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Foreign Artists Singing in French 1931-1962
Anthony Perkins, Eartha Kitt, Marlene Dietrich, Louis Armstrong, Billy Eckstine
Ref.: FA5910
Direction Artistique : OLIVIER JULIEN
Label : FREMEAUX & ASSOCIES
Durée totale de l'œuvre : 2 heures 17 minutes
Nbre. CD : 2

Foreign Artists Singing in French 1931-1962
Une invitation irrésistible à un voyage au coeur du glamour « so chic » de la France des années 1950 et 1960 ! Ce coffret 2 CD, conçu par Olivier Julien, réunit des titres de grands artistes internationaux comme Blossom Dearie, Eartha Kitt, Marlene Dietrich ou Louis Armstrong, qui se sont essayés au français, la langue de l’amour. Des performances inoubliables qui nous renvoient vers un Paris éternel, avec ses restaurants, sa mode et sa musique à la pointe de la sophistication mondiale.
Patrick FRÉMEAUX
CD1 : EARTHA KITT : C’EST SI BON • BAL PETIT BAL • UNDER THE BRIDGES OF PARIS • JE CHERCHE UN HOMME (I WANT A MAN). MARLENE DIETRIC : QUAND L’AMOUR MEURT • JE M’ENNUIE • ASSEZ • SYMPHONIE • LA VIE EN ROSE • JE TIRE MA RÉVÉRENCE • CHERCHE LA ROSE • OU VONT LES FLEURS ? • MARIE MARIE • DÉJEUNER DU MATIN. BLOSSOM DEARIE : TOUT DOUCEMENT • PLUS JE T’EMBRASSE • CHEZ MOI • L’ÉTANG. HILDEGARD KNEF : LA FILLE DE HAMBOURG • BAL DE VIENNE • C’ÉTAIT POUR JOUER • J’AIMERAIS TELLEMENT ÇA • QU’AVEZ-VOUS FAIT DE MON AMANT ?
CD2 : ANTHONY PERKINS : NE DIS PLUS RIEN • QUAND TU DORS PRÈS DE MOI • ON NE MEURT PAS POUR ÇA • IL N’Y A PLUS D’APRÈS. HAROLD NICHOLAS : JE NE PEUX PAS RENTRER CHEZ MOI • BÉBÉ MON BÉBÉ • LE LOCO-MOTION • À LA VIE, À L’AMOUR • OH OUI C’QUE J’AIME ÇA • DESAFINADO (FAITS POUR S’AIMER). BILLY ECKSTINE. “MR. B IN PARIS” : AVEC CES YEUX-LÀ • NUAGES • PARDONNEZ-MOI • LES FEUILLES MORTES • QUAND J’Y PENSE • LA VALSE DES LILAS • CHEZ-MOI • AIME-MOI • PLACE BLANCHE • JE SAIS QUE VOUS ÊTES JOLIE • TOUT DOUCEMENT • C’EST LUI L’AMOUR • BONUS TRACK : LOUIS ARMSTRONG : C’EST SI BON (IT’S SO GOOD).
DIRECTION ARTISTIQUE : OLIVIER JULIEN

LA BLONDE VENUS 1928 - 1948

Un livre de Laurent Cugny

1956-1962

Discographie complète de Ray Charles par Joël...




