Madagascar - Musiques de La Cote Et Des Hauts Plateaux
Madagascar - Musiques de La Cote Et Des Hauts Plateaux
Ref.: FA058

ANTHOLOGIE 1929 - 1931

Ref.: FA058

Direction Artistique : HENRI LECOMTE

Label : Frémeaux & Associés

Durée totale de l'œuvre : 1 heures 50 minutes

Nbre. CD : 2

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Présentation

Madagascar a su intégrer de manière harmonieuse les influences indonésienne, bantoue, yéméniste ou européenne pour une musique au charme très original.
Dominique Cravic et Henri Lecomte présentent au travers de 2 CD et un livret de 48 pages illustré de 20 photos l'édition de référence sur les premiers enregistrements phonographiques du Madagascar.
Patrick Frémeaux

Droits éditorialisation : Frémeaux & Associés - La librairie sonore - Notre mémoire collective à écouter.

Les ouvrages sonores de Frémeaux & Associés sont produits par les meilleurs spécialistes, bénéficient d’une restauration analogique et numérique reconnue dans le monde entier, font l’objet d’un livret explicatif en langue française et d’un certificat de garantie. La marque Frémeaux & Associés a obtenu plus de 800 distinctions pour son travail muséographique de sauvegarde et de diffusion du patrimoine sonore.

This album, issued by the world-famous publishers, Frémeaux & Associés, has been restored using the latest technological methods. An explanatory booklet of liner notes in English and a guarantee are included.



Ô RY NAMAKO, Ô RY MBA HITANAREO VE RY ZANAKO? • NY FIFALIANA RY LAHY TSY FENO RAHA TSY EO ANITA-NAREO • TAO ANATIN'IMANO • ARIE FALY AHO LEITSY • MAMPAHORY NY MASOANDRO SERANIA-JAVONA • OAY LAHY E! - MPILALAO DE FENOARIVO • ENY ARODO RODGRODOY NY FAMINDRA - CHOEUR MALGACHE • BEBESO - ORCHESTRE RATIANARIVO • TERY MAFY LOATRA NY SAINA - CHOEUR MALGACHE • MAZAVA ANTSINANA NY ANY AMINAY! - MPLILALAO DE FENOARIVO • ZOVY - TROUPE RAZANALAKONA • FONY HIANAO MBOLA KELY SAKAIZA - TROUPE RAZAFIMAHEFA • RAMBALAMANANA • LAHY E! - ORCHESTRE RATIANARIVO • Ô RY DADA SY NENY MALALA Ô! • TANORA TSY MANAJA TENA - MPILALAO DE FENOARIVO • Ô! RAVAZAHA! - ORCHESTRE RATIANARIVO • Ô RY FODY AN' ANALA Ê! - TROUPE RAZAFIMAHEFA • Ô RY TSIRIRY MANDALO AN'ITASY! - ORCHESTRE RAZAFIMAHEFA • RAIVO Ô - MPILALAO DE FENOARIVO • RY VOLON-DANITRA MANGA - TROUPE RAZAFIMAHEFA • AN'IZA NY BASY? • AFINDRAFINDRAO - CHOEUR MALGACHE • HADALANA, HADISAONA - MPILALAO DE FENOARIVO • FIKASAKASANA NY ETO AN-TANY • INDRISY MANTSY ZAREO MPILALAO TSY MANANTIANA - TROUPE RAZAFIMAHEFA • MARAINA NY ANDRO - MPILALAO DE FENOARIVO • MIFOHAZA, RE RABETORIMASO - TROUPE RAZAFIMAHEFA • NOSY BÉ - SAKALAVA • ANDRAINJATU - BETSILEO DU NORD • AMBALAVAO - BETSILEO DU SUD • ANTANKARANA. AMBILOBE - SAKALAVA OU TSIMIHETY • MAJUNGA - SAKALAVA DU NORD • BEFANDRIANA - TSIMIHETY • MAJUNGA - COMORIENS ANJOUANAIS.

