« Les Indes noires » par l’Ecole aujourd’hui élémentaire (Nathan)

Si le titre rappelle le noir de la mine, il évoque aussi, à l’écoute de cette mise en sons, le noir du frisson. Les premières mines de charbon en Ecosse datent du XIIIe siècle, elles étaient exploitées par des moines cisterciens. Celle dont parle Jules Verne a effectivement existé, mais livrait une ardoise. Licence de la fiction oblige, Jules Verne fait même habiter un des héros de l’histoire, le vieux contremaître Simon Ford, dans la mine. Au début du roman, fin 1876, Ford écrit à l’ingénieur James Starr pour l’inviter à venir rejoindre, au prétexte d’une importante communication à lui faire. Starr reçoit un contrordre lui intimant de rester chez lui, ce qui fait naître d’emblée un certain suspense. Ce suspense accompagne la narration jusqu’à la fin. Il est porté par Joël Jarretie, qui donne son timbre sombre et inquiétant au narrateur et ingénieur. Le contremaître révèle que la mine désaffectée recèle encore un filon, mais alors que Starr, Ford et le fils de Ford s’en approchent, d’étranges évènements ont lieu. Heureusement, une petite fée blonde, veille… Accompagner, là où c’est possible, d’un travail sur le patrimoine minier de la région. L’ECOLE AUJOURD’HUI ELEMENTAIRE (NATHAN)