Ray Charles - In Antibes 1961
Ray Charles - In Antibes 1961
Ref.: FA5733

INCLUDING 13 PREVIOUSLY UNRELEASED TRACKS, PLUS 14 BONUS TRACKS

RAY CHARLES

Ref.: FA5733

Direction Artistique : JOEL DUFOUR

Label : Frémeaux & Associés

Durée totale de l'œuvre : 4 heures 3 minutes

Nbre. CD : 4

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Présentation

Réalisé par Joël Dufour, le plus grand spécialiste du « Genius », cet opus regroupe pour la première fois, en intégralité, le live de Ray Charles à Antibes/Juan-les-Pins de juillet 1961. Premier engagement de Ray Charles à l’étranger, ce concert culte allait être le premier d’une longue lignée et initier cette belle relation d’estime entre l’artiste et le public français. Joël Dufour a par ailleurs sélectionné une quantité mirobolante de titres bonus et inédits, où l’on retrouve notamment le pianiste en formidable accompagnateur, pour faire de ce coffret 4 CD une référence incontournable pour tout amateur de Brother Ray. 

Patrick FRÉMEAUX


Direction artistique : Joel Dufour

Droits : Frémeaux & Associés. 


Produced by Joël Dufour, the greatest expert on the work of “The Genius” — aka Ray Charles — this set brings together for the first time the complete live concert that Ray performed in Antibes/Juan-les-Pins in July 1961. It was Ray Charles’ first booking outside the USA — a cult concert — and it was destined to be the first in a lengthy series that created the long-lasting respect reserved for the artist by audiences in France. When compiling this set, Joël Dufour chose to include a large number of bonus tracks and previously unreleased material — notably demonstrating that Ray, already a great keyboard player, was also a fantastic accompanist. This 4CD box a must-have item for every “Brother Ray” fan. Patrick FRÉMEAUX
HIS COMPLETE FOUR PERFORMANCES AT THE ANTIBES-JUAN-LES-PINS JAZZ FESTIVAL IN JULY 1961.
CD-1 : THE JULY 18, 1961, RAY CHARLES PERFORMANCE + BONUS TRACKS: SPOKEN INTRODUCTIONS BY ANDRÉ FRANCIS AND JOE ADAMS • DOODLIN’ • THE STORY • LIL’ DARLIN’ • ONE MINT JULEP • LET THE GOOD TIMES ROLL • GEORGIA ON MY MIND • MY BONNIE • (NIGHT TIME IS) THE RIGHT TIME • STICKS AND STONES • HALLELUJAH I LOVE HER SO • WHAT’D I SAY • BONUS TRACKS WITH RAY CHARLES ON PIANO : TOMMY RIDGLEY : OOH LAWDY MY BABY • TOMMY RIDGLEY: I’M GONNA CROSS THAT RIVER • GUITAR SLIM : THE THINGS THAT I USED TO DO • WELL I DONE GOT OVER • THE STORY OF MY LIFE • A LETTER TO MY GIRLFRIEND (AKA PRISON BLUES).
CD-2 : THE JULY 19, 1961, RAY CHARLES PERFORMANCE + BONUS TRACKS: SPOKEN INTRODUCTIONS BY ANDRÉ FRANCIS AND JOE ADAMS • THE STORY • IN A LITTLE SPANISH TOWN(*) • LIL’ DARLIN’ • POPO(*) • LET THE GOOD TIMES ROLL(*) • GEORGIA ON MY MIND(*) • STICKS AND STONES • MY BABY (I LOVE HER, YES I DO)(*) • YES INDEED • I BELIEVE TO MY SOUL • WHAT’D I SAY • RAY CHARLES BONUS TRACKS : IT SHOULD’VE BEEN ME • EARLY IN THE MORNIN’ • MY BONNIE(*).
CD-3 : THE JULY 21, 1961, RAY CHARLES PERFORMANCE + BONUS TRACK: SPOKEN INTRODUCTION BY JOE ADAMS • POPO • LIL’ DARLIN’ • LET THE GOOD TIMES ROLL(*) • RUBY • MY BONNIE • WITH YOU ON MY MIND • STICKS AND STONES(*) • I WONDER • WHAT’D I SAY(*) • BONUS TRACK WITH RAY CHARLES ON PIANO : JOE TURNER : WEE BABY BLUES.
CD-4 : THE JULY 22, 1961, RAY CHARLES PERFORMANCE + BONUS TRACKS : SPOKEN INTRODUCTIONS BY ANDRÉ FRANCIS AND JOE ADAMS • POPO(*) • LIL’ DARLIN’(*) • HORNFUL SOUL • LET THE GOOD TIMES ROLL • GEORGIA ON MY MIND • MY BONNI (*) • WITH YOU ON MY MIND(*) • TELL THE TRUTH • I WONDER • STICKS AND STONES • I BELIEVE TO MY SOUL • WHAT’D I SAY • BONUS TRACKS WITH RAY CHARLES ON PIANO OR ORGAN : LULA REED : TROUBLE IN IN MIND • AIN’T THAT LOVE • JUST KEEP IT UP • THERE HE GOES.
(*) PREVIOUSLY UNRELEASED.