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Presse
LA PLEAIDE DE LA SONO MONDIALEUn catalogue à faire frémir les plus grands éditeurs de disques de la planète. S’il n’a pas que des succès, Frémeaux & Associés aligne toutes sortes d’étoiles.Quel éditeur peut se flatter de posséder à son catalogue l’intégrale des œuvres de jeunesse du sorcier Jelly Roll Morton ou du virtuose de swing manouche Django Reinhardt (40 CD !), de la collaboration Billie Holiday-Lester Young (3 CD), des coffrets rarissimes de Lionel Hampton, Coleman Hawkins et Charlie Parker, mais aussi, aux sources du blues, de Robert (Sweet Home Chicago) Johnson, du guitariste Big Bill Broonzy ou du maître de l’harmonica Sonny Boy Williamson ? Quel même éditeur peut aligner, à côté des disques célébrant l’âge d’or du rythm’n’blues, du hillbilly, du western swing, du musette ou du fado, des albums savant consacrés aux musiques cajun, yiddish, malgache et bengali ?« Un phénoménal territoire vacant »Aussi discret que son projet s’avère ambitieux, Frémeaux & Associés entend éditer « le patrimoine des musiques populaires de la première moitié du XX ème siècle ». Pas moins. Une sorte de pléiade de la sono mondiale appuyée, pour les livrets, sur la collaboration des plumes les plus érudites (Alain Gerber pour le jazz, Jean-Christophe Averty pour le music-hall, François Jouffa…) « Nous occupons un territoire phénoménal laissé vacant par le CNRS, l’INA ou le ministère de la Culture », note Patrick Frémeaux, le jeune patron de la maison de disques. Drôle de pari, tout de même, quand on sait qu’une grande compagnie de disques ne gardera jamais une œuvre dont les ventes annuelles sont inférieures à 500 exemplaires. A titre de comparaison, Frémeaux a vendu 200 unités de ses Chants de Papouasie. Quant au double CD de choro brésilien, ce mélange de samba, valse européenne et rythmes africains, il a bravement atteint la barre des 800. « Un score plus qu’honorable ! s’amuse Patrick Frémeaux. Nos ventes sont faibles, mais étalées dans le temps. Un ouvrage de référence comme notre coffret Cocteau est en permanence réassorti au Tower Records de Miami, au Wave de Tokyo et à la Fnac des Halles. Quant aux albums tsiganes, produits en 1992, ils ne sont devenus rentables que sept ans plus tard. » Entre la collecte des sources, longue et complexe, la restauration sonore, l’écriture du livret, la promotion des ventes et la commercialisation (la participation de Night & Day se limitant à la distribution), le moindre budget de réédition de Frémeaux représente le double de celui d’un éditeur indépendant pour un disque de musique vivante. L’économie de ce franc-tireur reste donc fondée sur un pari risqué. Théoriquement, il aurait dû déposer le bilan il y a belle lurette.Une pluie de distinctions méritéesSa recette ? Autofinancement, gestion draconienne, charges fixes minimales, salaires et honoraires avoisinant le Smic. Et la foi ! A 33 ans, Patrick Frémeaux gère sa petite multinationale, en compagnie de son associée Claude Colombini, avec un engagement quasi militant. Mais cet ancien cancre, toqué de musiques du monde, a peu à peu reçu une pluie de distinctions méritées. La presse du monde entier a suivi. Aujourd’hui, il annonce un chiffre d’affaires d’environ 30 millions de francs, réalisé dans une trentaine de pays. Et des bénéfices, en recettes pures et en augmentation de stock ! Régulièrement épinglé par les critiques qui, confondant le travail sur la mémoire et la mode revivaliste qui consiste à faire monter sur scène des vétérans pour un ultime tour de chant, cet éditeur atypique hausse les épaules. « Toute chose appartient à qui sait en jouir », lâche-t-il, en reprenant la belle devise de Gide. Pascal DUPONT – L’EXPRESS
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Ni collectage, ni production de nouvelle chanson malgache, cette compilation de l’ethnomusicologue Henri Lecomte rassemble vingt-neuf 78 tours enregistrés à Madagascar en 1929 et 1930 pour Columbia, Odéon et Gramophone. La vitalité de la musique malgache ne date pas de la world music. Elle fut constamment dynamisée par le métissage permanent des populations venues des Afriques, d’Indonésie et, à partir du XVIe siècle, de l’Europe. Au royaume de la valiha (cithare tubulaire) dont le livret décline les différentes variantes régionales, la vièle traditionnelle (lokanga) fut concurrencée – contre l’avis des missionnaires qui voyaient là l’instrument du diable – par le lokanga bazaha (lokanga étranger), autrement