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Le Top 5 de Thomas Dutronc dans JAZZ MAGAZINE
Catégories : Article de presse ( Article de presse )- Le la 440, indispensable pour m’accorder !- Django Reinhardt : I’ll See You In My Dreams (Intégrale Django Reinhardt – Frémeaux & Associés)- Django Reinhardt : Coquette (Intégrale Django Reinhardt – Frémeaux & Associés)- Django Reinhardt : China Boy (Intégrale Django Reinhardt – Frémeaux & Associés)- Django Reinhardt : Blues en mineur (Intégrale Django Reinhardt – Frémeaux & Associés)« ‘Il m’a rendu dingue’ Thomas Dutronc avait vingt ans, jouait de la guitare depuis trois ans, écoutait Steve Ray Vaughn et Georges Brassens, ‘pour sa poésie, sa voix, son aura’. Et puis un jour, il entend un certain Django Reinhardt qui ‘dégringolait du plus grave au plus aigu en une demi-seconde !’ Alors, il s’engage en musique, mais sur un chemin plus biscornu que celui de la chanson. Une voie exigeante. Une route pas éclairée. Et néanmoins un boulevard pour les amateurs : ‘Django est l’un des plus grand musiciens de son temps. Tous les autres sont Américains. Sauf lui, le Manouche français.’ da [...]
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« Le charme discret du Talmud » par Philosophie Magazine
Catégories : Article de presse ( Article de presse )C’est l’un des courants souterrains de la philosophie contemporaine : nourris par la phénoménologie allemande et marqués par la Shoah, trois penseurs majeurs du XXe siècle, Emmanuel Lévinas, Jacques Derrida et Benny Lévy, ont entretenu, chacun à leur manière, des liens subtils avec le judaïsme. Pour eux, Dieu, c’est d’abord l’Autre inaccessible avant d’être le Tout. Jérusalem a-t-elle remplacé Athènes dans le cœur des penseurs ? Depuis quelques décennies, le judaïsme est redevenu un laboratoire philosophique. Sans parler de « tournant théologique », comme le fit récemment Dominique Janicaud dans un brillant pamphlet, « Le Tournant théologique de la phénoménologie française » (l’Eclat), on relève que des mots et des noms empruntés aux textes sacrés sont venus déranger un discours philosophique traditionnellement agnostique. Lecteur du Talmud, Emmanuel Lévinas a ainsi rapatrié dans le champ philosophique un vocabulaire auparavant réservé aux religions : le saint, la révélation, le p [...]
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Un excellent musicien manouche par Jazz Hot
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Christophe Lartilleux, qui menait de main de maître le célèbre groupe Latcho Drom (on se souvient de sa main droite à la vélocité extraordinaire) joue ici, en petit comité, avec Déborah Lartilleux sur un titre ("Quazar swing"), en re-re sur les autres. Six compositions de lui, superbes, comme il sait si bien les faire, une reprise de Django ("Symphonie") et une autre de Paganini ("Mouvement perpetuel" avec l'accordéoniste Emy Dragoï) et puis, toute une floppée de musicien populaires que de bon nombre de collègues auraient jugés indignes d'être repris (Michel Sardou, Michel Polnareff, Moon Martin, Jean-Loup Dabadie, Serge Gainsbourg, le groupe Abba ou la muique du feuilleton de l'Homme de picardie, avec mon camarade Pierrot santini). C'eût été méconnaître que le swing manouche recycle absolument tout, comme l'avait fait Django lui-même à partir de la Marseillaise, ou de Bach ou bien Grieg. Parce que le swing manouche est une musique de culture, pas une musique de genre, et que ce [...]
