est contraint de revenir sur la scène du crime pour effacer une trace compromettante ; il se retrouve alors coincé dans l’ascenseur, sa maîtresse le recherche en vain tandis que sa voiture est volée par un livreur qui dans un mouvement de panique tuera un couple d’allemands. La musique originale très présente dans le film à été confiée au jeune Miles Davis et sera éditée sous la forme d’un 33 tours dont a été extrait un EP présent dans ce coffret (45 tours EP Fontana 460 603 ME). Cette bande originale est devenue un grand classique de la musique de films.

Les 400 coups
, premier long-métrage de François Truffaut, sorti en 1959 est un des films les plus emblématiques de la Nouvelle Vague. C’est le premier volet des aventures du jeune Antoine Doinel interprété par Jean-Pierre Léaud, garçon de douze ans passionné par Honoré de Balzac. Effronté et menteur, il se retrouve dans une spirale qui l’amènera jusqu’à la maison de correction dont il s’échappe. La force du film vient de la bonne volonté de ce jeune garçon qui le rend attachant et excuse ses menus larcins. Le film obtiendra notamment le prix de la mise en scène au Festival de Cannes 1959. La bande originale du film est composée et dirigée par Jean Constantin qui triomphe au même moment avec sa chanson Mets deux thunes dans l’bastringue.
À double tour est le troisième long métrage réalisé par Claude Chabrol. Sorti en 1959, le film se déroule dans le cadre préféré du réalisateur qui est la petite bourgeoisie de province. La famille Marcoux paisiblement installée aux environs d’Aix en Provence vit dans la bienséance lorsqu’une nouvelle voisine s’installe et devient la maîtresse du chef de famille. La situation se complique pour tout le monde lorsque cette dernière présente un ami à la fille Marcoux et qu’ils entament une relation. La bande originale est signée et dirigée par le grand chef d’orchestre Paul Misraki déjà compositeur de nombreuses chansons et qui signera prés de cent quatre-vingt musiques de films.
La tête contre les murs réalisé par Georges Franju sorti en 1959 est l’adaptation du roman éponyme d’Hervé Bazin. Pierre Brasseur alias François Gérane alterne les séjours en prison et ceux en hôpitaux psychiatriques. Il s’agit d’une allégorie entre l’en­fermement physique et l’enfermement dans son propre corps résumé par une phrase du film « Les murs sont avant tout tes murs. Ils peuvent reculer devant tes pas, mais ta liberté même reste une enceinte si tu ne sors pas de toi-même ». Jean-Luc Godard en fera l’éloge dans Les cahiers du cinéma : « La tête contre les murs est un film de fou sur les fous. C’est donc un film d’une beauté folle. ». Le film recevra en 1960 le Grand Prix de l’Académie du cinéma. La musique est signée du grand compositeur Maurice Jarre.

Les Liaisons dangereuses 1960, sorti en 1959 est une adaptation du roman Les Liaisons dangereuses de Pierre Choderlos de Laclos réalisé par Roger Vadim. Le couple des Valmont est incarné par Gerard Philippe et Jeanne Moreau, Ils n’ont qu’un plaisir, s’aimer et s’amuser à détruire les âmes des autres en détruisant les couples au jeu pervers de la « séduction / destruction » froide et préméditée. On notera une apparition de Boris Vian. La musique est signée de Art Blakey’s Jazz Messengers avec le saxophoniste Bernard Jean Wilen, dit « Barney Wilen »
À bout de souffle de Jean-Luc Godard sorti en 1960 est un des films phare de la Nouvelle Vague, Jean-Paul Belmondo (Michel Poiccard) et Jean Seberg (Patricia Franchini) incarnent un couple qui a eu une liaison mais elle ne veut plus de lui. Michel est en fuite après avoir tué un gendarme tandis qu’elle vend le journal New-York Herald Tribune sur les Champs-Élysées afin de financer des études à la Sorbonne. Le visage de Michel est bientôt imprimé dans les journaux et, de nouveau amants, ils se cachent chez un ami jusquà ce que Patricia finisse par le dénoncer. La musique est signée du pianiste et chef d’orchestre Martial Solal.
L’eau à la bouche de Jacques Doniol-Valcroze sorti en 1960 est un chassé-croisé amoureux entre trois couples. Miguel, jeune notaire à la mort de lady Henriette, convoque ses petits-enfants dans un somptueux château néo-baroque. Deux cousines, Milena et Séraphine, investissent les lieux. La seconde est accompagnée non par son frère, comme le voudrait l’usage, mais par son amant, elle est bientôt attirée par le notaire tandis que Miguel succombe au charme de Séraphine. L’amant se consolera dans les bras de Milena. César, le majordome quand à lui séduit la bonne..La musique est signée Serge Gainsbourg sur des arrangements d’Alain Goraguer, la chanson titre deviendra un petit succès.