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PisteTitreArtiste principalAuteurDuréeEnregistré en
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1C’est si bonEartha KittAndré Hornez00:03:011953
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2Bal petit balEartha KittFrancis Lemarque00:03:021953
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3Under the bridges of ParisEartha KittBob Cochran00:02:421954
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4Je cherche un homme (I Want a Man)Eartha KittGeorges Pazman00:02:511955
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5Quand l’amour meurtMarlene DietrichOctave Crémieux00:03:101931
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6Je m’ennuieMarlene DietrichWal-Berg00:03:121933
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7AssezMarlene DietrichWal-Berg00:03:261933
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8SymphonieMarlene DietrichAlex Alstone00:03:041945
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9La vie en roseMarlene DietrichÉdith Piaf00:02:371954
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10Je tire ma révérenceMarlene DietrichPascal Bastia00:03:231960
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11Cherche la roseMarlene DietrichRené Rouzaud00:03:581962
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12Ou vont les fleurs ?Marlene DietrichFrancis Lemarque00:03:351962
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13Marie MarieMarlene DietrichPierre Delanoë00:04:361962
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14Déjeuner du matinMarlene DietrichJacques Prévert00:02:481962
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15Tout doucementBlossom DearieJean Mercadier00:02:231957
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16Plus je t’embrasseBlossom DearieBen Ryan00:02:301958
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17Chez moiBlossom DearieBruce Sievier00:03:071959
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18L’étangBlossom DeariePaul Misraki00:02:241959
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19La fille de HambourgHildegard KnefBoris Vian00:04:511958
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20Bal de VienneHildegard KnefAlbert van Dam00:02:561958
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21C’était pour jouerHildegard KnefBoris Vian00:03:211958
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22J’aimerais tellement çaHildegard KnefBoris Vian00:03:041958
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23Qu’avez-vous fait de mon amant ?Hildegard KnefHarry Warren00:02:341958
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PisteTitreArtiste principalAuteurDuréeEnregistré en
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1Ne dis plus rienAnthony PerkinsBoris Vian00:02:591962
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2Quand tu dors près de moiAnthony PerkinsFrançoise Sagan00:02:081962
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3On ne meurt pas pour çaAnthony PerkinsRené Rouzaud00:02:071962
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4Il n’y a plus d’aprèsAnthony PerkinsGuy Béart00:02:581962
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5Je ne peux pas rentrer chez moiHarold NicholasCharles Aznavour00:02:311959
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6Bébé mon bébéHarold NicholasPhilippe-Gérard00:02:571959
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7Le loco-motionHarold NicholasGeorges Aber00:02:241962
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8À la vie, à l’amourHarold NicholasPierre Saka00:02:131962
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9Oh oui c’que j’aime çaHarold NicholasManou Roblin00:02:141962
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10Desafinado (Faits pour s’aimer)Harold NicholasEddie Barclay00:02:171962
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11Avec ces yeux-làBilly EckstineEddie Barclay00:03:051961
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12NuagesBilly EckstineDjango Reinhardt00:03:321961
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13Pardonnez-moiBilly EckstineAl Hoffman00:02:391961
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14Les feuilles mortesBilly EckstineVladimir Kosma00:03:491961
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15Quand j’y penseBilly EckstinePaul Misraki00:03:121961
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16La valse des LilasBilly EckstineEddie Barclay00:02:591961
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17Chez-moiBilly EckstineBruce Sievier00:02:591961
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18Aime-moiBilly EckstineJacques Vidalin00:03:131961
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19Place BlancheBilly EckstineBoris Vian00:02:351961
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20Je sais que vous êtes jolieBilly EckstineHenri Christiné00:02:441961
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21Tout doucementBilly EckstineRené Clausier00:03:021961
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22C’est lui l’amourBilly EckstineQuincy Jones00:03:201961
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23C’est si bon (It’s so Good)Louis ArmstrongJerry Seelen00:03:031950
Foreign Artists Singing In French 1931-1962
Anthony Perkins, Eartha Kitt, Marlene Dietrich, Louis Armstrong
Par Olivier Julien
L |
a langue française est réputée pour être celle de l’amour et comme la majorité des chansons parlent d’amour, de nombreux étrangers ont choisi d’enregistrer dans la langue de Molière.
Eartha Kitt est un personnage à part dans la culture américaine. Femme au sang mêlé, elle fut une des premières à symboliser l’Amérique pluraliste. Douée de multiples talents, elle a chanté en onze langues différentes, s’est produite dans plus d’une centaine de pays et a son étoile sur Hollywood Boulevard. Ses apparitions dans des comédies musicales ont été acclamées et, bien que ne décrochant jamais de numéro un dans les hit-parades, elle a su bâtir une sérieuse carrière discographique. Elle a également développé un talent d’actrice sur les planches ainsi que sur grand et petit écran. C’est avec le Teatro Americano pour la revue Bal nègre en 1946, qu’Eartha Kitt découvre Paris. Après des représentations au Mexique et à Londres, la troupe se produit à Paris au Théâtre des Champs-Elysées. C’est lorsqu’elle dut remplacer une chanteuse lors d’un spectacle qu’Eartha Kitt se rendit compte qu’elle préférait chanter à danser. Elle quitte alors la troupe et s’installe dans la capitale française début 1949, où elle se fait un nom comme chanteuse de cabaret notamment au Bœuf sur le toit. C’est ainsi qu’elle apparaît dans le film Paris est toujours Paris, dans lequel elle chante et campe son propre rôle. Elle se produit ensuite pour son premier tour de chant au fameux club Le Carroll’s dans le huitième arrondissement de Paris. C’est là qu’elle est remarquée par Orson Welles qui lui confie son premier grand rôle en 1950 pour l’adaptation théâtrale de Dr Faust de Christopher Marlowe dans laquelle elle incarne Hélène de Troie. Orson Welles la surnomme alors la femme la plus excitante du monde. De retour aux États-Unis, elle est engagée pour vingt semaines au Blue Angel, puis passe au Village Vanguard où le producteur Leonard Stillman la découvre et la choisit pour la revue New Faces of 1952. Son interprétation de Monotonous est légendaire et elle tient le rôle à Broadway pendant un an. Pour le trente-trois tours (33 tours 30 RCA Victor LOC 1008), elle interprète également Love is a simple thing avec Rosemary O’Reilly, Robert Clary et June Carroll, et Bal petit bal de Francis Lemarque avec Robert Clary.
