Accompagné d’un livret didactique particulièrement soigné par Libération

« Enième compilation exemplaire à porter au crédit du musicologue (et musicien) Gérard Herzhaft (après Western Swing, Cowboy Ballads & Songs,etc.), ce nouveau chapitre de la grande anthologie de la musique américaine, consacré à un genre relativement méconnu de ce côté-ci de l’Atlantique, le country gospel, n’en est que plus intéressant aux yeux du profane soucieux de perfectionner son savoir en la matière. ...  » Serge Loupien – Libération

« Enième compilation exemplaire à porter au crédit du musicologue (et musicien) Gérard Herzhaft (après Western Swing, Cowboy Ballads & Songs,etc.), ce nouveau chapitre de la grande anthologie de la musique américaine, consacré à un genre relativement méconnu de ce côté-ci de l’Atlantique, le country gospel, n’en est que plus intéressant aux yeux du profane soucieux de perfectionner son savoir en la matière. Authentique forme fédératrice de nombreux courants constituant l’essentiel de la musique populaire née sur le Nouveau Continent (considéré conséquemment comme Terre Promise par la majorité des immigrants), le gospel en effet a ceci de particulier qu’il a su toucher toutes les communautés, que celles-ci soient originaires d’Europe ou même d’Afrique, puisque sa branche noire (plus revendicatrice, il est vrai) est encore aujourd’hui extrêmement vivace aux Etats-Unis. En outre, de tout temps, le gospel a joué un rôle capital en matière d’initiation vocale, dans la mesure où nombre de chanteurs notoires (noirs comme blancs) ont découvert leur vocation à l’église, à célébrer justement le culte du chant sacré. De grandes figures de la country traditionnelle, dont Roy Acuff, Jimmie Davis, The Carter Family, Hank Williams, Bill Monroe, The Delmore Brothers ou Sons Of The Pioneers, apparaissent donc au générique de ce coffret de deux CD (36 titres), accompagné d’un livret didactique particulièrement soigné (une habitude maison), côtoyant des personnages pittoresques plus obscurs (pour le grand public country, s’entend) comme The Alabama Sacred Harp Singers, The Anglin Twins, Alfred G. Karnes, Ernest Phipps & His Holiness Quartet et autres spécialistes régionaux du prosélytisme religieux. Lequel, si l’on s’en réfère à l’engouement provoqué, dans certains états du sud, par les acteurs pathétiques de la country dite "chrétienne" (qui, depuis deux ans, a désormais droit de cité à la Fan Fair de Nashville), est toujours, hélas, d’actualité. » Serge Loupien – Libération