dit le violon, qui se généralise aux XIXe siècle. Les formations qui ont fait l’objet des présents enregistrements sont constituées tantôt d’une ou deux valihas, tantôt d’un ou deux violons, tantôt d’un concertina, d’un chœur mixte polyphonique avec ou sans soliste, éventuellement de percussions. La formation du compositeur et chef d’orchestre de formation classique Andrianary Ratianarivo (1895-1949) fait généralement la part belle aux instruments occidentaux (violons, piano, saxophones). Les neuf derniers enregistrements furent réalisés en 1930 par la mission Clérisse et publiées en édition limitée en 1946 par le Musée de l’homme. On peut regretter que le livret fasse l’économie d’un commentaire plus approfondi de ces faces où s’estompe l’influence occidentale. Les informations les concernant étaient-elles insuffisantes ? A la lueur du travail réalisé depuis autour de Madagascar, il y avait lieu de nous dire plus sur ces collectages en pays skalava (côté occidentale), tsimihety (centre nord), betsileo (centre) et dans l’île d’Anjouan (Comores). Qu’on ne se laisse pas décourager par l’origine 78 tours : la qualité de transfert contribue à la grande actualité de ces faces envoûtantes.         Franck BERGEROT – LE MONDE DE LA MUSIQUE
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La richesse de la grande île peut se vérifier avec ce formidable double CD qui réunit des chants, autant d’œuvres de l’entre-deux-guerres. Il devrait éclairer ceux qui voient dans le folklore un genre mineur. Ici, les beautés harmoniques et la variété des instruments utilisés signent sans conteste la marque d’une civilisation. Madagascar se situe entre Afrique et Asie, et si on sait écouter ce disque du milieu du monde, on fini par entendre dans ces chants des intonations birmanes se mêlant à des chœurs africains. Le musicien et ami de Brian Eno, John Hasselne, ne s’était pas trompé. Il était allé collecter quelques sons de la grande île pour les adapter à ses musiques du futur, celles qui ouvrirent dans les années quatre-vingts les oreilles des rockeurs curieux de nouveautés.   BLAH-BLAH-NEWS
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Exhumer et faire connaître des chefs d’œuvre de la musique traditionnelle malgache : telle a été la gageure de l’équipe de Frémeaux et Associés à travers ce double album exceptionnel. D’une façon générale on peut affirmer que l’initiative mérite d’être saluée puisque cette compilation, issue de quatre sources discographiques différentes (Colombia, Odéon, Gramophone, Musée de l’homme), comprend de véritables joyaux tels que les premières versions enregistrées initialement sur 78 t de pièces devenues des standards du genre comme c’est le cas de « Mazava Atsinanana », « Raivo ô », « Oay lahy e », sans oublier « Afindrafindrao », la fameuse quadrille malgache. Signalons néanmoins que vingt morceaux, parmi les trente-huit gravés sur ces deux CD ont déjà été réédités, il y a deux ans, par la compagnie américaine Shanachie sous le titre The Music of Madagascar, Classic Traditionnal Recordings of the 1930’s (Yazoo 7003). Mais cette remarque n’enlève en rien la qualité du travail de la compagnie française – d’autant que le traitement du son y est de meilleure qualité comparé à la réédition américaine. Ainsi, outre des rares enregistrements de la troupe du compositeur et joueur de valiha Razafimahefa, ceux des Mpilalao (troubadours) de Fenoarivo (dénommés incomplètement « Tanoran’y Ntaolo » sur la réédition américaine), ou encore ceux du pianiste Ratianarivo, on découvre avec bonheur d’autres inédits représentant le folklore de diverses régions de l’Ile (ou plutôt des différentes communautés puisque l’on y entend également des Comoriens résidant à Majunga). En somme, ce disque constitue une véritable anthologie de la musique malgache de l’époque coloniale, et fera, sans aucun doute, référence dans le genre.Désiré RAZAFINDRAZAKA – TRAD MAGAZINE
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Et, pour faire honneur aux musiques traditionnelles de l’île, deux disques que ne sont pas des nouveautés mais qui devraient à notre avis figurer dans toute discothèque de musique malgache qui se respecte : Tout d’abord, le double album « Madagascar. Musiques de la côte et des hauts plateaux 1929-1931 » toujours disponible aux éditions Frémeaux & Associés. On y reconnaîtra des airs traditionnels enregistrés alors par le Mpilalao de Fenoarivo ou des compositions de Razafimahefa et Andrianary Ratianarivo, dont beaucoup sont des classiques de la musique malgache encore repris par les artistes d’aujourd’hui. (…)MADAGASCAR MAGAZINE
