Patrimoine de la Poésie pour les enfants
Patrimoine de la Poésie pour les enfants
Ref.: FA846

ISABELLE CARRE & RACHIDA BRAKNI

ISABELLE CARRE

Ref.: FA846

Direction Artistique : ALAIN FREMEAUX

Label : Frémeaux & Associés

Durée totale de l'œuvre : 45 minutes

Nbre. CD : 1

Sélectionnez une version :
Grâce à ce pack, vous bénéficiez d’une remise de 20.58 % soit de 6,98 €
Cette œuvre est déjà dans votre panier
Une version numérique de cette œuvre est déjà dans votre panier
Expédié sous 24 à 48h
Distinctions
Recommandé par :
  • - RECOMMANDÉ PAR LA CLASSE
  • - RECOMMANDÉ PAR L'ENSEIGNANT
  • - RECOMMANDÉ PAR ENSEIGNEMENT CATHOLIQUE
Présentation

31 poêmes sur les animaux lus par Isabelle Carré et Rachida Brakni.
CD + livret 24 pages - A partir de 7 / 8 ans
Victor Hugo • Jean de La Fontaine • Gérard de Nerval • Henry Bataille • Antoine de Baïf • Paul Verlaine • Edmond Rostand • Joachim Du Bellay • Charles Baudelaire • Guy de Maupassant • Alfred de Musset • Sully Prudhomme • Alfred de Vigny • Charles-Marie-René Leconte de Lisle..

Véritable visite guidée à travers la poésie française des cinq derniers siècles le présent disque propose un florilège consacré aux animaux. De du Bellay à Bataille, en passant par La Fontaine, Florian, Hugo, Verlaine et tant d’autres, nous invitons les enfants à découvrir la poésie à travers un thème original et cher à tous. La lecture des 31 poèmes choisis a été confiée à deux grandes voix féminines : Isabelle Carré et Rachida Brakni. La voix douce et quasi enfantine d’Isabelle Carré ravira jeunes et grands , Cristalline et pénétrante, celle de Rachida Brakni séduira par sa force... L’écoute de ces textes mis en valeur par la perfection de leur diction constitue une initiation parfaite à la poésie, un moyen pour les plus jeunes de découvrir son harmonie, ses rythmes et sa beauté. Grâce à l’accessibilité des textes retenus, à la complémentarité des voix, ce disque est destiné à un public de 6 à 14 ans en quête d’émotions poétiques.
Alain Frémeaux

Tout particulièrement pensé pour le jeune public, un livret de 24 pages accompagne les lectures des poèmes. Celui-ci comprend une explication pour chaque texte, un lexique des mots nouveaux pour l’enfant ainsi qu’une présentation des auteurs sélectionnés. L’ordre de lecture des poèmes a été déterminé selon un principe ludique et original : en commençant par le plus petit des animaux et en finissant par le plus grand !
Claude Colombini Frémeaux

Suivi lecture : Olivier Cohen
Droits audio : Groupe Frémeaux Colombini SAS.
Ce que dit le public (extrait), Victor Hugo • La cigale et la fourmi, Jean de La Fontaine • L’enterrement d’une fourmi, Maurice Rollinat • Les papillons (extrait), Gérard de Nerval • Messieurs les petits oiseaux, Victor Hugo • Oiseau bleu, Henry Bataille • L’enfant et le moineau, Jean-François Guichard • Dans les bois, Gérard de Nerval • La chauve-souris, Antoine de Baïf • La petite souris, Maurice Rollinat • Impression fausse, Paul Verlaine • Le petit chat, Edmond Rostand • Belaud, chasseur de rats et de souris (extrait), Joachim Du Bellay • Le chat (extrait), Charles Baudelaire • La poule aux œufs d’or, Jean de La Fontaine • Le lièvre et la tortue, Jean de La Fontaine • La carpe et les carpillons, Jean-Pierre Claris de Florian • Les canards, Jean-Jacques Porchat • L’albatros, Charles Baudelaire • Les oies sauvages (extrait), Guy de Maupassant • Lorsque le pélican (Nuit de mai) (extrait), Alfred de Musset • Le cygne (extrait), Sully Prudhomme • La guenon, le singe et la noix, Jean-Pierre Claris de Florian • Le loup et l’agneau, Jean de La Fontaine • La mort du loup (extrait), Alfred de Vigny • La biche, Maurice Rollinat • Le bouc aux enfants (extrait), Jean Richepin • Le rêve du jaguar, Charles-Marie-René Leconte de Lisle • La panthère noire (extrait), Charles-Marie-René Leconte de Lisle • Le rhinocéros et le dromadaire, Jean-pierre Claris de Florian • Les éléphants (extrait), Charles-Marie-René Leconte de Lisle.



Ce que dit le public (extrait), Victor Hugo • La cigale et la fourmi, Jean de La Fontaine • L’enterrement d’une fourmi, Maurice Rollinat • Les papillons (extrait), Gérard de Nerval • Messieurs les petits oiseaux, Victor Hugo • Oiseau bleu, Henry Bataille • L’enfant et le moineau, Jean-François Guichard • Dans les bois, Gérard de Nerval • La chauve-souris, Antoine de Baïf • La petite souris, Maurice Rollinat • Impression fausse, Paul Verlaine • Le petit chat, Edmond Rostand • Belaud, chasseur de rats et de souris (extrait), Joachim Du Bellay • Le chat (extrait), Charles Baudelaire • La poule aux œufs d’or, Jean de La Fontaine • Le lièvre et la tortue, Jean de La Fontaine • La carpe et les carpillons, Jean-Pierre Claris de Florian • Les canards, Jean-Jacques Porchat • L’albatros, Charles Baudelaire • Les oies sauvages (extrait), Guy de Maupassant • Lorsque le pélican (Nuit de mai) (extrait), Alfred de Musset • Le cygne (extrait), Sully Prudhomme • La guenon, le singe et la noix, Jean-Pierre Claris de Florian • Le loup et l’agneau, Jean de La Fontaine • La mort du loup (extrait), Alfred de Vigny • La biche, Maurice Rollinat • Le bouc aux enfants (extrait), Jean Richepin • Le rêve du jaguar, Charles-Marie-René Leconte de Lisle • La panthère noire (extrait), Charles-Marie-René Leconte de Lisle • Le rhinocéros et le dromadaire, Jean-pierre Claris de Florian • Les éléphants (extrait), Charles-Marie-René Leconte de Lisle.