Une tournée nationale et un film du même nom produit par la Twentieth Century Fox suivirent. Le 13 mars 1953, elle enregistre à New York une de ses chansons les plus emblématiques C’est si bon signée André Hornez et Henri Betti. Sur le trente-trois tours That bad Eartha sorti en 1954 (33 tours 25 cm RCA Victor LPM 3187), elle adapte ensuite une chanson française classique Under the bridges of Paris (Sous les ponts de Paris) qui atteint la septième place du classement des quarante-cinq tours en Grande-Bretagne. En 1955, elle enregistre Je cherche un homme qui sort en quarante-cinq tours.
Née à Berlin, installée aux États-Unis au début des années 1930, c’est à Paris qu’est morte Marlene Dietrich en 1992, dans le huitième arrondissement où elle aura vécu, sans quasiment jamais en bouger, toutes les années qui suivirent la fin de sa carrière cinématographique. À l’âge de quatre ans, Marlene Dietrich parle déjà le français grâce à sa gouvernante. Depuis toujours, elle ressent pour la France un attachement profond : «J’ai toujours aimé la France sans la connaître, j’ai aimé les gens sans les connaître, un amour sans logique, pas du tout explicable». Paris représente pour elle «un chez-soi qui ne déçoit jamais». Elle avoue l’émotion que lui procure son monument préféré, l’Arc de Triomphe, en tant que symbole de la Résistance parisienne à l’Occupant. Elle se dit fière et reconnaissante d’avoir reçu des décorations obtenues non pas pour la célébrité ou le pouvoir, mais pour son engagement. Dès 1931, elle enregistre un titre en français Quand l’amour meurt d’Octave Crémieux (78 tours 25 cm His master’s voice E.G. 2275) qui sort en Grande-Bretagne, en Allemagne et en Tchécoslovaquie. En 1933, elle consacre les deux faces de son nouveau soixante-dix-huit tours à des chansons françaises en interprétant Je m’ennuie et Assez sur des musiques de Wal-Berg (78 tours 25 cm Polydor 530 000). Dès les annees trente, elle s’implique dans la lutte contre le nazisme et s’engage pendant la Seconde guerre mondiale auprès des troupes alliées tout en vivant une histoire d’amour avec le comédien Jean Gabin. Elle chante sur les fronts pour les soldats et devient agent secret. Ses chansons, telles que Lili Marlene traduisent son engagement. À la sortie de la guerre, elle enregistre un nouveau titre en français : Symphonie (78 tours 25 cm Decca 23456) qui relate un amour perdu. En 1954, Marlene Dietrich se produit à Londres au Café de Paris pour un récital au cours duquel elle reprend La vie en rose d’Édith Piaf (33 tours 30 cm Columbia Masterworks ML 4975). Lors de ses concerts à Rio en 1959, elle crée le titre Je tire ma révérence signé Pascal Bastia et orchestré par Burt Bacharach (33 tours 30 cm Philips Réalités V 31). À l’automne 1959, le théâtre de l’Étoile doit accueillir le récital de Marlene Dietrich. L’événement est de taille : l’Ange bleu ne s’est plus produit sur une scène parisienne depuis 1945. Jacques Canetti s’est chargé de monter l’opération consistant dans le même temps à promouvoir le disque Marlene, luxueux pressage français de l’album Dietrich in Rio (orchestré par Burt Bacharach), dont Philips prépare la sortie. Il suggère à Marlene d’enregistrer des titres en français et contacte Serge Gainsbourg qui lui écrit deux chansons : Le cirque et Les nanas au Paradis. Il n’y aura pas de suites et elle enregistrera un EP (extended play) quatre titres dans lequel elle chante Gilbert Becaud, Françis Lemarque, Henri Salvador et Jacques Prévert : Cherche la rose, Où vont les fleurs (adaptation de Sag mir wo die Blumen sind), Marie Marie et Déjeuner du matin sortent en 1962 (45 tours EP La voix de son maitre EGF 597).