Presse
« Au firmament de ce qu’il est convenu d’appeler Great Black Music, ce courant majeur qui prend sa source dans le blues et le gospel avant d’être enrichi par le jazz, la soul, le funk et autres affluents, brillent encore quelques étoiles de première grandeur. Parmi elles, Ray Charles (1930-204). Surnommé The Genius dans son pays, les Etats-Unis, il acquit dans le monde entier une réputation méritée. Voix puissante et expressive, qualités d’instrumentiste, aptitude à choisir un répertoire et des accompagnateurs dignes de lui, tout aura contribué à faire du chanteur frappé de cécité dans sa prime jeunesse une manière de héros. Singulièrement en France, premier pays où il s’est produit sur le Vieux continent, grâce à Frank Ténot, producteur, avec Daniel Filipacchi, de l’émission de radio Pour ceux qui aiment le jazz. Les deux complices, qui firent tant pour la promotion et la diffusion de la musique américaine, non seulement s’attachèrent, dès 1958, à la promotion de ses disques, mais organisèrent ses premiers concerts parisiens en 1961. La même année, en juillet, Ray Charles fut la vedette incontestée du festival d’Antibes-Juan-les-Pins, qui en était à sa deuxième édition. Il y donna en effet quatre concerts dont l’intégralité, y compris des prises inédites et des bonus, nous est restituée dans un coffret de quatre disques accompagnés d’un livret signé Joël Dufour. Dans ce qui constitue un témoignage précieux, plusieurs centres d’intérêt retiennent l’attention. D’abord, la valeur d’un big band trop souvent passée inaperçue, éclipsée qu’elle était par la personnalité du leader. La formation comptait pourtant des solistes de valeur tels Philip Guilbeau (tp), Hank Crawford (as) ou David « Fathead » Newman (ts, fl), sans oublier Ray Charles lui-même. Il révèle en effet, outre les qualités vocales que l’on sait, d’incontestables talents de pianiste dont il use plus qu’il ne le fera par la suite. Second sujet de satisfaction, le renouvellement constant. Chaque concert n’est jamais identique au précédent, même si son déroulement et sa thématique sont semblables de soirée en soirée. Toujours l’inattendu arrive, tant chacun se livre sans retenue. Ainsi, qu’il chante le blues ou la ballade, dialogue avec les Raelets, décline à l’envi ses grands succès, Georgia on My Mind, What’d I Say ou Hallelujah I Love Her So, le leader s’investit sans restriction. Si bien que, ponctuées par une prise de son qui ne laisse rien perdre de ses réactions spontanées, ses interprétations apparaissent gorgées de sève. Une vie intense en émane, et une spontanéité que les ans gommeront quelque peu par la suite, comme il est naturel. D’où la valeur de ce témoignage où le jaillissement et l’émotion sont, pour ainsi dire, captés à la source. »Par Jacques ABOUCAYA – LE SALON LITTERAIRE
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« Pour sa toute première tournée européenne en 1961, Ray Charles avait préféré la France et les organisateurs du festival de jazz d’Antibes/Juan-les Pins l’avait choisi pour la deuxième édition de ce festival, offrant même à Ray Charles la vedette de quatre des sept soirées. Des parties de ces quatre concerts ont été publiées en disques à l’époque, mais il restait des faces complètement inédites, treize en tout et cet opus, réalisé par Joël Dufour – un spécialiste reconnu du “Genius” – regroupe l’intégralité des quatre concerts, ce qui implique des doublons qui varient en longueur, en harmonies et en prises de solos par les musiciens de l’orchestre. En bonus : quatorze faces dont dix des années 50 (Tommy Ridgeley, Guitar Slim, Joe Turner et Ray Charles) et quatre de 1962 (Lula Reed) ont été généreusement ajoutées car c’est Ray Charles qui y tient le piano voire l’orgue. En 1961, Ray Charles a quitté Atlantic pour ABC-Paramount, ses big bands et ses ballades avec violons, mais il ambitionne encore de développer sa passion pour le jazz, le hard-bop et, pour sa visite en France, il a repris son octet de chez Atlantic (avec, entre autres, les saxophonistes David “Fathead” Newman, Hank Crawford…) et, bien sûr, ses Raelets (avec la fantastique soliste Margie Hendrix). Au total, il ne joue/chante que trois ballades : deux tubes ABC, Georgia On My Mind et Ruby et un inédit, With You On My Mind. Pour le reste, Ray Charles donne libre cours à sa passion pour un jazz dynamique, du hard bop proche du R&B (Doodlin’, Lil’ Darin’, The Story, Popo, …) et bien sûr du R&B du top niveau, souvent mâtiné de gospel, Night Time Is The Right Time, What’d I Say, Sticks And Stones, Let The Good Times Roll, Hallelujah I Love Her So,…. Y contribuent pour une large part les Raelets et une Margie Hendrix déchainée dont la voix donne des frissons dans The Right Time, My baby I Love Her Yes I Do, Tell The Truth et ailleurs. Pour ce qui est des bonus tracks, il y en a trois de Ray Charles lui-même, des faces gravées pour sa propre compagnie Tangerine, fondée en 1962, mais publiées par Atlantic : It Should’ve Been Me (New York, mai 1953) avec entre autres Mickey Baker (gt) ; Early in The Mornin’ (New York, octobre 1958) avec “Fat Head” Newman, Hank Crawford,…) et My Bonnie (Basel Radio, Zürich, octobre 1961). Il y a aussi des faces gravées à La Nouvelle-Orleans avec son ambiance festive caractéristique et avec Ray en accompagnateur : deux faces du chanteur Tommy Ridgeley pour Atlantic (août 1953 avec Edgard Blanchard, gt) et quatre du chanteur/guitariste Eddie “Guitar Slim” Jones (pour Specialty) dont le célébrissime The Things That I Used To Do. On y ajoute l’excellent Wee Baby Blues, une face de Big Joe Tuner avec Ray (New York, octobre 1957). Enfin il y a quatre faces de la chanteuse Lula Reed avec Ray, Wallace Davenport (tp),… (Los Angeles, août 1962) publiées à l’origine sous label Tangerine, parmi lesquelles les superbes Trouble In Mind et Ain’t That Love. On tient là un document historique exceptionnel doublé d’une garantie de bonheur d’écoute tout aussi exceptionnel, alors ne gâchez pas votre plaisir et procurez-vous ce coffret, toutes affaires cessantes. »Par Robert SACRE – ABS MAG
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« Ray Charles apparaît pour la première fois en France en octobre 1961, après le triomphe du festival de Newport. Sur tous les tempos, le leader et les Raelets se donnent à fond, fracassent le public d’Antibes-Juan-les-Pins. Chaque soir, les festivaliers ont droit à quelques nouveaux titres. L’orchestre devient - au premier passage à Antibes-Juan-les-Pins - la coqueluche de la Côte - cela en quatre concerts. Avant de conquérir l’Europe dans les jours qui suivent. Au matériel existant s’ajoutent la bagatelle de 13 inédits. Sans compter 14 raretés (Ray Charles pianiste accompagnateur). Et deux prises de la grande époque sur le label Atlantic. »Par Bruno PFEIFFER - LIBERATION
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« Quand, pendant l’été 1961, Ray Charles franchit pour la première fois l’Atlantique pour se produire au festival d’Antibes-Juan-les Pins, il est déjà populaire auprès des amateurs français qui connaissent ses albums Atlantic et surtout ses deux hits, What’d I Say et Georgia on my mind, qui tournent dans toutes les surprise-parties. C’est aussi l’époque où le Genius tente de gagner les faveurs du public blanc en orientant sa production ABC-Paramount vers les ballades agrémentées de section de cordes. Dans ce contexte, la publication de l’intégralité des quatre concerts d’Antibes (13 titres inédits) prend tout son intérêt. En premier lieu, on entend Ray Charles avec son octette des années Atlantic. Résolument orienté vers le jazz, le répertoire varie chaque soir en excluant toute dérive commerciale. On y trouve deux belles versions de Georgia on my mind et de Ruby sans les violons présents dans les versions commerciales et des titres comme Doodlin’, Lil Darlin’, Let the Good Time Roll qui mettent en valeur Ray Charles, des solistes de grande classe, David Newman, Phillip Guilbeau, Hank Crawford, Leroy Cooper et les fameuses Raelets (The right time), tous libres de s’exprimer hors des contraintes du studio. Le tout servi par une bonne prise de son.Et puis, il y a les bonus précieux qui sont autant d’exemples du talent d’accompagnateur de Ray Charles, ici derrière Guitar Slim, Tommy Ridgley et la grande chanteuse Lula Reed dont les deux 45 tours Tangerine sont réédités dans cette sélection pour la première fois. D’importance aussi l’inclusion des prises alternatives de It should have been et Early in the morning, parues en singles à l’époque et absentes du coffret « The Complete Atlantic Recordings box » publié par Rhino. Un livret remarquable de Joël Dufour, le spécialiste incontesté de Ray Charles et maître d’œuvre de cette précieuse réalisation, ajoute encore à l’intérêt de ces enregistrements. Un travail remarquable ! »Par Alain TOMAS – COULEURS JAZZ
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« Les admirateurs de Ray Charles sont gâtés : après les concerts parisiens d’octobre 1961 et mars 1962 et le festival de Newport de 1960, c’est au tour des prestations du Genius à Antibes de l’été 1961 – sa première visite européenne – d’être documentées, pour la première fois dans leur intégralité (13 titres inédits), dans un coffret de quatre CD. Chacune des quatre soirées se déroule de la même façon : des introductions parlées par André Francis puis Joe Adams, le bras droit de Ray Charles, puis quelques standards de jazz instrumental interprétés par l’orchestre avec Ray au piano, une série de titres chantés par Ray et enfin l’arrivée des Raelets. Mais le répertoire, autour de quelques incontournables dont l’indispensable What’d I say final, varie chaque soir, mêlant les tubes (Georgia on my mind, débarrassé de ses cordes et porté par la flûte de “Fathead” Newman, I believe to my soul…) et des morceaux moins communs, y compris With you on my mind, emprunté à Nat King Cole et jamais enregistré en studio. Pour ces prestations, Ray est au sommet de son pouvoir, tant vocalement qu’instrumentalement – les explorations pianistiques sur le Popo de Shorty Rogers – et bénéficie d’un orchestre parfait, avec des solistes comme David Newman, Hank Crawford ou la Raelet en chef Margie Hendrix. L’ensemble est mis en valeur par une très bonne prise de son, qui permet même d’entendre les commentaires hors micro de Ray à ses musiciens. L’incontestable Joël Dufour, au pilotage du coffret, ajoute aux concerts quelques bonus appréciables : prises alternatives absentes de l’intégrale Atlantic officielle et exemples du travail d’accompagnateur de Ray, derrière Guitar Slim, Lula Reed et quelques autres. En bref, une pierre majeure de plus à apporter à l’œuvre unique de Ray Charles… »Frédéric ADRIAN – SOULBAG
