Voix Croisées - Didier Levallet Quintet
Voix Croisées - Didier Levallet Quintet
Ref.: FA588

AVEC AIRELLE BESSON, SYLVAINE HELARY, CECILE BONACINA, FRANCOIS LAIZEAU

DIDIER LEVALLET

Ref.: FA588

Label : Frémeaux & Associés

Durée totale de l'œuvre : 43 minutes

Nbre. CD : 1

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Présentation

Une écriture très personnelle pour un alliage de timbres probablement sans précédent : trompette/flûtes/saxophone baryton, propulsés par le tandem que le contrebassiste constitue avec le magnifique François Laizeau.
La rythmique (la terre) dialogue en empathie avec le jeu en apesanteur d’Airelle Besson (l’air), la fluidité de Sylvaine Hélary (l’eau), la flamboyance de Céline Bonacina (le feu).
Augustin BONDOUX & Patrick FRÉMEAUX

« (…) Ce jazz intemporel respire le bonheur discret de jouer, et réinvente une certaine idée du cool, (...) toute une histoire dont de subtils échos résonnent dans ce disque sans faille. »
Noadya ARNOUX – [CHOC] JAZZMAGAZINE/JAZZMAN

A highly personal composing-style, with pieces written for an alloy of timbres which is unprecedented, no doubt: trumpet, flute and baritone saxophone, driven by a tandem featuring the bassist with the magnificent François Laizeau.
The rhythm-section (Earth) converses in empathy with the zero-gravity playing of Airelle Besson (Air), the fluidity of Sylvaine Hélary (Water) and the flamboyance of Céline Bonacina (Fire).
Augustin BONDOUX & Patrick FRÉMEAUX

PRODUCTION : JAZZ CAMPUS CLUNYSOIS

DROITS : SOUS LICENCE A FREMEAUX & ASSOCIES.


AIRELLE BESSON : TROMPETTE • SYLVAINE HÉLARY : FLÛTES • CÉLINE BONACINA : SAXOPHONES • FRANÇOIS LAIZEAU : BATTERIE • DIDIER LEVALLET : CONTREBASSE


ANTIGONE’S CHOICE • TRAVERSÉE D’UN TEMPS IMMOBILE • CANDIDE • ALICIA’S WALK • LA JETÉE • ALINE ON THE GREEN • SIEGFRIED • LE DUR DÉSIR DE DURER * • SOUND FICTION • ADÉLIE. (*) PAUL ÉLUARD.