Blossom Dearie a bouleversé les codes du jazz avec sa voix douce et enfantine. Pianiste de talent imprégnée des cultures américaines et françaises, elle contribua à faire connaître les grands auteurs des deux côtés de l’atlantique. Parisienne d’adoption, elle a fondé le groupe vocal Les Blue Stars et c’est grâce à Eddie Barclay qu’elle décroche un contrat de disque. Le premier disque solo de Blossom Dearie est un disque instrumental enregistré à Paris sur lequel elle s’accompagne au piano avant d’être signée par le prestigieux label de jazz américain Verve records qui lui apportera un rayonnement international. Dès son premier album américain elle enregistre Comment allez-vous qui n’a de français que le titre et Tout doucement signée Émile Jean Mercadier et René Clausier (33 tours 30 cm Verve records MG V-2037). Pour son second album chanté sorti en 1958, elle enregistre Plus je t’embrasse qui devient un classique (33 tours 30 cm Verve Records - MGV-2081). Thomas Dutronc reconnaîtra s’être beaucoup inspiré de la version de Plus je t’embrasse de Blossom Dearie pour sa propre version sur l’album Frenchy en 2020. Pour l’album de 1959 My gentleman friend (33 tours 30 cm Verve records MG V-2125), elle interprète deux titres de Paul Misraki : Chez moi et L’étang et reprend en anglais le titre Boum de Charles Trenet.
La carrière française de chanteuse de la comedienne allemande Hildegard Knef (Hildegarde Neff) est étroitement liée à Boris Vian. Avant cela, Hildegard Knef est apparue dans plusieurs films avant la chute de l’Allemagne nazie, mais la plupart ne sont sortis qu’après. Pendant la bataille de Berlin, elle s’est habillée en soldat pour rester avec son amant, Ewald von Demandowsky responsable de la société des films sonores Tobis, et l’a rejoint dans la défense de Schmargendorf. Les soviétiques l’ont capturée et l’ont envoyée dans un camp de prisonniers. Ses codétenus l’ont aidée à s’évader et à retourner à Berlin. Ewald Von Demandowsky a été exécuté par les Russes le 7 octobre 1946, mais avant cela, il a assuré à son amie Hildegard Knef la protection du célèbre acteur Viktor de Kowa à Berlin qui lui donne l’occasion d’être maîtresse de cérémonie dans le théâtre qu’il avait ouvert. Knef a également joué un rôle dans Marius de Marcel Pagnol, mis en scène par Boleslaw Barlog. Viktor de Kowa a également dirigé Knef dans d’autres pièces de Shakespeare, Pagnol et George Abbot. Elle interprète le premier rôle féminin dans Les assassins sont parmi nous (Die Mörder sind unter uns, Wolfgang Staudte, 1946), le premier film à l’affiche en secteur soviétique après la Seconde Guerre mondiale. Elle a tenu un autre rôle-titre dans Confession d’une pécheresse (Die Sünderin, Willi Forst, 1951), film provoquant un scandale par la scène où elle apparait dans le plus simple appareil, dans la première scène de nu du cinéma allemand. Dans les années cinquante, Hildegard Knef connaît une carrière internationale en France et aux Etats-Unis après avoir changé son nom. Connue à l’étranger sous le nom de Hildegarde Neff, elle apparaît ensuite dans le film de guerre Le Traître d’Anatole Litvak (1951), puis tourne notamment avec Tyrone Power dans Courrier diplomatique d’Henry Hathaway (1952), dans le classique Les Neiges du Kilimandjaro d’Henry King (1952) ou encore L’homme de Berlin de Carol Reed en 1953. En 1955-1956, elle connaît le succès à Broadway dans la comédie musicale Silk Stockings de Cole Porter. De retour en Allemagne en 1957, elle entreprend une nouvelle carrière dans la chanson. De passage à Paris, elle joue dans La fille de Hambourg en 1958 et noue une relation avec Boris Vian qui signe la chanson originale du film La fille de Hambourg (45 tours 17 cm EP 460.583 ME). Elle enregistre un autre disque EP quatre titres en France et en français avec trois titres signés Boris Vian : l’adaptation française de Bal de Vienne, ainsi que deux titres composés par Henri Salvador : C’était pour jouer et J’aimerais tellement ça ainsi qu’un quatrième titre Qu’avez-vous fait de mon amant ? pour clore le disque. Après cela, elle écrit elle-même les paroles de ses chansons. Avec le compositeur Hans Hammerschmid, elle compose ses plus grands succès et l’album Knef (1970). Après une majorité de films de guerre ou d’espionnage dans les années 50, Hildegard Knef se tourne vers les rôles classiques ou historiques la décennie suivante, comme en témoigne son apparition dans L’Opéra de quat’sous à nouveau sous la direction de Wolfgang Staudte en 1962. On la voit également affronter Landru en 1962 dans le film de Claude Chabrol, incarner la Reine Catherine dans Catherine de Russie d’Umberto Lenzi en 1963, lutter contre des monstres géants dans Le Peuple des abimes de Michael Carreras en 1968 ou encore se battre contre un producteur hollywoodien dans Fedora de Billy Wilder (1978).