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Voilà quatorze ans que Ray Charles nous a quittés, mais il reste un des plus grands chanteurs qu’il nous ait été donné d’entendre. Sa première apparition en dehors des États-Unis fut en France, au Festival International de Jazz d’Antibes juan les Pins en 1961. L’ORTF avait alors diffusé, sous la direction de Jean-Christophe Averty, le premier concert, celui du 18 juillet, repris sur DVD en 2011 par Reelin’ In the Years. Mais voilà que ceux des 19, 21 et 22 juillet sont désormais ajoutés dans un coffret inespéré de 4 CD permettant de revivre ces soirées fabuleuses. Non seulement Ray Charles s’y montre à son sommet et ses plus grands succès sont présents (« What I Say, Georgia On My Mind, The Right Time, I Believe To My Soul”, etc.), mais son orchestre comprend David Newman, Hank Crawford, Philip Guilbeau et le batteur Bruno Carr, qui furent sans doute ses meilleurs accompagnateurs. En outre, le groupe féminin the Raelets se produit à ses côtés, avec en particulier la brûlante Marjorie Hendricks. Complété par des plages provenant de séances en studio antérieures assez rares, ce coffret est un exemple insurpassable de l’art vocal du grand Ray à l’époque où il stupéfia le monde, qui lui fit un triomphe pendant plus de quarante ans.Par Jean-Pierre JACKSON -CLASSICA
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Des publications que Frémeaux & Associés ont déjà consacrées à Ray Charles (« Live at Newport 1960 » et « Live in Paris 1961-1962 »), cette copieuse gravure des quatre concerts à Antibes-Juan-les-Pins de juillet 1961 est probablement la plus intéressante. Premièrement parce qu’elle documente l’intégralité des premiers pas du Genius loin de ses bases. Et ceci alors qu’il ne se doute pas que la France entière danse sur « What i’d Say ». Ensuite parce que le public français le découvre en transition : quittant Atlantic, qui lui a offert une incroyable rampe de lancement, Ray Charles s’avance avec ABC-Paramount ver un nouveau public, plus « mainstream ». La forme adoptée ici reste celle, plus près de l’os, encouragée par les frères Ertegün : un piano, un orchestre à la Count Basie (dont le principal intéressé rêvait, et qui offre de splendides pupitres, avec les saxophonistes Hank Crawford et David « Fathead » Newman, à reconsidérer) ainsi que les fidèles Raelettes. C’est brûlant, troublant et indispensable pour qui veut comprendre le phénomène. À noter, la présence de magnifiques et rares bonus (avec Guitar Slim ou Lula Reed), qui auraient peut-être mérité une édition à part, Mais personne ne se plaindra de cette généreuse extra-balle. Par Bruno GUERMONPREZ – JAZZ NEWS
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Les premières apparitions de Ray Charles à Paris, en octobre 1961, ont déjà été documentées sur Frémeaux & Associés, tout comme le premier concert à Newport en 1960. Au tour, cette fois, de ses tout premiers concerts en Europe. Ceux du festival d’Antibes-Juan-les-Pins en 1961 dont Ray Charles fut l’incontestable vedette, clôturant quatre des sept soirées. Ce sont ces quatre concerts qui sont restitués dans leur intégralité. Ce qui implique des redites d’une soirée à l’autre. Mais beaucoup moins que prévu. Face à quatre thèmes récurrents, l’inspiration du moment semble guider Ray Charles dans le choix du répertoire. Chaque concert présente de nouveaux titres alors que d’autres évoluent, même si le déroulé des prestations reste immuable : une séquence instrumentale avec l’octette, puis deux titres chantés en solo avant l’arrivée des Raelets, et le final sur « What’d I Say ». Loin de la routine à venir, Ray Charles s’investit autant au piano qu’au chant, il faut l’entendre crier le blues sur « I Wonder » ou se lâcher face à Margie Hendrix dans « Tell the Truth ». On peut aussi pleinement goûter son sens de la ballade dans « Ruby » et « Georgia », débarrassées des violonades des versions studio. La prise de son ne laisse rien échapper des apartés de Ray ou de ses râles d’approbation. Modeste, le maître d’œuvre annonce treize faces inédites, quand les autres ne sont connues que des complétistes, à travers une rare édition italienne et un DVD. Ultime gourmandise, quatorze « bonus tracks » présentent Ray Charles pianiste-accompagnateur, ainsi que deux prises Atlantic rares. Par Jacques PERIN – JAZZ MAGAZINE
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Liste des titres
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    Spoken Introductions by André Francis and Joe Adams
    Ray Charles
    André Francis
    00:02:59
    2018
  • 2
    Doodlin'
    Ray Charles
    Horace Silver
    00:07:24
    2018
  • 3
    The Story
    Ray Charles
    James Moody
    00:04:55
    2018
  • 4
    Lil Darlin'
    Ray Charles
    Hefti Neal
    00:08:27
    2018
  • 5
    One Mint Julep
    Ray Charles
    Rudolph Toombs
    00:03:16
    2018
  • 6
    Let the Good Times Roll
    Ray Charles
    Sam Theard
    00:02:41
    2018
  • 7
    Georgia on My Mind
    Ray Charles
    Hoagy Carmichael
    00:05:21
    2018
  • 8
    My Bonnie
    Ray Charles
    Ray Charles
    00:03:59
    2018
  • 9
    (Night Time Is) the Right Time
    Ray Charles
    Napoleon Brown
    00:04:13
    2018
  • 10
    Sticks and Stones
    Ray Charles
    Titus Turner
    00:03:51
    2018
  • 11
    Hallelujah I Love Her So
    Ray Charles
    Ray Charles
    00:03:06
    2018
  • 12
    What'd I Say
    Ray Charles
    Ray Charles
    00:05:49
    2018
  • 13
    Ooh Lawdy My Baby
    Ray Charles, Tommy Ridgley
    Tommy Ridgley
    00:02:46
    2018
  • 14
    I'm Gonna Cross That River
    Ray Charles, Tommy Ridgley
    Gladys De Vore
    00:02:58
    2018
  • 15
    The Things That I Used to Do
    Ray Charles, Guitar Slim
    Eddie Jones
    00:03:03
    2018
  • 16
    Well I Done Got over It
    Ray Charles, Guitar Slim
    Eddie Jones
    00:02:29
    2018
  • 17
    The Story of My Life
    Ray Charles, Guitar Slim
    Eddie Jones
    00:03:02
    2018
  • 18
    A Letter to My Girlfriend
    Ray Charles, Guitar Slim
    Eddie Jones
    00:02:10
    2018
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    Spoken Introductions by André Francis and Joe Adams 2
    Ray Charles
    André Francis
    00:02:41
    2018
  • 2
    The Story 2
    Ray Charles
    James Moody
    00:04:49
    2018
  • 3
    In a Little Spanish Town
    Ray Charles
    M. Wayne
    00:04:11
    2018
  • 4
    Lil' Darlin 2
    Ray Charles
    Hefti Neal
    00:06:58
    2018
  • 5
    Popo
    Ray Charles
    Shorty Rogers
    00:04:17
    2018
  • 6
    Let the Good Times Roll 2
    Ray Charles
    Sam Theard
    00:02:43
    2018
  • 7
    Georgia on My Mind 2
    Ray Charles
    Hoagy Carmichael
    00:04:55
    2018
  • 8
    Sticks and Stones 3
    Ray Charles
    Titus Turner
    00:03:49
    2018
  • 9
    My Baby (I Love Her Yes I Do)
    Ray Charles
    Ray Charles
    00:04:07
    2018
  • 10
    Yes Indeed
    Ray Charles
    Sy Oliver
    00:02:39
    2018
  • 11
    I Believe to My Soul
    Ray Charles
    Ray Charles
    00:03:32
    2018
  • 12
    What'd I Say 2
    Ray Charles
    Ray Charles
    00:05:32
    2018
  • 13
    It Should've Been Me
    Ray Charles
    Eddie Curtis
    00:02:41
    2018
  • 14
    Early in the Mornin'
    Ray Charles
    L. Hickman
    00:02:49
    2018
  • 15
    My Bonnie 2
    Ray Charles
    Ray Charles
    00:03:46
    2018
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    Spoken Introduction by Joe Adams
    Ray Charles
    Joe Adams
    00:01:23
    2018
  • 2
    Popo 2
    Ray Charles
    Shorty Rogers
    00:03:55
    2018
  • 3
    Lil Darlin' 3
    Ray Charles
    Hefti Neal
    00:08:06
    2018
  • 4
    Let the Good Times Roll 3
    Ray Charles
    Sam Theard
    00:02:41
    2018
  • 5
    Ruby
    Ray Charles
    C. Conrad
    00:06:15
    2018
  • 6
    My Bonnie 3
    Ray Charles
    Ray Charles
    00:03:25
    2018
  • 7
    With You on My Mind
    Ray Charles
    Nat King Cole
    00:04:48
    2018
  • 8
    Sticks and Stones 4
    Ray Charles
    Titus Turner
    00:03:25
    2018
  • 9
    I Wonder
    Ray Charles
    Cecil Gant
    00:03:21
    2018
  • 10
    What'd I Say 3
    Ray Charles
    Ray Charles
    00:05:06
    2018
  • 11
    Wee Baby Blues
    Ray Charles, Joe Turner
    Joe Turner
    00:02:18
    2018
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    Spoken Introductions by André Francis and Joe Adams 3
    Ray Charles
    André Francis
    00:02:19
    2018
  • 2
    Popo 3
    Ray Charles
    Shorty Rogers
    00:04:15
    2018
  • 3
    Lil Darlin' 4
    Ray Charles
    Hefti Neal
    00:07:44
    2018
  • 4
    Hornful Soul
    Ray Charles
    Ray Charles
    00:05:14
    2018
  • 5
    Let the Good Times Roll 4
    Ray Charles
    Sam Theard
    00:02:54
    2018
  • 6
    Georgia on My Mind 3
    Ray Charles
    Hoagy Carmichael
    00:05:11
    2018
  • 7
    My Bonnie 4
    Ray Charles
    Ray Charles
    00:03:35
    2018
  • 8
    With You on My Mind 2
    Ray Charles
    Nat King Cole
    00:05:02
    2018
  • 9
    Tell the Truth
    Ray Charles
    L. Pauling
    00:03:43
    2018
  • 10
    I Wonder 2
    Ray Charles
    Cecil Gant
    00:03:39
    2018
  • 11
    Sticks and Stones 2
    Ray Charles
    Titus Turner
    00:03:14
    2018
  • 12
    I Believe to My Soul 2
    Ray Charles
    Ray Charles
    00:03:59
    2018
  • 13
    What'd I Say 4
    Ray Charles
    Ray Charles
    00:05:25
    2018
  • 14
    Trouble in in Mind
    Ray Charles, Lula Reed
    Richard M. Jones
    00:03:03
    2018
  • 15
    Ain't That Love
    Ray Charles, Lula Reed
    Ray Charles
    00:02:51
    2018
  • 16
    Just Keep It Up
    Ray Charles, Lula Reed
    Ray Charles
    00:01:59
    2018
  • 17
    There He Goes
    Ray Charles, Lula Reed
    Lula Reed
    00:03:11
    2018
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fa5733 Ray Charles in Antibes

