Raul Barboza
Raul Barboza
Ref.: LLL317

CONFIDENCIAL

RAUL BARBOZA

Ref.: LLL317

Direction Artistique : RAUL BARBOZA

Label : LA LICHERE / FREMEAUX & ASSOCIES

Durée totale de l'œuvre : 57 minutes

Nbre. CD : 1

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  • - ƒƒƒ TÉLÉRAMA
Présentation

“Etes-vous indien ? demande quelqu’un dans l’assistance. Je me suis regardé dans la glace, et tout à coup je me suis rendu compte. A la maison on ne parlait jamais de ça.” Barboza se découvre une nouvelle liberté , soudain, tout est permis."
“...Chaque fois que sortent de mon accordéon les notes d’une mélodie, ce n’est pas seulement d’une mélodie dont il s’agit. C’est comme s’il s’agissait du début d’une histoire, un silence est comme une respiration, un repos... De mes ancêtres j’ai aussi appris à écouter les diverses voix de la nature : le chant des oiseaux, le galop des animaux, le souffle du vent...”
Raul Barboza

Droits : Frémeaux & Associés -  Groupe Frémeaux Colombini SAS sous licence de Raul Barboza.
Management : Denis Leblond - Tempo Spectacle.



CONFIDENCIAL • ITUZAINGÓ • CUNUMÍ • CANTO A LA LUNA • EL ESTIBADOR • ATARDECER EN GORDES • GLICINAS • YAMANDÚ • TANGO PARA JOSÉ • FERVIENTE ILUSIÓN • DIANE • CHERÓGAPE • ALDEA GUARANÍ • EL PARIENTE.

