Suzy Solidor par Chorus

« Les aficionados justement, Suzy Solidor n’en manque pas ! Près de vingt ans après son départ, l’interprète d’ « Escale » reste – pour nombre de ses admirateurs – l’icône de réalisme poétique de l’entre deux guerres. Jouant de son physique androgyne, Solidor envoûtait grâce à une ambiguïté que n’aurait certes pas acceptée le public de Charles Trenet, dont l’homosexualité n’était alors connue que d’un petit cercle. Solidor cultiva ce double jeu jusqu’à s’afficher avec le gratin de l’Occupant. Ce qui la perdit professionnellement… Parolière (j’écrirais), romancière et muse de nombre d’intellectuels, elle préfigure pourtant l’ambivalence culturelle des années 70 tout en affirmant la permanence néofloklorique d’un courant vivace de la chanson française. » CHORUS


« Les aficionados justement, Suzy Solidor n’en manque pas ! Près de vingt ans après son départ, l’interprète d’ « Escale » reste – pour nombre de ses admirateurs – l’icône de réalisme poétique de l’entre deux guerres. Jouant de son physique androgyne, Solidor envoûtait grâce à une ambiguïté que n’aurait certes pas acceptée le public de Charles Trenet, dont l’homosexualité n’était alors connue que d’un petit cercle. Solidor cultiva ce double jeu jusqu’à s’afficher avec le gratin de l’Occupant. Ce qui la perdit professionnellement… Parolière (j’écrirais), romancière et muse de nombre d’intellectuels, elle préfigure pourtant l’ambivalence culturelle des années 70 tout en affirmant la permanence néofloklorique d’un courant vivace de la chanson française. » CHORUS