Stan Getz par Jazzman

"Alain Gerber et Alain Tercinet n’ont pas seulement sélectionné les meilleures plages des premières années d’activité du saxophoniste, ils nous le font aussi revivre par leurs textes, passionnante plongée dans la jeunesse de ce géant du jazz." Pierre DE CHOCQUEUSE – JAZZMAN

« Superbe portrait musical de Stan Getz, de ses premiers enregistrements pour Savoy en 1946 au fameux « Jazz at Storyville » de 1951 dont la diffusion en France fut une révélation pour Henri Renaud et quelques autres. Getz joue alors du jazz cool mais de manière tout à fait personnelle, avec un lyrisme, une sonorité aérienne et diaphane n’appartenant qu’à lui-même. Formé à l’écoute et à la pratique du swing mais électrisé par Charlie Parker, il opte brièvement pour un be-bop dur à la manière d’un Dexter Gordon qu’il admire. Mais ce sont les conceptions musicales de Lester Young qui l’attirent, bien qu’il n’ait jamais cherché à imiter ce dernier, une façon douce et mélodique de jouer du jazz, d’y affirmer sa sensibilité. En 1948, Stan fait partie des Brothers de l’orchestre de Woody Herman et son chorus dans Early Autumn reste depuis lors dans toutes les mémoires. Dans ses disques, il invite les saxophonistes Al Cohn et Zoot Sims à le rejoindre mais aussi le pianiste Al Haig et le guitariste Jimmy Raney, tous deux présents à ses côtés lors de son célèbre concert de Boston. Dans Long Island Sound  tout comme dans My Old Flame, Getz va encore plus loin dans l’évanescence, sa sonorité semble alors venir de quelque monde lointain. Alain Gerber et Alain Tercinet n’ont pas seulement sélectionné les meilleures plages des premières années d’activité du saxophoniste, ils nous le font aussi revivre par leurs textes, passionnante plongée dans la jeunesse de ce géant du jazz. » Pierre DE CHOCQUEUSE – JAZZMAN