« Nous replonge dans cette époque bénie du rock’n’roll » Par Le Quotidien du médecin

« Plus de 35 ans après sa disparition, l’unique « King » du rock fait toujours rêver. Deux publications discographiques en témoignent. Difficile d’imaginer que la couronne d’Elvis Aaron Presley, né le 8 janvier 1935 à Tupelo, une bourgade perdue du Mississippi, et décédé le 16 août 1977 à Memphis, capitale du rock et du blues, en pleine gloire à l’âge de 42 ans, brillerait encore de mille feux plus de trois décennies après sa mort. Difficile, alors qu’il avait été vilipendé, ridiculisé et malmené dès le début de sa carrière de rocker. Des débuts tonitruants, cependant, que l’on peut redécouvrir dans « Elvis Presley & The American Music Heritage - Vol. 2 1956-1957 » (Frémeaux & Associés). Sous-titré « Elvis Presley face à l’histoire de la musique américaine », ce triple album nous replonge dans cette époque bénie du rock’n’roll, à la fois blanc et noir. L’auditeur pourra se faire un aperçu de la façon dont s’est bâtie la carrière du King à partir de très nombreuses reprises, qui vont du rhythm’n’blues à la country, en passant par la comédie musicale et, bien sûr, le gospel, qui fut une source d’inspiration pour l’icône du rock’n’roll d’alors. Les enregistrements d’Elvis sont mis en parallèle avec les versions originales : réentendre (et comparer ?) « Long Tall Sally » par Little Richard, Bing Crosby et Grace Kelly sur un thème de Cole Porter, « True Love », Fats Domino sur « Blueberry Hill », « Take My Hand, Precious Lord » et « White Christmas » par Mahalia Jackson… En 1957, le chanteur atteint un nouveau sommet avec la bande son du film « Jailhouse Rock ». Une légende américaine est née, en route pour conquérir le monde. » par Didier PENNEQUIN – LE QUOTIDIEN DU MEDECIN