Choo Choo Ch’Boogie par Les 100 meilleurs morceaux de jazz

Au début des années 40, le saxophoniste (et chanteur) Louis Jordan cessa de jouer dans les big bands pour former ses Timpany Five, un groupe de « jump blues » s’appuyant  sur le rythme shuffle emprunté au boogie-woogie, qui incitait fortement à la danse. En 1946, son Choo Choo Ch’Boogie devint l’un des plus grands tubes du genre. A l’époque où Parker et Gillepsie s’évertuaient à étendre les bases harmoniques et rythmiques du jazz au cours de longs solos souvent sur des tempos rapides, Jordan chercha à développer des rythmes plus entraînants. Ce qui advint, c’est que les danseurs rejoignirent les groupes de jump blue, puis de rhythm and blues (s’appuyant, lui, sur l’after beat) alors que le jazz rallia le bebop et ses développements ultérieurs, basés davantage sur l’imagination et l’originalité des musiciens. GR-JAZZ MAGAZINE