Alain Pailler - Ko-ko, Duke Ellington en son chef-d’œuvre.

Nouvelle édition revue, corrigée et augmentée

1 LIVRE - 200 PAGES

Ref.: FAL8945

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Présentation

« On ne sait pas si le cinéma est important dans notre siècle. Peut-être que ce qui est important, c’est un jazzman, comme Duke Ellington. »
Orson Welles

« Alain Pailler est un spécialiste et, mieux encore, un amoureux d’Ellington. Voici qu’il se lance dans l’exploration de Ko-Ko - la version princeps du 6 mars 1940 {…} Sa précision n’a d’égal que son lyrisme. Son enthousiasme, communicatif, n’empiète jamais sur la rigueur de l’historien .»
Jacques Aboucaya (Jazz Magazine)

Lorsque j’ai demandé à Alain Pailler lequel de ses trois livres sur le Duke pouvait avoir ses faveurs, il m’a répondu sans hésitation que c’était Ko-Ko, couronné par l’Académie du Jazz et, selon lui, synthèse de son travail sur l’univers ellingtonien. Sur les ondes de France Musique, Franck Médioni a pour sa part précisé : “C’est l’étude, minutieuse, du chef d’oeuvre de Duke Ellington. C’est aussi, en creux, un subtil portrait du Duke.”
Dans ce livre, j’ai vu Ellington comme on voit Mozart ; la juxtaposition sensible et solaire de la composition, de l’arrangement et de l’interprétation comme une seule et même oeuvre, démontrant le génial aller-retour entre arbitrage individuel et effort collectif. Plus qu’un texte sur l’un des jazzmen majeurs du XXe siècle, il s’agit d’une analyse qui s’attache à saisir ce que recouvre le terme « création ». A juste titre, Alex Dutilh rappelle que Ko-Ko est “tout simplement un des chefs-d’oeuvre de l’histoire du jazz.
Patrick Frémeaux

Presse
Pour cette deuxième parution de l’éditeur spécialisé dans le patrimoine sonore et investissant désormais le champ du livre, Patrick Frémeaux a choisi de rééditer – avec les révisions d’usage – l’ouvrage qu’Alain Pailler consacrait il y a une douzaine d’années à la genèse de Ko-Ko, une des compositions les plus cruciales de Duke Ellington en ce qu’elle cristallise une bonne part de son génie. Un génie qui, comme tous les génies, savait s’entourer et créer les meilleures conditions pour s’exprimer. Ce qu’Alain Pailler détaille par le menu dans un récit clair, vivant, synthétique et toujours tendu vers son sujet. On tourne les pages de cette monographie comme un bon polar dont on connaîtrait déjà la fin mais dont l’alignement des éléments de l’intrigue fascinent encore et toujours. Une intrigue incorporant Billy Strayhorn, ben Webster, Jimmie Blanton, Johnny Hodges, Harry Carney, Cootie Williams, Sam Tricky Nanton, Barney Bigard, le Cotton Club et les studios RCA en guise de décor ne peut d’ailleurs qu’être exaltante. Comme l’a été ce créneau 1940-1942 pour le Duke qui a enchainé les trésors de compositions, souvent dédié aux musiciens de son orchestre avec lesquels il constituait une incroyable palette de couleurs et de formes, unique dans l’histoire du jazz par la densité et sa concision – le format du disque 78 tours s’est avéré déterminant dans la constitution du corpus – et sa dimension révolutionnaire. Le livre est d’ailleurs heureusement complété d’un coffret de quatre CD au mastering superlatif pour cet âge d’or de l’enregistrement et à la présentation – par Alain Pailler, toujours – parfaitement exemplaire. Les mots manquent pour décrire combien toute cette matière fait du bien et repousse les tracas du monde. Comme de juste, l’Académie du jazz avait décerné son Prix du livre à l’ouvrage d’Alain Pailler en 2011. Nous ne fûmes pas étonnés. » Par Bruno GUERMONPREZ – JAZZ NEWS
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Le label Frémeaux & Associés, qui nous régale régulièrement avec des anthologies historiques dans les domaines les plus variés, élargit son offre et se met aux livres (versions papier et numérique). On imagine que le soin apporté aux disques se retrouvera dans les réalisations de ce qu’il convient donc désormais d’appeler les éditions Frémeaux & Associés. Pas encore de blues ou de soul au programme (ça ne saurait tarder !), mais déjà deux références jazz qui retiennent toute notre attention. Par SOUL BAG
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Voici un commentateur – et ils ne sont pas si nombreux : dans le jazz peut-être encore moins qu'ailleurs – qui s'impose de hisser par l'écriture sa passion au niveau de l'objet qu'elle a élu, et de rendre cette écriture digne de cette passion. En matière de critique descriptive, la pertinence n'implique pas le style, ou du moins n'implique-t-elle pas qu'il soit beau. Cette qualité, cependant, peut ne pas être seulement une élégance, une courtoisie à l'égard du lecteur. Il suffit de relire Jacques Réda pour s'en convaincre : le style peut acquérir une dimension poétique qui autorise les mots à communiquer en contrebande ce que les mots sont incapables de dire ou ce qu'ils ne devraient pas avoir le droit d'exprimer. Chez cet auteur, l'idée n'est pas habillée par la forme : elle est la forme même. Il s'agit d'une observation sur la musique exprimée par la musique verbale, et qui condense tout un savoir et toute une réflexion dans des sonorités et, bien sûr dans des images. Quand Alain Pailler parle des "imaginaires" d'Ellington, par exemple, il sait exactement ce qu'il dit, et il définit à la fois l'objet de sa recherche et, d'une certaine manière, la méthode qu'il va employer, qui sera d'ordre homéopathique : entendez qu'elle-même procédera largement par visions et par représentations. Ce n'est là qu'une partie de la besogne effectuée. La réduire à cela serait mensonger. Si j'insiste sur cet aspect des choses, c'est que c'est par là surtout que Pailler se distingue des écrivants sur le jazz et rejoint le groupe plus restreint des écrivains du jazz, lesquels n'ont pas plus de connaissances, ne sont pas plus intelligents, n'en disent pas forcément plus que les premiers, mais, en le disant autrement, finissent par dire d'autres choses, des choses qui ne se traquent que de cette manière-là. Pratiquée à un certain niveau d'exigence et de pénétration, l'esthétique est une branche de la philosophie. Mais nous avons affaire ici à un auteur qui sait rendre la philosophie poétique. Dans cette mesure, même s'il ne prétend pas pour sa part dépasser le stade de la description (qui d'ailleurs reste une gageure), c'est à la tradition de Gaston Bachelard qu'il se rattache. Faire chanter, rêver, faire du cinéma et de la fiction avec de la pensée conceptuelle, telle est son entreprise. C’était un pari téméraire : il le gagne haut-la-main. Alain GERBER  
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ELLINGTON, Edward “Duke” (1899-1974) piano, compositeur et chef d’orchestre.
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