Le bel age de Pierre Kast sorti en 1960 est une comédie de mœurs qui relate l’évocation de leur vie amoureuse par trois personnages d’après une nouvelle d’Alberto Moravia : Un groupe d’amis part en forêt pour chasser. Tour à tour, ils racontent un épisode de leur passé et, à mesure, de nouveaux liens se créent. C’est dernier film de Boris Vian (†1959) aux cotés de sa femme Ursula Kübler avec également à la distribution : Alexandra Stewart et Jean-Claude Brialy qui chacun portent leur véritable prénom. La musique est signée d’Alain Goraguer et Georges Delerue.
Les bonnes femmes de Claude Chabrol sorti en 1960 relate la vie de quatre vendeuses dans un magasin d’appareils ménagers : Jane, Ginette, Jacqueline et Rita passent leurs journées à s’ennuyer entre deux rayons et leurs soirées à traquer la compagnie des hommes et un bonheur bien souvent incertain. Jeanne, mariée, accumule les amants d’un soir. La nuit venue, Ginette se transforme en chanteuse italienne et se donne en spectacle. Rita subit lâchement un fiancé médiocre et une belle-famille exaspérante. Jacqueline, la plus digne des quatre, cherche désespérément l’amour sincère. Mais pour elle, comme pour ses amies, les rencontres d’un soir et les rêves qu’elles suscitent sont souvent synonymes de profondes désillusions... La musique est signée Paul Misraki et la direction d’orchestre de Jacques Metehen.
Zazie dans le métro de Louis Malle sorti en 1960 est une comédie burlesque d’après le roman éponyme de Raymond Queneau paru en 1959. Zazie, une gamine de dix ans aux manières délurées et au langage trivial, arrive de province, impatiente de découvrir le métro parisien. Son oncle Gabriel l’attend à la gare et, à sa grande déception, la jette directement dans un taxi conduit par son ami Charles et la dépose au café Turandot. Là, elle fait la connaissance de Mado P’tits Pieds, une serveuse au grand cœur, de sa tante Albertine, ménagère modèle, et d’autres figures truculentes. Zazie s’échappe pour enfin se promener en métro, mais quand elle se rend compte qu’il est fermé pour cause de grève, elle se met à pleurer. Chacun va désormais vaquer à ses propres occupations. L’oncle se travestit en danseuse espagnole dans un café-concert, Charles déclare sa flamme à Mado pendant que Zazie découvre le marché aux puces en compagnie de Pédro-Surplus, qui se métamorphosera en agent Trouscaillon, puis en Aroun-Arachide. Après deux jours de folie parisienne, Zazie emprunte enfin le métro pour se rendre à la gare et repartir. Mais Zazie, endormie dans les bras de sa tante, n’a toujours pas vu le métro…La musique est signée du pianiste et compositeur italien Fiorezo Carpi.

Et Dieu... créa la femme
, Brigitte Bardot, son pre­mier disque microsillon (1957)
Extraits de la bande originale du film de Roger Vadim
Sortie de l’orphelinat où elle a grandi, Juliette, 18 ans, tient, à Saint-Tropez, la librairie des Morin, ses parents adoptifs. Jeune fille à la beauté provocante, elle suscite le désir des hommes, en particulier celui d’Eric Carradine, le propriétaire d’une boîte de nuit très en vogue. Mais Juliette est amoureuse d’Antoine Tardieu, qui exploite un petit chantier naval. C’est pourtant son frère, Michel, qu’elle épouse par dépit. Toutefois, elle devient la maîtresse d’Antoine. Michel découvre la trahison de sa femme et a une altercation plus qu’orageuse avec son frère. En proie à une terrible crise de jalousie, il rejoint Juliette dans la discothèque de Carradine et la gifle violemment en public... Le disque reprenant la bande originale de Paul Misraki contient des interventions de Brigitte Bardot qui narre l’histoire du film.
Tirez sur le pianiste de François Truffaut sorti en 1960 est l’adaptation d’un roman policier de David Goodis. Pour son deuxième film, Truffaut confie le rôle principal à Charles Aznavour qui incarne un pianiste de bar timide en prise avec des gangsters alors que ces derniers s’en prennent à ses frères, Chico, Momo et le petit Fido. Un soir, Chico, poursuivi, cherche refuge dans le bistrot près de Charlie. La serveuse Léna (Marie Dubois) est amoureuse de Charlie. Elle sait qu’il se nomme en fait Édouard Saroyan, qu’il est un grand pianiste et qu’il a été marié. Un jour, sa femme Thérésa lui a avoué qu’elle avait acheté sa célébrité en couchant avec son imprésario, puis elle s’est jetée par la fenêtre. Depuis, Édouard a troqué le piano de concert contre le piano de bastringue. Maintenant, Léna veut aider Charlie à redevenir Édouard. La musique originale est composée et dirigée par Georges Delerue. Boby Lapointe apparaît dans le film et interprète Framboise et Marcelle.