Presse
Sur une thématique animalière appréciée des enfants, Alain Frémeaux a su dénicher des auteurs et des poèmes qui sortent parfois des sentiers battus. La Cigale et la Fourmi voisine avec des textes rares de Florian, Maurice Rollinat, Antoine du Baïf, Jean-Jacques Porchat et des titres peu connus de Victor Hugo. Les deux comédiennes au charme résolument différent, Isabelle Carré et Rachida Brakni, se partagent l’interprétation.SÉLECTION DES BIBLIOTHÈQUES DE LA VILLE DE PARIS
Lire davantage Lire moins
Tout en gardant une thématique susceptible de toucher les enfants, Alain Frémeaux a su dénicher des auteurs et des poèmes qui sortent des sentiers battus. Certes, on n’échappe pas à La cigale et la fourmi, mais on découvre des textes rares de Florian, Maurice Rollinat, Antoine du Baïf, Jean-Jacques Porchat et des titres peu connus et charmants de Victor Hugo : Ce que dit le public et Messieurs les petits oiseaux. Aucune illustration musicale pour ce florilège de poésie classique française à thème animalier. Les voix des deux interprètes (Isabelle Carré et Rachida Brakni), au charme résolument différent, se suffisent à elles-mêmes. Le livret donne des indications sur le sens des poèmes, de brèves notes biographiques et l’explication des mots difficiles ou rares. Coup de cœur de l’Académie Charles Cros automne 2005.BIBLIOTHÈQUE L’HEURE JOYEUSE (MEILLEURS DISQUES DE L’ANNÉE)
Lire davantage Lire moins
"Ce disque propose 31 poèmes sur les animaux, lus par Isabelle Carré et Rachida Brakni, tout particulièrement pensé pour les 6 à 14 ans. Il est accompagné d'un livret de 24 pages qui comprend une explication pour chaque texte, un lexique des mots nouveaux pour enfant ainsi qu'une présentation des auteurs sélectionnés... " LA TRIBUNE
Lire davantage Lire moins
"Deux comédiennes aussi talentueuses que complémentaires - l'aérienne Isabelle Carré et la tellurique Rachida Brakni - se succèdent dans l'interprétation de ce précieux florilège." REVUE DES LIVRES POUR ENFANTS
Lire davantage Lire moins
"(...) afin de découvrir les richesses de notre patrimoine poétique : Du Bellay, La Fontaine, Hugo, Verlaine, etc..." SYNDICAT DES ENSEIGNANTS
Lire davantage Lire moins
“Fourmis, carpes, carpillons, oies sauvages, pythons, pélicans et autres poules aux oeufs d’or, chauve-souris, rhinocéros et dromadaires ont les honneurs des poètes. Il n’était que juste de rassembler cette ménagerie en une anthologie lue par deux comédiennes dont les timbres de voix s’accordent aux textes. Clairs et légers pour la blonde Isabelle Carré, plus sombres, plus profonds pour la brune Rachida Brakni, les hommages aux animaux trouvent tout naturellement leur place dans deux catégories qui transcendent les siècles depuis Joachim du Bellay jusqu’à Henry Bataille en passant par Baudelaire ou Vigny. Rien de mièvre dans cette sélection destinée aux enfants qui transportera aussi les adultes.” M.R., ENSEIGNEMENT CATHOLIQUE ACTUALITÉS
Lire davantage Lire moins
Liste des titres
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    CE QUE DIT LE PUBLIC (EXTRAIT)
    ISABELLE CARRE
    VICTOR HUGO
    00:01:33
    2005
  • 2
    LA CIGALE ET LA FOURMI
    RACHIDA BRAKNI
    JEAN DE LA FONTAINE
    00:00:54
    2005
  • 3
    L ENTERREMENT D UNE FOURMI
    RACHIDA BRAKNI
    MAURICE ROLLINAT
    00:00:42
    2005
  • 4
    LES PAPILLONS (EXTRAIT)
    ISABELLE CARRE
    GERARD DE NERVAL
    00:00:49
    2005
  • 5
    MESSIEURS LES PETITS OISEAUX
    ISABELLE CARRE
    VICTOR HUGO
    00:00:35
    2005
  • 6
    OISEAU BLEU
    ISABELLE CARRE
    HENRI BATAILLE
    00:00:54
    2005
  • 7
    L ENFANT ET LE MOINEAU
    RACHIDA BRAKNI
    JEAN FRANCOIS GUICHARD
    00:01:19
    2005
  • 8
    DANS LE BOIS
    ISABELLE CARRE
    GERARD DE NERVAL
    00:00:46
    2005
  • 9
    LA CHAUVE SOURIS
    RACHIDA BRAKNI
    ANTOINE DE BAIF
    00:00:55
    2005
  • 10
    LA PETITE SOURIS
    ISABELLE CARRE
    MAURICE ROLLINAT
    00:00:42
    2005
  • 11
    IMPRESSION FAUSSE
    RACHIDA BRAKNI
    PAUL VERLAINE
    00:00:45
    2005
  • 12
    LE PETIT CHAT
    ISABELLE CARRE
    EDMOND ROSTAND
    00:02:54
    2005
  • 13
    BELAUD CHASSEUR DE RATS ET DE SOURIS
    RACHIDA BRAKNI
    JOACHIM DU BELLAY
    00:00:55
    2005
  • 14
    LE CHAT (EXTRAIT)
    RACHIDA BRAKNI
    CHARLES BAUDELAIRE
    00:01:23
    2005
  • 15
    LA POULE AUX OEUFS D OR
    RACHIDA BRAKNI
    JEAN DE LA FONTAINE
    00:00:48
    2005
  • 16
    LE LIEVRE ET LA TORTUE
    RACHIDA BRAKNI
    JEAN DE LA FONTAINE
    00:02:01
    2005
  • 17
    LA CARPE ET LES CARPILLONS
    RACHIDA BRAKNI
    JEAN PIERRE CLARIS DE FLORIAN
    00:01:42
    2005
  • 18
    LES CANARDS
    ISABELLE CARRE
    JEAN JACQUES PORCHAT
    00:00:48
    2005
  • 19
    L ALBATROS
    RACHIDA BRAKNI
    CHARLES BAUDELAIRE
    00:01:13
    2005
  • 20
    LES OIES SAUVAGES
    ISABELLE CARRE
    GUY DE MAUPASSANT
    00:01:44
    2005
  • 21
    LORSQUE LE PELICAN (NUIT DE MAI) (EXTRAIT)
    RACHIDA BRAKNI
    ALFRED DE MUSSET
    00:02:13
    2005
  • 22
    LE CYGNE (EXTRAIT)
    ISABELLE CARRE
    SULLY PRUDHOMME
    00:02:16
    2005
  • 23
    LA GUENON LE SINGE ET LA NOIX
    RACHIDA BRAKNI
    JEAN PIERRE CLARIS DE FLORIAN
    00:00:56
    2005
  • 24
    LE LOUP ET L AGNEAU
    RACHIDA BRAKNI
    JEAN DE LA FONTAINE
    00:01:30
    2005
  • 25
    LA MORT DU LOUP
    RACHIDA BRAKNI
    ALFRED DE VIGNY
    00:04:52
    2005
  • 26
    LA BICHE
    ISABELLE CARRE
    MAURICE ROLLINAT
    00:00:40
    2005
  • 27
    LE BOUC AUX ENFANTS (EXTRAIT)
    RACHIDA BRAKNI
    JEAN RICHEPIN
    00:02:28
    2005
  • 28
    LE REVE DU JAGUAR
    RACHIDA BRAKNI
    CHARLES MARIE LECONTE DE LISLE
    00:01:32
    2005
  • 29
    LA PANTHERE NOIRE
    ISABELLE CARRE
    CHARLES MARIE LECONTE DE LISLE
    00:01:47
    2005
  • 30
    LE RHINOCEROS ET LE DROMADAIRE
    ISABELLE CARRE
    JEAN PIERRE CLARIS DE FLORIAN
    00:01:38
    2005
  • 31
    LES ELEPHANTS
    RACHIDA BRAKNI
    CHARLES MARIE LECONTE DE LISLE
    00:02:01
    2005
Livret

Le patrimoine de la poésie pour enfants

Le patrimoine de la poésie pour enfants


31 poèmes sur les animaux lus par Isabelle Carré et Rachida Brakni


De Baïf, Bataille, Baudelaire, Du Bellay, Florian, Guichard, Hugo, La Fontaine, Leconte de Lisle, Maupassant, Musset, Nerval, Porchat, Richepin, Rollinat, Rostand, Sully Prudhomme, Verlaine, Vigny