Presse
Installé en France depuis 1987, l’accordéoniste argentin Raúl Barboza est cette force tranquille qui a su y importer le « chamamé », fleur des champs longtemps restée dans l’ombre du tango. Une « Anthologie » conte aujourd’hui les riches aventures de cet exilé heureux. Dans l’appartement situé près du Panthéon, des lumières d’automne s’engouffrent par bouffées. Le visage de Raúl Barboza, lui, ne cesse de s’éclairer. Les sourires, chez cet homme, s’ouvrent comme les bras d’un frère : ce sont autant d’accolades dont vous éprouvez  physiquement l’intensité. Certaines mémoires ne libèrent que des eaux usées, grises d’une inépuisable nostalgie ; celle de l’Argentin préfère remonter l’onde claire des allégresses et des rencontres. Comme lorsqu’elle nous reconduit douze ans en arrière, à l’époque pourtant pas si tendre où l’accordéoniste et sa femme Olga posaient le pied sur le sol français. « J’avais dans la poche une lettre de recommandation signée Piazolla. C’est elle qui, à Paris, m’à ouvert les portes des Trottoirs de Buenos-Aires. Les gens avaient du mal à comprendre : quel était ce drôle de type qui ne jouait pas du bandonéon mais de l’accordéon, qui n’interprétait pas de tangos mais des ‘chamamés’- des musiques rurales peu connues, y compris en Argentine ? »Celui qui, gamin, gagna le surnom de Raúlito le Magicien aura ainsi semé de l’étonnement un peu partout sur son passage. Certaines occurrences vous prédisposent à déranger les évidences. Par exemple lorsque le destin vous fait naître à Buenos-Aires de parents d’origine guarani. Vos pieds battent le pavé de la capitale, mais votre cœur, lui, bat plus au nord : du côté de la province de Corrientes, dans l’encoignure que forme la frontière avec le Paraguay et le Brésil, aux marches oubliées d’un pays aux profondeurs de forêt. Au lieu d’épouser le tango, votre pouls se calque sur les syncopes du chamamé, cet amalgame d’influence africaines et de polkas, valses et mazurkas européennes. Vos mains brûlent de travailler cet or brut, remonté jusqu’aux Indiens guaranis par les rivières, refondu dans leur imaginaire, soudé à la musique et aux rythmes naturels du vent, de l’eau, des animaux. A l’âge de 8 ans, vous rencontrez Ernesto Montiel, souverain incontesté du genre. Votre souffle s’accorde à celui de l’accordéon diatonique, qui depuis l’entre-deux-guerres a supplanté dans les campagnes violons ou mandolines. Votre père, ouvrier et guitariste, vous guide dans vos premières notes, tandis que votre mère vous ouvre à l’immense champ spirituel de vos ancêtres. Voilà, c’est aussi simple que ça : vous entrez très tôt, très vitre et très brillamment en musique. Sur la table du salon, Olga a déplié quelques affiches jaunies de la fin des années 40. Epoque des concerts avec l’orchestre de papa. Des enregistrements à la radio, aussi, entre lesquels l’oreille découvre Gardel, le jazz, la musique de l’Ancien Monde. Epoque où une jeunesse se forge un métier et aiguise son génie en toute ingénuité, « comme ces enfants qui traversent tranquillement la rue sans regarder, sous l’œil horrifié de leurs parents, et auxquels il n’arrive rien ». En 1964, Barboza sort un premier album sous son nom. D’autres disques suivent, qui explorent la grammaire du chamamé comme pour en annoncer l’irrésistible rénovation. Au mitan des années 70, l’homme gagne sa liberté en imageant davantage sa musique (il y incorpore percussions et appeaux) et en s’initiant aux premiers vertiges de l’improvisation. « Certains ont considéré que je bafouais la tradition. Mais de quoi parlaient-ils ? Quand les Boliviens et les Péruviens jouent encore sur les instruments légués par les Mayas et les Incas, eux, utilisent l’accordéon, la guitare, le bandonéon : des outils d’importation européenne et arabe ! En intégrant des percussions, je crois m’être rapproché plus qu’on ne l’a dit d’une musique originelle : les premiers hommes ont fabriqué des tam-tams pour communiquer et s’exprimer… De toute façon, la question de la tradition ne m’obsède pas. Je prends la musique jouée par mes ancêtres et j’essaie d’en faire mon langage. »A Paris, Barboza peaufine son art à la fois aérien et tellurique de la fugue poétique, musicien mouvant et émouvant qui trouverait toujours à s’évader sur le fil de l’air et de la mémoire. Mais il n’est pas tout seul, Raúl. D’autres Indiens l’attendent en bord de Seine, qui aiment trinquer à la secrète fraternité des nomades au long cours. Il y a là Azzola, Privat, Parisi, Perrone et bien d’autres : une généreuse théorie de caïds, qui a sauvé l’accordéon de l’étouffoir des clichés. Avec eux, Barboza partagera maintes fois un butin musical dont seuls les amateurs de grandes largeurs peuvent savourer l’usufruit. Un lien clandestin unit swing correntino et swing-musette. Des amours communes le renforcent, comme le « Que nadie sepa mi sufrir » d’Angel Cabral (soit, en VF, « La Foule »), cette fleur mélodique que tant d’hommes auront effeuillée, dans la pampa argentine comme sur le bitume parigot. Parmi les « anges de chair et d’os » que Barboza croise alors sur son chemin, Patrick Tandin, initiateur notamment du projet Paris-Musette, occupe un rang particulier. Car c’est lui qui, en accueillant le Sud-Américain sur son label La Lichère, l’aide à faire rayonner le chamamé, trésor oublié d’une Argentine où la flamme de la culture guarani, mouchée par trop d’indifférence, semble promise à une lente extinction. Succès critiques et publics, les deux premiers disques « français » de l’accordéoniste – « Raúl Barboza » (1992) et « La Tierra sin mal » (1995) – transcrivent fidèlement la relation privilégiée que l’accordéoniste entretient avec son héritage musical. On y entend comment, d’une main aussi tendre que déterminée, ce doux colosse étreint la tradition pour mieux l’entraîner dans ses voyages, comment il la soumet à une multitude de transports amoureux. Sans jamais l’égarer, il la promène aux frontières du jazz et de la musique savante, l’embellit au contact d’arrangements aux étoffes étrangères, où l’accordéon – diatonique ou chromatique – confond ses motifs à ceux d’une harpe, d’une guitare et d’une contrebasse. Il en tire un récit à la fois intime et épique, intérieur