Frank Sinatra Quintessence par Jazz Man

(...) "De la variété de cette qualité, on en écouterait bien à longueur de journées. Certes, les rééditions couvrant ces périodes ne manquent pas mais toutes n'ont pas l'avantage d'être commentées par Alain Gerber et Alain Tercinet." Julien DELI FIORI - JAZZMAN

"Son phrasé, sa mise en place, son tempo et sa respiration sont dignes des meilleurs jazzmen. Les enregistrements avec Tommy Dorsey en témoignent sur le premier disque de ce reueil où l'on découvre des versions d'East of the Sun et The song is You qui n'ont rien perdu de leur charme. Si par la suite les cordes deviennent de plus en plus présentes, elles soulignent délicatement These Foolish Things. En décembre 1946, le chanteur s'en affranchit néanmoins le temps d'aller jouer des coudes en toute sérénité avec le Metronome All Stars, soit la crème du swing de l'époque : Johnny Hodges, Coleman Hawkins, Nat King Cole et Buddy Rich. Il est amusant d'entendre à cette occasion Sinatra chanter Sweet Lorraine accompagné par le pianiste qui en avait fait l'un de ses premiers succès. En septembre 1955, à Hollywood, il confie Love Is a Tender Trap au grand bazar de Nelson Riddle (cordes symphoniques, harpe, cuivres, bois... mais parmi les vents Pete Candoli à la trompette et Ted Nash au sax ténor !). Certains considèrent encore ces faces comme de la vulgaire variété. Quant à nous, de la variété de cette qualité, on en écouterait bien à longueur de journées. Certes, les rééditions couvrant ces périodes ne manquent pas mais toutes n'ont pas l'avantage d'être commentées par Alain Gerber et Alain Tercinet." Julien DELI FIORI - JAZZMAN