His complete four performances at the Antibes-Juan-les-Pins Jazz Festival in July 1961, including 13 previously unreleased tracks, plus 14 bonus tracks

RAY CHARLES


in Antibes

1961








RAY CHARLES
in Antibes 1961

par Joël Dufour
Que la France ait été le premier pays où Ray Charles se soit produit en dehors des États-Unis ne doit rien au hasard, mais tout à la passion que ses disques avaient suscitée auprès de quelques personnalités qui avaient su se hisser du rang d’amateurs de jazz à celui de décideurs et leaders d’opinion, au premier rang desquels la place centrale revient à Frank Ténot.
En compagnie de son inséparable partenaire Daniel Filipacchi, Frank Ténot était devenu en 1956 propriétaire de Jazz Magazine, le mensuel fondé par Eddie Barclay (Édouard Ruault) et Jacques Souplet deux ans plus tôt, et les deux hommes animaient, sur la station de radio Europe 1, l’émission « Pour ceux qui aiment le jazz » depuis 1955, et, depuis 1959, sur la même antenne, une autre émission, populaire et destinée au jeune public, « Salut les copains ».
Enthousiasmés par la musique de Ray Charles (ses disques Atlantic y furent distribués en France dès 1958), Ténot et Filipacchi ne se privaient pas d’en faire la promotion sur les différents médias dans lesquels ils étaient impliqués, et, en novembre 1960, Frank Ténot décida de se rendre aux États-Unis afin d’aller l’y écouter en public et de l’interviewer. Leur rencontre, au Howard Theatre de Washington, D.C. (l’équivalent de ce qu’était l’Apollo pour Harlem), fit l’objet d’un grand article de Ténot intitulé « Lumières sur Ray Charles » dans le numéro de décembre 1960 de Jazz Magazine.
Peu conscient de l’impact que sa musique pouvait déjà avoir sur un public étranger, Ray Charles avait été très impressionné qu’un journaliste européen ait franchi l’Atlantique juste pour venir le voir sur scène et l’interviewer. Aussi, lorsque Frank Ténot lui dit qu’il souhaitait le faire venir se produire en France, c’est avec enthousiasme que Ray en avait accepté le principe.
Pour Ténot, il était évident que le cadre idéal dans lequel il fallait exposer Ray Charles pour la première fois en France était celui du festival de jazz d’Antibes-Juan-les Pins, organisé par Jacques Souplet et Jacques Hébey, dont la première édition, en juillet 1960 (qui présentait notamment Charles Mingus, Bud Powell, Dizzy Gillespie et Sister Rosetta Tharpe), avait remporté un grand succès.
Connaissant la popularité dont Ray Charles jouissait déjà auprès d’une large frange du public français (qui ne dansait pas, à l’époque sur What’d I say, Yes Indeed ou Georgia ?), pour la 2ème édition du festival d’Antibes, Jacques Souplet l’avait programmé en vedette de quatre des sept soirées, et la couverture du programme lui était naturellement dévolue.
En 1961, Ray Charles était au cœur d’une des périodes les plus mouvementées de sa vie. Sans parler ni de son implication grandissante dans le mouvement pour les droits civiques ni de ses problèmes de drogue (qui allaient bientôt éclater au grand jour), sur le plan strictement musical il avait amorcé en 1959, avec son album Atlantic « The Genius of Ray Charles » (en France « L’extraordinaire Ray Charles ») une fructueuse entreprise de séduction du grand public (blanc) en enregistrant d’une part des ballades avec violons et d’autre part des standards avec un grand orchestre de jazz de type Count Basie (ce que Ray rêvait d’avoir sur scène). Au moment de son arrivée à Antibes, Ray Charles en était déjà à son troisième album dans cette veine (maintenant pour son nouveau label ABC-Paramount) et il avait déjà commencé à expérimenter, en avril, de se produire avec un « big band ».
Toutefois, pour ce premier engagement à l’étranger c’est à la tête de son octet des années Atlantic, et de ses indispensables Raelets, qu’il s’était présenté, et son répertoire n’avait comporté que deux (magnifiques) interprétations de ballades enregistrées pour ABC-Paramount, Georgia On My Mind et Ruby, toutes deux bénéficiant considérablement d’être débarrassées des violons des versions studio. En dehors d’une troisième ballade, With You On My Mind (jamais enregistrée par Ray en studio), le reste du répertoire du Genius n’était constitué que de jazz dynamique de style hard-bop et de son inimitable R&B trempé au Gospel.
Si le grand David « Fathead » Newman restait le soliste privilégié, les autres « souffleurs » de l’orchestre (Hank Crawford, Phil Guilbeau, Leroy Cooper, John Hunt) eurent largement l’occasion de se faire entendre en solo dans les pièces jazz du répertoire, et tous le firent avec brio. Quant à la soliste des Raelets, l’incandescente Margie Hendrix, elle se montra égale à elle-même (impossible de lui faire un meilleur compliment) sur The Right Time, My Baby et Tell the Truth. Et Ray Charles lui-même ? Il fut simplement constamment à son meilleur, tant instrumentalement (écoutez Hornful Soul) que vocalement (ses hallucinantes montées dans l’aigu sur Tell the Truth !)
Pendant le reste de sa carrière, Ray Charles devait revenir à treize reprises sur les lieux de ses inoubliables premières prestations en France, maintenant accessibles pour la première fois dans leur intégralité.