Si Anthony Perkins, né le 4 avril 1932, est plus connu comme acteur notamment pour son rôle de Norman Bates dans le film Psychose (Psycho) d’Alfred Hitchcock en 1960, son honorable carrière de chanteur reste méconnue. Il débute dans la chanson dès 1956 avec Friendly persuasion dont Pat Boone fit un tube la même année et enregistra pas moins de quatre albums et un nombre conséquent de quarante-cinq tours. Sa carrière d’acteur commence sur les planches, à Broadway au début des années cinquante avant de faire ses premiers pas au cinéma dans The Actress de George Cukor et d’enchaîner les rôles de jeunes premiers. Son interprétation la plus marquante de cette décennie reste celle de Joseph en 1958 dans le film de René Clément Barrage contre le Pacifique d’après le roman de Marguerite Duras. Il joue ensuite dans des films mineurs comme les westerns Jicop le proscrit de Henry Levin et Du sang dans le désert d’Anthony Mann en 1957. Il tourne néanmoins dans La Loi du Seigneur de William Wyler, palme d’or au Festival de Cannes en 1957 et dans lequel il apparaît aux côtés de Gary Cooper et Dorothy McGuire. En 1959, il partage l’affiche du Dernier Rivage film de science-fiction ambitieux de Stanley Kramer avec Fred Astaire, Gregory Peck et Ava Gardner. En 1960, Alfred Hitchcock lui confie le rôle de Norman Bates dans Psychose, son seul film « d’horreur », tourné en noir et blanc, avec également Janet Leigh, Vera Miles, John Gavin et Martin Balsam. L’interprétation de Perkins fascine, le film est un triomphe. La carrière de Perkins bascule et sa notoriété devient internationale. L’année suivante, il joue dans le film Phaedra de Jules Dassin, où il incarne Hippolyte face à Mélina Mercouri dans le rôle Phèdre. Pour le film Aimez-vous Brahms ? d’Anatole Litvak (1961), adaptation du roman de Françoise Sagan du même nom, il remporte le prix d’interprétation à Cannes et enregistre également la chanson du film : Quand tu dors près de moi (paroles de Françoise Sagan et musique de Georges Auric) pour son disque Anthony Perkins chante en français, ainsi que Ne dis plus rien, signée Boris Vian et Henri Salvador, On ne meurt pas pour ça avec des paroles d’Henri Rouzaud sur une musique d’André Popp qui signe les arrangements du disque qui se conclue par une reprise d’Il n’y a plus d’après de Guy Béart. En 1962, Anthony Perkins est choisi par Orson Welles pour jouer Joseph K. dans son adaptation de Kafka : Le Procès qui sera l’un des films de la période européenne de Perkins, au cours de laquelle il tournera aussi avec Claude Chabrol dans Le Scandale (1967) et La Décade prodigieuse dans lequel il retrouve Welles, cette fois en tant qu’acteur. Après cela, Anthony Perkins s’illustrera dans des films moins notables ou dans des films plus importants dans lesquels son rôle sera moindre tels que sont Paris brûle-t-il ? de René Clément en 1966, Le Glaive et la Balance d’André Cayatte en 1963, Juge et Hors-la-loi de John Huston en 1973 ou encore Le Crime de l’Orient-Express de Sidney Lumet en 1974. En 1990, alors qu’il tourne un quatrième épisode de Psychose qu’il réalise (aucun des trois films suivants l’original n’ayant été réalisé par Hitchcock), il apprend qu’il est malade du SIDA dont une des complications sera une pneumonie qui l’emporte le 12 septembre 1992.