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« A Madagascar, le style musical national s’appelle "Salegy" (prononcez salag). Il est le résultat d’une fusion harmonieuse d’éléments indonésien, bantou, yéménite et européen... » WORLD MAG
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"Madagascar a su intégrer de manière harmonieuse les influences bantoue, yéménite ou européenne pour une musique au charme très original...»" Musée du Quai Branly
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“The Music of Madagascar: Music of the Coast and Tablelands 1929-31. A double CD, well re-mastered from old 78s originally recorded in Madagascar, particularly featuring the golden age of valiha orchestras, singing troupe and some local field recordings. Plus excellent notes, rare photos, recording memorabilia and discographical info.” WORLD MUSIC THE ROUGH GUIDE - Edition 2000, vol.1
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Liste des titres
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    O RY NAMAKO O RY MBA HITANAREO VE RY ZANAKO (FOLKL
    MPILALAO DE FENOARIVO
    00:03:07
    1929
  • 2
    NY FIFALIANA RY LAHY TSY FENO RAHA TSY EO ANITA NA
    MPILALAO DE FENOARIVO
    00:02:54
    1929
  • 3
    TAO ANATIN LMANO (FOLKLORE)
    MPILALAO DE FENOARIVO
    00:03:03
    1929
  • 4
    ARIE FALY AHO LEITSY (FOLKLORE)
    MPILALAO DE FENOARIVO
    00:02:56
    1929
  • 5
    MAMPAHORY NY MASOANDRO SERANIA JAVONA (FOLKLORE)
    MPILALAO DE FENOARIVO
    00:03:05
    1929
  • 6
    OAY LAHY E (FOLKLORE)
    MPILALAO DE FENOARIVO
    00:02:56
    1929
  • 7
    ENY ARODO RODGRODOY NY FAMINDRA
    CHOEUR MALGACHE
    00:02:54
    1929
  • 8
    BEBESO (FOLKLORE)
    ORCH RATIANARIVO
    00:02:55
    1929
  • 9
    TERY MAFY LOATRA NY SAINA
    CHOEUR MALGACHE
    00:02:53
    1929
  • 10
    MAZAVA ANTSINANA NY ANY AMINAY (FOLKLORE)
    MPILALAO DE FENOARIVO
    00:02:47
    1929
  • 11
    ZOVY (FOLKLORE)
    TROUPE RAZANALAKONA
    00:02:57
    1929
  • 12
    FONY HIANAO MBOLA KELY SAKAIZA (FOLKLORE)
    TROUPE RAZAFIMAHEFA
    00:02:56
    1929
  • 13
    RAMBALAMANANA
    ORCH RATIANARIVO
    00:03:01
    1929
  • 14
    LAHY E (FOLKLORE)
    ORCH RATIANARIVO
    00:02:41
    1930
  • 15
    O RY DADA SY NENY MALALA O
    MPILALAO DE FENOARIVO
    RAZAFIMAHEFA
    00:03:03
    1930
  • 16
    TANORA TSY MANAJA TENA
    MPILALAO DE FENOARIVO
    RALAIMANANA
    00:02:46
    1930
  • 17
    O RAVAZAHA (FOLKLORE)
    ORCH RATIANARIVO
    00:02:50
    1930
  • 18
    O RY FODY AN ANALA E
    TROUPE RAZAFIMAHEFA
    00:03:11
    1930
  • 19
    O RY TSIRIRY MANDALO AN ITASY
    ORCH RAZAFIMAHEFA
    00:03:21
    1930
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    RAIVO O (FOLKLORE)
    MPILALAO DE FENOARIVO
    00:02:56
    1930
  • 2
    RY VOLON DANITRA MANGA
    TROUPE RAZAFIMAHEFA
    RAZAFIMAHEFA
    00:03:08
    1930
  • 3
    AN IZA NY BASY (FOLKLORE)
    CHOEUR MALGACHE
    00:02:34
    1930
  • 4
    AFINDRAFINDRAO (FOLKLORE)
    CHOEUR MALGACHE
    00:02:56
    1930
  • 5
    HADALANA HADISAONA
    MPILALAO DE FENOARIVO
    RAZAFIMAHEFA
    00:02:45
    1930
  • 6
    FIKASAKASANA NY ETO AN TANY
    TROUPE RAZAFIMAHEFA
    00:02:54
    1930
  • 7
    INDRISY MANTSY ZAREO MPILALAO TSY MANANTIANA
    TROUPE RAZAFIMAHEFA
    RAZAFIMAHEFA
    00:03:24
    1930
  • 8
    MARAINA NY ANDRO (FOLKLORE)
    MPILALAO DE FENOARIVO
    00:03:07
    1931
  • 9
    MIFOHAZA RE RABETORIMASO
    TROUPE RAZAFIMAHEFA
    RAZAFIMAHEFA
    00:03:05
    1931
  • 10
    NOSY BE
    SAKALAVA
    00:02:53
    1931
  • 11
    NOSY BE
    SAKALAVA
    00:02:58
    1931
  • 12
    ANDRAINJATU (DUO D HOMMES)
    BETSILEO DU NORD
    00:03:01
    1931
  • 13
    AMBALAVAO (SOLO ET COEUR D HOMMES)
    BETSILEO DU SUD
    00:03:11
    1931
  • 14
    ANTANKARANA AMBILOBE (SOLO D HOMMES ET CHOEUR DE F
    SAKALAVE OU TSIMIHETY
    00:03:16
    1931
  • 15
    ANTANKARANA AMBILOBE (SOLO ET CHOEUR DE FEMMES)
    SAKALAVA OU TSIMIHETY
    00:02:45
    1931
  • 16
    MAJUNGA (CHOEUR D HOMMES AVEC UN HAUTBOIS ET UN TA
    TSIMIHETY
    00:01:42
    1931
  • 17
    MAJUNGA (SOLO D HOMMES)
    COMORIENS ANJOUANAIS
    00:01:52
    1931
  • 18
    MAJUNGA (SOLO ET CHOEUR D HOMMES)
    COMORIENS ANJOUANAIS
    00:03:01
    1931
  • 19
    BEFANDRIANA (SOLO ET CHOEUR DE FEMMES)
    TSIMIHETY
    00:02:47
    1931
Livret

