Les Chœurs de L’Armée Rouge de Boris Alexandrov - Enregistrements Historiques - Vol.5
Les Chœurs de L’Armée Rouge de Boris Alexandrov - Enregistrements Historiques - Vol.5
Ref.: FA5459

THE RED ARMY CHOIR - VOL. 5 (ADELITA, SOIR DE MOSCOU…)

Ref.: FA5459

Direction Artistique : ANDRE BENICHOU et MICHEL COLOMBINI pour l\'éditorialisation

Label : Frémeaux & Associés

Durée totale de l'œuvre : 53 minutes

Nbre. CD : 1

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Présentation

Document unique, regroupant des archives inédites du Choeur de l’Armée Rouge de Boris Alexandrov, ce cinquième volume plonge l’auditeur dans le faste des chants patriotiques soviétiques. Une magnifique orchestration où la maîtrise et la puissance vocale du choeur, sont accompagnées d’instruments traditionnels russes comme le bayan, ou la balalaïka.
Patrick FRÉMEAUX & Laura BÉNICHOU
Les prestigieux Choeurs de l’Armée Rouge, comme les Ballets du Bolchoï, sont le reflet culturel de la Russie de toujours. L’extraordinaire puissance dégagée par le Choeur et ses solistes virtuoses a permis à l’ensemble de gagner une renommée internationale dans un entre-deux de grand-spectacle populaire et d’orches tration classique.
Frémeaux & Associés remet à la disposition du public les enregistrements du fils d’Alexandre Alexandrov, le fondateur des Choeurs les plus connus, rendus célèbres en France par André Bénichou (7 Productions), qui témoignent – même indépendamment de toute idéologie – de l’une des expressions populaires les plus marquantes du XXe siècle.
Michel COLOMBINI
This unique collection compiled from the previously-unreleased archives of Boris Alexandrov’s Red Army Choir is the fifth volume in the series to take listeners deep into the majestic patriotic songs of the former Soviet Union. The orchestrations are magnificent, revealing the Choir’s full mastery of their vocal powers accompanied by traditional Russian instruments, notably the bayan and the balalaika.
Patrick FRÉMEAUX & Laura BÉNICHOU
Like the Bolshoi Ballets, the prestigious choir founded under the name of The Red Army Ensemble is a cultural reflection of traditional Russia. The extraordinary impression of power emanating from the choir and its virtuoso soloists allowed this Ensemble to reach international fame in a domain half-way between great popular entertainment and the classical orchestra.
Frémeaux & Associés is now reissuing the recordings made by the son of Alexander Alexandrov, the founder of the choir’s most famous ensemble. These recordings, first made available in France by André Bénichou (7 Productions), testify – quite independently from any ideology – to one of the most important popular expr
essions of the 20th century.
Michel COLOMBINI
PRODUCTION : ANDRÉ BÉNICHOU

ÉDITORIALISATION : MICHEL COLOMBINI

DROITS : LAURA BENICHOU / 7 PRODUCTION


SOIR DE MOSCOU (LE TEMPS DU MUGUET) • LA FILLE BASANÉE • LES VAGUES FROIDES • CHEREVICHKI • LA NUIT • CHOEUR DES CHASSEURS • CHANT DES BATELIERS DE LA VOLGA • À LA LISIÈRE DE LA FORÊT • ÉLÉGIE • CHANT DE MARCHE • ADELITA • UNE NUIT SUR LA ROUTE • SUR LA VOLGA • LA TEMPÊTE.