DISCOGRAPHIE
01. Ce que dit le public (extrait), Victor Hugo
lu par Isabelle Carré 1’33
02. La cigale et la fourmi, Jean de La Fontaine
lu par Rachida Brakni 0’54
03. L’enterrement d’une fourmi, Maurice Rollinat
lu par Rachida Brakni 0’42
04. Les papillons (extrait), Gérard de Nerval
lu par Isabelle Carré 0’49
05. Messieurs les petits oiseaux, Victor Hugo
lu par Isabelle Carré 0’35
06. Oiseau bleu, Henry Bataille
lu par Isabelle Carré 0’54
07. L’enfant et le moineau, Jean-François Guichard
lu par Rachida Brakni 1’19
08. Dans les bois, Gérard de Nerval
lu par Isabelle Carré 0’46
09. La chauve-souris, Antoine de Baïf
lu par Rachida Brakni 0’55
10. La petite souris, Maurice Rollinat
lu par Isabelle Carré 0’42
11. Impression fausse, Paul Verlaine
lu par Rachida Brakni 0’45
12. Le petit chat, Edmond Rostand
lu par Isabelle Carré 2’54
13. Belaud, chasseur de rats et de souris (extrait), Joachim Du Bellay
lu par Rachida Brakni 0’55
14. Le chat (extrait), Charles Baudelaire
lu par Rachida Brakni 1’23
15. La poule aux œufs d’or, Jean de La Fontaine
lu par Rachida Brakni 0’48
16. Le lièvre et la tortue, Jean de La Fontaine
lu par Rachida Brakni 2’01
17. La carpe et les carpillons, Jean-Pierre Claris de Florian
lu par Rachida Brakni 1’42
18. Les canards, Jean-Jacques Porchat
lu par Isabelle Carré 0’48
19. L’albatros, Charles Baudelaire
lu par Rachida Brakni 1’13
20. Les oies sauvages (extrait), Guy de Maupassant
lu par Isabelle Carré 1’44
21. Lorsque le pélican (Nuit de mai) (extrait), Alfred de Musset
lu par Rachida Brakni 2’13
22. Le cygne (extrait), Sully Prudhomme
lu par Isabelle Carré 2’16
23. La guenon, le singe et la noix, Jean-Pierre Claris de Florian
lu par Rachida Brakni 0’56
24. Le loup et l’agneau, Jean de La Fontaine
lu par Rachida Brakni 1’30
25. La mort du loup (extrait), Alfred de Vigny
lu par Rachida Brakni 4’52
26. La biche, Maurice Rollinat
lu par Isabelle Carré 0’40
27. Le bouc aux enfants (extrait), Jean Richepin
lu par Rachida Brakni 2’28
28. Le rêve du jaguar, Charles-Marie-René Leconte de Lisle
lu par Rachida Brakni 1’32
29. La panthère noire (extrait), Charles-Marie-René Leconte de Lisle
lu par Isabelle Carré 1’47
30. Le rhinocéros et le dromadaire, Jean-pierre Claris de Florian
lu par Isabelle Carré 1’38
31. Les éléphants (extrait), Charles-Marie-René Leconte de Lisle
lu par Rachida Brakni 2’01


Pour cette anthologie de la poésie “animalière”, deux brillantes comédiennes ont été réunies. Toutes deux partagent leur temps, avec un égal talent et une même reconnaissance, entre cinéma et théâtre...

Isabelle CARRE
Née en mai 1971, Isabelle Carré a d’abord pour ambition de devenir danseuse. Mais très vite, elle s’oriente vers le métier d’actrice. Coline Serreau est la première à lui donner l’occasion de braver la caméra, dans Romuald et Juliette, aux côtés de Daniel Auteuil. Son rôle d’étudiante dans Beaux fixe, de Christian Vincent en 1992 lui vaut les honneurs d’une nomination aux Césars comme Meilleur espoir féminin. Isabelle tient à assurer un équilibre entre théâtre et cinéma. On peut la voir dans de grands films costumés (Le Hussard sur le toît, Beaumarchais l’insolent) ainsi que sur les planches, où elle reçoit à deux reprises les honneurs du Molière de la meilleure actrice (pour Mademoiselle Else et, tout récemment, L’hiver sous la table). De plus en plus courtisée par le cinéma, sa réputation atteint son apogée en 2003 où elle reçoit le César de la meilleure actrice pour Se souvenir des belles choses (Zabou Breitman). Après une nouvelle nomination pour son rôle dans Les Sentiments (Noémie Lvovsky), elle apparaît à l’affiche fin 2004 aux côtés de Jacques Gamblin, dans le nouveau film de Bertrand Tavernier : Holy Lola.
Rachida BRAKNI
Née en février 1977, Rachida Brakni entreprend des études de théâtre au sortir du lycée - où un professeur lui avait fait découvrir ce monde passionnant. A 21 ans, elle entre au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique. Elle y suit les classes de Jacques Lassale et de Catherine Hiegel. Quelque trois ans plus tard, en juin 2001, elle devient pensionnaire de la Comédie française. Parallèlement, Rachida fait ses débuts au cinéma en tournant dans le film Couleur café d’Henri Duparc. Après avoir joué pour André Téchiné, elle atteint la consécration pour son rôle dans Chaos de Coline Serreau, qui lui vaut le César du meilleur espoir féminin en 2002. Son activité redouble en 2004 : outre la Comédie française, on la trouve au générique de nombreux films, aux côtés de Claude Rich et de François Cluzet notamment.
Suivi lecture : Olivier Cohen


Petit voyage accompagné dans la poésie
par Alain Frémeaux

Qu’est-ce que la poésie ?
Les textes proposés ayant été écrits entre le XVIe et le début du XXe siècle, on peut se référer à la définition du Petit Robert. Il nous enseigne que la poésie est l’art du langage visant à exprimer ou à suggérer par le rythme (surtout le vers), l’harmonie et l’image. La poésie exprime des idées, des sentiments. Elle suggère, elle parle donc à notre imagination, à notre cœur et nous en dit plus que ce que les mots expriment.


Sélection des poèmes
J’ai essayé de choisir des textes de qualité dont l’écriture soit suffisamment proche de notre langue actuelle. C’est la raison pour laquelle le Moyen Age est exclu. Par ailleurs, ton âge m’a guidé dans le choix des poèmes – ainsi, bien sûr, que l’harmonie des vers, la pureté musicale, la beauté des images, la qualité du rythme et parfois le sens de l’humour. Si quelques grands poètes des siècles passés ne sont pas représentés, c’est tout simplement qu’ils n’ont rien écrit sur les animaux ou que leur écriture moyenâgeuse (antérieure au XVIe siècle) nécessitait trop d’éclaircissements.


Présentation de l’anthologie :
Les poèmes ont été classés de la plus petite à la plus grosse bête. Pour chaque texte, le livret t’offrira le sens général du poème, un petit lexique explicatif quand il y a lieu et enfin une courte biographie de l’auteur.
En fin de livret, tu trouveras trois tables :
- Le classement des poèmes
- L’index chronologique des auteurs avec, pour chacun d’eux, les titres des poèmes
- La table alphabétique des auteurs
Enfin, un résumé de l’évolution de la poésie de langue française au travers des siècles complètera ce recueil. Les mots compliqués du texte, suivis d’une étoile (*), y seront expliqués.


