« Rodolphe Raffalli : sous le Corse, le manouche » par Jazz Man

Quarante-cinq bougies sur le gâteau en mai prochain, trente années passées à gratter toutes les planètes musicales où la guitare a droit de cité. Jazz manouche, bossa, country, hard bop, chanson française, western swing et tutti frutti… Que les choses soient claires : Rodolphe Raffalli n’est pas qu’un enfant de Django. Cet Italo-corse  a fait les grands soirs des cabarets sud-américains de la rue Descartes à Paris, et des cafés-concerts du quartier Ménilmontant, avant de s’illustrer à la chope des puces de Saint-Ouen et au Festival de Samois. Il y a deux ans, son hommage "A Georges Brassens " dynamitait l’actualité musicale. Dix-sept mille exemplaires écoulé à ce jour. Côté scène un paradoxe. Chacune des apparitions de son quartette est le théâtre d’une vraie mêlée collective et pourtant … deux ou trois concerts seulement prévus d’ici l’été ! "C’est vrai, avec l’émulation autour du Brassens, nous nous attendions à mieux faire. À force, une certaine impatience nous gagne. Mais le moral est bon et la musique évolue. Avec se nouvel album, l’arrivée de notre nouveau tourneur Vincent Guiot, on a toutes les raisons d’espérer. " « Gypsy Swing Guitar » : Second bijou d’un quartette acoustique. Django y est célébrer, mais aussi Crolla, Grapelli et Aznavour,que Raffalli accompagnait récemment sur un titre ;la plume de Gainsbourg, le pétillement de Trenet, la magie des chansons populaires d’antan. Douce nostalgie, moments exquis. Pas de souci. Le meilleur de Raffalli est devant. Et dire que ce quartette Zazou Zazou monté par le violoniste Pierre Blanchard, promesse de sessions frisson. Dans la vie, faut pas s’en faire : Rodolphe Raffalli a raison d’aimer la chanson…
Jonathan DUCLOS-ARKILOVITCH - JAZZ MAN