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Presse
[…] Voix croisées, a studio date by the Didier Levallet Quintet, is another bassist-led outfit, sans piano or guitar, with a district timbral thumbprint, here created by the unique frontline combination of Airelle Besson’s trumpet, Sylvain Hélary’s alto and soprano flutes and Céline Bonacina’s baritone and alto saxophones, underpinned by François Laizeau’s drums. Levallet’s compositions and arrangements nod to the classic « Cool School », subduing rhythmic and tonal variation in favor of lush choral textures with subtly weaving counterlines. Hélary’s darting und unpredictable improvisations add much to the color and chemistry of the effort […] . Tom GREENLAND – THE NEW YORK CITY JAZZ RECORD
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« Le nouveau quintet de Didier Levallet, à la contrebasse, démontre que l’on peut obtenir un alliage de timbres tout à fait achevé avec une formation originale : contrebasse, batterie, saxophone, trompette et flute. Une certaine tranquillité, voilà ce qui premièrement pourrait se dégager. La musique n’est pas particulièrement lente et dans chaque morceau il y a des moments de véritables agitations. Si elle est tranquille c’est plutôt par la manière dont les choses suivent leur cours.  L’album s’ouvre sur le morceau « Antigone’s choice ». Après une introduction, la contrebasse lance un ostinato affirmé. On se sent immédiatement bercé et particulièrement bien en la présence du timbre chaleureux. La trompette, le saxophone et la flute s’ajoutent et construisent en avançant parallèlement des lignes sinueuses. Ils déploient un riche matériau mélodique que l’on retrouve dans tout l’album. Les improvisations prennent place au sein d’arrangements d’une grande précision. C’est sûrement cette impression que donne les musiciens de toujours savoir où ils vont qui contribue à donner à la musique ce caractère apaisé. Dans « Candide », la basse lance aussi un ostinato terriblement groovant. Tous les musiciens semblent alors avancer de concert pendant que la flute livre ses facéties, s’écarte de la ligne principale pour y revenir finalement, sans se presser. Oui, cet album est une grande réussite. Les musiciens sont parvenus à nous offrir cette musique tout à la fois détendue mais aussi emprunte de ce que l’on pourrait appeler le style, cette manière de ne pas être trop sage dans ce que l’on fait mais de toujours le faire bien. »Par Thomas CAVALAN – DJAM LA REVUE
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« Didier Levallet a un sens aigu de la mélodie qu’il met au service du jazz et de la musique improvisée depuis 45 ans. La contrebasse c’est sa vie, alors lorsqu’il a pris sa retraite de la direction de la scène nationale de Montbéliard il s’est empressé de remonter un quintet, « Voix croisées », avec des musiciens, dont trois femmes, qu’il apprécie : Airelle Besson, trompette, Sylvaine Hélary, flûte traversière et Céline Bonacina, saxophones, plus François Laizeau, batterie. Et Didier a jubilé vendredi soir au théâtre pour le 4e concert de son quintet tout entier consacré à la mélodie avec ses virtuoses des cuivres, en dialogue avec la section rythmique. Jamais on n’avait vu le directeur de jazz campus aussi détendu. Il était au cœur de ses compos avec des mélodies superbes, emmenées avec aisance par le quintet, rythmées avec brio par le grand François et le leader. Le dialogue a été constant et le bonheur permanent entre les interprètes qui se renvoyaient les notes, mêlaient leurs sons, leurs couleurs, pour le plus grand plaisir des 300 spectateurs ravis de leur soirée. »Marc BONNETAIN -  LE JOURNAL DE SAONE ET LOIRE
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Depuis de début des années 1970, le contrebassiste Didier Levallet a multiplié les expériences au fil desquelles il a inventé et affiné une écriture originale, indissociable de la pratique de l’improvisation libre. Puis, en 2001, il accepte la direction de la scène nationale de Montbéliard, l’Allan. « Pour moi, confie-t-il, c’était ouvrir le capot et regarder un peu le moteur : apprendre, moi, musicien, de l’expérience des gens de théâtre, de danse, de cirque, comprendre comment ils « habitent » un lieu, mais aussi faire travailler des musiciens avec un outil dont ils n’ont pas l’habitude. J’en tire la conclusion que le postulat de Malraux – on met les gens en face de l’œuvre d’art et l’éblouissement se produit – ne marche pas à tous les coups. Ce n’est pas tellement une question d’argent : l’accompagnement politique est insuffisant pour qu’un dynamisme sociétal s’exprime là-dessus. »En dépit des charges qu’entraîne la direction d’un tel établissement, Didier Levallet ne cesse de faire de la musique, il compose et surtout pratique l’improvisation libre avec de vieux complices. Pour le festival de Nevers, il réunit en 2004 un groupe dans lequel figurent la jeune trompettiste Airelle Besson, qui l’impressionne par son aisance et la grâce de son jeu, et le batteur François Laizeau, précis, musical, doté d’un très beau son. Lorsque Didier Levallet quitte Montbéliard en 2011, il sait que c’est autour de ces deux musiciens qu’il va organiser son nouvel ensemble. Il décide d’y