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Koko par Les 100 meilleurs morceaux de jazz
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Le tout début des années 40 fut pour Duke, avant qu’il n’aborde des compositions au propos plus ambitieux, une période particulièrement faste où il enchaîne les chefs-d’œuvre. Au premier rang de ceux-ci, Koko. La parfaite adéquation entre le fond et la forme atteint ici sons acmé. La phalange composée de solistes valeureux connaissant aussi les vertus de la discipline fait corps comme jamais pour instaurer d’entrée de jeu un climat étouffant, lancinant, voire inquiétant, entretenu par les riffs entrecroisés des sections ponctués par des breaks de contrebasse. Une montée envoûtante jusqu’au paroxysme final. Trois minute à peine, mais d’une rare intensité, l’exaltation d’une esthétique dont l’originalité perdure par-delà les années. JA-JAZZ MAGAZINE
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Choo Choo Ch’Boogie par Les 100 meilleurs morceaux de jazz
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Au début des années 40, le saxophoniste (et chanteur) Louis Jordan cessa de jouer dans les big bands pour former ses Timpany Five, un groupe de « jump blues » s’appuyant sur le rythme shuffle emprunté au boogie-woogie, qui incitait fortement à la danse. En 1946, son Choo Choo Ch’Boogie devint l’un des plus grands tubes du genre. A l’époque où Parker et Gillepsie s’évertuaient à étendre les bases harmoniques et rythmiques du jazz au cours de longs solos souvent sur des tempos rapides, Jordan chercha à développer des rythmes plus entraînants. Ce qui advint, c’est que les danseurs rejoignirent les groupes de jump blue, puis de rhythm and blues (s’appuyant, lui, sur l’after beat) alors que le jazz rallia le bebop et ses développements ultérieurs, basés davantage sur l’imagination et l’originalité des musiciens. GR-JAZZ MAGAZINE
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Flying Home par Les 100 meilleurs morceaux de jazz
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Au sein du Big Band de Lionel Hampton, le saxophoniste ténor n’avait pas vingt ans quand le chef lui demanda de prendre un solo sur Flying Hom. Il se dirigea vers le micro et enchaîna alors d’un trait soixante-quatre mesures avec une sonorité puissante et gorgée de blues, au jeux fougueux et exubérant jusqu’au paroxysme, dans la pure tradition du ténor texan. Du jour au lendemain, Jacquet était devenu une star avec ce solo qui, a son tours, fera longtemps véritablement partie intégrante de Flying Home. Sans le savoir, influencé par les enregistrements de Coleman Hawkins et Lester Young, son solo servira de modèle à toute une nouvelle génération de saxophonistes : honkers, screamers et presque tous les ténors de R&B. GR-JAZZ MAGAZINE
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Black and Tan Fantasy par Les 100 meilleurs morceaux de jazz
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Coécrit avec Bubber Miley, Black and Tan Fantasy est le premier véritable chef-d’œuvre d’Ellington. Il comprend deux thèmes antagonistes : un blues en si bémol mineur, sombre et désespéré, joué par la trompette et le trombone sur des accords de banjo, suivi de seize mesures en si bémol majeur, pleines d’ "optimisme ", interprétés par l’alto gracieux de Otto Hardwick, et se concluant par une citation de la Marche funèbre de Chopin. Les solistes y sont Joe Nanton(tb), Ellington(p) et surtout le poignant Bubber Miley à la trompette wa-wa. Cette " Fantaisie noire et ocre " sophistiquée restera toujours au répertoire de l’orchestre, subissant parfois de légères réorchestrations, notamment au cours de medleys d’anciens succès ellingtoniens mettant alors en vedette Ray Nance ou Cootie Williams. GR-JAZZ MAGAZINE
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Oscar Aléman (1909-1980) by All About Jazz
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Here’s someone about whom you may never have heard. Swing guitarists know about him and David Grisman – whose Acoustic Disc label released an album – knows, yet he remains in relative obscurity. Oscar Aléman was born in Argentina on Feb. 20th, 1909. By the age of six he was performing as a singer and as a dancer with his family’s folk ensemble, the Moreira Sextet. His mother died and his father commited suicide and at the age 10, Aléman, an orphan, worked on the streets of Santos. When he was 15, Aléman met Brazilian guitarist Gaston Bueno Lobo and the duo signed to the Argentine Victor Label, working under the name of Los Lobos and sometimes performing and recording with violinist Elvino Vardaro under the name Trio Victor. Aléman soon discovered American jazz and swing in the recorded person of Eddie Lang and Joe Venuti and in the ‘30s he moved to Paris where he soon got the job of leading Josephine Baker’s band, the Baker boys. The gig, at the Café de Paris, gave Aléman the ch [...]