Présentation des poèmes et des auteurs :

1 - Ce que dit le public (Victor Hugo) (1802 - 1885)
Sens du poème : De très petits enfants, peu habitués à fréquenter les zoos, découvrent le monde animal avec une certaine drôlerie mais surtout avec beaucoup de préjugés, c’est à dire d’idées toutes faites, de parti pris…
Biographie de l’auteur : Qui ne connaît Victor Hugo, poète, romancier, auteur dramatique ? Dès l’âge de quatorze ans, il écrit sur son cahier de classe: “Je veux être Chateaubriand ou rien !” Malgré des malheurs (sa fille Léopoldine se noie à dix-neuf ans avec son mari à Villequier), sa vie est triomphale : 83 ans d’existence, toutes les réussites dans le métier d’écrivain, tous les honneurs littéraires (succès, Académie) et politiques (député, sénateur, pair de France), et bien des amours ! Enfin, un deuil national, une marche au pas de l’Arc de Triomphe au Panthéon ! Poète romantique* puis parnassien*, il est le maître incontesté de l’invention verbale, de l’émotion et de l’évocation! Citons quelques-unes de ses œuvres poétiques : Feuilles d’Automne, Les Voix Intérieures,  La Légende des siècles sans parler de son théâtre : Hernani, Ruy Blas et de ses romans : Notre Dame de Paris et Les Misérables !


2 - La cigale et la fourmi (Jean de La Fontaine) (1621 – 1695) 
Sens du poème : Si l’on désire chanter tout l’été, autrement dit ne pas travailler et donc épuiser ses économies, on se retrouve sans ressource à l’automne… La fourmi elle, par opposition à la cigale, n’a pas cessé d’emmagasiner de la nourriture et chasse fort méchamment l’emprunteuse ! La fable vise à valoriser le travail, encore faut-il, bien sûr, qu’il y en ait !
Petit lexique :
Dépourvue : démunie, sans ressource
Bise : vent
Intérêt et principal : intérêt et capital
Fort aise : contente
Biographie de l’auteur : Jean de La Fontaine est un fabuliste, c’est à dire un auteur de petits récits dont on tire une moralité, une leçon. Il avait, dit-on, une certaine forme de naïveté pour les choses de tous les jours ! Son indépendance d’esprit, et sa fidélité à Fouquet, le superintendant de Vaux-le-Vicomte, indisposaient quelque peu le roi. Il se disait paresseux mais vu la fécondité de son œuvre, on peut en douter ! Il montre dans ses fables beaucoup de délicatesse, de goût de la perfection, de créativité poétique avec l’ambition d’amuser ses semblables, de remuer gentiment l’âme des enfants et de les amener à s’interroger sur les défauts de l’humanité.
3 - L’enterrement d’une fourmi (Maurice Rollinat) (1846 – 1903)
Sens du poème : Une reine fourmi est morte. L’auteur nous fait partager l’émotion des fourmis qui conduisent leur reine au caveau du roi.
Petit lexique :
Emoi : émotion
Convoi : cortège, accompagnement en groupe, escorte
Cingle : fouette
Petit je ne sais quoi : le corbillard, le fourgon mortuaire
Biographie de l’auteur : Maurice Rollinat, poète de la nature et de ses mystères,  proche de l’Ecole Parnassienne* a été le conteur et mime de ses propres poèmes parfois lugubres au Chat noir et dans quelques autres cabarets. Il nous a légué une poésie d’une haute musicalité tendre comme “la biche qui brame au clair de lune”.


4 - Les papillons (Gérard de Nerval) (1808 – 1855)
Sens du poème : L’auteur s’exprime par le biais de voix enfantines. Il nous fait part avec regret de ce que la nature ne peut offrir l’hiver. Il prend sa revanche l’été en observant le vol fugitif de beaux papillons qu’il assimile à des pensées.
Petit lexique :
Vert linceul : herbe des bois. Le linceul est la pièce de toile dans laquelle on ensevelissait les morts.
Biographie de l’auteur : Une vie triste. Il perd sa mère à l’âge de deux ans et recherchera dans l’amour son visage imaginaire. Des crises de folie marquent son existence. Il est fasciné par l’Orient et la magie. Il laisse de superbes vers romantiques*, empreints d’un lyrisme contrôlé où se côtoient les fleurs, les plantes, les mystères de la vie et les souvenirs d’une “chanson d’amour qui toujours recommence...”. On le retrouve pendu dans une ruelle près du Châtelet.


5 - Messieurs les petits oiseaux (Victor Hugo) (1802 – 1885)
Sens du poème : Un texte écrit pour les petits… oiseaux !
Biographie de l’auteur (voir 1)


6 - Oiseau bleu  (Henry Bataille) (1872 – 1922)
Sens du poème : Poème nostalgique à propos du temps qui passe, des souvenirs qui s’émoussent ou s’affaiblissent, d’une servante qui n’est plus…
Biographie de l’auteur : Henry Bataille a surtout été un auteur dramatique. Malgré son goût pour la société des gens en vue, il a écrit avec un cœur de poète proche des Symbolistes* des choses simples qui parlent au cœur.


7 - L’enfant et le moineau (Jean-François Guichard) (1731 – 1811)
Sens du poème : Jean François Guichard nous offre une fable. Il supplie son cher moineau de revenir. Il ne manque pas de bons arguments jusqu’au moment où il fait preuve de sottise… Ou peut-être voit-il les choses à sa manière, comme nous tous ?
Petit lexique :
Harangue : discours
Dicton : proverbe
Biographie de l’auteur : Un poète fantaisiste et ironique mais aussi bon vivant! Il ne se décida à publier ses fables que vers la fin de sa vie.


8 - Dans les bois (Gérard de Nerval) (1808 – 1855)
Sens du poème : Une fin lugubre, qui fait froid dans le dos, après les deux premières strophes joyeuses du printemps et de l’été. Les derniers vers lui ressemblent bien. Ils font songer à son vers célèbre : “Je suis le ténébreux, le veuf, l’inconsolé…”
Petit lexique :
Ouï : entendu
Biographie de l’auteur (voir 4)


9 - La chauve-souris (Antoine de Baïf) (1532 – 1589)
Sens du poème : Ecoute la chauve-souris argumenter face à la belette puis face au chat-huant. Elle a moins de chance évidemment face au chat tout court qui est le prédateur des souris et des oiseaux! Ce texte est humoristiquement cruel.
Petit lexique :
Bien et beau : réellement, de belle façon
Chat-huant : rapace nocturne (chouette-hulotte par exemple)
Par telle cautelle : par prudence
Sauve la rend : la rend sauve (inversion utilisée pour la rime)
Biographie de l’auteur : Ce poète contemporain de Du Bellay et de Ronsard faisait partie du mouvement littéraire appelé La Pléiade*. Il essaya de rapprocher poésie et musique. Beaucoup de ses chansons et de ses odes furent mises en musique.


10 - La petite souris (Maurice Rollinat) (1846 – 1903)
Sens du poème : La petite souris veut-elle se désaltérer à la bave du bébé ou, tout simplement curieuse, inspecter un nouveau venu ? Mais voilà que le chat noir paraît !
Petit lexique :
Manchette : manche amovible (qu’on peut ôter) qui protège la manche du vêtement
Chenu : sans cheveu
Ingénu : le bébé innocent
Biographie de l’auteur (voir 3)


11 - Impression fausse (Paul Verlaine) (1844 – 1896)
Sens du poème : Paul Verlaine se rappelle-t-il son séjour en prison ? Dame souris trotterait-elle de la nuit tombante au lever du jour ? L’invitation de la cloche au sommeil des prisonniers ne te paraît-elle pas teintée d’humour ?
Biographie de l’auteur : Paul Verlaine ou “Pauvre Lelian” selon l’anagramme de ses nom et prénom (c’est à dire la transposition des lettres) est un grand poète Symboliste*.
Tu as sûrement déjà entendu ces vers :
Il pleure dans mon cœur  
Comme il pleut sur la ville
Ou encore :
Les sanglots longs
Des violons
De l’automne…
Ses vers marquent une préférence pour la rime impaire (riment les 1er et 3e vers, puis les 2e et 4e vers et ainsi de suite). Ils sont d’une rare fluidité et d’une haute pureté musicale.
Paul connaît une orageuse passion avec Arthur Rimbaud sur lequel il finit par tirer deux coups de feu qui lui valent autant d’années de prison. Il n’est reconnu que vers la fin de sa vie et meurt tristement en plein hiver, sous un concert de louanges.