Liste des titres
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    Soir de Moscou
    Boris Alexandrov et les Chœurs de l'Armée rouge
    Solovjev
    00:02:22
    1960
  • 2
    La fille basanée
    Boris Alexandrov et les Chœurs de l'Armée rouge
    Nikilov
    00:02:56
    1960
  • 3
    Les vagues froides
    Boris Alexandrov et les Chœurs de l'Armée rouge
    Traditionnel
    00:04:53
    1960
  • 4
    Cherevichki
    Boris Alexandrov et les Chœurs de l'Armée rouge
    00:01:38
    1960
  • 5
    La nuit
    Boris Alexandrov et les Chœurs de l'Armée rouge
    Rubinstein
    00:04:25
    1960
  • 6
    Choeur des chasseurs
    Boris Alexandrov et les Chœurs de l'Armée rouge
    Weber
    00:02:45
    1960
  • 7
    Chant des bateliers de la Volga
    Boris Alexandrov et les Chœurs de l'Armée rouge
    Traditionnel
    00:04:57
    1960
  • 8
    A la lisière de la forêt
    Boris Alexandrov et les Chœurs de l'Armée rouge
    Blanter
    00:03:38
    1960
  • 9
    Elégie
    Boris Alexandrov et les Chœurs de l'Armée rouge
    00:03:07
    1960
  • 10
    Chant de marche
    Boris Alexandrov et les Chœurs de l'Armée rouge
    00:01:59
    1960
  • 11
    Adelita
    Boris Alexandrov et les Chœurs de l'Armée rouge
    Traditionnel
    00:04:45
    1960
  • 12
    Une nuit sur la route
    Boris Alexandrov et les Chœurs de l'Armée rouge
    Solokiev
    00:06:31
    1960
  • 13
    Sur la volga
    Boris Alexandrov et les Chœurs de l'Armée rouge
    Traditionnel
    00:05:25
    1960
  • 14
    La tempête
    Boris Alexandrov et les Chœurs de l'Armée rouge
    Varlamov
    00:04:34
    1960
Livret

Choeurs armée rouge vol. 5 FA5439

Les CHŒURS de L’ARMÉE ROUGE Vol. 5
Adelita, Soir de Moscou…
DE BORIS ALEXANDROV - ENREGISTREMENTS HISTORIQUES / THE RED ARMY CHOIR

1. SOIR DE MOSCOU    2’20

(Le temps du muguet) Solovjev - Sedoy

2. LA FILLE BASANÉE    2’55

Nikilov – Arrgt B. Alexandrov • Éditions 7 productions
3. LES VAGUES FROIDES    4’51
Arrgt B. Alexandrov • Éditions 7 productions
4. CHEREVICHKI    1’37
Tchaikowsky - B. Alexandrov • Éditions 7 productions
5. LA NUIT    4’23
Rubinstein
6. CHŒUR DES CHASSEURS    2’43
Weber - Arrgt B. Alexandrov • Éditions 7 productions
7. CHANT DES BATELIERS DE LA VOLGA    4’55
Arrgt B. Alexandrov • Éditions 7 productions

8. À LA LISIÈRE DE LA FORÊT    3’36

Blanter - Arrgt B. Alexandrov • Éditions 7 productions
9. ÉLÉGIE    3’04
Massenet - Arrgt B. Alexandrov • Éditions 7 productions
10. CHANT DE MARCHE    1’58
Glinka - Arrgt B. Alexandrov • Éditions 7 productions
11. ADELITA    4’43
Arrgt B. Alexandrov • Éditions 7 productions
12. UNE NUIT SUR LA ROUTE    6’28
Solokiev - Sedoy
13. SUR LA VOLGA    5’26
Arrgt B. Alexandrov • Éditions 7 productions
14. LA TEMPÊTE    4’34
Varlamov – Arrgt B. Alexandrov • Éditions 7 productions

Solistes :
(2) N. Abramov et I. Savchuk, (7) A. Sergeev, (9) A. Elzer, (11) I. Bukreev et P. Slatnol, (13) V. Anissimov

Production - réalisation :
André Bénichou
Il n’existe qu’un seul Chœur de l’Armée Rouge, crée en 1926 par Alexandre ALEXANDROV à qui a succédé son fils BORIS.
Ce disque contient des enregistrements qui viennent d’archives totalement inédites (1960/1965).

SOIR DE MOSCOU,
(le temps du muguet) cet air a été popularisé en France par le chanteur Francis LEMARQUE après une visite à Moscou (cf. Anthologie Francis Lemarque 1949-1959 FA 5310, disque Frémeaux & Associés).

LA FILLE BASANÉE,
interprétation douce, le thème fait penser aux musiques d’Europe centrale avec un tempo enlevé, nous rappelle que l’URSS était composée de Républiques diverses.

LES VAGUES FROIDES
, chant typique russe, interprété seulement par le Chœur sans accompagnement d’instruments.