MADAGASCAR fa058

MADAGASCAR
Musiques de la côte et des hauts plateaux
Music of the coast and tablelands

1929-1931


Le musicologue Kurt Sachs, un des pères de l’ethnomusicologie, s’émerveillait dans son livre “Les instruments de musique de Madagascar”1, de la richesse musicale de la grande île où, écrivait-il : “on voit, les uns à côté des autres, le hochet de l’âge de pierre, la vièle arabe, la viole européenne du XVIIIe siècle et l’accordéon moderne.”Kurt Sachs aurait pu allonger encore cette liste : Madagascar a su, en effet, se créer une identité musicale à partir des nombreux avatars de son histoire, les musiques de chaque vague successive de nouveaux arrivants, étant successivement intégrées, digérées serait-on tenté de dire, par le génie unificateur du peuple malgache, même si chaque ethnie a su garder sa propre identité musicale. Madagascar est d’ailleurs également un des très rares pays d’Afrique où l’on parle une langue unique, avec ses particularités régionales.
Le peuplement de Madagascar
Le peuplement de l’île a commencé tardivement. Les anthropologues s’accordent pour penser que les premiers arrivants sont venus par voie maritime et possédaient déjà le fer. Anthropologiquement, on rencontre trois types physiques distincts, un de type indonésien, un autre nettement africain et un troisième résultant fort probablement d’un métissage. L’analyse de la composition du sang prouve d’ailleurs que ce métissage entre l’Indonésie et l’Afrique est commun à tous les Malgaches. La langue, par contre, appartient au rameau indonésien des langues malayo-polynésiennes. On trouve le même caractère d’unicité (avec, bien sûr des différences régionales) au niveau de la vie matérielle, de la culture ou des systèmes de société. L’Afrique y est cependant plus présente que dans la langue et l’apport indonésien est celui d’une Indonésie très ancienne, d’avant l’hindouisme et l’islam. La théorie la plus répandue est que des navigateurs indonésiens venus sur leurs pirogues à balancier auraient fait d’abord escale en Afrique de l’Est, entre la Somalie et le Mozambique (on trouve ainsi chez les Chopi du Mozambique, des orchestres de xylophones timbila qui évoquent les gamelan indonésiens). Ils se seraient ensuite alliés à des groupes africains, Zendj ou Bantou, et auraient alors peuplé l’île par vagues successives au cours du premier millénaire de l’ère chrétienne. Plus tard, devaient arriver d’autres migrations de Swahili islamisés, qui allaient d’ailleurs vite cesser de pratiquer leur religion. Commerçants yéménites, pirates portugais, anglais ou français devaient aussi s’y succéder jusqu’à la conquête de l’île par les Français, en 1895.Si l’unité de la population malgache est réelle, on distingue cependant plusieurs grands groupes. Sur la côte sud-est, vivent les Antesaka et les Antemoro, ces derniers fortement arabisés. À l’extrême-sud, on rencontre les Antandroy et les Mahafaly. Le sud du plateau central est le domaine des Bara. Les Betsimisaraka sont sur la majeure partie de la côte orientale, alors que la côte occidentale est occupée par les Sakalava, qui en partagent le nord avec les Tsimihety. Le Grand Plateau appartient aux Betsileo et aux Merina.
Les instruments de musique
Un instrument, la valiha, est cependant commun à la majorité de ces populations. Cette cithare (une cithare est un instrument à cordes dont le manche est absent ou n’est pas distinct de la caisse de résonance) est constituée par un tube, le plus généralement en bambou. L’instrument est fermé aux deux bouts par les noeuds de la plante. Une lettre du voyageur français Chapelier, datée du 2 prairial an XII (22 mai 1804), décrit la fabrication ancienne de l’instrument à partir “d’une portion de tige de bambou, entre deux articulations, ayant sept cordes formées de fibres longitudinales qui composent la tige ligneuse de cette graminée, et qu’on sépare en les levant avec la pointe d’une sagaye, et qu’on amenuise ensuite avec un couteau”. Chaque “corde” est séparée de la table d’harmonie/caisse de résonance par deux petits chevalets en calebasse placés à chaque extrémité du tube. Les cordes sont renforcées par des ligatures en raphia ou en sisal. Progressivement ces cordes végétales ont été remplacées par des cordes métalliques : une valiha présentée à l’Exposition Universelle de Paris en 1900 était montée de dix-neuf cordes en bambou et de quatre en métal. Des trous de résonance sont pratiqués dans le tube, selon l’inspiration de chaque facteur.Dans le sud de Madagascar, les valiha sont en bois. Comme il n’y a pas d’internodes, la sonorité en est très faible. Les musiciens bara pallient à ce défaut en utilisant un bidon de pétrole comme résonateur.Dans le sud, les Sakalava fabriquent l’instrument “avec une portion de pétiole ligneuse des feuilles de Rafia, qu’ils creusent et dont les fibres servent de même à faire des cordes. On le dit le principal instrument de danse chez ce peuple. Les peuples de la côte de l’Ouest l’ont aussi adopté. Son nom est composé de marou qui signifie plusieurs, beaucoup”, nous rapporte Chapelier, qui ajoute que les Sakalava en seraient les inventeurs2.
