La plus grande interprète de spirituals et gospel songs avec Mahalia Jackson par Jazz Hot

« ... A travers Sister Rosetta Tharpe, le Bon Dieu n’est autre que l’expression religieuse (en paroles) du jazz (par la musique), répondant donc au mêmes critères de définition, à savoir, traitement hot des sons et swing, qui donc, pour le chroniqueur deviennent ceux du jugement. Logique. » Michel LAPLACE – JAZZ HOT

« Le Bon Dieu n’a pas de principes. Sur le plan musical, il suivra sans scrupule toutes les opportunités des modes, de celle du blues (cf. Thomas Dorsey) à celle du rap, en passant par le folk. A travers Sister Rosetta Tharpe, le Bon Dieu n’est autre que l’expression religieuse (en paroles) du jazz (par la musique), répondant donc au mêmes critères de définition, à savoir, traitement hot des sons et swing, qui donc, pour le chroniqueur deviennent ceux du jugement. Logique. Frémeaux & Associés poursuit la réédition complète de l’œuvre enregistrée de cette grande chanteuse et guitariste de jazz religieux, Sister Rosetta Tharpe, fille de Katie Bell Nubin (ici présente), de 1947 à 1951, avec deux titres de rattrapage (Carnegie Hall, 1938, CD 2). Rosetta Tharpe devrait être, pour un jazzfan, la plus grande interprète de spirituals et gospel songs avec Mahalia Jackson qui, justement en 1947, menace sa célébrité pêchée dans le profane (Revue Cotton Club !, 1938), grâce aux ventes bénies d’un "Move on Up a Little Higher". (…) Le Bon Dieu c’est bien sûr : il ne s’est pas planté en nous envoyant Sister Rosetta Tharpe et Marie Knight. » Michel LAPLACE – JAZZ HOT