Symphonies du Nouveau Monde par Ouest-France

Le Québec est une excellente porte d’entrée sur l’Amérique du Nord, une sorte de sas culturel et ornithologique : les habitants de la Belle Province parlent français. Et l’on trouve, surtout sur le littoral, des oiseaux communs aux deux rives de l’Atlantique. Mais nos oreilles nous révèlent, bien vite, la présence de chanteurs inconnus en Europe : viréos, « pinsons », grives, le Normand Jean-Luc Hérelle nous prouve que même la corneille, le butor et les crapauds ont un autre accent (1) Après cette introduction à la faune nord-américaine, on peut pousser plus avant vers l’intérieur du continent pour y détailler, à l’œil et à l’oreille, une nouvelle biodiversité. Cette fois, c’est Bernard Fort qui nous sert de guide à la rencontre des « bruants », des carouges, des troglodytes et du pluvier kildir (2). Vous comprenez couramment le langage des oiseaux d’Amérique du Nord ? Profitez bien de l’immensité du continent : de l’Arctique au tropique du Cancer, il déroule tous les paysages et tous les climats, ceux du désert, des plaines alluviales, des prairies, des toundras, des hautes montagnes. Les Rocheuses constituent, d’ailleurs, une étonnante barrière biologique où les populations, séparées, d’une même espèce ont évolué de façon indépendante. L’apparence et le chant peuvent différer à l’est et à l’ouest. Jean-Claude Roché a selectionné 62 espèces communes (3). Mais vous pouvez compléter votre documentation avec le Dictionnaire sonore des oiseaux des Amériques : 198 espèces d’oiseaux à rencontrer de l’Alaska à la Terre de Feu (4). (1) Symphonie québécoise (FA619), (2) Paysages canadiens-FA634 (Canadian soundscapes-FA659), (3) Usa&Canada, a selection of common bird songs (FA658), chaque CD et (4) Dictionnaire sonore des oiseaux d’Amérique, (Double CD-FA608), Frémeaux et Associés. André FOUQUET – OUEST-FRANCE