« une dentelle de timbres richissime » par Libération

« Didier Levallet a composé à trois vents une dentelle de timbres richissime (trompette, saxophone baryton, flute). Les pointures (Airelle Besson, Céline Bonacina, Sylvaine Hélary) nous retournent les neurones. Car en filigrane de la perspective improbable présumée par la combinaison hétéroclite apparaît un langage totalement homogène. Le projet imaginé au gré de rencontres par le contrebassiste Didier Levallet, et l'écriture en adoration permanente, diffusent profondeur et unité. Les trois solistes et la section rythmique (le drive expérimenté de François Laizeau!) redistribuent, élèvent, transfigurent les lignes de fuite ouvertes par les compositions originales du leader (moins deux, Candide et Siegfried). Quant à son Dur Désir de Durer : du diamant ! »
Par Bruno PFEIFFER - LIBERATION