ajouter la flûtiste Sylvaine Hélary, artiste aux curiosités insatiables, et retrouve la saxophoniste baryton Céline Bonacina, jazzwomen à la formation classique. La réunion de ces trois souffleuses tient avant tout à leur personnalité musicale. « J’ai choisi des personnes plus que des instruments. Le fait que ce soit des femmes est accidentel. Ce sont trois individualités différentes, mais on ne peut nier qu’elles introduisent une sensibilité féminine - chacune la sienne – dans leur musique. Il se trouve que cela constitue un orchestre inhabituel avec trois femmes au premier plan. Cela correspond à l’avènement d’une génération de musiciennes très talentueuses, mais il n’est pas question d’en faire un fonds de commerce. » Ce choix humain et musical présentait un défi : faire chanter ensemble des instruments qui ne sont pas ordinairement associés. Les qualités instrumentales et l’ouverture musicale ont permis de surmonter les difficultés et, surtout, ont donné à Didier Levallet la plus grande liberté pour écrire une musique inouïe. Les cinq membres de cet ensemble ont pratiqué tous les genres de musique. Ils possèdent une vaste gamme de timbres et évoluent confortablement dans tous les registres de leur instrument. Didier Levallet a conçu pour eux des arrangements à la fois doux et puissants, mettant en valeur des phrases longues, contournées, qui retiennent l’oreille parce qu’elles possèdent un sens de la direction sans que celle-ci ne soit dévoilée avant l’arrivée. La grande réussite de « Voix croisées » est que les combinaisons de timbres, les harmonies riches et pulpeuses, les mélodies au chant insolite sont dotées d’une ardeur jubilante par une conduite de la phrase qui doit autant à la qualité des partitions qu’au talent des improvisateurs. Une des compositions de Didier Levallet tire son titre d’un recueil de Paul Eluard : « Le dur désir de durer » ; « Voix croisées » illustre à merveille un vers de « Notre Mouvement » : « le long plaisir pourtant de nos métamorphoses ».Par Denis-Constant MARTIN – POLITIS
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« Sept années après l’enregistrement de « Songes, Silences », Didier Levallet recrée un quintet d’exception. Si le socle rythmique, composé de lui-même et du batteur François Laizeau, reste le même, et si la trompettiste Airelle Besson est toujours présente, deux nouvelles personnalités rencontrées ou retrouvées entre-temps viennent compléter l’effectif : Sylvaine Hélary aux flûtes et Céline Bonacina aux saxophones. Comme il l’a montré au fil de sa carrière, par exemple lorsqu’il dirigea l’ONJ entre 1997 et 2000, Didier Levallet a la singulière faculté de mêler les générations et les personnalités, et ce pour aboutir à une grande homogénéité musicale. Voix croisées atteint ce fragile point de stabilité en faisant cohabiter une écriture d’une précision chirurgicale et de vastes espaces d’improvisation. Ici, les thèmes sont fréquemment exposés par les trois voix mélodiques avec un timbre inouï – au sens propre –, comme sur le morceau d’ouverture, « Antigone’s Choice », dont la construction est toute théâtrale : la douceur initiale, illustrée par de lentes nappes mélodiques, fait place à un ostinato rythmique dont la signature à cinq temps permet à Airelle Besson de sortir de ce cadre structuré pour laisser libre cours à ses digressions improvisées. Néanmoins, la composition et les arrangements savent parfois s’effacer discrètement pour révéler une ouverture imprévisible (« Candide »). Lorsque, à mi-album, l’oreille se familiarise avec ce type d’écriture, Levallet sait la surprendre à nouveau avec « La jetée », be bop survitaminé parcouru de riffs nerveux où Céline Bonacina peut se lancer dans un mémorable solo de baryton, comme si sa vie en dépendait. Rares sont les disques qui procurent simultanément tension et apaisement, et où se côtoient d’aussi près l’ordre et la liberté, l’urgence et la quiétude. Cette formation unique, à la sonorité hors du commun - notamment grâce au contraste entre les saxophones alto et baryton, d’une part et d’autre part les flûtes graves -, permet au contrebassiste de se consacrer une fois de plus, grâce à la pierre philosophale de la composition, à l’alchimie dont il a le secret. »Par Arnaud STEFANI – CITIZEN JAZZ
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Pareille richesse de timbres (trompette, saxophone baryton, flûte), soufflés par de telles pointures (Airelle Besson, Céline Bonacina, Sylvaine Hélary) ferait danser un monastère. Et pourquoi pas ? Derrière la combinaison hétéroclite apparaît un langage totalement homogène. Le projet imaginé au gré des rencontres par le contrebassiste Didier Levallet, et son écriture en adoration permanente, diffusent en profondeur et unité. Les trois solistes de la section rythmique (François Laizeau, au drive expérimenté) redistribuent puis transfigurent les « ligne de fuite » (selon l’expression du leader) ouvertes par les compositions originales (hormis deux, « Candide » et « Siegfried »). Quant au « Dur désir de durer » : du diamant ! Bruno PFEIFFER – JAZZ NEWS