Harold Nicholas est né 27 mars 1921 à Winston-Salem en Caroline du Nord aux États-Unis. Il est le plus jeune du duo de danseurs de claquettes The Nicholas Brothers avec son frère, Fayard Nicholas, de sept ans son aîné. Harold et Fayard débutèrent leur carrière enfants. Nés dans une famille de musiciens, les garçons furent les témoins des performances de tous les artistes noirs des années vingt. Autant fascinés par les acrobates de cirque que par les danseurs de cette période, ils observaient et imitaient jusqu’à devenir une véritable attraction. Leurs débuts à Philadelphie furent un succès immédiat et leur réputation s’élargit rapidement. En 1932, ils étaient à l’affiche du légendaire Cotton Club aux côtés de Cab Calloway et Duke Ellington, chantant un peu et dansant beaucoup, élégamment habillés en queues de pie et hauts de forme. Harold Nicholas était alors âgé de onze ans et son frère de dix-huit ans. Ils se produisaient dans des vaudevilles, à Broadway, dans des clubs, à la télévision et au cinéma dans des comédies musicales. Harold est apparu dans plus de cinquante films dont The Big Broadcast (1936), Down Argentine Way (1940), Tin Pan Alley (1940), et Sun Valley Serenade (1941). Fred Astaire déclara que leurs rôles dans Stormy Weather (1943) produisaient le meilleur numéro dans une comédie musicale qu’il ait jamais vu. Dans ce film, les frères dansaient sur les tambours et caracolaient parmi les musiciens de l’orchestre. La carrière hollywoodienne des Nicholas Brothers débuta lorsqu’ils furent repérés dans un club par Samuel Goldwin qui les engagea comme acteurs dans Kid Millions en 1934. Ils devinrent des stars du grand écran malgré la ségrégation raciale qui leur interdisait les scènes parlantes ainsi que celles avec leurs co-stars blanches. Leur dernier film ensemble fut the Pirate en 1948 dans lequel ils dansent avec Gene Kelly brisant ainsi la barrière raciale. Harold Nicholas continua ensuite comme artiste solo et s’éxila en France. Il continua les tournées en tant que chanteur et danseur. Après un unique disque quarante-cinq tours en 1952 aux États-Unis, sa véritable carrière discographique débute en France en 1959 chez Fontana puis chez Barclay pour lesquels il enregistre plusieurs disques dont certaines interprétations en français. C’est accompagné par l’acolyte de Boris Vian : Jimmy Walter, qu’il reprend Je ne peux pas rentrer chez moi de Charles Aznavour ainsi que Bébé mon bébé (45 tours 17 cm EP Fontana 460.627 ME) puis la version française de Le loco-motion (popularisé par Sylvie Vartan), À la vie, à l’amour, et Oh oui c’que j’aime ça (45 tours 17 cm EP Barclay 70477) en 1962. La même année, il enregistre l’adaptation française de Desafinado (Faits pour s’aimer) signée Eddie Barclay sur une musique d’Antônio Carlos Jobim (45 tours 17 cm EP Barclay 70486). Toujours en 1962, il apparaît dans le film L’empire de la nuit de Pierre Grimblat. Il retourne occasionnellement aux États-Unis pour s’y produire avec son frère et apparait dans des films tels que Uptown Saturday Night (1974) et Tap (1989). Harold fait sa dernière apparition à l’écran dans The Five Heartbeats (1991). Il meurt le 3 janvier 2000 à l’âge de 79 ans.
