« Du Ray Charles, corps et âme » par Le Quotidien du médecin

Ray Charles fera encore longtemps l’actualité discographique, surtout à travers des rééditions, souvent augmentées de prise inédites […]. Du jazz, du blues, du gospel, du rhythm and blues, de la soul certes, mais surtout du Ray Charles, corps et âme. Deux éléments qui figurent dans l’anthologie (triple CD) « Ray Charles – 1949-1960/The Frémeaux Anthologie – Brother Ray : The Genius ». (Frémeaux & Associés), conçue par le spécialiste Jean Buzelin. On y retrouve le célèbre chanteur, au visage barré d’épaisses lunettes noires, depuis ses débuts en 1949, avec déjà un titre classé au Top 301 R’n’B. Et jusqu’en 1960, quand il aimait se produire avec la crème des jazzmen de l’époque, comme, outre les fidèles Crawford et Newman, Bob Brookmeyer (trombone à pistons), Clark Terry (Trompette), Paul Gonsalves (saxe Ténor) – l’un des principaux solistes de grand orchestre de Duke Ellington – Freddie Green (guitare), Eddie Jones (contrebasse) – deux piliers du big band de Count Basie – ou encore Roy Haynes (batterie) sous la direction du chef d’orchestre/arrangeur Quincy Jones. Une compilation qui rassemble tous les principaux succès du frère Ray, alors à son apogée. D.P. - LE QUOTIDIEN DU MEDECIN