« Une époque bénie » par Le Quotidien du Médecin

Dans l’inconscient, évoquer Sidney Bechet (1897-1959), c’est automatiquement se référer à ses dernières années passées en France, quand il faisait casser les fauteuils de l’Olympia, et à ses succès d’alors, comme la célèbre « Petite Fleur ». Certes, ce fut une époque bénie pour le clarinettiste/saxophoniste soprano, qui soulevait et faisait danser les foules, avec son complice Claude Luter et se mélodies aux titres si français (franchouillards ?). Mais il faut également se rappeler les années antérieures et c’est ce que permet « Sidney Bechet – The Quintessence vol. 2 – New York-Paris-Boston 1944-1958 » (Frémeaux & Associés). Si sa collaboration avec Claude Luter et André Réwéliotty, un autre de ses disciples français, est très présente, figurent aussi des rencontres avec Bunk Johnson, Teddy Buckner (trompette), Milton Mezz Mezzrow (un clarinettiste au jeu approximatif), Lil Hardin-Armstrong (piano).Le parcours d'un jazzman hyperpopulaire. Encore aujourd'hui!
Par Didier PENNEQUIN – LE QUOTIDIEN DU MEDECIN