BRUANT ARISTIDE

BRUANT, Aristide (Aristide Bruand, 1851-1925) chansonnier

Il commence à chanter des refrains comiques dans les goguettes et les petits cafés-concerts des barrières et de la banlieue avant de faire ses débuts à l’Époque (futur Pacra). Durant une période militaire, il compose le 113e de Ligne puis se produit à la Scala et à l’Horloge. En 1883, Le chansonnier Jules Jouy l’introduit au Chat Noir et c’est dans ce lieu qu’il trouve sa véritable personnalité en même temps que son fameux costume, immortalisé par Toulouse-Lautrec. En dehors du célèbre refrain Le Chat Noir, il crée dans ce lieu mythique sa série de chansons sur les quartiers de Paris : À Batignolles, À Saint-Lazare, À la Villette, À la Bastoche, À la Glacière… Le cabaret déménageant, Bruant reprend les locaux qu’il baptise à l’enseigne du Mirliton et s’y fait une réputation en apostrophant les clients. Son premier recueil, “Dans la Rue”, illustré par Steinlen, paraît en 1889 et, en 1892, il se produit aux Ambassadeurs. En 1895, Bruant abandonne la direction du Mirliton, part en tournée en Afrique du Nord et se retire chez lui à Courtenay. Mais il ne délaisse pas la chanson et continue à écrire. Il dirige le Concert de l’Époque (1899), achète le Lapin Agile (1903) et se produit avec sa femme, Mathilde Tarquini d’Or, de temps en temps à Paris au Théâtre Royal (1904) et au Little-Palace (1905). Entre 1905 et 1914, il enregistre enfin ses plus grands succès. En 1924, Aristide Bruant, qui a écrit plusieurs romans-feuilletons dont certains mis à la scène, fait une dernière apparition à l’Empire.

                                                                                                                       Jean Buzelin
© FRÉMEAUX & ASSOCIÉS BIOGRAPHIE (BIO ARISTIDE BRUANT)


Voir CD Toulouse-Lautrec (FA 5074).