Une Femme Est Une Femme
de Jean-Luc Godard sorti en 1961 raconte l’histoire d’une jeune danoise Angela (Anna Karina), strip-teaseuse dans une boîte de nuit à Paris. Émile (Jean-Claude Brialy) est libraire et coureur cycliste à ses moments perdus. Ils se rencontrent, s’aiment et décident de vivre ensemble. Leur union, un rien originale, n’en est pas moins solide, jusqu’au soir où la jeune femme lui fait part de son désir d’enfant. Émile refuse catégoriquement, ne se sentant pas encore prêt à assumer une éventuelle paternité. Angela menace alors de s’adresser à son meilleur ami, Alfred Lubitsch (Jean-Paul Belmondo) qui est secrètement amoureux d’elle... La musique est signée par Michel Legrand et Anna Karina interprète la chanson titre sur des paroles de Jean-Luc Godard.

Cléo de 5 à 7
d’Agnés Varda sorti en 1961 se déroule en temps réel, le 21 juin 19611 à Paris. Cléo (Corinne Marchand), une jeune et belle chanteuse plutôt frivole, craint d’être atteinte d’un cancer. Il est 17 heures et elle doit récupérer les résultats de ses examens médicaux dans 2 heures. Pour tromper sa peur, elle cherche un soutien dans son entourage. Elle va se heurter à l’incrédulité voire à l’indifférence et mesurer la vacuité de son existence. Elle va finalement trouver le réconfort auprès d’un inconnu à l’issue de son errance angoissée dans Paris. La bande originale est composée par Michel Legrand et Agnes Varda signe les deux chansons incluses dans le film : Sans toi et La belle p... interprétées par Corinne Marchand qui enregistre deux titres supplémentaires présents dans ce coffret : La joueuse et La menteuse.
L’Année Dernière À Marienbad d’Alain Resnais sorti en 1961 décrit le rêve d’un homme qui aime une femme inaccessible. Il vient la chercher. Mais le rêve est aussi cauchemar : la femme ne se souvient plus de lui. Il essaie de l’atteindre. Lorsqu’il croit l’avoir fait, elle s’est déplacée sur une autre pointe du temps, un autre souvenir : il faut la convaincre à nouveau. De nouveaux cauchemars se dressent devant lui : est il sur que c’est elle qu’il aime ? Est-il sûr de l’avoir rencontré ? Mais oui, c’est elle qu’il aime. Il l’emporte dans sa nuit. Fin du rêve, avant celui de demain. Le film est célèbre pour l’ambiguïté de sa structure narrative, qui a beaucoup dérouté et divisé les critiques. La dimension onirique et la confusion entre réalité et illusion ont par la suite inspiré bien des réalisateurs. La musique orchestrale de Francis Seyrig est dirigée par André Girard. Sa musique d’orgue est interprétée par Marie-Louise Girod sur l’instrument de l’Oratoire du Louvre qui ne disposait encore que de dix jeux. L’organiste explique, dans un entretien pour la revue L’Orgue, que « Resnais avait apprécié que l’orgue ne soit pas fini car, il n’aurait, ainsi, pas vraiment une sonorité d’orgue... »
Lola de Jacques Demy sorti en 1962 se déroule à Nantes : Lola (Anouk Aimée), une entraîneuse, attend depuis sept ans le retour de Michel (Jacques Harden), le père de son fils Yvon, parti faire fortune dans les colonies françaises. Le hasard l’amène un jour à croiser un ami d’enfance, Roland (Marc Michel), un éternel insatisfait qui songe lui-même à quitter la France mais qui, épris de Lola depuis toujours, ne peut s’empêcher de la demander en mariage, en vain bien sûr. Quelque temps plus tard, un inconnu vêtu de blanc, portant un chapeau texan, fait son entrée en ville, au volant d’une Cadillac. L’homme passe devant le Café naval, où travaille Lola... La musique est signée Michel Legrand et La chanson de Lola est interprétée par Jacqueline Danno qui double Anouk Aimée dans le film pour les parties chantées. Les paroles sont signées Agnés Varda.
L’eclipse de Michelangelo Antonioni sorti en 1962 se déroule à Rome où Vittoria (Monica Vitti) rompt brutalement avec son amant Riccardo (Francisco Rabal) après trois années passées à ses côtés. La jeune femme est fatiguée d’une vie qu’elle considère sans amour et s’interroge si elle l’a seulement aimé un jour. Ne s’est-elle pas plutôt laissée porter par le confort qu’il lui offrait ? Elle rejoint sa mère à la Bourse et fait ainsi la connaissance de Piero (Alain Delon), un agent de change dont la jeunesse, l’ambition et la séduction cynique la charment immédiatement. Ayant quitté Rome pour Vérone, elle repense à Piero et se convainc qu’il est le meilleur remède pour oublier Riccardo... La musique est composée par Giovanni Fusco et la chanteuse italienne Mina interprète la chanson-titre en français et en italien.