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« Nouveau quintette, donc, et nouvelle collection de timbres : ceux, délicatement entrelacés et joliment complémentaires de mesdames Besson, Hélary et Bonacina. « Grâce au travail sur les timbres effectué par la trompette et le saxophone et à l’usage fréquent des flûtes graves (alto en sol ou basse), nous obtenons un son parfaitement homogène et, à ma connaissance, unique dans sa distribution instrumentale », précise Didier Levallet dans le livret. On ne saurait mieux résumer l’apport de ces trois « voix croisées ». Car moins qu’une hasardeuse « touche féminine » - parlerait-on de « touche masculine » si Airelle s’appelait Aurélien, Sylvaine Sylvain et Céline Célestin ? -, ces trois instrumentistes donnent effectivement à ce disque tout son cachet. Restons dans la métaphore épistolaire et parlons du sceau du leader : grâce à des arrangements qu’on imagine mûrement réfléchis, il a idéalement donné la parole à son trio de souffleuses. Les canaliser sans les restreindre. (Derrière ses fûts, François Laizeau s’immisce tambours battants dans la conversation, et l’on ne saurait s’en plaindre.) Et comme le ramage se rapporte au plumage, certaines mélodies ne manquent pas de séduire et d’émouvoir : Antigone’s Choice, Sound Fiction ou Le Dur Désir De Durer. Ce jazz intemporel respire le bonheur discret de jouer, et réinvente une certaine idée du cool, personnifié par ces Miles, ces Gil et autres Gerry qui, jadis, lui donnèrent naissance – New York, fin des années 1940, toute une histoire dont de subtils échos résonnent dans ce disque sans faille. Par Noadya ARNOUX – JAZZMAGAZINE/JAZZMAN
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 « On parlera surtout du bonheur qui s'est dégagé du concert d'hier soir, avec son quintet : un moment très fort, très intense, qui réjouit tous ceux qui connaissent et aiment Didier Levallet. D'emblée la musique sonne, emporte, rebondit, elle est dansante, elle chante, elle swingue, c'est un bonheur de voir Didier Levallet lancer tout ça d'une main à la fois ferme et décontractée. (…) Des pièces comme Adélie et La Jetée, avec leur côté diablement bop, sonnent et même résonnent. (…) Oui la section de soufflantes a un son magnifique (un peu "west coast" en fait), oui quand elle prend un solo Céline Bonacina colore son baryton ou son alto de façon différente, oui Sylvaine Hélary séduit par son phrasé avec intelligence à la flûte alto et aux autres flûtes, oui Airelle Besson timbre admirablement. On n'était pas habitué à ça, il faut bien le dire, et c'est donc un signe très intéressant que ce "nouveau" bonheur d'écrire, de jouer, de rassembler, chez Didier Levallet. Ceux qui connaissent son oeuvre savent que ce n'est pas si nouveau en fait, mais qu'il parvienne à l'exprimer avec tant de simplicité fait plaisir. » Par Philippe MEZIAT – JAZZMAGAZINE/JAZZMAN
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« Didier Levallet a composé à trois vents une dentelle de timbres richissime (trompette, saxophone baryton, flute). Les pointures (Airelle Besson, Céline Bonacina, Sylvaine Hélary) nous retournent les neurones. Car en filigrane de la perspective improbable présumée par la combinaison hétéroclite apparaît un langage totalement homogène. Le projet imaginé au gré de rencontres par le contrebassiste Didier Levallet, et l'écriture en adoration permanente, diffusent profondeur et unité. Les trois solistes et la section rythmique (le drive expérimenté de François Laizeau!) redistribuent, élèvent, transfigurent les lignes de fuite ouvertes par les compositions originales du leader (moins deux, Candide et Siegfried). Quant à son Dur Désir de Durer : du diamant ! »Par Bruno PFEIFFER - LIBERATION
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Liste des titres
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    Antigone's Choice
    Didier Levallet/Airelle Besson/Sylvaine Helary/Céline Bonacina/François Laizeau
    Didier Levallet
    00:05:17
    2013
  • 2
    Traversée d'un temps immobile
    Didier Levallet/Airelle Besson/Sylvaine Helary/Céline Bonacina/François Laizeau
    Didier Levallet
    00:06:18
    2013
  • 3
    Candide
    Didier Levallet/Airelle Besson/Sylvaine Helary/Céline Bonacina/François Laizeau
    Didier Levallet
    00:05:47
    2013
  • 4
    Alicia's Walk
    Didier Levallet/Airelle Besson/Sylvaine Helary/Céline Bonacina/François Laizeau
    Didier Levallet
    00:04:48
    2013
  • 5
    La Jetée
    Didier Levallet/Airelle Besson/Sylvaine Helary/Céline Bonacina/François Laizeau
    Didier Levallet
    00:02:39
    2013
  • 6
    Aline On The Green
    Didier Levallet/Airelle Besson/Sylvaine Helary/Céline Bonacina/François Laizeau
    Didier Levallet
    00:00:54
    2013
  • 7
    Siegfried
    Didier Levallet/Airelle Besson/Sylvaine Helary/Céline Bonacina/François Laizeau
    Didier Levallet
    00:02:20
    2013
  • 8
    Le dur désir de durer
    Didier Levallet/Airelle Besson/Sylvaine Helary/Céline Bonacina/François Laizeau
    Didier Levallet
    00:06:24
    2013
  • 9
    Sound Fiction
    Didier Levallet/Airelle Besson/Sylvaine Helary/Céline Bonacina/François Laizeau
    Didier Levallet
    00:06:14
    2013
  • 10
    Adélie
    Didier Levallet/Airelle Besson/Sylvaine Helary/Céline Bonacina/François Laizeau
    Didier Levallet
    00:02:51
    2013
Livret