12 - Le petit chat (Edmond Rostand) (1868 – 1918)
Sens du poème : Si tu as un chat à la maison, tu adoreras ce poème d’Edmond Rostand. Il décrit si merveilleusement le chat dans sa sieste, dans sa façon de happer le lait, de faire sa toilette et de se livrer au jeu.
Petit lexique :
2e strophe : le rejet du mot “ressemblant” en fin de strophe pour les besoins de la rime
n’aide pas à la compréhension. Il faut comprendre : “il reste là… ressemblant à ces minets…”
Pataud : maladroit
Mimique : ses expressions, sa façon d’être
Happe : aspire, dans le cas présent, sinon : saisir, attraper
Clapotis : bruit du lait dans la soucoupe
Lustre : rend luisant
Agate : pierre précieuse
Manchon : fourreau ouvert aux extrémités où l’on glisse les mains pour les protéger du froid
Biographie de l’auteur : Edmond Rostand est avant tout un auteur de pièces de théâtre. Tu connais peut-être la fameuse tirade des nez de Cyrano de Bergerac? Cependant, il a aussi fait des clins d’œil fort talentueux à la poésie en écrivant de petits textes pleins de grâce et de fraîcheur.


13 - Belaud chasseur de rats et de souris (Joachim Du Bellay) (1522 – 1560)
Sens du poème :
Belaud est un chat bien sûr qui a toutes les sympathies de l’auteur. Ne lui pardonne-t-il pas avec humour d’avoir croqué quelques oiseaux ?
Petit lexique :
Pertuis : trou
Car oncques rat : car jamais aucun rat
Muguetait la viande : convoitait la viande
Et ne fit onq : et ne fit jamais
Linotte : petit passereau siffleur au plumage brun et rouge
Biographie de l’auteur : Joachim du Bellay et son ami Pierre de Ronsard ont été les deux lumières de la Pléiade* française. As-tu appris ces vers pleins de nostalgie de la terre natale :
… Plus mon petit Liré que le mont Palatin
Et plus que l’air marin la douceur angevine !
Joachim est né dans une famille angevine et a suivi son oncle à Rome (d’où le mont Palatin et l’air marin) où il s’est initié à la culture italienne. C’est là qu’il a ressenti la dureté de l’exil. Son art est sûr ; sa langue claire, sobre, naturelle, force l’admiration.
14 - Le chat (Charles Baudelaire) (1821 – 1867)
Sens du poème : Tu vois comme les chats sont amis des poètes ! Note la beauté de la 3e strophe : Baudelaire évoque la voix du chat :
Pour dire les plus longues phrases,
Elle n’a pas besoin de mots.
Au fil des vers, l’auteur partage avec nous la magie, le mystère de l’animal “esprit familier du lieu” auquel il prête de singuliers pouvoirs…
Petit lexique :
Fanaux : lanternes
Opales : pierres semi-précieuses à reflets
Biographie de l’auteur : Immense poète Parnassien*, critique d’art, traducteur, Charles Baudelaire est l’auteur des Fleurs du mal. Il a substitué au romantisme (délire du cœur et goût de la souffrance) une poésie aux sentiments raisonnés, souvent trouble et ténébreuse bien éloignée du “vert paradis des amours enfantines”.
Il est décédé d’une attaque sans avoir connu la gloire de son vivant.


15 - La poule aux œufs d’or (Jean de La Fontaine) (1621 – 1695)
Sens du poème : Jean de la Fontaine prend exemple d’un homme qui tua sa poule pour mettre la main sur un soi-disant trésor sous prétexte qu’elle pondait un œuf d’or. C’est une fable bien sûr ! En comprends-tu la moralité? “Il vaut mieux tenir que courir”, autrement dit une sage possession vaut mieux que l’espérance de l’impossible. La vie ne pond pas des œufs d’or, à part tout à fait exceptionnellement, la loterie, les casinos, certains jeux télévisés où quelques rares gagnants côtoient d’innombrables perdants!
Biographie de l’auteur (voir 2)


16 - Le lièvre et la tortue (Jean de La Fontaine) (1621 – 1695)
Sens du poème : L’auteur nous fait part d’un pari passé entre un lièvre et une tortue. Le lièvre a parié qu’il arriverait le premier… Il a cru qu’il serait tenu en plus haute estime s’il partait au dernier moment… mais voilà, il a perdu! Le premier vers tient lieu de moralité : “Rien ne sert de courir, il faut partir à point!”
Petit lexique :
Ma commère : terme amical adressé à la tortue, avec un peu d’ironie
Purger avec quatre grains d’ellébore : s’alléger, se vider de son contenu grâce aux propriétés “purgatives” de cette plante
Aux calendes : au loin dans le temps… et l’espace
Arpenter : parcourir
Son train de sénateur : très lent (ironique à propos du travail des sénateurs !)
Tient la gageure à peu de gloire : tient le pari pour si facile qu’il n’en ressortira pas grandi.
Biographie de l’auteur (voir 2)


17 - La carpe et les carpillons (Jean-Pierre Claris de Florian) (1755 – 1794)
Sens du poème : Une fable encore dont la leçon devrait inciter les enfants à mieux suivre les directives des parents. Les carpillons comme les enfants et les adolescents adorent explorer de nouveaux domaines. Une exploration supervisée, contrôlée permet de grandir sans danger majeur. A défaut de limites, de bornes, l’exploration est pleine de risques et finit souvent mal.
Petit lexique :
Zéphyrs : vents doux, brises
Frits : cuits dans de l’huile
Biographie de l’auteur : Il était le petit-neveu de Voltaire, ce journaliste de génie, qui l’appelait “Florianet”. Avec son cœur tendre, il a écrit des romances, des romans et des fables. Il a vécu un siècle après La Fontaine mais n’est pas aussi célèbre.


18 - Les canards (Jean-Jacques Porchat) (1800 – 1864)
Sens du poème : A la manière des fabulistes, Jean-Jacques Porchat utilise les canards pour faire passer le message qu’une liberté, même pleine de périls (vagues mugissantes), vaut mieux que la servitude ou l’esclavage.
Petit lexique :
Zéphyr : vent, brise
Biographie de l’auteur : Jean-Jacques Porchat, suisse, était surnommé le “La Fontaine vaudois”. Son œuvre poétique fut essentiellement axée sur la jeunesse.


19 - L’albatros (Charles Baudelaire) (1821 – 1867)
Sens du poème : Baudelaire compare le poète à l’albatros, grand oiseau planeur. Les ailes de l’albatros, dont l’envergure peut atteindre 3,50 mètres, le clouent au pont des navires. De même, le poète aspire à l’infini mais est plaqué au sol. Si l’auteur évoque la cruauté de certains marins vis-à-vis de l’albatros, c’est pour mieux te sensibiliser au destin tragique du poète.
Petit lexique :
Indolents : nonchalants, paresseux
Gouffres amers : abîmes douloureux, effrayants
Veule : faible
Brûle-gueule : pipe à tuyau court
Archer : tireur à l’arc
Huées : dans le cas présent, cris de réprobation, de mécontentement
Biographie de l’auteur (voir 14)


20 - Les oies sauvages (Guy de Maupassant) (1850 – 1893)
Sens du poème :
Un poème émouvant qui rappelle le thème des canards (n° 18) de Porchat. Le troupeau d’oies au sol jette un appel désespéré aux oies sauvages en plein vol migrateur. Servitude, esclavage opposés à la liberté! Qu’en penses-tu?  Songe aussi que tu te nourris…
Petit lexique :
Pèlerins : voyageurs, migrateurs
Frères captifs : oies au sol
Haillons : lambeaux, vêtements déchirés
Biographie de l’auteur : Conteur mais aussi romancier et accessoirement poète, Guy de Maupassant était un pessimiste dans l’âme, autrement dit, il voyait tout en noir. Il meurt jeune, à moitié fou. Il laisse des poèmes où baigne un sentiment de tristesse ou de désolation.


