« Rodolphe Raffalli à Georges Brassens » par CLASSICA

Brassens affirmait souvent qu’une guitare et son fidèle Pierre Nicolas à la contrebasse lui suffisait. De fait, on se demande s’il ne vaut pas mieux,à la lumière de ses disques tendres mais un peu "gentillets", redécouvrir l’œuvre à vif du guitariste,  débarrassé des oripeaux de l’hommage obligé. Chez le guitariste Rodolphe Raffalli, en revanche on décèle plus de musicalité, de compréhension, et donc un supplément d’âme. Le swing manouche de Raffalli colle avec âpreté et tendresse au thèmes de Brassens, au prix de trouvailles inédites (la profonde sensibilité de Pénélope, la version bossa des Copains d’abord) : comme dans le modèle tout le monde semble se loger dans les six cordes d’une « sèche ».Presque une affaire de morale…
Hervé GUILLEMINOT - CLASSICA