Voix croisées FA588

didier levallet quintet
VOIX CROISéES



DIDIER LEVALLET QUINTET \\ VOIX CROISéES \\

\\ Airelle Besson trompette
\\ Sylvaine Hélary flûtes  
\\ Céline Bonacina saxophones alto & baryton
\\ François Laizeau batterie
\\ Didier Levallet contrebasse

Enregistré au studio La Fonderie / Sextan de Malakoff du 4 a­u 6 avril 2013 par Quentin Fleury et Vincent Mahey.
Assistant : Ancel Pirouelle - http://studiosextan.fr
Mixé par Philippe Abadie et Didier Levallet du 24 au 26 avril 2013.
Mastérisé par Philippe Abadie.
Photos de Bernard Hanet (sauf mention).
Design graphique : Maurice Salaün.
Production : Jazz Campus en Clunisois.
Céline Bonacina participe avec l’aimable autorisation d’Act Records et joue sur les Saxophones Henri Selmer, Paris.
Remerciements à : Armand Meignan, Roger Fontanel, l’équipe de l’Arrosoir, Jazz Club de Chalon-sur-Saône, Xavier Lemettre et Marie Persuy de la Dynamo de Banlieues Bleues, Jacques Bolognesi, Hélène Jarry et toute l’équipe de Jazz Campus en Clunisois.
Suivi Frémeaux & Associés : Augustin Bondoux.
Label : Evidence / Frémeaux & Associés.
Distribution : Groupe Frémeaux Colombini.
Contact scène : didierlevalletquintet@gmail.com
La création de Voix croisées, co-produite par Europa Jazz Festival Le Mans et D’Jazz Nevers, a été rendue possible grâce aux aides accordées par la Direction Régionale des Affaires Culturelles de Bourgogne (Ministère de la Culture et de la Communication) et le Conseil Général de Saône-et-Loire.
Texte du livret / Booklet notes: Didier Levallet
© 2013 Frémeaux & Associés.