21 - Lorsque le pélican “La nuit de mai” (Alfred de Musset)  (1810 - 1857)
Sens du poème : Ce passage de “La nuit de mai” évoque l’albatros de Baudelaire. Alfred de Musset compare le pélican, qui après une pêche infructueuse ouvre son cœur à ses petits affamés, au poète qui offre son âme aux festins humains.
Petit lexique :
Goitres : sorte de poche membraneuse placée sous le bec que le pélican peut remplir de poissons pour les restituer ensuite à ses petits
Entrailles : organes intérieurs
Se recommande à Dieu : réclame sa bienveillance
Biographie de l’auteur : Les Nuits (dont “La nuit de mai”) sont le chef-d’œuvre romantique* d’Alfred de Musset. Tu as peut-être entendu certains vers, même s’ils sont passés de mode :
Les plus désespérés sont les chants les plus beaux…
Rien ne nous rend si grand qu’une grande douleur !
Ou encore, ce vers toujours d’actualité :
Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse !
Musset a connu une passion célèbre avec Georges Sand, écrivain, auteur de La Mare au Diable. C’est des déchirements de cet amour que sont nées Les Nuits. Il a aussi écrit des
pièces, de multiples chansons pleines de fraîcheur et de gaîté. Sa vie s’achève tristement.


22 - Le cygne (Sully Prudhomme) (1839 – 1907)
Sens du poème :
Poète Parnassien*, Sully Prudhomme fait ici dans un style parfait, avec une précision évocatrice, une superbe description des allées et venues du cygne dans son milieu naturel.
Petit lexique :
Zéphir : vent, brise
Profil d’acanthe : profil ondulé (comme les feuilles d’acanthe qui ornent les chapiteaux corinthiens)
Languissante : alangui, abattue
Spectre : apparition, fantôme
Rainettes : petites grenouilles
Luciole : insecte ailé et lumineux
Biographie de l’auteur : Poète, philosophe au cœur tendre, à la santé fragile, Sully Prudhomme laisse une œuvre reflétant les drames intimes, les angoisses et les doutes d’une âme portée à la mélancolie. Son écriture est claire, ordonnée, remarquablement versifiée. Homme de lettre et de science (il avait failli faire Polytechnique), il a recherché vainement au cours de sa vie des certitudes qui satisfassent “à la fois son cœur et sa raison”.


23 - La guenon, le singe et la noix  (Jean-Pierre Claris de Florian) (1755 – 1794)
Sens du poème : La moralité de cette petite fable est double : d’une part sans travail on n’a pas de plaisir, ou plutôt le plaisir n’a pas la même valeur ; d’autre part, il est sage de suivre les conseils de ses parents (la jeune guenon aurait bien fait d’observer sa mère quand elle ouvrait des noix ou de suivre ses indications…)
Biographie de l’auteur (voir 17)


24 - Le loup et l’agneau (Jean de La Fontaine) (1621 – 1695)
Sens du poème : Cette fable de Jean de La Fontaine est cruelle. Pas seulement parce que le loup mange l’agneau mais parce que la mauvaise foi du loup dans les arguments qu’il avance pour justifier la fin, c’est à dire manger l’agneau, est totale : l’agneau troublerait son eau alors qu’il boit en aval de vingt pas (l’aval est la partie inférieure du cours d’eau par opposition à l’amont), l’agneau aurait médit du loup (dit du mal) alors qu’il n’était pas né…, etc.
La Justice des hommes s’efforce de contrebalancer la raison du plus fort.
Biographie de l’auteur (voir 2)


25 - La mort du loup (Alfred de Vigny) (1797 – 1863)
Sens du poème : Ce poème d’Alfred de Vigny est sombre, douloureux. L’auteur l’a écrit après avoir traversé de dures épreuves. Il s’isole dans son manoir et s’enferme dans un silence stoïque, autrement dit courageux, comme le loup qui “meurt sans jeter un cri”.
Petit lexique :
Traqués : poursuivis (en fait, ici, rabattus, encerclés)
Loups-cerviers : lynx
Remus et Romulus (fondateur légendaire de Rome) : allusion à une statue romaine
Animaux serviles : chiens des chasseurs dans le cas présent
Biographie de l’auteur : Poète romantique*, pessimiste dans l’âme, Alfred de Vigny fait l’éloge des souffrances humaines. Il est issu d’une famille de militaires, ce qui explique son culte de l’honneur et son penchant pour le stoïcisme (courage face à la souffrance et à la mort). “La Maison du Berger” est son chef-d’œuvre.


26 - La biche (Maurice Rollinat)  (1846 – 1907)
Sens du poème : Ce petit poème de Maurice Rollinat fend le cœur. On imagine tellement bien l’angoisse de la biche et la terreur du petit faon perdu dans la forêt…
Petit lexique :
Aïeux : ancêtres
Biographie de l’auteur (voir 3)


27 - Le bouc aux enfants (Jean Richepin) (1849 – 1926)
Sens du poème : Le bouc (mâle de la chèvre) décrit par Jean Richepin est vieux. Contrairement à sa réputation, il a ici un caractère très doux et se laisse gentiment martyriser par des enfants en se prêtant avec grâce à leurs jeux.
Petit lexique :
Jambe tortue : jambe tordue
Jarrets : membres postérieurs
Mors : pièce qui passe dans la bouche de l’animal et permet de le diriger (le mors est une pièce du harnais)
Sarments : rameaux de la vigne
Biographie de l’auteur : Poète talentueux, il se complait dans la révolte contre l’ordre établi, les privilégiés, les conformistes et Dieu. Il se fera l’avocat littéraire des déshérités. De temps en temps, une petite pièce heureuse comme son bouc se dégage d’une œuvre marquée par l’invective, c’est à dire, l’insulte, l’attaque.


28 - Le rêve du jaguar (Charles-Marie-René Leconte de Lisle) (1818 – 1894)
Sens du poème : Remarquable poète animalier, Leconte de Lisle (je saute son prénom tout en longueur !) décrit ici la faune tropicale (les animaux du pays) et notamment le jaguar évoluant dans son milieu naturel. Le rythme haché, précipité des deux derniers vers, le choix évocateur des mots fait frémir ! Décidément, le rêve du jaguar est redoutable…
Petit lexique :
Saturé : plein
Souches : racines et partie basse du tronc
Qu’il bossue : dont il forme une bosse
Biographie de l’auteur : Leconte de Lisle est né à la Réunion. La flore luxuriante (les espèces végétales exubérantes, riches) lui paraît hostile. Elle n’est pas la sereine nature de Lamartine (poète romantique*) “qui t’invite et qui t’aime”. Parnassien*, Leconte de Lisle est à la recherche de la perfection dans l’écriture. Il ne livre pas ses sentiments. Angoissé, il a une vision très pessimiste (très noire) du monde et de l’homme et aspire à “la paix impossible des morts”.