Les « bonus »

Nous avons notamment ajouté à cette publication les quelques enregistrements des années 1950 auxquels Ray Charles a participé en tant que pianiste accompagnateur d’autres artistes, ainsi qu’une des toutes premières séances qu’il avait produites (et où il est au clavier) pour la marque de disques Tangerine qu’il venait de créer en 1962.
A l’été 1953, Ray Charles, qui n’avait encore réalisé que deux séances pour Atlantic (dirigées par Jesse Stone), était toujours un artiste ne possédant pas son propre orchestre et courant le cachet dans tous les sens. Il avait alors élu domicile à New Orleans et c’est là qu’Ahmet Ertegun et Jerry Wexler, qui étaient en ville pour enregistrer Tommy Ridgley, lui demandèrent de venir tenir le piano sur une séance de deux titres de ce chanteur. Après que Ridgley ait eu enregistré ses deux chansons, l’orchestre était toujours disponible et il restait suffisamment de temps de studio pour qu’Ertegun et Wexler décident d’également enregistrer deux titres par Ray, son propre blues I Wonder Who et Feelin’ Sad (le blues du soldat en Corée), une reprise d’une chanson qui avait été un succès local pour le chanteur et guitariste Guitar Slim, avec qui Ray avait récemment tissé une relation.
Chanteur âpre, guitariste au jeu perçant révolutionnaire, et aussi personnage flamboyant et extraverti, Guitar Slim devait, quelques mois plus tard, faire appel à Ray Charles pour jouer du piano sur sa première séance de quatre titres pour le label Specialty. Une confusion certaine régnant dans le studio du fait de la personnalité fantasque de Slim, qui avait tendance à se comporter comme dans un club, Ray devait finir par prendre les choses en main, écrire les arrangements, les dicter aux musiciens, et faire de son mieux afin de garder Slim en face d’un micro ! L’audible « yeah ! » de soulagement qu’il pousse lorsqu’une prise satisfaisante de The Things That I Used to Do est enfin réalisée en dit long sur l’épreuve qu’il venait de traverser. Cette chanson fut un succès foudroyant, décrochant en janvier 1954 un n°1 R&B dans le classement du magazine Billboard, le premier auquel Ray fut associé.
En 1986, Bob Porter avait compilé un double-album d’enregistrements Atlantic intitulé “Big Joe Turner : The Rhythm & Blues Years” où était indiqué que le pianiste sur la version de Wee Baby Blues du 2 octobre 1957 était Ray Charles. C’était la première fois qu’une telle information était imprimée, aussi, lorsque j’en avais eu l’opportunité (en 1989) j’avais demandé à Ray Charles s’il pouvait confirmer cette affirmation. Sa réponse avait été « J’ai souvent accompagné Joe Turner au piano sur scène, mais je n’ai jamais enregistré avec lui ». Ce n’est qu’en 2008 que j’étais parvenu à entrer en contact avec Mike Stoller, qui avait joué du piano sur le premier titre de cette même séance, Teen Age Letter. Voici ce qu’il m’avait répondu : « Oui je peux confirmer que c’est bien Ray qui avait joué du piano sur ‘Wee Baby Blues’. J’étais là quand il l’a fait. Jerry Wexler m’avait demandé de venir au studio pour jouer au cours d’une séance de Joe Turner. Il voulait que je joue sur ‘Teen Age Letter’, le premier titre qui devait être enregistré lors de cette séance. En fait, j’étais un peu embarrassé de jouer du piano alors que Ray Charles était là à attendre. Je me souviens que lorsque le 45t avait été publié (Atlantic 1167) était parue une publicité dans les journaux professionnels mentionnant que j’avais joué du piano sur ‘Teen Age Letter’. J’avais trouvé idiot de me mentionner et de ne pas le faire pour Ray, qui avait joué sur l’autre titre, ‘Wee Baby Blues’ ».
Lorsque Ray Charles avait créé sa propre marque de disques, Tangerine, en 1962, il s’était empressé d’y enregistrer certains de ses artistes de prédilection, comme Percy Mayfield, Louis Jordan ou Jimmy Scott. Mais sa 4ème séance pour Tangerine, il l’avait dévolue à Lula Reed, une superbe chanteuse de R&B, avec une touche de sophistication jazz, qui avait joué un rôle indirect dans sa propre carrière. En 1952, le pianiste et chef d’orchestre Sonny Thompson avait sorti un 45t comportant une chanson, I’ll Drown in My Tears, interprétée par son épouse, Lula Reed, qui avait décroché la 5ème place R&B au Billboard. Quatre ans plus tard, Ray Charles reprenait cette chanson sous le titre Drown in My Own Tears et atteignait avec elle la première place R&B, suscitant aussi de très nombreuses reprises par d’autres artistes.
Cette séance de Lula Reed, qui n’a peut-être jamais aussi bien chanté, permet également de savourer deux interventions au saxophone ténor de Don Wilkerson (un autre des grands solistes de Brother Ray), ainsi que le trop méconnu, exquis, art de l’accompagnement d’un vocaliste du maitre, tant au piano qu’à l’orgue. Écoutez la magique interaction voix/orgue sur There He Goes !  
Joël DUFOUR

© Frémeaux & Associés 2018
Publications consultées :
« Brother Ray – Ray Charles’ Own Story »
par Ray Charles
& David Ritz
(Da Capo).
« Ray Charles – Man and Music » par Michael Lydon (Routledge).
« Lumières sur Ray Charles »
par Frank Ténot, in Jazz Magazine n°65, décembre 1960.
Remerciements à :
Michelle Dufour, Jean-Francis Merle, David Ritz, Mike Stoller,
et Bob Stumpel,
le principal « gardien de
la flamme »
du Genius, notamment
à travers son formidable blog « Ray Charles Video Museum ».



