Vintage Jazzmen Dan Verhnettes par Jazz Classique

"Plongez-vous très vite dans ce superbe CD qui vous emmène des ses premières mesures au cœur le plus profond de ce jazz de la Nouvelle Orléans où, décidément, la tradition si souvent décriée reste synonyme d’éternité. Cette galette sera le remède parfait à tous vos maux. Vous allez tout oublier avec le roulement des tambours de Guillaume, le pincement subtil des cordes d’Enzo et de Siphan, l’entente quasi familiale et les beaux discours de Dan, Tommy et Olivier. C’est dire que les comparaisons sont d’ores et déjà superflues." Jean-Michel COLIN – JAZZ CLASSIQUE

« Plongez-vous très vite dans ce superbe CD qui vous emmène des ses premières mesures au cœur le plus profond de ce jazz de la Nouvelle Orléans où, décidément, la tradition si souvent décriée reste synonyme d’éternité. Cette galette sera le remède parfait à tous vos maux. Vous allez tout oublier avec le roulement des tambours de Guillaume, le pincement subtil des cordes d’Enzo et de Siphan, l’entente quasi familiale et les beaux discours de Dan, Tommy et Olivier. C’est dire que les comparaisons sont d’ores et déjà superflues. S’il fallait en faire une, je m’aventurerais à évoquer Buddy Bolden, parce qu’au moins personne ne pourrait témoigner ou contredire… En réalité, tout est ici dans une logique de continuité, celle qui va de King Oliver à Papa Don Vappie, en passant par quelques Clarence Williams, Buddy Petit, George Lewis et tous les Jimmy, Johnny, Sidney, Pops, Kid et autres Barbarin qui ont sillonné et microsillonné l’histoire de cette musique. Il n’y a en fait ici qu’une seule référence, celle de la Nouvelle Orléans, celle de ses rues, de ses églises, de ses bistrots, celle qui n’arrête pas de trotter dans la tête de ce fédérateur-né qu’est Dan Vernhettes et qu’il a su si bien (en avait-il vraiment besoin ?) inculquer à l’ensemble de son groupe. Ce qui donne un album d’une parfaite cohérence, où la trompette haute et claire du chef mène remarquablement les ensembles, laissant Tommy Sancton chanter ses contrepoints à « tous ses pères » (lisez sans plus attendre son très beau « Song for my fathers ») et Olivier Beuffe nous offrir de chouettes parties de trombone. (…) Avec une telle équipe et un tel esprit, la musique ne peut être que superlative. Le choix du répertoire n’y est pas non plus pour rien : des morceaux peu connus, triés sur le volet par ce fin connaisseur qu’est Dan, mélangeant habilement thèmes et tempo, solistes et collectives. » Jean-Michel COLIN – JAZZ CLASSIQUE