« Valse des rencontres» par Le Nouvel Afrique-Asie

Octobre 1925 : Joséphine Baker et le Revue Noire passent au théâtre des Champs-Élysées. Le public français raffole de ces  « nègres à talents », authentiques « tout-monde », doués d’un génie presque insolent dans le jeu de la clarinette, du trombone ou du cornet à pistons. La musique métisse des Noirs de la Caraïbe se diffuse ainsi au cœur de la métropole. C’est surtout la biguine qui bouleverse le paysage sonore de la capitale hexagonale entre 1918 et 1939, où le clarinettiste martiniquais Alexandre Stellio et le « Bal colonial de la rue Blomet » occupent le devant de la scène. Les enregistrements présentés dans ce coffret de deux lasers ont été réalisés à Paris entre 1929 et 1940 et témoignent de la richesse d’un courant musical, valse des rencontres où les influences jazzy de La Nouvelle-Orléans sont le troisième partenaire.

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