et sans limites, qui au plus fort de ses élans lui arrache des éclats de voix, qui de sont instrument peut faire surgir les respirations de ses ancêtres, d’un cheval au galop, d’un train rugissant, d’une fête villageoise, d’un homme au seuil de son ultime voyage. C’est cette pleine aventure que célèbre aujourd’hui une « Anthologie » (produite et présentée par Frémeaux & Associés, propriétaire du catalogue La Lichère) sans temps morts, où l’on retrouve l’intégralité des deux albums studio, une jolie poignée de raretés et un ébouriffant concert. Ajoutée aux récents dialogues improvisés avec le guitariste Juanjo Dominguez, elle dresse le riche portrait d’un musicien trop intègre pour renier l’humble extraction de son art, et trop amoureux pour ne pas vouloir en réléver l’immense noblesse. « J’essaie de concilier la simplicité et la profondeur. Sur ce plan, Piazzolla et Yupanqui m’ont beaucoup appris. Astor, malgré l’immense richesse de son savoir, n’a jamais fait compliqué. Quant à Atahualpa, il lui suffisait de glisser une seule note sur sa guitare pour raconter le vent, le vol d’un aigle, un puma buvant à l’eau d’un lac… Quelqu’un m’a dit un jour ‘Si tu joues beaucoup de notes, c’est que tu caches quelque chose !’ Cette phrase nourrit tout mon travail. Regardez Compay Segundo sur scène : quand il esquisse un simple déhanchement, le public émerveillé voit une danse ! Cet homme a le génie de la synthèse : de trois notes il fait une symphonie. Pour atteindre un tel pouvoir d’évocation, il faut se laisser pénétrer par les choses. Ma seule aspiration, c’est de continuer à laisser ma fenêtre ouverte. Que le soleil comme le froid puissent entrer chez moi, que je puisse voir l’envol d’un oiseau ou même entendre le bruit d’une moto dans la rue… Ne comptez pas sur moi pour me fermer un jour à la vie. »Richard ROBERT – LES INROCKUPTIBLESA paraître chez Zig-Zag Territoires (distribution Harmonia Mundi) "Invierno in Paris" : Raul Barboza & Horacio CastilloManagement concert : Denis Leblond - Tempo Spectacles
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De l’argentine à la France, Raul Barboza s’est construit un genre musical rempli de mélanges. Né d’un père Guarani, il s’inspire de sa culture villageoise en la fusionnant avec le tango ce qui donne un mélange séduisant. Il est le maître incontournable du chamané, chant d’exil, résultat de l’amour et de la mixité des cultures (garanis, espagnoles, italiennes). Cette musique est composée de rythmes binaires et ternaires qui se mélangent de façon sensuelle. A sept ans, ce musicien fusionne déjà avec son premier accordéon diatonique qui deviendra par la suite sa seconde peau. Il est surnommé dès son plus jeune âge « Raulito el mago » : petit Raul, le magicien. Ce musicien aborde l’accordéon comme le prolongement de son esprit, ce qui lui permet d’établir une réelle communication avec le public. S’inspirant des chants des oiseaux, le galop des animaux, le souffle du vent, le clapotis de la pluie, son accordéon est comparable à l’écho de la nature. La noblesse de sa présence scénique, l’agilité de ses doigts, la dignité se son visage et la gravité de ses textes amène Raul Barboza à faire définitivement partie des grands artistes des musiques du monde. CMTRA
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"Alors tout est là, quelques notes de guitare, beaucoup d'accordéon, la voix parfois aux accents incantatoires, des valses, des improvisations et des chamamés. Tout un univers qui passe de l'auteur-interprète à l'auditeur comme si cette musique lui était destiné à lui seul... comme une confidence. Il y a, en effet, un peu de chamanisme là-dedans."  Gilles Chaumel (Sillons, le disquaire) © UNEPORTE.NET
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"Als Interpret wir als Komponist ist Raul Barboza die herausragende Persönlichkeit der Musica del Litoral argentino (...)."  Gerhard LITTERST - TANGO DANZA (n° 2 - 2006).
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“Raúl Barboza est certainement un des plus fameux accordéonistes de notre époque. Et il est de toute évidence celui qui empreint le plus sa musique d’une intense humanité. Selon lui, son accordéon raconte des histoires. Celles de son peuple. Un air de liberté. Son dernier album Confidencial est, comme on pouvait s’y attendre, une pure merveille.” L’ENSEIGNANT
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“Dans le jeu à l’accordéon de Raúl Barboza, il y a toujours eu une sorte de dimension mystique. Mais, cette fois, l’Argentin guarani, qui a posé ses valises sur les bords de Seine en 1987, revendique le ton de la confidence. « Faire une pause pour réfléchir […], me retrouver avec la nature qui m’émeut toujours, nuages alpins, ou […] forêts du Nord-Est argentin. » Pour mieux exprimer ses « émotions intimes », Barboza ose pour la première fois enregistrer ses « motifs gribouillés » à la guitare. Dans l’album Confidencial, Barboza joue des chamamés, des valses et même un tango, mais avec une douceur assez austère qui, sans aller vraiment jusqu’à la fête, finit par se délier avec sensualité au fil de ses pérégrinations en solo.” Eliane AZOULAY, TÉLÉRAMA
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Liste des titres
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    CONFIDENCIAL
    RAUL BARBOZA
    00:04:59
    2001
  • 2
    ITUZAINGO
    RAUL BARBOZA
    00:04:36
    2001
  • 3
    CUNUMI
    RAUL BARBOZA
    00:03:38
    2001
  • 4
    CANTO A LA LUNA
    RAUL BARBOZA
    00:03:24
    2001
  • 5
    EL ESTIBADOR
    RAUL BARBOZA
    00:03:20
    2001
  • 6
    ATARDECER EN GORDES
    RAUL BARBOZA
    00:06:54
    2001
  • 7
    GLICINAS
    RAUL BARBOZA
    00:03:17
    2001
  • 8
    YAMANDU
    RAUL BARBOZA
    00:03:43
    2001
  • 9
    TANGO PARA JOSE
    RAUL BARBOZA
    00:04:28
    2001
  • 10
    FERVIENTE ILUSION
    RAUL BARBOZA
    00:04:31
    2001
  • 11
    DIANE
    RAUL BARBOZA
    00:03:43
    2001
  • 12
    CHEROGAPE
    RAUL BARBOZA
    00:04:45
    2001
  • 13
    ALDEA GUARANI
    RAUL BARBOZA
    00:02:28
    2001
  • 14
    EL PARIENTE
    RAUL BARBOZA
    00:03:43
    2001
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