Jules et Jim de François Trufaut sorti en 1962 est un grand classique du cinéma de la Nouvelle Vague adapté du roman du même nom de Henri-Pierre Roché paru en 1907. Jules (Oskar Werner), étudiant allemand, et Jim (Henri Serre), étudiant français, font connaissance, sympathisent et sont bientôt liés par une amitié profonde. Ils partagent les mêmes goûts en matière de livres, d’art et de femmes. Ils font ensemble un voyage dans le Sud méditerranéen et découvrent, sur un champ de fouilles, une statue dont le merveilleux sourire les bouleverse. De retour à Paris, ils sont éblouis de retrouver ce sourire sur les lèvres de Catherine (Jeanne Moreau), une jeune femme rencontrée par hasard. Un quiproquo précipite événements et décisions. C’est Jules que Catherine épousera, sans pour autant cesser d’aimer Jim. La guerre éclate. Le trio ne se reformera qu’après l’Armistice... La musique est signée de Georges Delerue et Jeanne Moreau y interprète le fameux Tourbillon accompagnée par Bassiak à la guitare. C’est cette prise directe que l’on retrouve dans le disque.
Olivier JULIEN
© Frémeaux & Associés 2021

New Wave in films:
the Soundtracks 1957-1962

By Olivier Julien
In films, the movement known as the Nouvelle Vague was the advocate of a new approach to the Seventh Art in terms of writing, directing and producing. The New Wave was against the academic nature of French filmmaking, dominated by literary screenplays and acting that had been schooled in the theatre. And this new movement would evolve in forms that had more to do with cinemas than theatres, carried by certain “young lions” among the film critics whose articles appeared in reviews like Les Cahiers du cinéma and Arts. The leading figures were François Truffaut and Jean-Luc Godard, but they also included Jacques Rivette, Claude Chabrol, Éric Rohmer, Pierre Kast and Jacques Doniol-Valcroze, who directed their own first full length features between 1958 and 1961. Their tastes and opinions were shared by other filmmakers (even if the latter weren’t critics to begin with), among them Agnès Varda, Jacques Demy, Jean Rouch, Jacques Rozier, Jean-Daniel Pollet., Chris Marker and Alain Resnais, most of whom already had numerous remarkable short-films to their credit. New methods of film production would appear, with new ways of shooting and constructing films that broke with tradition and corporate methods.
When André Malraux became France’s Cultural Affairs Minister in 1958 he made it easier for young people to make films without having to follow the traditional path taken by the profession. Changes in society and morals, and the desire to transform films and break with the past, were keywords in the principles of the Nouvelle Vague. The latter was no artistic “school” with a particular style; it was rather a state of mind, one that would translate in as many ways as there were filmmakers ready to embrace it. Often mentioned were the new kinds of apparatus used (cameras and tape recorders) and these played a significant role in the movement. The entire grammar of filmmaking was called into question in many ways, whether on the set or in acting, editing, voice-over, the actors’ relationship with the camera, not to mention the way to film city streets and human feelings.
New Wave films were also characterised by their heroes, who were generally young people living in the present day. They were ordinary, and interested in only their own affairs. They sought independence, and often had no need to work for a living; nor were they afraid to break the law; they were indifferent to notions of family and society, and they were looking for love… All these films stand out by the excellence of their original soundtracks, and this set contains every recording from between 1957 and 1962 that appeared on a 45rpm single.
Les amants made by Louis Malle was released to cinemas in 1958 with dialogue written by Louise de Vimorin. A psychological drama whose heroine is played by Jeanne Moreau, the film tells the story of an adultery experienced with pleasure, and it contains a nude scene that caused trouble in Catholic circles. Even so, it was awarded the special Jury Prize at the Venice Film Festival. The soundtrack made use of compositions by Johannes Brahms, and a 45rpm single was released (Trianon SP 4325 ets) with excerpts from his String Sextet N°1 in B-flat Major Op.18, Andante ma moderato.

Ascenseur pour l’échafaud
(almost better known as Lift To The Scaffold outside of France) was also from director Louis Malle (1958). It is a classic noir film adapted from the novel of the same name written by Noël Calef (published in 1956). Actor Maurice Ronet plays an ex-Legion paratrooper who murders the husband of his mistress (played by Jeanne Moreau). He has to return to the crime scene to remove compromising evidence but finds himself stuck in the lift… His mistress looks for him in vain, and his car is stolen by a delivery man who kills a German couple in a moment of panic. The original music has extraordinary presence in the film, and the young trumpeter Miles Davis was entrusted with its creation, improvising in the studio with the film projected in front of the musicians. It was released on a 33rpm disc and the EP taken from it is included in this set (Fontana 460 603 ME). The recording is a classic, in jazz and in film music.