CHEREVICHKI,
opéra-comique de Tchaïkovski, Interprété ici avec beaucoup d’entrain, date de 1885, nous montre l’éclectisme du chœur.
LA NUIT, exemple de maitrise dans la conduite des voix, avec accompagnement de bayan, accordéon russe.
CHŒUR DES CHASSEURS, de Karl Maria Von WEBER, autre classique de chœur, illustre la chasse à cour le « la, la, la » imite à merveille le galop du cheval.

CHANT DES BATELIERS DE LA VOLGA,
n’est pas la version connue, mais un chant profond décrivant le travail dur, les balalaïkas en introduction amènent les chœurs sur une mélodie triste et puissante.
À LA LISIÈRE DE LA FORÊT, une valse enjouée interprétée par le ténor.
ÉLÉGIE, une élégie est un poème lyrique exprimant une plainte douloureuse, de la mélancolie. Celles-ci sont parfaitement rendues par la basse profonde de l’interprète sur une mélodie dont nous n’avons pas retrouvée l’origine.

CHANT DE MARCHE,
morceau enlevé, rapide qui montre toute la virtuosité du Chœur.
ADELITA, chant mexicain interprété en espagnol, débute par les trompettes mais les guitares des Mariachis sont remplacées par les balalaïkas donnant un air exotique. Le thème, c’est celui d’un soldat amoureux d’Adélita, qui la suivra dans le monde entier et qui promet, si elle en aime un autre de la suivre même sur un navire de guerre !