Ce mot “marou” est peut-être à l’origine d’une autre cithare apparue plus tard, le marovany, cithare sur caisse que l’on rencontre aussi, avec une taille réduite, aux Comores. Sur une caisse en bois (ou parfois en tôle), généralement munie de deux pieds, des cordes métalliques (leur nombre, qui varie selon les musiciens, peut aller jusqu’à vingt-quatre) sont tendues de chaque côté de l’instrument. La répartition des notes de chaque côté de la caisse rappelle celle de l’accordéon diatonique, très répandu à Madagascar. Il existe à Madagascar une vièle traditionnelle, le lokanga, chez les Antandroy, au sud de l’île. Le violon européen a, par contre, été très vite adopté, à partir du XVIIe siècle, sous le nom de lokanga bazaha (lokanga étranger), même si les missionnaires brûlèrent un bon nombre de ces “instruments du diable”. Il est surtout joué dans l’Imerina. Les troupes traditionnelles (mpilalao) en jouent depuis le début du XIXe siècle. À la fin du XIXe siècle, les cours de Ranavola II et de la dernière reine, Ranavola III, s’enorgueillirent de quatuors et de trios à cordes3.Les musiques de Madagascar ont commencé à se faire connaître en Europe avec l’Exposition Universelle de 1900, où la France brûlait de faire connaître au monde son empire colonial en pleine expansion. Si Debussy y fut fasciné par les gamelans balinais, c’est sans doute là que le jeune Maurice Ravel trouva l’inspiration pour ses “Chansons Madécasses” qu’il devait composer vingt-six ans plus tard! L’exotisme y est d’ailleurs plus dans les textes que dans la musique, qui ne doit pas grand chose aux mélodies malgaches.Les mpilalao, très présents dans ces enregistrements, sont des orchestres constitués “classiquement” de trois ou quatre violons, d’un tambour, d’une grosse caisse et d’un groupe mixte qui chante et qui danse. Aucune fête populaire ne se déroulait sans la présence d’un mpilalao. Les mpilalao sont ici représentés par des formations plus légères avec une ou deux valiha (plages 01 à 07, 09, 11, 12 et 15 du premier CD), ou un ou deux violons : (plage 10 du premier CD, plages 02, 05, 07 et 08 du second CD), ou même un concertina (plage 13 du premier CD), les percussions étant absentes.Les pièces composées par Ratianarivo sont interprétées sur des instruments européens, piano, violons et saxo­phone...
Les musiciens
Le mpilalao de Fenoarivo était une troupe de musiciens basés dans le village de Fenoarivo, à une quinzaine de kilomètres de Tananarive, dans une région appelée Imamo. Ce village était spécialement renommé pour ce genre de spectacles. Le musicien et compositeur Razafimahefa était lui-même originaire de ce village. Tout en ayant sa propre troupe, il faisait également partie du mpilalao de Fenoarivo.Razanakolona était un célèbre joueur de valiha, qui avait sa propre troupe de mpilalao.Andrianary Ratianarivo (1895-1949) était compositeur (plages 08, 14 et 17 du premier CD) et chef d’orchestre de formation classique. Fils d’un musicien du Palais Royal, il était également le fondateur de la célèbre troupe théâtrale “Jeannette”.
Les enregistrements
Les enregistrements contenus dans ce coffret proviennent des sources suivantes :
- deux faces Columbia enregistrées en 1929 par cette société pour le compte de son agent, la société Abel Louis et Magloire de Tananarive. La première (plage 08 du premier CD) est le titre “Bebeso” interprété par l’orchestre du compositeur Andrianary Ratianarivo, la seconde est le titre “Zovy” (plage 11 du premier CD) interprété par l’ensemble de valiha de Razanakolona.
- une face Odéon enregistrée en 1929 par cette société pour le compte de son agent, la Compagnie marseillaise de Madagascar. C’est le titre “Lahy e!” (plage 14 du premier CD) interprété par l’orchestre du compositeur Andrianary Ratianarivo.
- vingt-cinq faces Gramophone enregistrées en 1930 à Paris, par cette société, pour le compte de son agent la Compagnie lyonnaise de Madagascar, dont :
• douze faces (01, 02, 03, 04, 05, 06, 10, 15, 16 sur le premier CD et 01, 05, et 08 sur le second CD) interprétées par l’ensemble Mpilalao ao Fenoarivo.
• six faces (12, 18 et 19 sur le premier CD, 02, 07, 09 sur le second CD) interprétées par la troupe Razafimahefa.
• une face (17 sur le premier CD) interprétée par l’orchestre du compositeur Andrianary Ratianarivo.
• cinq faces (07, 09 et 13 sur le premier CD et 03 et 06 sur le second CD) dont les interprètes sont inconnus mais pourraient être le Mpilalao ao Fenoarivo ou la Troupe Razafimahefa.
• une face (04 sur le second CD) dont auteurs et interprètes sont in­connus.
Les meilleures ventes à l’époque étaient les titres n° 3, “Tao Anatin’Imamo” et 10, “Mazava atsinana ny any aminay” du premier CD et les titres n° 8, “Maraina ny andro” et 9, “Mifohaza re rabetorimaso” du second CD.
La mission Clérisse
En 193O, la mission Clérisse effectuait des enregistrements de musiques traditionnelles à Madagascar. En 1946, les éditions de disques du Musée de l’Homme, sous la direction de Gilbert Rouget, publiaient une série de trente soixante-dix huit tours tiré à cinquante exemplaires destinés à différents Musées et Archives sonores, choisis parmi les documents collectés par la mission Clérisse.Henry Clérisse a été notamment chargé de missions par les Ministères des Colonies, de l’Instruction Publique et des Beaux-Arts ainsi que par le Muséum d’Histoire Naturelle. Dans les années trente, il a raconté ses voyages en Afrique dans son livre “30 000 kilomètres à travers l’Afrique fran­çaise”.Les enregistrements (plages 10 à 19 du second CD) sont extraits de cette première série éditée en 1948 par le Musée de l’Homme.
Henri Lecomte
© FRÉMEAUX & ASSOCIÉS SA, 1997
Remerciements
Nous tenons à remercier tout parti­culièrement Jean-François de Comarmond pour son aide érudite qui nous a largement aidé à rédiger le texte du livret, ainsi que Robert Crumb, Maurice Desramé, Arnaud Boubet, Jean-Olivier Ranaivo, Dieter und Mikael “Shimmy”, Gérard Roig, et Daniel Nevers, pour leurs prêts de documents ou de 78 tours.
Remerciements au Ministère de la Culture et de l’Information de la République de Madagascar :
- Samuel Rabé
- Prosper Ralaiarimanana
- Annick Bessy.