Les 400 coups, the first full-length feature filmed by François Truffaut, was released in 1959 and is one of the Nouvelle Vague’s most iconic films. It forms the first chapter in the adventures of the young Antoine Doinel (played by Jean-Pierre Léaud), a twelve-year-old with a passion for the writings of Balzac. Antoine is irresponsible, and tells fibs one after another, but he gets caught up in a spiral that leads him to a correctional home (from which he escapes). The strength of the film lies in the youngster’s engaging natur, which endears us to him and somehow seems to excuse his delinquency. Les 400 Coups, aka The Four Hundred Blows, earned Truffaut the 1959 Cannes Festival prize for Best Director. Its original music score was composed and conducted by Jean Constantin, whose own song Mets deux thunes dans l’bastringue became a major hit at the same time.
À double tour was the third feature film from director Claude Chabrol. Also a 1959 release, the plot unfolds in Chabrol’s favourite setting: the provincial petite bourgeoisie. Comfortably settled outside Aix-en-Provence, the Marcoux family is living a life of propriety and civility until a new neighbour arrives… and she becomes the mistress of the head of the house. Life gets even more complicated for everybody when she introduces a male friend to Marcoux’s daughter and they have an affair. The original soundtrack was written and conducted by the great composer Paul Misraki, who had already written many songs and would go on to compose music for over 120 films.
La tête contre les murs filmed by Georges Franju came out in 1959 and was adapted from Hervé Bazin’s novel of the same name. The character François Gérane (played by Pierre Brasseur) spends his time either in jail or in psychiatric hospitals, forming an allegory between physical and material restraint and confinement within one’s own body. It is summed up neatly by the line in the film that says, “Walls are above all your walls. They can recede as you step forward, but your very freedom remains an enclosure if you don’t go out of yourself.” Jean-Luc Godard praised the film with his critique in Les cahiers du cinéma, writing, “La tête contre les murs is a madman’s film about the mad. And so it’s a film whose beauty is crazy.” In 1960 it won the Grand Prix from France’s Académie Du Cinéma, with music by the great composer Maurice Jarre.
Les Liaisons dangereuses 1960, was adapted by filmmaker Roger Vadim from the novel of the same title written by Pierre Choderlos de Laclos. The Valmont couple (played by Gerard Philippe and Jeanne Moreau) shared a single pleasure, loving each other and enjoying the destruction of other people’s souls by breaking up their couples in a cold, calculated game of seduce and destroy. Boris Vian makes an appearance in this film with music by Art Blakey’s Jazz Messengers featuring saxophonist Barney Wilen.
À bout de souffle directed by Jean-Luc Godard came out in 1960 and immediately became an iconic Nouvelle Vague movie, the story of the couple Michel Poiccard (played by Jean-Paul Belmondo) and Patricia Franchini (Jean Seberg) who have been having a liaison, but Patricia no longer loves Michel. So Belmondo is on the run after killing a gendarme, while Seberg sells copies of the New York Herald Tribune on the Champs-Élysées to finance her studies at the Sorbonne. Belmondo’s face is soon on every front page. They become lovers again, and hide out at a friend’s place until Seberg finally denounces Belmondo. The film’s music was composed by pianist & bandleader Martial Solal.
L’eau à la bouche by filmmaker Jacques Doniol-Valcroze was releasd to cinemas in 1960, a romantic intrigue telling the stories of three couples. Miguel, a young notary settling an inheritance after the death of Lady Henriette, summons her grandchildren to a family gathering in a sumptuous neo-baroque chateau. Two cousins, Milena and Séraphine, interrupt the proceedings. Séraphine is accompanied, not by her brother as tradition would have it, but by her lover; and soon she begins to find the notary attractive… So Miguel falls for Séraphine’s charms, while her lover finds consolation with Milena. While this is going on, César, the family butler, seduces the maid… It was Serge Gainsbourg who wrote the music, with arrangements by Alain Goraguer, and the title song from the film also had success.
Le bel age filmed by Pierre Kast came out in 1960, a comedy of manners based on an Alberto Moravia novella in which three characters evoke their love lives. In the story, a group of friends go hunting in the woods, and each in turn relates an episode from his past; gradually, new bonds are created. It was the last film in which Boris Vian appeared, and the cast included his real-life wife Ursula Kübler, actress Alexandra Stewart, and actor Jean-Claude Brialy, all of whose roles had their real names. The music was composed by Alain Goraguer and Georges Delerue.

Les bonnes femmes is the original title of a Claude Chabrol film (aka The Good Time Girls, 1960) that dealt with the lives of four sales-girls in a shop selling domestic appliances. The four women, Jane, Ginette, Jacqueline and Rita, spend their boring days inside the shop, and their livelier evenings looking for male company and a happiness that is often uncertain. Jane is married and her lovers change regularly. At night, Ginette transforms into an Italian singer and shows off. Rita has a domineering, mediocre fiancé with an exasperating family. Jacqueline, who has the most dignity, searches desperately for true love. But for her, and for her friends, these one-night stands and the dreams that they bring are often synonymous with great disillusions. The music was composed by Paul Misraki, and Jacques Metehen conducted the orchestra.