Billy Eckstine est né William Clarence Eckstein à Pittsburgh, dans l’État de la Pennsylvanie aux États-Unis et chante dès l’âge de sept ans dans l’église épiscopalienne d’East Liberty dans la banlieue de Pittsburgh. Lorsque sa famille emménage à Washington (district de Columbia), ses études secondaires achevées, il est admis au Saint Paul’s College de Lawrenceville en
Virginie puis, grâce à une bourse, il entre en 1932 à l’Université Howard située à Washington dans la section d’éducation sportive et athlétisme. Parallèlement à sa vie d’étudiant, il chante au sein de l’orchestre de jazz de Tommy Myle, imitant Cab Calloway. Après une blessure, il est contraint de quitter l’université en 1933 mais remporte un prix de chant lors d’un concours amateur au Howard Theatre situé au 620 T Street dans le quartier du Northwest, de Washington. En 1939, Billy Eckstine rejoint le big band du pianiste Earl Hines, le Grand Terrace Orchestra et enchaîne les succès : I’m Falling for You, Skylark, Somehow et des blues arrangés pour big band de jazz : Jelly Jelly, Stormy Monday Blues. Trois ans plus tard, après avoir écouté la chanteuse de jazz Sarah Vaughan lors d’un spectacle d’amateurs, il la fait embaucher par Earl Hines ainsi que Dizzy Gillespie et Charlie Parker. En 1944, «Mr B» forme son propre big band intégrant une nouvelle génération de jazzmen Sarah Vaughan, Charlie Parker, Dizzy Gillespie, Art Blakey, Fats Navarro, Miles Davis, Gene Ammons, Dexter Gordon et Tadd Dameron entre autres. L’orchestre de Billy Eckstine est considéré comme le premier grand orchestre de be-bop et caracole dans le top 10 des charts notamment avec A Cottage for Sale et Prisoner of Love. À la fin des années quarante, Eckstine, désormais chanteur solo, signe avec le nouveau label MGM records et rencontre immédiatement le succès avec les revisites de Everything I have is yours (1947), Blue moon (1948) de Rodgers et Hart et le Caravan de Juan Tizol (1949). Durant une tournée européenne en 1957, entre des disques pour le label Roulette, il enregistre à Paris un album intégralement chanté en français pour le label britannique Felsted Mr. B in Paris accompagné par l’orchestre de Bobby Tucker. Cet album, probablement le moins connu et le plus rare des disques de Billy Eckstine n’a jamais été réédité en CD, il est aujourd’hui considéré comme l’un de ses meilleurs. Mr.B in Paris a été produit par Quincy Jones (alors installé à Paris) et arrangé par Jones, Billy Byers and Bobby Tucker. L’orchestre est enregistré en 1957 à Paris et les voix furent enregistrées en 1958 à Londres. Les seuls musiciens identifiés sont Don Byas (saxophone ténor), Bobby Tucker (piano), Pierre Michelot (basse) et Kenny Clarke (batterie). L’album est composé de douze titres et comporte des signatures prestigieuses : Avec ces yeux-là (Eddie Barclay / Michel Legrand), Nuages (Django Reinhardt / Steve Williams), Pardonnez-moi, Les feuilles mortes (Vladimir Kosma / Johnny Mercer / Jacques Prévert), Quand j’y pense (Paul Misraki), La valse des Lilas (Michel Legrand / Eddie Barclay), Chez-moi (Bruce Sievier / Jean Féline / Paul Misraki), Aime-moi (Jacques Vidalin / Yvan Datin), Place blanche (Henri Salvador / Boris Vian), Je sais que vous êtes jolie (Henri Christiné / Henri Poupon), Tout doucement (René Clausier / Jean Mercadier), C’est lui l’amour (Quincy Jones / Jean Broussolle).
Olivier Julien
© Frémeaux & Associés 2025
DISCOGRAPHIE - C’est si bon - Foreign artists singing in french
CD1
Eartha Kitt
1 - C’est si bon (André Hornez / Henri Betti / Jerry Seelen)
Avec Henri René et son orchestre
33 tours 25 cm RCA Victor LPM 3062 - 1953
2 - Bal petit bal (Avec Robert Clary) (Francis Lemarque)
Direction d’orchestre par Anton Coppola
33 tours 30 RCA Victor LOC 1008 - 1953
3 - Under the bridges of Paris (Bob Cochran / Jean Rodor / Vincent Scotto)
Avec Henri René et son orchestre
33 tours 25 cm RCA Victor LPM 3187 - 1954
4 - Je cherche un homme (I want a man) (Georges Pazman / Michel Emer / Ramon Pina / Yves Bruyere)
Avec Henri René et son orchestre et choeurs