1Institut d’ethnologie, Paris, 1938.
2Notons cependant que ce type de cithare est répandu en Indonésie (comme le talempong bambu des Minangkabau, à l’ouest de Sumatra) et chez les populations montagnardes de la péninsule indochinoise (comme le cing boong rlaa des Mnong Gar, population proto-indochinoise du Viêt-nam) ou encore aux Philippines (comme le papang des Palawan).
3Pour en savoir plus sur les instruments malgaches, outre le livre de Kurt Sachs déjà mentionné, on peut consulter les articles de Michel Domechini-Ramiaramanana dans le Grove Dictionary of Musical Instruments ou encore le classique “Origine des instruments de musique. Introduction ethnologique à l’histoire de la musique instrumentale”, d’André Schaeffner.

english notes
Madagascar is one of the few African countries with a single language common to its entire population. This talent for synthesis is also to be found among its musicians, who have been able to absorb various influences in turn, whether Indonesian, East African Bantu, Yemeni or European, to produce a form of music whose charm is instantly recognizable.
The People and Music of Madagascar
In his book “Les instruments de musique de Madagascar”1 the musicologist Kurt Sachs, one of the fathers of ethnomusicology, expressed his wonder at the musical richness of the great island, where “one can see, side by side, the Stone-Age rattle, the Arabian fiddle, the 18th century European viol and the modern accordion.”Kurt Sachs could have made the list a good deal longer. Essentially, Madagascar has succeeded in carving out a musical identity from the various events that have marked its history. The music of every successive wave of new arrivals has been integrated, digested, as it were, by the unifying genius of the Malagasy people, while, at the same time, each ethnic group has managed to retain its own musical identity.
The Population of Madagascar
The island began to be inhabited relatively late. Most anthropologists agree that the first settlers came by sea and were already using iron.The population includes three distinct physical types: an Indonesian type, a clearly African type and a third type which is very likely the result of a blend of the other two. Moreover, genetic blood analysis provides proof that this Afro-Indonesian mix is common to all Malagasies. The language, on the other hand, is part of the Indonesian branch of the Malayo-Polynesian group. With certain regional differences, this uniqueness also pertains to the way of life, the culture and social institutions, all of which show more African influence than the language. The Indonesian contribution is a very ancient one, predating Hinduism and Islam. The most widely-held theory is that Indonesian seafarers in outrigger canoes initially landed in East Africa, somewhere between Somalia and Mozambique, which accounts for the  Chopi orchestras of Mozambique, with their timbila xylophones, so like Indonesian gamelan. Then they became associated with African Zenj and Bantu tribes and appear to have settled the island in successive waves over the first thousand years A.D. They were followed by migrating Swahili Moslems, who were soon to abandon their religion. Later there was a succession of Yemeni traders and Portuguese, English and French pirates, until the French conquest of the island in 1895.While the cohesiveness of the Malagasy population is genuine, there are several major component groups. The Antesaka and the highly Arabised Antemoro live on the south-east coast. In the far south we find the Antandroy and the Mahafaly. The southern end of the central plateau is the land of the Bara. Most of the east coast is inhabited by the Betsimisaraka, while the west coast is settled by the Sakalava, who share the northern part with the Tsimihety. The Great Plateau belongs to the Betsileo and the Merina.
The Musical Instruments
One instrument that is common to all these groups is the valiha, a member of the zither family. It consists of a tube – generally bamboo – with each end closed by the knots in the stem. A letter, dated 22 May 1804, from a French traveller called Chapelier, describes the old way of making the instrument from “a section of bamboo, between two joints, with seven bamboo-fibre strings”. Each string is separated from the sound-board by two small calabash bridges at either end of the tube. The strings are wound with raffia or sisal for added strength. These fibre strings gradually gave way to metal ones: a valiha on display at the Paris Universal Exposition of 1900 had nineteen bamboo strings and four metal ones. The tube would be drilled with sound-holes, according to the maker’s whim.In southern Madagascar the valiha are made of wood. Since there are no intermediate knots, the sound is very weak. Bara musicians make up for this by using an oil drum as a resonator.According to Chapelier, in the south the Sakalava use raffia leaf fibre for the strings. “It is reputedly the main dance instrument for these people. West coast tribes have also adopted it. It is called marou, which means “much” or “many”. He also credits the Sakalava with having invented it.2 The word “marou” may also be the origin of another, later zither-type intrument, the marovany, which is to be found in the Comoro Islands. Among the Antandroy, in the south of the island, there is a traditional viol, called the lokanga. However, from the 18th century the European violin, called lokanga bazaha (foreign lokanga), was quickly adopted, despite a fair number of these “instruments of the devil” having been burnt by missionaries.
It is played mainly in the Imerina. Traditional mpilalao groups have been using it since the early 19th century. At the end of the 19th century the courts of Ranavola II and of the last queen, Ranavola III, boasted string trios and quartets.3 Malagasy music began to be heard in Europe at the Universal Exposition of 1900, where France was keen to promote its expanding colonial empire. While Debussy was fascinated by the Balinese gamelan, it was probably here that the young Maurice Ravel found the inspiration for his “Chansons Madécasses” that he was to compose twenty six years later! However, there is more exoticism in the words than in the music, which does not seem to owe much to the melodies of Madagascar.Mpilalao are heavily represented on these recordings and consist of “classically” organized ensembles of three or four violins, a drum, a bass drum and a choral and dance group of both men and women. No popular festival was complete without a mpilalao. The ones on the present album are smaller ensembles with one or two valiha (tracks 01 to 07, 09, 11, 12, and 15 on CD1), one or two violins (track 10 on CD1, tracks 02, 05, 07, 08 on CD2) and even a concertina (track 13 of CD1), but without percussion. The pieces written by Ratianarivo are played on European instruments - piano, violins and saxophone.
The Musicians
The Fenoarivo mpilalao was a troupe of musicians based at the village of Fenoarivo, fifteen kilometres away from Atananarivo, in a region called Imamo. The village was renowned for this form of entertainment and was also the birthplace of the musician and composer Razafimahefa, who had his own troupe, but was also a member of the Fenoarivo mpilalao.Andrianary Ratianarivo (1895-1949) was a composer (tracks 08, 14 and 17 on CD1) and leader of a classical orchestra. He was the son of a musician at the Royal Palace, and he was also the founder of the famous “Jeannette” theatre company.
The Recordings
The recordings in this CD set come from the following sources:
- Two 1929 Columbia sides made for its Atananarivo agents, the Abel Louis et Magloire company. The first title(track 08, CD1) is “Bebeso”, played by composer Andrianary Ratianarivo’s orchestra. The second title is “Zovy” (track 11, CD1) played by the Razanakolona valiha ensemble.
- One 1929 Odeon side made for its agents, the Compagnie marseillaise de Madgascar. The title is “Lahy e!” (track 14, CD1) played by composer Andrianary Ratianarivo’s orchestra.
- Twenty five Gramophone(HMV) tracks made in Paris in 1930 for the company’s agents, la Compagnie lyonnaise de Madagascar, including: - twelve sides (01, 02, 03, 04, 05, 06, 10, 15 16 on CD1 and 01, 05, 08 on CD2) played by the Mpilalao ao Fenoarivo ensemble.
- six sides (12, 18 and 19 on CD1, 02, 07, 09 on CD2) played by the Razfimahefa Troupe.
- one side (17 0n CD1) played by composer Andrianary Ratianarivo’s orchestra.
- five sides (07, 09 and 13 on CD1 and 03 and 0? on CD2) with an anonymous group which could be the Mpilalao ao Fenoarivo or the Razfimahefa Troupe.
- one side (04 on CD2) whose composers and artists are unknown.
The Clérisse Mission
In 1930 the Clérisse Mission made some recordings of traditional music in Madagascar. In 1946 a series of thirty six 78 r.p.m. records were issued in a run of fifty copies each by Editions de disques du Musée de l’Homme. The recordings (tracks 10 to 19 on CD2) are extracts from this first series of issues by the Musée de l’Homme.
Henri Lecomte
Abridged and adapted from the French by Tony Baldwin
© FRÉMEAUX & ASSOCIÉS SA, 1997
Ackowledgements:
Special thanks to Jean-François de Comarmond for his erudite help in putting together this booklet, as well as Robert Crumb, M. Desramé, A.Boubet, Jean-Olivier Ranaivo, Dieter und Mikael “Shimmy”, G. Roig and Daniel Nevers for their loan of documents or 78 r.p.m. records.
1 Institute of Ethnology, Paris, 1938
2 This type of instrument is also widespread in Indonesia, e.g. the talempong bambu  among the Minangkabau of Western Sumatra.
3 for more information on Malagasy instruments, cf. Kurt Sachs (q.v.) or Michel Domechini-Ramiaramanana’s article in the Grove Dictionary of Musical Instruments.