UNE NUIT SUR LA ROUTE, 
les deux solistes principaux chantent en chœur.
SUR LA VOLGA, La basse et le chœur donne la puissance du fleuve mythique pour ensuite montrer sa douceur et reprenant sa force.
LA TEMPÊTE, l’introduction par les balalaïkas et l’orchestre permet au ténor de donner toute la mesure de la force de son chant, soutenu par les chœurs et le final de l’orchestre avec les instruments typiques.
© Frémeaux & Associés
Les prestigieux Chœurs de l’Armée Rouge comme les Ballets du Bolchoï sont le reflet culturel de la Russie de toujours. Les chants traditionnels et modernes, les danses, forment l’héritage artistique de toutes les époques. Le chant choral, avec ses voix de basse caractéristiques, et leur interaction avec des ténors virtuoses, touche l’ensemble des mélomanes. Le chant se serait développé suite à un ukase de 1648 du tsar Alexis qui, sous la pression de l’Église orthodoxe, avait proscrit l’usage des instruments de musique. Dans la tradition russe également, on peut retrouver l’influence des troupes Cosaques, des guerriers nomades, en particulier des Cosaques du Don.
La Russie, du temps des tzars, était un pays immense dirigé par une caste de nobles, de petits fonctionnaires, et d’une population agricole pauvre soumise aux possesseurs des terres, une police omniprésente - scènes décrites abondamment par les écrivains russes du 19ème siècle (Tourgueniev, Tolstoï, Dostoïevski, Gogol, Gorki…).
A la fin de la grande guerre de 1914-1918, la révolution soviétique, en février 1917, transforma complètement cette société russe après une guerre contre l’Allemagne et l’Autriche-Hongrie qui s’achevait en déroute par l’armée du tzar. La révolution allait entrainer la création de l’Armée Rouge, le 5 janvier 1918, après la victoire des Bolchevicks.
Le nouveau pouvoir était combattu de l’intérieur par l’Armée blanche, issue de l’armée du tzar commandée par le Général Wrangel ainsi que par des expéditions françaises et anglaises dans la mer de Crimée mais également une légion tchèque dans l’Oural. En Extrême-Orient (Vladivostok), l’Armée japonaise, mais également les Anglais, les Français, les Chinois, les Américains envoient des troupes et contingents pour combattre l’Armée Rouge en même temps qu’un blocus était déclaré. Cette guerre civile allait durer jusqu’en 1925 où Wrangel abandonne la lutte.
Les Chœurs de l’Armée Rouge sont crées en 1928 par Alexandre Alexandrov. Au départ, il s’agit d’une douzaine d’hommes issus des soldats de la Révolution. Leur mission : conforter le courage des soldats dans les combats, leur insuffler l’esprit patriotique en interprétant les chants traditionnels que chacun connait.
En 1929, le groupe part en tournée pour soutenir le moral des soldats affectés à la construction du chemin de fer de l’Extrême-Orient avec un répertoire d’airs populaires. Car entre deux combats, il faut reconstruire un pays exsangue et transformer une patrie arriérée en pays moderne.
Dès lors, le pouvoir soviétique connut le bénéfice qu’il pouvait escompter d’une formation artistique représentant l’union, la fraternité, la force, toutes choses nécessaires au combat qu’il fallait mener contre l’ennemi intérieur et extérieur et cela contribua au développement des Chœurs de l’Armée.
Les chanteurs, tous des soldats, ressemblaient aux combattants pour lesquels ils se produisaient. Ils représentaient ce qu’on appelait le « Théâtre aux armées » comme chaque nation en guerre en organisait, pour relever le moral des troupes – à l’instar de la France avec Maurice Chevalier et d’autres, ou des Etats-Unis avec Marylin Monroe.
A partir de 1930, avec la paix, les Chœurs de l’Armée Rouge changent de mission. Ils partent en tournée dans le monde pour faire connaitre les idéaux de leur nation. Et à travers leur répertoire de chansons anciennes de la Russie de toujours, ils feront ressentir les changements opérés dans le pays à la gloire de la révolution. En France, on les retrouve à l’exposition universelle de 1937 où ils donnent des concerts triomphaux.
C’est aussi l’époque des purges de Staline au sein de l’Armée Rouge et bien qu’il apprécie beaucoup les chœurs dont il est très fier, le fait qu’ils voyagent à l’étranger avec succès les rend suspects et plusieurs d’entre eux ont été arrêtés et condamnés.
