« Une magnifique odyssée artistique » par Les Dernières Nouvelles d’Alsace

On sort à peine de la guerre, et Germain Muller donne le coup d’envoi, à Strasbourg, d’une magnifique odyssée artistique. Elle aura pour nom le Barabli. Et dès cette première édition, en 1946, le dialecte se met au diapason d’une musique venue des États-Unis qui bouge beaucoup avec « Steckelburjer Swing ». « Ce n’est rien d’autre qu’un boogie », réagit Roger Siffer, admiratif de ce que dès l’après-guerre, Germain Muller était déjà à l’écoute des musiques qui allaient, une décennie plus tard, emporter toute une jeunesse occidentale. On retrouve ce titre dans l’anthologie que consacre le label Frémeaux & Associés au Barabli, à Germain Muller et son complice, Mario Hirlé – « Le Barabli, sketches et chansons, coffret de trois CD ». Et puisqu’on parle de boogie, un bonus y est offert avec l’enregistrement à Radio Strasbourg, en 1947, d’un « Schweidissi Boogie-Woogie ».
Par LES DERNIERES NOUVELLES D’ALSACE