Zazie dans le métro by Louis Malle (1960) is a burlesque comedy based on the novel of the same name by Raymond Queneau published a year earlier. Zazie is a wily ten-year old provincial girl with bold manners who arrives in Paris determined to discover the capital’s Métro. Her uncle Gabriel meets her at the station and, to her dismay, throws her straight into a taxi driven by his friend Charles and drops her off at the Turandot cafe. There she makes the acquaintance of Mado P’tits Pieds, a big-hearted waitress, her aunt Albertine, a model housewife, and various other juicy characters. Zazie makes her escape to finally take a trip on the Métro, but when she finds the station closed because of a strike, she bursts into tears. Each character can now get back to his own business. Her uncle is a Spanish dancer in drag who appears in cabaret; Charles declares his love to Mado; and Zazie discovers the flea-market in the company of Pédro-Surplus, who metamorphoses into various characters (satyr, policeman, inspector…) with improbable names like Trouscaillon or Aroun-Arachide. Two days of Parisian madness ensue, and then Zazie at last takes the subway back to the station and her train home. But Zazie falls asleep in her aunt’s arms and never actually sees the Métro. The music for the film was composed by the Italian pianist Fiorezo Carpi.

Et Dieu... créa la femme
– Brigitte Bardot, her first microgroove record (1957).
Excerpts from the original soundtrack of the film made by Roger Vadim.
Eighteen year-old Juliette has left the orphanage where she grew up and is working at the bookshop of her adoptive parents in Saint-Tropez. Her beauty is provocative and she arouses male desires, especially those of Eric Carradine, the proprietor of a very fashionable night-club. Juliette is in love with Antoine Tardieu, who runs a small boatyard, but she marries his brother Michel out of frustration. This doesn’t stop her from becoming Antoine’s mistress. Michel discovers his wife has betrayed him and has a more than lively dispute with his brother; he then rejoins Juliette in Carradine’s discothèque where, in a fit of jealous rage, he slaps her violently in public… The record that featured Paul Misraki’s original score contains a commentary by Bardot who narrates the film’s story.
Tirez sur le pianiste from François Truffaut (1960) is an adaptation of a thriller by novelist David Goodis. It was Truffaut’s second film and he gave the lead role to Charles Aznavour, who plays a timid bar-pianist named Charlie Kohler who’s up against a bunch of gangsters who are after his brothers Chico, Momo and young Fido. One night, Chico is being chased and he takes refuge in the bar where Charlie is playing, a bar whose waitress, Léna (played by Marie Dubois) is in love with Charlie. Léna knows that Charlie’s real name is Édouard Saroyan, and she’s learned he’s a great pianist who was once married to a woman named Thérésa, who threw herself from a window after confessing that she had “bought” his fame by sleeping with his impresario. And that was when Édouard/Charlie abandoned concerts to play the piano in bars. Léna wants to help Charlie become Édouard Saroyan again. It was Georges Delerue who composed and conducted the film’s original score. Boby Lapointe appears in the film singing Framboise and Marcelle.
Une Femme Est Une Femme filmed by Jean-Luc Godard (1961) tells the story of a young Danish woman rnamed Angela (Anna Karina) who’s a stripper in a Paris night-club. Émile (Jean-Claude Brialy) is a bookseller and occasional race-cyclist. Angela meets Émile, they fall in love, and they decide to live together. They enjoy a somewhat unusual, albeit solid, union until the day when, one evening, the young woman tells Émile that she wants a child. Émile turns her down flat because he doesn’t feel ready to assume the reponsibilities of being a parent. So Angela then threatens to turn to his best friend Alfred Lubitsch (played by Jean-Paul Belmondo) who is secretly in love with her... The music for Godard’s film was composed by Michel Legrand, and Anna Karina herself sings the title song, for which Godard wrote the lyrics.
Cléo de 5 à 7 by Agnés Varda came out in 1961 and takes place in real time on June 21, 1961 in Paris. The Cléo in the title (Corinne Marchand), is a beautiful young singer who is rather frivolous but afraid that she might be suffering from cancer. The time is 5 in the afternoon, and in two hours she is due to have the results of her medical tests. To keep her fears at bay she looks for support from her entourage but meets with incredulity, if not indifference, and those reactions allow her to measure how vacuous her existence appears to be. In the end she finds the comfort she seeks after she meets a stranger during her distressed wanderings across Paris. The film’s original score was composed by Michel Legrand, and Agnes Varda wrote the two songs that were in the film – Sans toi and La belle p... – performed by Corinne Marchand, who recorded two other titles included in this set, La joueuse and La menteuse.