45 tours SP 17 cm RCA Victor 47- 6319 - 1955
Marlene Dietrich
5 - Quand l’amour meurt (Octave Crémieux)
Orchestre dirigé par Peter Kreuder
78 tours 25 cm His master’s voice E.G. 2275 - 1931
6 - Je m’ennuie (Wal-Berg / Camille François)
7 - Assez (Wal-Berg / Émile Stern / Jean Tranchant)
Accompagnée par l’orchestre de Wal-Berg dirigé Peter Kreuder
78 tours 25 cm Polydor 530 000 - 1933
8 - Symphonie (Alex Alstone / Taber / Roger Bernstein)
Orchestre dirigé par Charles Magnante
78 tours 25 cm Decca 23456 - 1945
9 - La vie en rose (Édith Piaf / Louiguy)
Avec le Café de Paris Orchestra dirigé par George Smith
33 tours 30 cm Columbia Masterworks ML 4975 - 1954
10 - Je tire ma révérence (Pascal Bastia)
Supervision musicale : Burt Bacharach
33 tours 30 cm Philips Réalités V 31 - 1960
11 - Cherche la rose (René Rouzaud / Henri Salvador)
12 - Ou vont les fleurs ? (Francis Lemarque / René Rouzaud / Peter Seeger)
13 - Marie Marie (Pierre Delanoë / Gilbert Bécaud)
14 - Déjeuner du matin (Jacques Prévert / Joseph Kosma)
Orchestre dirigé par Burt Bacharach
45 tours EP La voix de son maitre EGF 597 - 1962
Blossom Dearie
15 - Tout doucement (Jean Mercadier / René Clausier)
Blossom Dearie : Piano, Ray Brown : Basse, Herb Ellis : Guitare, Jo Jones : Batterie
33 tours 30 cm Verve records MG V-2037 - 1957
16 - Plus je t’embrasse (Ben Ryan / Max François)
Blossom Dearie : Piano, Ray Brown : Basse, Herb Ellis : Guitare, Jo Jones : Batterie
33 tours 30 cm Verve records MG V-2081 - 1958
17 - Chez moi (Bruce Sievier / Jean Féline / Paul Misraki)
18 - L’étang (Paul Misraki)
Blossom Dearie : Piano, Ray Brown : Basse, Kenny Burrell : Guitare, Bobby Jaspar : Flûte
33 tours 30 cm Verve records MG V-2125 - 1959
Hildegard Knef
19 - La fille de Hambourg (Boris Vian/ Jean Ledrut)
Avec André Persiany et son orchestre
45 tours 17 cm EP 460.583 ME - 1958
20 - Bal de Vienne (Albert van Dam / Boris Vian / Sammy Gallop)
21 - C’était pour jouer (Boris Vian / Henri Salvador)
22 - J’aimerais tellement ça (Boris Vian / Henri Salvador)
23 - Qu’avez-vous fait de mon amant ? (Harry Warren / Marcel Duhamel)
Avec André Persiany et son orchestre
45 tours 17 cm EP 460.591 ME - 1958
CD2
Anthony Perkins
1 - Ne dis plus rien (Boris Vian / Henri Salvador)
2 - Quand tu dors près de moi (Françoise Sagan / Georges Auric)
3 - On ne meurt pas pour ça (René Rouzaud / André Popp)
4 - Il n’y a plus d’après (Guy Béart)
Direction d’orchestre André Popp
45 tours 17 cm EP Pathé EG 591 - 1962
Harold Nicholas
5 - Je ne peux pas rentrer chez moi (Charles Aznavour)
6 - Bébé mon bébé (Philippe-Gérard / René Lagary)
Avec Jimmy Walter, son orchestre et choeurs
45 tours 17 cm EP Fontana 460.627 ME - 1959
7 - Le loco-motion (Georges Aber / Gerry Goffin / Carole King)
8 - À la vie, à l’amour (Pierre Saka / Jean Renard)
9 - Oh oui c’que j’aime ça (Manou Roblin / Gene Redd)
Avec Jimmy Walter, son orchestre et choeurs
45 tours 17 cm EP Barclay 70477 - 1962
10 - Desafinado (Faits pour s’aimer) (Eddie Barclay / Antônio Carlos Jobim)
Accompagné par Os Bossa Nova
45 tours 17 cm EP Barclay 70486 - 1962
BillY Eckstine. “Mr. B in Paris”
11 - Avec ces yeux-là (Eddie Barclay / Michel Legrand)
12 - Nuages (Django Reinhardt / Steve Williams)
13 - Pardonnez-moi (Al Hoffman / Al Goodhart / Ed Nelson)
14 - Les feuilles mortes (Vladimir Kosma / Johnny Mercer / Jacques Prévert)
15 - Quand j’y pense (Paul Misraki)
16 - La valse des Lilas (Michel Legrand / Eddie Barclay)
17 - Chez-moi (Bruce Sievier / Jean Féline / Paul Misraki)
18 - Aime-moi (Jacques Vidalin / Yvan Datin)
19 - Place Blanche (Henri Salvador / Boris Vian)
20 - Je sais que vous êtes jolie (Henri Christiné / Henri Poupon)
21 - Tout doucement (René Clausier / Jean Mercadier)
22 - C’est lui l’amour (Quincy Jones / Jean Broussolle)
Avec l’orchestre de Bobby Tucker, produit par Quincy Jones
33 tours 30 cm Felsted FL 7507 - 1961
Bonus track
Louis Armstrong
23 - C’est si bon (It’s so good) (Jerry Seelen / André Hornez / Henri Betti)
Avec Sy Oliver et son orchestre
33 tours 25 cm SP Decca 27113 - 1950