Ray Charles in Antibes 1961
by Joël Dufour

That France has been the first foreign country in which Ray Charles has performed on stage owes nothing to chance but everything to the infatuation that his records had caused on people who had raised from the simple status of jazz fans to the one of decision makers and opinion leaders, at the first rank of which the central role was played by Frank Ténot.
Together with his inseparable partner Daniel Filipacchi, Frank Ténot had become in 1956 owner of Jazz Magazine, the monthly publication launched by Eddie Barclay (Edouard Ruault) and Jacques Souplet two years before, and the two men hosted, on the Europe -1 radio station, the program “Pour ceux qui aiment le jazz” (“For those who like jazz”), and, since 1959, on the same station, another program, this one pop-oriented and aimed at teenagers, “Salut les copains” (“Hi, buddies”).
Excited by Ray Charles’ music (whose Atlantic records had been distributed in France since 1958) Ténot and Filipacchi would not refrain themselves from promoting them through the various media they were involved in, and, in November 1960, Frank Ténot decided to fly to the United States to attend one of Ray’s performances and to interview him. Their meeting, at the Howard Theatre of Washington, D.C., resulted in a long article entitled “Lumières sur Ray Charles” (“Lights on Ray Charles”) in the December 1960 issue of Jazz Magazine.
Hardly aware of the impact that his music already had on a foreign public, Ray Charles had been very impressed that an European journalist had crossed the Atlantic ocean just to see him on stage and interview him. Thus, when Frank Ténot told him that he wished to have him come in France to perform, it is with enthusiasm that Ray had agreed upon the principle.
For Ténot, it was obvious that the ideal stage on which to present Ray Charles for the first time in France was the one of the Antibes-Juan-les-Pins jazz festival, organized by Jacques Souplet and Jacques Hébey, the first edition of which, in July 1960 (which featured Charles Mingus, Bud Powell, Dizzy Gillespie and Sister Rosetta Tharpe), had met with high success.
Aware of the popularity that Ray Charles already enjoyed near a large portion of the French public (who, then, didn’t dance to What’ I Say, Yes Indeed or Georgia ?), for the second edition of the Antibes festival, Jacques Souplet had programmed him as the main attraction of four out of the seven evenings, and the cover of the program was naturally devoted to him.
In 1961, Ray Charles was experiencing one of the shakiest periods of his life. Notwithstanding his growing involvement in the Civil Rights Movement and his drug problems (which would soon be in the spotlight), on the strictly musical point of view he had started in 1959, with his Atlantic album “The Genius of Ray Charles” (released in France as “L’extraordinaire Ray Charles”), a fruitful move toward the courtship of the large (white) public through recording, for one part, ballads with strings and, for another part, standards with a Count-Basie type jazz big band (Ray was dreaming of having one to back him on stage). At the time of his arrival at Antibes, Ray Charles had already released his third album in that setting (now for his new label ABC-Paramount) and he had started experimenting, in April, with a big band.
However, for these first gigs in a foreign country it was heading his octet of the Atlantic years, and his indispensable Raelets, that he had hit the stage, and his repertoire had included only two (magnificent) renditions of ballads recorded for ABC-Paramount, Georgia On My Mind and Ruby, both greatly benefitting from being rid of the strings of the studio versions. Except for a third ballad, With You on My Mind (never recorded by Ray in the studio), the rest of the Genius’s repertoire was all made of dynamic hard-bop style jazz and his own inimitable brand of gospel-drenched R&B.
While the great David “Fathead” Newman was the privileged soloist, the other horn men in the band (Hank Crawford, Phil Guilbeau, Leroy Cooper, John Hunt) had generous room to express themselves as soloists on the jazz tunes of the repertoire, and all did it with knack. As for the Raelets soloist, the incandescent Margie Hendrix, she was her usual own bad self (impossible to address her a better compliment) on The Right Time, My Baby and Tell the Truth. And Ray Charles himself? He simply was constantly at the top of his game, both instrumentally (listen to Hornful Soul) and vocally (check his incredible falsetto singing on Tell the Truth!)            
During the rest of his career, Ray Charles would return thirteen times on the scene of his unforgettable first performances in France, now available in their entirety.

The bonus tracks

Among the “bonus tracks” we have added to this release are the few recordings of the 1950s in which Ray Charles participated as a sideman backing other artists, as well as one of the first sessions that he produced for his Tangerine label he had launched in 1962.
During the Summer of 1953, Ray Charles, who then had only two sessions for Atlantic under his belt (both directed by Jesse Stone), was still a gig seeking freelance artist without his own band. At that time, he was living in New Orleans and it is there that Ahmet Ertegun and Jerry Wexler, who were in town to record Tommy Ridgley, asked him to come play piano on a two-songs session for that singer. After Ridgley had recorded his two songs, the band was still there and there was still studio time available, so Ertegun and Wexler decided to also record two songs by Ray, his own blues I Wonder Who and Feelin’ Sad (the blues of the soldier in Korea), which had been a local success for the singer and guitar player Guitar Slim, with whom Ray had recently developed a relationship.
Harsh singer, guitarist with a revolutionary piercing style, and also a flashy and extrovert personality, Guitar Slim would, a few months later, ask Ray Charles to play piano on his first four songs session for the Specialty label. Due to Slim’s hectic behavior – he tended to act like if he was performing in a club – the session soon had turned into confusion, until Ray took over the lead. He eventually wrote the arrangements, dictating them to the musicians and did his best to keep Slim in front of a microphone! One can hear Ray’s “yeah!” of relief when a satisfactory take of The Things That I Used To Do was completed, at last. It speaks a lot of the ordeal he had been through. That song was a smash hit, reaching, the #1 R&B spot of the Billboard magazine in January 1954. It was the first time Ray had been involved in such a success.
In 1986, Bob Porter had compiled a double-LP of Atlantic recordings entitled “Big Joe Turner: The Rhythm & Blues Years” where it was mentioned that the piano player on the version of Wee Baby Blues recorded on October 2, 1957 was Ray Charles. It was the first time that such a piece of information had been printed, thus, when I had the opportunity to do so (in 1989) I had asked Ray Charles whether he could confirm that statement. His answer had been: “I often played piano behind Joe Turner on stage, but I never recorded with him”. It is only in 2008 that I had been able to get in touch with Mike Stoller, who had played piano on the first song of that same session, Teen Age Letter. Here is what he had replied to me: “Yes, I can confirm that it was Ray playing piano on ‘Wee Baby Blues’. I was there when he did it. Jerry Wexler had asked me to come to the studio to play on a session with Joe Turner. He wanted me to play on ‘Teen Age Letter’, which was the first song to be recorded during that session. As a matter of fact, I was a bit embarrassed to be playing the piano while Ray Charles was sitting there, waiting. I recall that when the single (Atlantic 1167) was released there was an ad in the trades mentioning that I had played piano on ‘Teenage Letter’. I thought it was silly to mention me and not Ray who played on the other side, ‘Wee Baby Blues’”.  
When Ray Charles had founded his own record label, Tangerine, in 1962, he had rushed recording some of his favorite artists, like Percy Mayfield, Louis Jordan or Jimmy Scott. But he had devoted his 4th session for Tangerine to Lula Reed, a superb R&B singer, with a touch of jazz sophistication, who had played an indirect role in his own career. In 1952, pianist and bandleader Sonny Thompson had released a single featuring a song, I’ll Drown in My Tears, sung by his wife, Lula Reed, which had reached the #5 spot R&B in Billboard. Four years later, Ray Charles would cover that song under the title Drown in My Own Tears and get a #1 R&B with it, also prompting a lot of covers of his version by other artists.
That Lula Reed session, who had possibly never sung so well, also allows to enjoy two tenor-saxophone solos by Don Wilkerson (another of Brother Ray’s great soloists) as well as the too obscure, exquisite, art of backing a vocalist of the master, be it on piano or organ. Listen to the magical voice/organ interaction on There He Goes!
Joël DUFOUR
© FRÉMEAUX & ASSOCIÉS 2018
Consulted publications :
“Brother Ray – Ray Charles’ Own Story” by Ray Charles & David Ritz (Da Capo).
“Ray Charles – Man and Music” by Michael Lydon (Routledge).
“Lumières sur Ray Charles” by Frank Ténot, in Jazz Magazine #65, December 1960.
Thanks to :
Michelle Dufour, Jean-Francis Merle, David Ritz, Mike Stoller, and Bob Stumpel, the main “keeper of the flame” for the Genius, including through his incredible blog “Ray Charles Video Museum”.