29 - La panthère noire (Charles-Marie-René Leconte de Lisle) (1818 – 1894)
Sens du poème :
On reste dans la poésie exotique. Avec sa maîtrise de l’écriture, du
rythme, des sonorités, Leconte de Lisle décrit, on pourrait presque dire, peint une panthère noire regagnant son gîte en traînant à l’intention de ses petits les restes de sa chasse. Ecoute attentivement la beauté évocatrice de la dernière strophe.
Petit lexique :
A l’envi : à qui mieux mieux, en rivalisant
Biographie de l’auteur (voir 28)


30 - Le rhinocéros et le dromadaire (Claris de Florian) (1755 – 1794)
Sens du poème : Le dromadaire rend certes plus de service à l’homme que le rhinocéros. Faut-il en conclure que le rhinocéros n’a pas sa place sur notre planète? Non, bien sûr! L’argumentation du rhinocéros est faible. Elle nous convainc de la plus grande utilité du dromadaire. Aussi, celui-ci nous surprend-il par sa boutade (sa plaisanterie) visant à justifier la préférence affichée par l’homme! Ne préférons-nous pas souvent nous entourer de courtisans, c’est à dire de flatteurs qui savent au bon moment plier les genoux?
Biographie de l’auteur (voir 17)


31 - Les éléphants (Charles-Marie-René Leconte de Lisle) (1818 – 1894)
Sens du poème : Un dernier texte de Leconte de Lisle clôt ce CD. Ferme les yeux et
écoute! Ne vois-tu pas dans tes rêves les masses sombres et poudreuses traverser les dunes et disparaître à l’horizon? Même qualité d’écriture, même pouvoir évocateur, même beauté des images !
Petit lexique :
Echine : dos
Vorace : qui dévore
Biographie de l’auteur (voir 28)


Sélection et présentation par Alain Frémeaux (Directeur des collections Poésie chez La Librairie sonore - Frémeaux & Associés)

© 2005 GROUPE FRÉMEAUX COLOMBINI SAS


Evolution de la poésie de langue française au travers des siècles
Les origines de la littérature française remontent au XIe siècle avec les poèmes bibliques, les vies de saints, les chansons de gestes ou romans de chevalerie. L’activité poétique des XIIe et XIIIe siècles fut très féconde. Les premières poésies étaient des chansons que les troubadours (poètes du sud) et les trouvères (poètes du nord) chantaient en s’accompagnant à la vielle. Une opulente (riche) vie de cour s’était organisée d’abord dans le Midi  puis ensuite dans le nord de la France  et a permis l’éclosion d’une poésie courtoise (qui célébrait l’amour) dont Eléonore d’Aquitaine, reine de France  fut la protectrice inspirée. La poésie était marquée par une certaine naïveté mais elle était en même temps grave, pleine de raffinements dans le vocabulaire et le style. Cette ingénuité (innocence) s’estompera progressivement au fur et à mesure que l’écriture gagnera en technicité. Les poètes étaient des hommes cultivés mais de conditions fort différentes: soit de riches amateurs appartenant au monde seigneurial ou bourgeois soit des clercs, écrivains cultivés soit encore et souvent des jongleurs forains, terme qui recouvrait aussi bien les acrobates, les musiciens, les montreurs de bêtes et autres amuseurs publics. La littérature pénétrait toutes les couches de la société. C’étaient les fêtes, les foires, les adoubements (cérémonies par lesquelles un noble était fait chevalier) qui formaient un auditoire de voyageurs, de chalands (clients), de marchands et de badauds. Il y avait une même ferveur pour la poésie sur les places publiques que dans les cours de châteaux. Puis des genres nouveaux apparaissent ainsi qu’une poésie d’inspiration religieuse. Après Rutebeuf, fin du XIIIe siècle, un poète marque le siècle suivant : Eustache Deschamps, à la recherche de la perfection formelle dans l’expression des sentiments. Les problèmes de la vie quotidienne commencent à pénétrer le monde poétique. La guerre de cent ans (1337 - 1440) fige la création. Ses horreurs terminées, on assiste à une renaissance poétique grâce à Charles d’Orléans. La poésie profondément humaine de François Villon, le plus grand poète du XVe, reste un cas isolé. Au début du XVIe, le souci de la forme prédomine. Les grands Rhétoriqueurs s’amusent à multiplier les jeux sur les rimes, à écrire des poèmes à lecture multiple, à composer des rébus. C’est l’époque de la première renaissance, marquée par la découverte de l’Italie et du platonisme (conception idéaliste de la beauté et de l’amour du philosophe Platon). Maurice Scève, chante un amour sensuel et mystique (illuminé) pour Délie.
Avec François Ier, protecteur des arts, on assiste à l’efflorescence du lyrisme: c’est la Pléiade. Superbe hymne à la vie où sont traités les thèmes de l’amour, la mort et la nature. La poésie rejette la technique rhétoricienne, puise ses sources dans l’Antiquité et se fait le reflet des émotions et des sentiments de la vie. L’expression est simple tout en restant musicale, le style se fait plus pur. On passe ainsi à la langue stabilisée, proche de la nôtre, des Du Bellay et Ronsard. L’expression libre cède la place aux règles et à l’harmonie voulues par Malherbe. On épure la langue à plaisir. On entre dans le XVIIe, le siècle des lumières qui a vu la fabuleuse éclosion de Corneille, Molière et Racine dont la célébrité tient évidemment plus à leur talent d’auteurs de pièces de théâtre dramatiques et de comédies qu’à leur poésie, si gracieuse soit-elle ! Richelieu crée l’Académie Française. La vie de salon avec tout ce qu’elle comporte d’esprit libertin, de raffinement, d’amour de la “pointe” (ironie) glisse vers la préciosité (caractère recherché du langage et du style). Puis on revient vers le milieu du XVIIe à une langue épurée proche du langage commun. A part La Fontaine, le génial poète des fables, c’est le début d’une longue période de versification creuse. Toutefois, au XVIIIe siècle, en plus des admirables élégies (poèmes au ton triste) d’André Chénier, guillotiné très jeune par la Terreur, on peut glaner chez Voltaire, ce conteur exquis et spirituel, cet intellectuel engagé, quelques poèmes pleins de charme et d’esprit ! On verse ensuite dans le romantisme annoncé par l’écriture frémissante de J.J. Rousseau. C’est une débauche (profusion, avalanche) de poésie lyrique, c’est une libération, c’est l’exaltation des sentiments personnels. C’est la sensibilité exacerbée, le goût des larmes avec Mme Desbordes-Valmore, Lamartine, Vigny, Musset, Hugo, au moins pour ses Odes, Sainte-Beuve et G. de Nerval qui ont donné des pages magnifiques à la littérature française. Mais après le sentiment, la raison ! Aux romantiques ont succédé les Parnassiens (Hugo, Baudelaire, Gautier, Leconte de Lisle, Prudhomme, Hérédia, Banville et dans une certaine mesure Coppée, Rollinat, Vicaire et Richepin) qui se sont élevés contre l’étalage impudique du sentiment personnel et contre une forme d’éloquence souvent pompeuse et parfois proche de la facilité. Ils ne renient pas pour autant la sensibilité au cœur même de la poésie romantique mais s’attachent à exprimer des idées, à soustraire l’art à un abus d’émotions personnelles au profit d’une certaine forme d’impassibilité, à rechercher l’ordre, la clarté, la perfection dans l’expression. C’est le culte de l’art pour l’art. Après l’exaltation déclamatoire du moi romantique et le culte parnassien de la raison aux émotions contenues, aux vers ciselés dont le prestige s’est exercé jusqu’en 1880, la poésie s’est renouvelée et a donné naissance au Symbolisme. L’ambition a été de supprimer la logique, l’analyse du langage poétique et de refondre celui-ci dans un lyrisme pur affranchi de tout sentiment personnel, de lui faire suggérer des sensations par la musicalité des vers et la multiplication des symboles. Trois poètes principaux ont rejeté la froide leçon  de l’art pour l’art et dominé cette école : Verlaine, Rimbaud et Mallarmé. Verlaine avec sa musicalité, ses pensées toutes en nuances, ses frissonnements de l’âme, Rimbaud avec ses visions, ses hallucinations, sa sensualité, ses révoltes de génie précoce, enfin Mallarmé avec la mystérieuse et difficile beauté de sa langue. Une des conquêtes du Symbolisme a été le vers libre utilisé par Paul Fort et ses disciples.
Au début du XXe siècle, les poètes sont restés sensibles à un lyrisme épuré, à une langue plus souple que l’esthétique parnassienne, enfin à la clarté du classicisme. Samain, Guérin, de Régnier, Verhaeren, Jammes et Moréas semblent répondre au moins pour partie de leurs oeuvres à ces  critères. Il n’y a plus à proprement parler d’école littéraire. La poésie légèrement précieuse est représentée par P.J. Toulet. Mais où classer Péguy, Apollinaire et tous les poètes qualifiés de “modernes”, nés à la vie littéraire après 1900 ? Il faut attendre 1917 pour assister à la création du mouvement dadaïste qui sera remplacé lui-même quelques années après par le mouvement surréaliste mais on sort largement du cadre de cette petite anthologie sur les animaux. Comme tu aimes la poésie, tu pourras prochainement, ou d’ici quelques années si tu es plus jeune, te procurer les ouvrages suivants chez Frémeaux et Associés :
Victor Hugo et les poètes contemporains FA 8031
Michel Bouquet dit Victor Hugo FA 8032
Tombeau de Chantal Mauduit (Poèmes d’André Velter) FA 8030
Karol Wojtyla (Oeuvre poétique) FA 8035
Anthologie de la poésie de langue française (6 CD) FA 8037
Poèmes de Maurice Carême FA 5072