La guerre mondiale approche, en 1939, Staline attaque la Pologne quasi en même temps qu’Adolf Hitler. Sur sa lancée, il s’engage dans un conflit avec la Finlande sur des revendications territoriales et l’Armée Rouge, mal préparée et affaiblie par les purges éprouve de lourdes pertes devant les Finnois qui signeront une paix honorable.
Le 22 juin 1941, Hitler déclare la guerre à une Union Soviétique dont l’Armée Rouge mal équipée, au comman­dement décapité, allait devoir reculer devant la machine de guerre allemande.
Dans les premiers jours de guerre, les allemands atteignent Leningrad mais le siège de deux ans et demi ne permit pas le triomphe des troupes allemandes, et constitua un rempart pour la partie nord de l’URSS. D’autre part, l’avancée des Allemands dans le sud constituait une large défaite pour l’Armée Rouge.
L’hymne composé par Alexandre Alexandrov fut chanté par les chœurs de l’Armée Rouge en juin 1941 aux soldats montant en ligne. Les Chœurs retrouvaient leur destination première et plus de 1200 concerts furent donnés sur le front.
Ce rappel de l’Histoire montre combien l’influence des Chœurs de l’Armée Rouge a été primordiale durant les évènements de cette période par l’exemple de leur patriotisme, par le soutien du moral de soldats confrontés à une guerre dure, meurtrière, sans oublier le côté artistique de ce peuple russe aux traditions anciennes.
Alexandre Alexandrov meurt le 8 juillet 1946. Son fils, Boris, qui a souvent dirigé l’ensemble lui succède jusqu’à sa retraite et 1987.
Le répertoire des chœurs comprend beaucoup de chants patriotiques et de guerre et cela est tout-à-fait dans leur mission : le maintien du moral des combattants.
Après les changements intervenus à partir de 1985, les chœurs deviennent indépendants de l’Armée, sous le nom d’Ensemble Académique de Chants et Danses de l’Armée Rouge Alexandrov.
Et c’est à l’occasion du MIDEM à Cannes, en 1991, qu’ils proposent leur production de nouveaux enre­gistrements présentés par Vadim Avdeev, chargé de la promotion. André Bénichou, guitariste et compositeur parisien, également producteur (7 Productions), se dit intéressé et commence une coopération fructueuse qui conduira à une production particulière et à des projets communs, cette première rencontre ayant débouché sur une amitié réelle.
Si l’unicité des chœurs tient au savant équilibre des voix des chanteurs, il ne faudrait manquer de citer les instruments traditionnels accompagnant ceux-ci et les propulsant sur une assise typiquement russe. Pour les cordes : la balalaïka sorte de luth à manche long et caisse triangulaire ; la domra, autre type de luth, voisin du précédent, mais à trois ou quatre cordes et à la caisse circulaire. La section cuivre est constitué des bassons (qu’on appelle aussi serpent militaire, en raison de sa forme) et cor russes (qui joue une seule note – à plusieurs octave – et dont il existe sept versions aux tons différents, de façon à pouvoir représenter les sept notes de la gamme). Enfin, citons le bayan, accordéon chromatique russe, qui embrasse l’ensemble et fait le lien entre les registres classique de l’harmonisation et populaire de la destination même de ces œuvres musicales.
Les membres des Chœurs de l’Armée Rouge sont militaires et vivent en caserne avec leur famille. Toutefois ces casernes sont formées de petites unités d’habitation avec confort donnant sur la Place Rouge à Moscou. En tant que militaires, les membres de Chœurs sont rémunérés par l’Armée, avec des primes de concert.
Les solistes - donc les vedettes - sont en principe au nombre de cinq (premier soliste, deuxième soliste, etc.).
Les danseurs font le spectacle avec quelquefois des danseuses qui sont soit également des militaires soit des épouses de membres des Chœurs.
L’orchestre proprement dit est composé d’une cinquantaine de musiciens, variables suivant le morceau interprété.
En comptant la cinquantaine de choristes, l’ensemble représente donc environ 120 exécutants.
La troupe est donc considérable, et à l’occasion d’un grand concert donné à Paris (à l’église de la Madeleine), le producteur André Bénichou avait dû faire loger les Chœurs de l’Armée Rouge dans la caserne de la Garde Républicaine, boulevard Sully-Morland à Paris, seul endroit assez vaste pour loger toute la troupe !   
Michel COLOMBINI