Composition du quadruple-CD et renseignements discographiques


CD-1 - The July 18, 1961, Ray Charles performance

+ bonus tracks (72:40):
 1. Spoken introductions by André Francis and Joe Adams - 2:59
 2. Doodlin’ (Horace Silver) [solo: RC, PG, DN, LC] -7:24
 3. The Story (James Moody) [solo: PG, LC, JH, HC, DN, RC] - 4:55
 4. Lil’ Darlin’ (Neal Hefti) [solo: RC, JH, PG, DN, HC, RC] - 8:27
 5. One Mint Julep (Rudolph Toombs) [solo: RC] - 3:16
 6. Let the Good Times Roll (Sam Theard, Fleecie Moore) [solo: DN] - 2:41
 7. Georgia on My Mind (Hoagy Carmichael, Stuart Gorrell) [solo: DN] - 5:21
 8. My Bonnie (Ray Charles) [solo: DN] – 3:59
 9. (Night Time Is) The Right Time (Napoleon Brown) [solo: MH] - 4:13
10. Sticks and Stones (Titus Turner) [solo: RC] - 3:51
11. Hallelujah I Love Her So (Ray Charles) [solo: DN] - 3:06
12. What’d I Say (Ray Charles) - 5:46
Bonus tracks with Ray Charles on piano:
13. Tommy Ridgley: Ooh Lawdy My Baby (Tommy Ridgley) - 2:44
14. Tommy Ridgley: I’m Gonna Cross That River (Gladys De Vore, Richard Sturgell) - 2:56
15. Guitar Slim: The Things That I Used to Do (Eddie Jones) - 3:01
16. Guitar Slim: Well I Done Got Over It (Eddie Jones) - 2:27
17. Guitar Slim: The Story of My Life (Eddie Jones) - 3:00
18. Guitar Slim: A Letter to My Girlfriend (aka Prison Blues) (Eddie Jones) - 2:10

CD-2 - The July 19, 1961, Ray Charles performance

+ bonus tracks (59:40):
 1. Spoken introductions by André Francis and Joe Adams - 2:41
 2. The Story (James Moody) [solo: PG, LC, JH, HC, DN, RC] - 4:49
 3. In a Little Spanish Town (Mabel Wayne) - 4:11 (*)
 4. Lil’ Darlin’ (Neal Hefti) [solo: RC, JH, PG, DN, HC, RC] - 6:58 (*)
 5. Popo (Shorty Rogers) [solo: HC, DN, PG, LC, RC] - 4:17 (*)
 6. Let the Good Times Roll (Sam Theard, Fleecie Moore) [solo: DN] - 2:43 (*)
 7. Georgia on My Mind (Hoagy Carmichael, Stuart Gorrell) [solo: DN] - 4:55 (*)
 8. Sticks and Stones (Titus Turner) [solo: RC] - 3:49
 9. My Baby (I Love Her, Yes I Do) (Ray Charles) [solo: MH] - 4:07 (*)
10. Yes Indeed (Sy Oliver) [solo: DN] - 2:39
11. I Believe to My Soul (Ray Charles) - 3:32
12. What’d I Say (Ray Charles) - 5:30
(*) Previously unreleased.
Ray Charles bonus tracks:
13. It Should’ve Been Me (Eddie “Memphis” Curtis) - 2:39
14. Early in the Mornin’ (Leo Hickman, Louis Jordan, Dallas Bartley) [solo: DN] - 2:47
15. My Bonnie (Ray Charles) [solo: DN] - 3:46 (*)

CD-3 - The July 21, 1961, Ray Charles performance

+ bonus track (44’50):
 1. Spoken introduction by Joe Adams - 1:23
 2. Popo (Shorty Rogers) [solo: HC, DN, PG, LC, RC] - 3:55
 3. Lil’ Darlin’ (Neal Hefti) [solo: RC, JH, PG, DN, HC, RC] - 8:06
 4. Let the Good Times Roll (Sam Theard, Fleecie Moore) [solo: DN] - 2:41 (*)
 5. Ruby (C. Conrad, J.R. Robinson, B. Davis) - 6:15
 6. My Bonnie (Ray Charles) [solo: DN] - 3:25
 7. With You on My Mind (Nat “King” Cole, Charlotte Hawkins) - 4:48
 8. Sticks and Stones (Titus Turner) [solo: RC] - 3:25 (*)
 9. I Wonder (Cecil Gant, Raymond Leveen) - 3:21
10. What’d I Say (Ray Charles) - 5:03 (*)
Bonus track with Ray Charles on piano:
11. Joe Turner: Wee Baby Blues (Joe Turner, Pete Johnson) [solo: ST] - 2:18
CD-4 - The July 22, 1961, Ray Charles performance
+ bonus tracks (67’28):
 1. Spoken introductions by André Francis and Joe Adams - 2:19
 2. Popo (Shorty Rogers) [solo: HC, DN, PG, LC, RC] - 4:15 (*)
 3. Lil’ Darlin’ (Neal Hefti) [solo: RC, JH, PG, DN, HC, RC] - 7:44 (*)
 4. Hornful Soul (Ray Charles) [solo: RC] - 5:14
 5. Let the Good Times Roll (Sam Theard, Fleecie Moore) [solo: DN] - 2:54
 6. Georgia on My Mind (Hoagy Carmichael, Stuart Gorrell) [solo: DN] - 5:11
 7. My Bonnie (Ray Charles) [solo: DN] - 3:35 (*)
 8. With You on My Mind (Nat “King” Cole, Charlotte Hawkins) [solo: DN] - 5:02 (*)
 9. Tell the Truth (Lowman Pauling) [solo: MH] - 3:43
10. I Wonder (Cecil Gant, Raymond Leveen) - 3:39
11. Sticks and Stones (Titus Turner) [solo: RC] - 3:14
12. I Believe to My Soul (Ray Charles) - 3:59
13. What’d I Say (Ray Charles) - 5:23
Bonus tracks with Ray Charles on piano or organ:
14. Lula Reed: Trouble in In Mind (Richard M. Jones) [solo: DW] - 3:01
15. Lula Reed: Ain’t That Love (Ray Charles) [solo: DW] - 2:49
16. Lula Reed: Just Keep It Up (Otis Blackwell) - 1:57
17. Lula Reed: There He Goes (Lula Reed) - 3:11
 
