« Un sommet du piano jazz » par Jazz Magazine

« Tiger Rag ». On connaît l’anecdote : entendant pour la première fois l’enregistrement, Stéphane Grappelli crut qu’il y avait deux pianistes. Tous les pianistes parmi les meilleurs, appartenant aussi bien au monde du jazz qu’a celui du classique, furent littéralement sous le choc à l’écoute de cette pièce sans équivalent. Si l’auditeur du XXIe siècle est d’abord frappé par le tempo hallucinant des passages strides, il ne faut pas oublier les incroyables avancées harmoniques du pianiste, la parité véritable de ses mains, ses sauts de registre invraisemblables, ou encore son extraordinaire toucher. Sans oublier la qualité essentielle : un swing renversant. Un sommet du piano jazz était advenu. D’autres allaient venir sous ses doigts.

Par L.F. – JAZZ MAGAZINE