CD 1
01. Ô ry namako, ô ry mba hitanareo ve ry zanako?      
Ô amis, avez-vous vu mon enfant?     (folklore)  
Friends, have you seen my child?     
MPILALAO DE FENOARIVO
02. Ny fifaliana ry lahy tsy feno raha tsy eo anita-nareo
La joie, ô amis, est incomplète, sans être à côté de vous (folklore)        
I am only really happy when I am with you, my friends       
MPILALAO DE FENOARIVO
03. Tao anatin'Imano    
Dans l'Imano / In the Imano (folklore)         
MPILALAO DE FENOARIVO
04. Arie faly aho leitsy        
Ô, ami, je suis content / My friends, I feel happy (folklore)        
MPILALAO DE FENOARIVO
05. Mampahory ny masoandro serania-javona        
Le soleil caché par les nuages, nous rend tristes / We are sad when the sun goes behind the clouds (folklore)
MPILALAO DE FENOARIVO
06. Oay lahy e!         
Ohé, amis! / Hey, friends! (folklore)   
MPILALAO DE FENOARIVO
07. Eny arodo rodgrodoy ny famindra  
Écho des pas de danse / Echo of dancing feet 
CHOEUR MALGACHE
08. Bebeso        
(folklore, A. Ratianarivo)
ORCHESTRE RATIANARIVO
09. Tery mafy loatra ny saina  
L'esprit empli de chagrin / Soul full of pain    
CHOEUR MALGACHE
10. Mazava antsinana ny any aminay!         
Chez nous, que l'aurore est belle! (folklore)       
The dawn is so beautiful down our way          
MPLILALAO DE FENOARIVO
11. Zovy      
Alerte! / Alarm! (folklore) 
TROUPE RAZANALAKONA
12. Fony hianao mbola kely sakaiza      
Au temps où tu étais enfant / When you were a child (folklore)         
TROUPE RAZAFIMAHEFA
13. Rambalamanana       
Nom de garçon / Boy’s name
14. Lahy e! Eh toi, l'homme! / Hey you, over there!
(folklore, arrgt. A. Ratianarivo) 
ORCHESTRE RATIANARIVO
15. Ô ry dada sy neny malala ô!     
Ô mes père et mère chéris! / O my beloved father and mother
(Razafimahefa)         
MPILALAO DE FENOARIVO
16. Tanora tsy manaja tena   
Les jeunes qui n'ont pas le respect d'eux-mêmes / Young people have no self-respect (Ralaimanana)          
MPILALAO DE FENOARIVO
17. Ô! Ravazaha!   
Ô! toi, l'étranger! / Hey, stranger! (folklore, arrgt. A Ratianarivo, quadrille)         
ORCHESTRE RATIANARIVO
18. Ô ry fody an' anala ê!     
Ô! toi, l'oiseau cardinal des forêts! / O cardinal bird of the forest! (Razafimahefa)
TROUPE RAZAFIMAHEFA
19. Ô ry tsiriry mandalo an'Itasy!         
Ô! toi, l'oiseau qui survole le lac Itasy! / O bird, flying over lake Itasy! (Razafimahefa)         
ORCHESTRE RAZAFIMAHEFA
CD 2
01. Raivo Ô     
Ô Raivo (nom de fille) / Girl’s name (folklore)         
MPILALAO DE FENOARIVO
02. Ry volon-danitra manga  
Un beau ciel bleu / A beautiful blue sky (Razafimahefa)         
TROUPE RAZAFIMAHEFA
03. An'iza ny basy?      
À qui est ce fusil? / Whose gun is this?
04. Afindrafindrao 
Passons d'un côté à l'autre / Let’s cross over (folklore, quadrille)   
CHOEUR MALGACHE
05. Hadalana, hadisaona     
Une folie, une erreur / A crazy mistake (Razafimahefa)         
MPILALAO DE FENOARIVO
06. Fikasakasana ny eto an-tany        
La vie n'est qu'une préparation / Life is just a rehearsal
07. Indrisy mantsy zareo mpilalao tsy manantiana 
Ayez pitié des musiciens qui n'ont pas d'amoureuse / Pity poor musicians who don’t have a girlfriend (Razafimahefa)
TROUPE RAZAFIMAHEFA
08. Maraina ny andro     
Le jour point / Dawn is breaking (folklore)   
MPILALAO DE FENOARIVO
09. Mifohaza, re rabetorimaso       
Réveille-toi, endormi / Wake up, sleepy head (Razafimahefa)         
TROUPE RAZAFIMAHEFA
10. Nosy Bé    
Chant pour la première coupe de cheveux d'un enfant / Song for a child’s first haircut 
SAKALAVA.
11. Nosy Bé 
Chant de piroguiers surpris par la pluie /   Canoists’ song in unexpected rain
SAKALAVA.
12 Andrainjatu
Chant de lutteurs (duo d'hommes) / Fighters’ song (male duet)     
BETSILEO DU NORD
13. Ambalavao
 Retour du guerrier (solo et choeur d'hommes) / Return of the warrior (male solo and choir)
BETSILEO DU SUD.
14. Antankarana. Ambilobe    
Hommage au roi (solo d'homme, choeur de femmes, tambour) /    
Hail to the king (male solo, female choir, drum)
SAKALAVA ou TSIMIHETY
15. Antankarana. Ambilobe         
Accueil des chefs (solo et choeur de femmes, tambour) / Welcoming the chiefs (female solo and choir, drum)
SAKALAVA ou TSIMIHETY
16. Majunga       
Chant d'amour (choeur d'hommes, hautbois, tambour) / Love song (male choir, oboe, drum)  
SAKALAVA DU NORD
17. Befandriana        
Pour encourager les boxeurs (solo et choeur de femmes, tambour) /   For cheering boxers (female solo and choir)
TSIMIHETY
18. Majunga        
Musique rituelle musulmane (solo d'homme, viole, tambour, cymbales, cliquettes) /       
Moslem ceremonial music (male solo, viol, drum, cymbals, rattle)          
COMORIENS ANJOUANAIS
19. Majunga 
Musique rituelle musulmane (solo et choeur d'hommes, viole, tambour, cymbales, cliquettes) /        
Moslem ceremonial music (male solo, viol, drum, cymbals, rattle)        
COMORIENS ANJOUANAIS

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