On the Ray Charles Antibes 1961 performances (André Francis produced RTF radio recordings: CD-1, tracks 1-12 / CD-2, tracks 1-12 / CD-3, tracks 1-10 / CD-4, tracks 1-13), the personnel is: Ray Charles (piano, lead vocals); Phillip Guilbeau (trumpet); John Hunt (fluegelhorn); “Hank Crawford” [Bennie Ross Crawford, Jr] (alto saxophone, band leader); David “Fathead” Newman (tenor saxophone, flute); Leroy “Hog” Cooper (baritone saxophone); Edgar Willis (bass); Edward “Bruno” Carr (drums); The Raelets: Gwendolyn Berry, “Margie Hendrix” [Marjorie Hendricks], Priscilla “Pat” Moseley Lyles, Ethel “Darlene” McCrea (vocals).
Doodlin’, Hornful Soul, Let the Good Times Roll and One Mint Julep were arranged by Quincy Jones.
All the other arrangements are by Ray Charles.
On CD-1, tracks 13 & 14, the personnel is: Tommy Ridgley (vocals) with Ray Charles (piano) and Edgar Blanchard’s band: Auguste “Dimes” Dupont (alto saxophone); Warren Hebrard (tenor saxophone); Edgar Blanchard (guitar); Frank Fields (bass); Alonzo Stewart (drums). Recorded in New Orleans, August 18, 1953. Produced by Ahmet Ertegun & Jerry Wexler. Released on Atlantic 1009.
On CD-1, tracks 15-18, the personnel is: “Guitar Slim” (Eddie Jones) (vocals & guitar); Frank Mitchell (trumpet); Gus Fontenette (alto saxophone); Charles Burbank, Joe Tillman (tenor saxophone); Ray Charles (piano); Lloyd Lambert (bass); Oscar Moore (drums). Arranged by Ray Charles. Recorded in New Orleans, October 27, 1953. Produced by Johnny Vincent. Tracks 15 & 16 released on Specialty 482. Tracks 17 & 18 released on Specialty 490.
On CD-2, track 13, the personnel is: Ray Charles (vocals, piano); Freddie Mitchell, Pinky Williams (tenor saxophone); Dave McRae (baritone saxophone); McHouston “Mickey” Baker (guitar); Lloyd Trotman (bass); Connie Kay (drums). Arranged and directed by Jesse Stone. Recorded in New York, May 17, 1953. Produced by Ahmet Ertegun & Herb Abramson. Released on Atlantic 2106. This alternate take of It Should’ve Been Me is on this single only. It did not make it to the “Ray Charles – Pure Genius – The Complete Atlantic Recordings (1952-1959)” Rhino CD box set.   
On CD-2, track 14, the personnel is: Ray Charles (vocals, electric piano); Marcus Belgrave, Lee Zedrick “Ricci” Harper (trumpet); David “Fathead” Newman (tenor saxophone); Hank Crawford (baritone saxophone); Edgar Willis (bass); Milton Turner (drums); Mongo Santamaria (congas); Mary Ann Fisher & the Raelets: [Gwen Berry, Margie Hendrix, “Pat” Moseley Lyles, “Darlene” McCrea] (vocals). Arranged by Ray Charles. Recorded in New York, October 28, 1958. Produced by Ahmet Ertegun & Jerry Wexler. Released on Atlantic 2094. This take of Early in the Mornin’ is on that single only (all the other releases of that song used a different take). It did not make it to the “Ray Charles – Pure Genius – The Complete Atlantic Recordings (1952-1959)” Rhino CD box set.   
On CD-2, track 15 (Radio Basel recording), the personnel is: Ray Charles (vocals, piano); Marcus Belgrave, Wallace Davenport, Phil Guilbeau (trumpet); John Hunt (fluegelhorn); Henderson Chambers, James Lee Harbert, Frederic “Keg” Johnson, Leon Comegys (trombone); Hank Crawford (alto saxophone, band leader); Everard “Rudy” Powell (alto saxophone); David “Fathead” Newman, Donald Wilkerson (tenor saxophone); Leroy Cooper (baritone saxophone); Elbert “Sonny” Forriest (guitar); Edgar Willis (bass); Bruno Carr (drums); The Raelets: Gwen Berry, Margie Hendrix, “Pat” Moseley Lyles, “Darlene” McCrea (vocals). Recorded at Kongresshaus-Bühne, Zürich, October 18, 1961.
On CD-3, track 11, the personnel is: Joe Turner (vocals); Ray Charles (piano), and Jesse Stone’s band: Jerome Richardson (alto saxophone); Sam “The Man” Taylor (tenor saxophone); Allen Hanlon, Mundell Lowe (guitar); Lloyd Trotman (bass); David “Panama” Francis (drums); chorus. Arranged and directed by Jesse Stone. Recorded in New York, October 2, 1957. Produced by Ahmet Ertegun & Jerry Wexler. Released on Atlantic 1167.
On CD-4, tracks 14-17, the personnel is: Lula Reed (vocals); Marcus Belgrave, Wallace Davenport (trumpet); Henderson Chambers (trombone); Donald Wilkerson (tenor saxophone); Leroy Cooper (baritone saxophone); Sonny Forriest (guitar); Ray Charles (piano on the first 3 tracks, organ on the last one); Edgar Willis (bass); Wilbert Hogan (drums). Arranged by Gerald Wilson. Recorded in Los Angeles, August 15, 1962. Produced by Ray Charles. Tracks 14 & 15 released on Tangerine 932. Tracks 16 & 17 released on Tangerine 925.
Réalisé par Joël Dufour, le plus grand spécialiste du « Genius », cet opus regroupe pour la première fois, en intégralité, le live de Ray Charles à Antibes/Juan-les-Pins de juillet 1961. Premier engagement de Ray Charles à l’étranger, ce concert culte allait être le premier d’une longue lignée et initier cette belle relation d’estime entre l’artiste et le public français. Joël Dufour a par ailleurs sélectionné une quantité mirobolante de titres bonus et inédits, où l’on retrouve notamment le pianiste en formidable accompagnateur, pour faire de ce coffret 4 CD une référence incontournable pour tout amateur de Brother Ray.   

Patrick FRÉMEAUX


Produced by Joël Dufour, the greatest expert on the work of “The Genius” — aka Ray Charles — this set brings together for the first time the complete live concert that Ray performed in Antibes/Juan-les-Pins in July 1961. It was Ray Charles’ first booking outside the USA — a cult concert — and it was destined to be the first in a lengthy series that created the long-lasting respect reserved for the artist by audiences in France. When compiling this set, Joël Dufour chose to include a large number of bonus tracks and previously unreleased material — notably demonstrating that Ray, already a great keyboard player, was also a fantastic accompanist. This 4CD box a must-have item for every “Brother Ray” fan.
Patrick FRÉMEAUX
CD-1 - The July 18, 1961, Ray Charles performance + bonus tracks (72:40): 1. Spoken introductions by André Francis and Joe Adams 2:59 • 2. Doodlin’ 7:24 • 3. The Story 4:55 • 4. Lil’ Darlin’ 8:27 • 5. One Mint Julep 3:16 • 6. Let the Good Times Roll 2:41 • 7. Georgia on My Mind 5:21 • 8. My Bonnie 3:59 • 9. (Night Time Is) The Right Time 4:13 • 10. Sticks and Stones 3:51 • 11. Hallelujah I Love Her So 3:06 • 12. What’d I Say 5:46 • Bonus tracks with Ray Charles on piano: • 13. Tommy Ridgley: Ooh Lawdy My Baby 2:44 • 14. Tommy Ridgley: I’m Gonna Cross That River 2:56 • 15. Guitar Slim: The Things That I Used to Do 3:01 • 16. Guitar Slim: Well I Done Got Over It 2:27 • 17. Guitar Slim: The Story of My Life 3:00 • 18. Guitar Slim: A Letter to My Girlfriend (aka Prison Blues) 2:10.
CD-2 - The July 19, 1961, Ray Charles performance + bonus tracks (59:40): 1. Spoken introductions by André Francis and Joe Adams 2:41 • 2. The Story 4:49 • 3. In a Little Spanish Town 4:11 (*) • 4. Lil’ Darlin’ 6:58 (*) • 5. Popo 4:17 (*) • 6. Let the Good Times Roll (2:43 (*) • 7. Georgia on My Mind 4:55 (*) • 8. Sticks and Stones 3:49 • 9. My Baby (I Love Her, Yes I Do) 4:07 (*) • 10. Yes Indeed 2:39 • 11. I Believe to My Soul 3:32 • 12. What’d I Say 5:30 • Ray Charles bonus tracks: • 13. It Should’ve Been Me 2:39 • 14. Early in the Mornin’ 2:47 • 15. My Bonnie 3:46 (*).
CD-3 - The July 21, 1961, Ray Charles performance + bonus track (44’50): 1. Spoken introduction by Joe Adams 1:23 • 2. Popo 3:55 • 3. Lil’ Darlin’ 8:06 • 4. Let the Good Times Roll 2:41 (*) • 5. Ruby 6:15 • 6. My Bonnie 3:25 • 7. With You on My Mind 4:48 • 8. Sticks and Stones 3:25 (*) • 9. I Wonder 3:21 • 10. What’d I Say 5:03 (*) • Bonus track with Ray Charles on piano: • 11. Joe Turner: Wee Baby Blues 2:18.
CD-4 - The July 22, 1961, Ray Charles performance + bonus tracks (67’28): 1. Spoken introductions by André Francis and Joe Adams 2:19 • 2. Popo 4:15 (*) • 3. Lil’ Darlin’ 7:44 (*) • 4. Hornful Soul 5:14 • 5. Let the Good Times Roll 2:54 • 6. Georgia on My Mind 5:11 • 7. My Bonnie 3:35 (*) • 8. With You on My Mind 5:02 (*) • 9. Tell the Truth 3:43 • 10. I Wonder 3:39 • 11. Sticks and Stones 3:14 • 12. I Believe to My Soul 3:59 • 13. What’d I Say 5:23 • Bonus tracks with Ray Charles on piano or organ: • 14. Lula Reed: Trouble in In Mind 3:01 • 15. Lula Reed: Ain’t That Love 2:49 • 16. Lula Reed: Just Keep It Up 1:57 • 17. Lula Reed: There He Goes 3:11.
(*) Previously unreleased.

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