Une intuition
Entre 2004 et 2009, j’ai dirigé un quintette qui comprenait déjà Airelle Besson et François Laizeau.
Un enregistrement de ce groupe, Songes Silences, effectué en 2006, est sorti au printemps 2011.
A cette occasion, j’ai redécouvert les qualités singulières de ces deux personnalités. Airelle est une voix absolument unique sur son instrument et François a, entre autres remarquables dons, un son magnifique.
Récemment délivré de certaines obligations qui ne permettaient pas d’envisager un projet totalement neuf, j’ai imaginé de former un nouvel ensemble faisant appel à ces deux personnes. Entre-temps, j’ai fait la connaissance de Sylvaine Hélary, flûtiste multidimentionnelle, aussi bien instrumentalement qu’esthétiquement. Et je suivais aussi les activités de Céline Bonacina, après l’avoir brièvement rencontrée à la fin des années 90 à La Réunion, où elle exerçait à l’époque.
A priori, rien ne rapproche Airelle, Sylvaine et Céline : ce sont trois trajectoires qui ne se recoupent pas.
Pourtant, une intuition m’a progressivement conduit à les réunir, avec François.
A vrai dire, cette inclinaison à juxtaposer des talents différents, voire divergents, n’est pas nouvelle dans mon parcours : la multiplicité des langages dans la nébuleuse « jazz et musiques improvisées » d’aujourd’hui m’incite à trouver un ancrage commun, notamment par l’écriture, qui mette en perspective toutes ces lignes de fuite.
Une fois l’ensemble constitué, je me retrouve avec une section mélodique à l’équilibre incertain : trompette, flûtes, saxophone (essentiellement) baryton.
Toutefois, grâce au travail sur les timbres effectués par la trompette et le saxophone et à l’usage fréquent de flûtes graves (alto en sol ou basse), nous obtenons un son parfaitement homogène et, à ma connaissance, unique dans sa distribution instrumentale.
La généreuse empathie de mes quatre complices à l’égard des partitions a fait le reste.
Deux compositions (Candide et Siegfried) ont été l’objet de traitements fort différents dans le passé.
Tout le reste est absolument neuf.
François Laizeau est un grand professionnel, ce dont témoigne toute sa carrière, de Magma à Michel Legrand, entre beaucoup d’autres. Ces références ne doivent pas masquer pour autant sa grande finesse artistique, qui fut d’un apport non négligeable à la réalisation de cet album.
Lui et moi-même constituons par définition le socle de cette musique (la Terre). En apesanteur, la trompette d’Airelle Besson, avec ses intonations oniriques, navigue sur les harmonies changeantes comme en un élément gazeux (l’Air). Fluides, insinuantes, surgissant comme une source inattendue, les flûtes de Sylvaine Hélary ouvrent des perspectives insoupçonnées (l’Eau). Adepte de l’auto – combustion, irrésistiblement engagée dans chaque note, Céline Bonacina se jette dans la mêlée avec une conviction inentamable et un appétit contagieux (le Feu).
Ces tempéraments se rejoignent ici et il est certain que leurs complémentarités sont loin d’être épuisées à ce jour.
Didier Levallet.
1\\ Antigone’s choice 5:17
2\\ Traversée d’un temps immobile 6:18
3\\ Candide 5:47
4\\ Alicia’s walk 4:48
5\\ La jetée / 6\\ Aline on the green / 7\\ Siegfried 5:53
8\\ Le dur désir de durer * 6:24
9\\ Sound Fiction 6:14
10\\ Adélie 2:51

(*) Paul Éluard
toutes compositions : Didier Levallet
Une écriture très personnelle pour un alliage de timbres probablement sans précédent : trompette/flûtes/saxophone baryton, propulsés par le tandem que le contrebassiste constitue avec le magnifique François Laizeau.
La rythmique (la terre) dialogue en empathie avec le jeu en apesanteur d’Airelle Besson (l’air), la fluidité de Sylvaine Hélary (l’eau), la flamboyance de Céline Bonacina (le feu).
Augustin Bondoux & Patrick Frémeaux
A highly personal composing-style, with pieces written for an alloy of timbres which is unprecedented, no doubt: trumpet, flute and baritone saxophone, driven by a tandem featuring the bassist with the magnificent François Laizeau. The rhythm-section (Earth) converses in empathy with the zero-gravity playing of Airelle Besson (Air), the fluidity of Sylvaine Hélary (Water) and the flamboyance of Céline Bonacina (Fire).
Augustin Bondoux & Patrick Frémeaux

CD Voix croisées, Didier Levallet Quintet © Frémeaux & Associés 2013.

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