Alain FREMEAUX
© 2005 GROUPE FRÉMEAUX COLOMBINI SAS


INDEX CHRONOLOGIQUE DES AUTEURS

Joachim du Bellay (1522 – 1560) - Belaud, chasseur de rats et de souris (Plage 13)
Jean Antoine de Baïf (1532 – 1589) - La chauve-souris (Plage 9)
Jean de la Fontaine (1621-1695) - La cigale et la fourmi (Plage 2), La poule aux œufs d’or (Plage 15), Le lièvre et la tortue (Plage 16), Le loup et l’agneau (Plage 24)
Jean-François Guichard (1731 – 1811) - L’enfant et le moineau (Plage 7)
Jean-Pierre Claris de Florian (1755 - 1794) - La carpe et les carpillons (Plage 17), La guenon, le singe et la noix (Plage 23), Le rhinocéros et le dromadaire (Plage 30)
Alfred de Vigny  (1797 - 1863) - La mort du loup (Plage 25)
Jean-Jacques Porchat (1800 – 1864) - Les canards (Plage 18)
Victor Hugo  (1802 - 1885) - Ce que dit le public (Plage 1), Messieurs les petits oiseaux (Plage 5)
Gérard de Nerval (Gérard Labrunie)  (1808 - 1855) - Les papillons (Plage 4), Dans les bois (Plage 8)
Alfred de Musset  (1810 - 1857) - Lorsque le pélican… (La nuit de mai) (Plage 21)
Charles-Marie-René Leconte de Lisle  (1818 - 1894) - Le rêve du jaguar (Plage 28), La panthère noire (Plage 29), Les éléphants (Plage 31)
Charles Baudelaire (1821 - 1867) - Le chat (Plage 14), L’albatros (Plage 19)
Sully Prudhomme (René François Armand Prudhomme)  (1839 - 1907) - Le cygne (Plage 22)
Paul Verlaine (1844 - 1896) - Impression fausse (Plage 11)
Maurice Rollinat  (1846 - 1903) - L’enterrement d’une fourmi (Plage 3), La petite souris (Plage 10), La biche (Plage 26)
Jean Richepin (1849-1926) - Le bouc aux enfants (Plage 27)
Guy de Maupassant  (1850 - 1893) - Les oies sauvages (Plage 20)
Edmond Rostand  (1868 – 1918) - Le petit chat (Plage 12)
Henry Bataille  (1872 – 1922) - Oiseau bleu  (Plage 6)


TABLE ALPHABETIQUE DES AUTEURS
Baïf (Antoine de) (Plage 9)
Bataille (Henry) (Plage 6)
Baudelaire (Charles) (Plage 14 - 19)
Du Bellay (Joachim) (Plage 13)
Florian (Jean-Pierre Claris de) (Plage 17 - 23 - 30)
Guichard (Jean François) (Plage 7)
Hugo (Victor) (Plage 1 - 5)
La Fontaine (Jean de) (Plage 2 - 15 - 16 - 24)
Leconte de Lisle (Charles-Marie-René) (Plage 28 - 29 - 31)
Maupassant (Guy de) (Plage 20)
Musset (Alfred de) (Plage 21)
Nerval (Gérard de) (Plage 4 - 8)
Porchat (Jean-Jacques) (Plage 18)
Prudhomme, voir Sully Prudhomme 
Richepin (Jean) (Plage 27)
Rollinat (Maurice) (Plage 3 - 10 - 26)
Rostand (Edmond) (Plage 12)
Sully Prudhomme (Plage 22)
Verlaine (Paul) (Plage 11)
Vigny (Alfred de) (Plage 25)


Ecouter Le patrimoine de la poésie pour enfants (livre audio) © Frémeaux & Associés / Frémeaux & Associés est l'éditeur mondial de référence du patrimoine sonore musical, parlé, et biologique. Récompensés par plus de 800 distinctions dont le trés prestigieux "Grand Prix in honorem de l'Académie Charles Cros", les catalogues de Frémeaux & Associés ont pour objet de conserver et de mettre à la disposition du public une base muséographique universelle des enregistrements provenant de l'histoire phonographique et radiophonique. Ce fonds qui se refuse à tout déréférencement constitue notre mémoire collective. Le texte lu, l'archive ou le document sonore radiophonique, le disque littéraire ou livre audio, l'histoire racontée, le discours de l'homme politique ou le cours du philosophe, la lecture d'un texte par un comédien (livres audio) sont des disques parlés appartenant au concept de la librairie sonore. (frémeaux, frémaux, frémau, frémaud, frémault, frémo, frémont, fermeaux, fremeaux, fremaux, fremau, fremaud, fremault, fremo, fremont, CD audio, 78 tours, disques anciens, CD à acheter, écouter des vieux enregistrements, cours sur CD, entretiens à écouter, discours d'hommes politiques, livres audio, textes lus, disques parlés, théâtre sonore, création radiophonique, lectures historiques, audilivre, audiobook, audio book, livre parlant, livre-parlant, livre parlé, livre sonore, livre lu, livre-à-écouter, audio livre, audio-livre, lecture à voix haute, entretiens à haute voix, parole enregistrée, etc...). Les livres audio sont disponibles sous forme de CD chez les libraires  et les disquaires, ainsi qu’en VPC. Enfin certains enregistrements de diction peuvent être écoutés par téléchargement auprès de sites de téléchargement légal.

commander les produits Frémeaux ?

par

Téléphone

par 01.43.74.90.24

par

Courrier

à Frémeaux & Associés, 20rue Robert Giraudineau, 94300 Vincennes, France

en

Librairie ou maison de la presse

(Frémeaux & Associés distribution)

chez mon

Disquaire ou à la Fnac

(distribution : Socadisc)

Je suis un(e) professionnel(le)

Librairie, disquaire, espace culturel, papeterie-presse, boutique de musée, médiathèque…

Contactez-nous