© Frémeaux & Associés
Enregistrements historiques des Chœurs de l’Armée Rouge sous la direction de Boris Alexandrov, initialement remis à la disposition du public en 1991 par André Bénichou (7 Productions) et Laura Bénichou (Rendez-vous Digital), aujour­d’hui licenciés en disques physiques à Frémeaux & Associés.
There was only one Red Army Choir, created in 1926 by Alexander ALEXANDROV, who was succeeded by his son BORIS. This disc contains previously-unreleased recordings taken from the Red Army Choir’s sound archives dating from 1960/1965.
SOIR DE MOSCOU is a song made popular in France by singer Francis LEMARQUE (as “Lily-of-the-Valley Time”) after a visit to Moscow (cf. the anthology “Francis Lemarque 1949-1959”, Frémeaux & Associés FA 5310).
LA FILLE BASANÉE, a gentle performance taken at a lively tempo, is a central European folk theme which reminds us that the USSR was made up of different republics with their own musical styles.
LES VAGUES FROIDES, a typically Russian song, is performed by the Choir alone without any instrumental accompaniment.

CHEREVICHKI,
also known as “The Slippers”, was a comic-fantastic opera composed by Tchaikovsky in 1885; this lively performance shows the eclecticism of the Choir.
LA NUIT exemplifies the Choir’s mastery of its different voices, and the performance is accompanied by the bayan, the Russian accordion.
CHŒUR DES CHASSEURS, by Karl Maria Von WEBER, is another classic in the Choir’s repertoire on the theme of hunting with hounds; the “la, la, la” marvellously imitates a horse’s gallop.

CHANT DES BATELIERS DE LA VOLGA.
This “Song of the Volga Boatmen” is not the well-known version but a more profound song, a portrait of the harsh life led by the boatmen on the river. The balalaikas introduce the Choir over a sad and powerful melody.
À LA LISIÈRE DE LA FORÊT is a lively waltz performed by the Choir’s lead tenor.

ELEGIE
. An elegy is literally a lyrical poem forming an expression of melancholy in a grieving lament; these sentiments are perfectly rendered by the basso profundo of the bass voice over a melody of unknown origin.