L’Année Dernière À Marienbad by Alain Resnais (1961) describes the dream of a man in love with an unattainable woman. He comes to fetch her, but the dream is also a nightmare: the woman no longer remembers him. He tries to reach her, but when he thinks he has done so, she has moved away to another moment in time, another memory: he has to convince her all over again. New nightmares loom up in front of him: is he sure that this is the woman he loves? Is he sure he has met her? Yes, of course she’s the one he loves. He carries her off into his night… the end of the dream, until the dream of tomorrow. The film is famous for the ambiguity of its narrative structure, which disconcerted and divided the critics. The dream dimension and the confusion between reality and illusion would later provide inspiration for many filmmakers. The orchestral music by Francis Seyrig was conducted by André Girard. Seyrig’s organ music was performed by Marie-Louise Girod on the instrument then under construction in the Oratoire du Louvre, which had only ten stops. In an interview published in the magazine L’Orgue she explained, “Resnais liked the fact the organ hadn’t been finished because that way it wouldn’t really sound like an organ…”
Lola by Jacques Demy (1962) is set in Nantes. Lola (Anouk Aimée), a cabaret dancer, has been waiting seven years for the return of Michel (Jacques Harden), her son Yvon’s father, who had gone off to find fortune in the French colonies. One day, by chance, she meets a childhood friend, Roland (Marc Michel), a man who’s never satisfied and who also has thoughts of leaving the country. But he’s been smitten with Lola for a long time, and cannot help proposing to her. In vain, of course. Some time later, a stranger dressed in white and with a Texan hat arrives in town driving a Cadillac. And the man drives past the Cafe Naval, where Lola works... The music was witten by Michel Legrand and La chanson de Lola is sung by Jacqueline Danno (the singing voice of Anouk Aimée in the film). The lyrics were written by Demy’s wife Agnés Varda.
L’Eclipse by Michelangelo Antonioni (1962) is set in Rome, where Vittoria (Monica Vitti) brutally ends her three-year relationship with her lover Riccardo (Francisco Rabal). The young woman is tired of a life she considers to be loveless, and she asks herself if she ever really loved him at all. Had she perhaps let herself be carried away by the comforts he was offering her? She goes to meet her mother at the Stock Exchange and makes the acquaintance of Piero (Alain Delon), an exchange agent whose youthfulness, ambition and cynical seductive charms make her fall for him at once. After leaving Rome to go to Verona, her thoughts turn to Piero again and she convinces herself that he is the best cure to make her forget Riccardo... The music was composed by Giovanni Fusco, while Italian singer Mina performs the title song in French and Italian.

Jules et Jim from François Truffaut (1962) is another great Nouvelle Vague film classic, and it was adapted from the novel of the same name that Henri-Pierre Roché published in 1907. A German student named Jules (Oskar Werner) meets a French student named Jim (Henri Serre), and they become friends. Their friendship deepens as they discover they have the same tastes in books, art and women. They travel south to the Mediterranean together, and on an excavation site they come across a statue whose marvellous smile moves them tremendously. On their return to Paris they’re dazzled when they see the same smile on the lips of a young woman named Catherine (Jeanne Moreau) whom they meet by chance. Then a misunderstanding precipitates a series of events with the result that Catherine will marry Jules, even though she never ceases to love Jim. Then war breaks out, and the trio are separated until after the Armistice... The music for Jules et Jim is just one of the eleven soundtracks that Georges Delerue composed for Truffaut, and here Jeanne Moreau would sing Serge Rezvani’s famous song Le Tourbillon accompanied by Bassiak on the guitar. This live take is the one that can be found on the disc.
Olivier JULIEN
Adapted into English by Martin DAVIES
© Frémeaux & Associés 2021


Musiques de films de la nouvelle vague

CD1
Musique du film Les amants de Louis Malle (1958)
Musique de Johannes Brahms, Orchestre De Chambre Trianon
1 – Sextuor n°1 (extrait)
2 – Sextuor n°1 (extrait)
45 tours SP trianon 4325 ets
Bande originale du film Ascenseur pour l’échafaud de Louis Malle (1958)
Musique de Miles Davis et son quintette
3 - Générique
4 - Florence sur les Champs-Élysées
5 - Sur l’autoroute
6 - Évasion de Julien
7 - Au bar du petit bac
45 tours EP Fontana 460 603 ME
Bande originale du film Les 400 coups
de François Truffaut (1959)
Musique originale composée et dirigée
par Jean Constantin
8 – Les 400 coups / Car de police
9 – La machine à écrire
10 – Comment voulez-vous ?