CHANT DE MARCHE,
a lively piece taken at a quick tempo shows the full virtuosity of the Choir.
ADELITA, a Mexican song here sung in Spanish, begins with the trumpets but the original Mariachi guitars are replaced here by balalaikas, giving the song an exotic flavour. The theme is that of a soldier in love with “Adelita”; he follows her across the world, promising that if even she loves another man he will still pursue her… on a warship!
UNE NUIT SUR LA ROUTE has the Choir’s two principal soloists singing in chorus.
SUR LA VOLGA. The bass and the Choir join to interpret the power of the legendary Volga River, drawing on its strength before showing its gentleness.
LA TEMPÊTE is introduced by the balalaikas and the orchestra before permitting the tenor to give full measure of the power of his song; his voice is carried by the Choir until the orchestral finale featuring traditional Russian instruments.
© Frémeaux & Associés
THE RED ARMY CHOIR
Like the Bolshoi Ballet, the prestigious Red Army Choir is the cultural reflection of eternal Russia, whose traditional (and modern) songs and dances form an artistic heritage encompassing its entire history. And the songs of the Choir, with their characteristic bass voices interacting with virtuoso tenors, reach out to music-lovers everywhere. This form of song is said to have developed after the 1648 ukase of Tsar Alexis: under pressure from the Orthodox Church, the Tsar’s proclamation banned the use of musical instruments. Else­where, Russian tradition also shows the influence of Cossack troops, nomadic warriors like the Don Cossacks.
In the time of the Tsars, Russia was an immense country in the hands of a caste of noblemen and civil servants, with a population of poor agricultural workers subjected to the authority of landowners and an omnipresent police-force—scenes described in profusion by such 19th century writers as Turgenev, Tolstoy, Dostoyevsky, Gogol or Gorki. Towards the end of the Great War, the Soviet Revolution of February 1917 completely transformed Russian society after the war against Germany and Austro-Hungary ended in the rout of the Tsar’s army. The Revolution would lead to the creation of the Red Army on January 5th 1918 after the Bolshevik victory.
This new power was contested from the inside by the White Army, formed out of the Tsar’s armed forces under General Wrangel, and also by French and English expeditionary forces sent to the Crimea (plus Czech legions in the Urals). In far-eastern Vladivostok, the armies of Japan, England, France, China and America sent contingents of troops to fight the Red Army at the same time as a blockade was declared. This Civil War lasted until 1925, when Wrangel finally abandoned the struggle. By 1917 the Red Army was also waging war against newly-independent Poland, and also Finland, to recapture former Tsarist territories. In September 1929 they also had to face the Chinese Army…
The Red Army Choir was created in 1928 by Alexander Alexandrov. At its inception, the Choir was made up of only twelve men, all of them soldiers of the Revolution, whose mission was to bolster the courage of soldiers in combat, and instil patriotic spirit into them by means of traditional songs which were familiar to everyone. The group began a tour in 1929 with a repertoire of popular songs aimed at boosting morale among troops assigned to the construction of the Orient railway: between battles, a country on its knees had to be rebuilt, and a backward motherland transformed into a modern state.
From then on, Soviet authorities could count on the benefits to be drawn from an artistic ensemble representing union, fraternity and strength, all of them forces to be reckoned with in the struggle against enemies both outside and within; and this contributed further to the development of the Red Army Choir. The group’s singers, all soldiers, were like the combatants for whom they sang; they were “military theatre”, as others had been in times of war, morale-boosters like Marilyn Monroe later became for GI’s, or Maurice Chevalier in France.
Beginning in 1930 once peace had been restored, the Red Army Choir’s mission changed: when they toured, it was to spread the ideals of their nation. And with their repertoire of songs from Old Russia, they caused people to feel the changes made in their country, changes which glorified the Revolution. The Universal Exhibition in France in 1937 allowed the French a glimpse of this, in the course of several triumphal concerts.
This was also the era of Stalin’s purges inside the Red Army, and even though the former appreciated its Choir—he was even extremely proud of it—the fact that its members met with success in their travels abroad made them suspect in his eyes, and several were arrested and convicted. World war was approaching. In 1939 Stalin attacked Poland almost at the same time as Hitler; he engaged in a conflict with Finland over territorial claims and the Red Army, ill-prepared and weakened by purges, suffered heavy casualties at the hands of the Finns before a treaty was signed. When Hitler declared war on the Soviet Union on June 22nd 1941, the Red Army was still ill-equipped to deal with further hostilities; with its command decapitated, Russia was obliged to retreat in the face of the German war-machine, which reached Leningrad in the early days of the war. The city formed the northern ramparts of the USSR, and despite a siege lasting two and a half years, the Germans failed to triumph. They were more successful in the south, however, where they defeated the Red Army.
The anthem composed by Alexander Alexandrov was sung by the Red Army Choir in June 1941 as Russian troops moved to the front. The Choir regained its original role and gave more than 1200 front-line concerts.
This historical resume shows how capital was the influence of the Red Army Choir during the events of the period: their patriotism was an example for all in their support of soldiers confronted by murderous warfare in harsh conditions, and they provided considerable spirit; nor should one forget the artistic side of this Russian people with ancient traditions.
Alexander Alexandrov died on July 8th 1946. His son, who often conducted the ensemble, succeeded him until his retirement in 1987. The Choir’s repertoire contains many patriotic war-songs which perfectly suited their mission: to preserve morale.
After changes were made beginning in 1985, the Choir achieved its independence from the Red Army and took the name A.V. Alexandrov Russian Army Song and Dance Ensemble. In 1991 they appeared at MIDEM in Cannes with new recordings presented by Vadim Avdeev, who was responsible for promoting them. The Parisian guitarist and composer André Bénichou—also a seven-time producer—showed interest, and he began collaborating with the Choir on various projects which resulted in a production together, and they became firm friends.
If the uniqueness of the Choir lies in the skilful balance between the singers’ voices, one must also give special mention to the traditional instruments which accompany them, propelling the Choir over a typically Russian foundation. For the strings: the balalaika, a lute-like instrument with a long neck and triangular body; the domra, another type of lute, is close to the balalaika but with three or four strings and a circular sound-box. The brass section is made up of bassoons (bass wind-instruments also known in military parlance as “serpents”, due to their shape) and Russian horns (which play a single note—on several octaves—and which exist in seven versions of different keys representing the seven notes of the scale). Finally, there’s the bayan, a chromatic Russian accordion which embraces the ensemble and links the classical harmonic register with the popular destination of these works of music.
Michel COLOMBINI
Translated in English by Martin DAVIES
© Frémeaux & Associés
Document unique, regroupant des archives inédites du Chœur de l’Armée Rouge de Boris Alexandrov, ce cinquième volume plonge l’auditeur dans le faste des chants patriotiques soviétiques. Une magnifique orchestration où la maîtrise et la puissance vocale du chœur, sont accompagnées d’instruments traditionnels russes comme le bayan, ou la balalaïka.
Patrick Frémeaux & Laura Bénichou
Les prestigieux Chœurs de l’Armée Rouge, comme les Ballets du Bolchoï, sont le reflet culturel de la Russie de toujours. L’extraordinaire puissance dégagée par le Chœur et ses solistes virtuoses a permis à l’ensemble de gagner une renommée internationale dans un entre-deux de grand-spectacle populaire et d’orchestration classique. Frémeaux & Associés remet à la disposition du public les enregistrements du fils d’Alexandre Alexandrov, le fondateur des Chœurs les plus connus, rendus célèbres en France par André Bénichou (7 Productions), qui témoignent – même indépendamment de toute idéologie – de l’une des expressions populaires les plus marquantes du XXè siècle.
Michel Colombini
This unique collection compiled from the previously-unreleased archives of Boris Alexandrov’s Red Army Choir is the fifth volume in the series to take listeners deep into the majestic patriotic songs of the former Soviet Union. The orchestrations are magnificent, revealing the Choir’s full mastery of their vocal powers accompanied by traditional Russian instruments, notably the bayan and the balalaika.
Patrick Frémeaux & Laura Bénichou
Like the Bolshoi Ballets, the prestigious choir founded under the name of The Red Army Ensemble is a cultural reflection of traditional Russia. The extraordinary impression of power emanating from the choir and its virtuoso soloists allowed this Ensemble to reach international fame in a domain half-way between great popular entertainment and the classical orchestra. Frémeaux & Associés is now reissuing the recordings made by the son of Alexander Alexandrov, the founder of the choir’s most famous ensemble. These recordings, first made available in France by André Bénichou (7 Productions), testify – quite independently from any ideology – to one of the most important popular expressions of the 20th century.  
Michel Colombin
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