11 – Balzac – Gymnastique – Trinité – Finale
45 tours EP Vogue EPL. 7.631 Ciné Revue n°5 – 1959
Bande originale du film À double tour de Claude Chabrol (1959)
Musique originale composée et dirigée par Paul Misraki
12 - À double tour
partie 1
13 - À double tour partie 2
45 tours EP Ducretet Thomson 450 V 259 – 1959
Bande originale du film La tête contre les murs
de Georges Franju (1959)
Musique composée par Maurice Jarre
14 - La tête contre les murs
15 - Surprise-partie
16 - Stéphanie
17 - Enterrement à l’asile
45 tours EP Vega 45 P 1957
Bande originale du film Les liaisons dangereuses 1960 de Roger Vadim (1959)
Musique de Art Blakey’s Jazz Messengers
avec Barney Wilen
18 - No problem (première version)
19 - Prélude in blue (à l’Esquinade)
20 - No hay problema
21 - Prélude in blue (Chez Miguel)
45 tours EP Fontana 460.660 ME
CD2
Bande originale du film À bout de souffle
de Jean-Luc Godard (1960)
Musique de Martial Solal
1 – Duo
2 – La mort
3 – Poursuite
4 – Dixieland
45 tours EP Columbia ESDF 1306 S
Bande originale du film L’eau à la bouche
de Jacques Doniol-Valcroze (1960)
Musique originale de Serge Gainsbourg, arrangements et direction Alain Goraguer
5 – L’eau à la bouche interprété
par Serge Gainsbourg
6 – Black March
7 – Judith
8 – Angoisse
45 tours EP Philips 432.492 BE
Bande originale du film Le bel âge de Pierre Kast (1960)
Musique de Georges Delerue et Alain Goraguer
9 - Nous avions vingt ans (Alain Goraguer)
10 - Avenue Henri Martin
11 - À Deauville
12 - Ursula
13 - Carla et Roger aux sports d’hiver
14 - Final
45 tours EP Versailles 90 M 135
Bande originale du film Les bonnes femmes
de Claude Chabrol (1960)
Musique de Paul Misraki, Orchestre sous la direction de Jacques Metehen
15 – Valse des bonnes femmes
16 – Samba pour Jeanne
17 – Rita Mambo
18 – Rock pour Ginette
19 – Tango pour Jacqueline
20 – La java d’Ernest
45 tours EP Versailles 90 M 301
Bande originale du film Zazie dans le métro
de Louis Malle (1960)
Musique de Fiorezo Carpi
21 - Zazie girls
22 -Générique
23 - Poursuite
24 - Thème de Zazie
45 tours EP Versailles 90 M 317
BONUS
Et Dieu... créa la femme, Brigitte Bardot,
son premier disque microsillon (1957)
Extraits de la bande originale du film de Roger Vadim
Musique de Paul Misraki
25 – Et Dieu créa la femme (première partie)
26 – Et Dieu créa la femme (seconde partie)
33 tours 25 cm Versailles STD 2012
CD3
Bande originale du film Tirez sur le pianiste
de François Truffaut (1960)
Musique originale composée et dirigée
par Georges Delerue
1 – Rencontre
2 – Charlie
3 – Poursuite
4 – Rock
5 - Thème d’amour
45 tours EP Philips – 432.510 BE
6 - Framboise interprété par Boby Lapointe
7 - Marcelle interprété par Boby Lapointe
33 tours 25cm Fontana 660.257 MR (1960)
8 - Dialogue d’amoureux interprété par Félix Leclerc et Lucienne Vernay
33 tours 30cm Philips Réalités V.5 (1957)
Bande originale du film Une Femme Est Une Femme de Jean-Luc Godard (1961)
Musique de Michel Legrand
9 - Blues Chez Le Bougnat
10 - Juke-box
11 - Chanson d’Angela interprétée par Anna Karina
12 – Le lampadaire
13 - Bastringue
Philips – 432.595
Bande originale du film Cléo de 5 à 7 d’Agnés Varda (1961)
Musique composée et dirigée par Michel Legrand, paroles d’Agnès Varda
Interprétation : Corinne Marchand
14 – Sans toi
15 – La Belle P...
Bonus :
16 – La joueuse
17 – La menteuse
45 tours EP Philips – 432.596 BE
Bande originale du film L’Année Dernière
À Marienbad d’Alain Resnais (1961)
Musique de Francis Seyrig dirigée par André Girard
18 - Thé Dansant
19 - Promenade
20 - Solitude
21 - Valse De Marienbad
22 - Final
45 tours EP Philips – 432.700 BE
Bande originale du film Lola de Jacques Demy (1962)
Musique de Michel Legrand
23 - Roland Rêve
24 - Michel Aux Iles
25 - Lola A L’Eldorado
26 - Chanson De Lola, interprétée par Jacqueline Danno, paroles d’Agnès Varda
45 tours EP Sinfonia – SEP 507 M
Bande originale du film L’eclipse
de Michelangelo Antonioni (1962)
Musique de Giovanni Fusco
27 - L’éclipse (version française) interprété par Mina
28 - L’éclipse (version italienne) interprété par Mina
45 tours EP Philips – 433.704 BE
Bande originale du film Jules et Jim de François Trufaut (1962)
Musique composée et dirigée par Georges Delerue
29 – Le tourbillon interprété par Jeanne Moreau, avec Bassiak à la guitare
30 – Brouillard
31 – Générique
32 – Vacances
45 tours EP Philips – 432.728 BE

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