Le Monde Instrumental d’Alain Goraguer
Le Monde Instrumental d’Alain Goraguer
Ref.: FA5758

JAZZ ET MUSIQUES DE FILMS 1956-1962

ALAIN GORAGUER

Ref.: FA5758

Direction Artistique : OLIVIER JULIEN

Label : Frémeaux & Associés

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Présentation

Pianiste de jazz qui fit ses débuts aux côtés de Boris Vian et Serge Gainsbourg, arrangeur génial et fin compositeur de musiques de film, Alain Goraguer est une figure incontournable de la musique française de la seconde moitié du XXe siècle. Réalisée par Olivier Julien, cette rétrospective 3 CD revient sur les jeunes années du compositeur et met en lumière les premiers enregistrements parus sous son nom (ou pseudonyme) d’un monde libre de ses factures chansons et jazz. Patrick FRÉMEAUX


As a jazz pianist he made his debuts alongside Boris Vian and Serge Gainsbourg, and then showed himself to be an arranger of genius, and also a skilled composer of film music. Alain Goraguer has since become an unavoidable icon for French music in the second half of the 20th century. This 3CD retrospective compiled by Olivier Julien concentrates on the composer’s early years, throwing light on the first recordings (made either under his own name or a pseudonym) of a world freed from its “chanson” and “jazz” identities. Patrick FRÉMEAUX


CD1 - ALAIN GORAGUER, SON TRIO ET SON ORCHESTRE : N°1 : LES LAVANDIÈRES DU PORTUGAL • WITH THE WIND AND THE RAIN IN YOUR HAIR • L’HOMME ET L’ENFANT • STAR EYES. GO..GO..GORAGUER : GOGO’S GOGGLES • DARN THAT DREAM • DEMAIN JE DORS JUSQU’À MIDI • IT’S EASY TO REMEMBER • STELLA BY STARLIGHT • YOU AND THE NIGHT AND THE MUSIC • LOVE OR INFATUATION • YOU ARE TOO BEAUTIFUL • WHAT IS THIS THING CALLED LOVE • PRELUDE TO A KISS • BRITISH SOUP • THE NEARNESS OF YOU. DU JAZZ À LA UNE : CE MORTEL ENNUI • LE POINÇONNEUR DES LILAS • LA FEMME DES UNS SOUS LE CORPS DES AUTRES • DU JAZZ DANS LE RAVIN. HULA-HOOP : HOU-LA-LA-HOUP. DANSE-PARTY N°26 : HOOPA HOOLA - HULA-HOOP • YOUPIE YOUP - HULA-HOOP. LOS GORAGUEROS : PAPA AIME MAMAN • LA PLUME DE MA TANTE.
CD2 - ALAIN GORAGUER - BANDES ORIGINALES DE FILMS : BANDE ORIGINALE DU FILM LE PIÈGE : CORA • PATRICIA • BELINDA • AMANDA. BANDE ORIGINALE DU FILM J’IRAI CRACHER SUR VOS TOMBES : BLUES DE MEMPHIS • GÉNÉRIQUE • THÈME D’AMOUR • THÈME DE LIZ • BLUES DE MEMPHIS • SURPRISE-PARTIE AU BORD DE L’EAU. BANDE ORIGINALE DU FILM LES LOUPS DANS LA BERGERIE : GÉNÉRIQUE • FUGUE • LES LOUPS DANS LA BERGERIE • CHA CHA CHA DU LOUP • LES LOUPS DANS LA BERGERIE. BANDE ORIGINALE DU FILM L’EAU À LA BOUCHE : L’EAU À LA BOUCHE • BLACK MARCH • JUDITH • ANGOISSE. BANDE ORIGINALE DU FILM LE BEL AGE : NOUS AVIONS VINGT ANS • GENERIQUE • JAZZ DE CHINE • AUX ECOUTES • TEL PERE, TEL FILS  • L’AMOUR ET L’ARGENT • ATTENTE. UN SOIR CHEZ VOUS AVEC JACQUELINE JOUBERT : WITCH DOCTOR (DOCTEUR MIRACLE) • LA BALLADE IRLANDAISE • WHEN (VIENS) • QU’ON EST BIEN.
CD3 - ALAIN GORAGUER SOUS LE PSEUDONYME DE LAURA FONTAINE ET SON QUARTETTE - RAUBER ET GORAGUER AUX DEUX ORCHESTRES : LAURA FONTAINE ET SON QUARTETTE - PIANO-BAR : I ONLY HAVE EYES FOR YOU • MY FUNNY VALENTINE • BEWITCHED • DEED I DO • I DIDN’T KNOW WHAT TIME IT WAS ME • LOVELY TO LOOK AT • ROSE ROOM • COCKTAILS FOR TWO • SMOKE GETS IN YOUR EYES • LULLABY OF BROADWAY • NOUS AVIONS VINGT ANS (…) • ALL THE THINGS YOU ARE.
DIRECTION ARTISTIQUE : OLIVIER JULIEN



Presse
… Si les états de service de cet enfant du jazz constituent à eux seuls une histoire de la chanson française des décennies 1960 et 1970, trois noms se détachent sur son itinéraire : Vian, Gainsbourg et Ferrat. Le premier est celui qui l’aura fait connaître grâce aux musiques de « Je bois, La Java de bombes atomiques » ou « Fais-moi mal, Johnny » (chanté par Magali Noël). Les deux se sont rencontrés en 1954 à Saint-Germain-des-Prés, présentés par la chanteuse Simone Alma, dont Goraguer est le pianiste. Né le 20 août 1931 à Rosny-sous-Bois, en région parisienne, ce fils d’officier de gendarmerie n’a pas suivi le parcours classique des arrangeurs-orchestrateurs puisqu’il n’est pas passé par le conservatoire, même s’il se rattrapera en se formant à l’harmonie et au contrepoint auprès de Julien Falk. A Lyon, le voilà qui anime les « surprises-parties » de sa sœur. Pour l’improvisation, il prend comme modèles Erroll Garner, Oscar Peterson ou Bud Powell. Et publie, en 1956, en leader de trio l’album « Go…Go… Goraguer ». Goraguer commence à travailler pour le cinéma, notamment en 1959 pour le film « J’irai cracher sur vos tombes », d’après le roman de Boris Vian, dont la première sera fatale à l’écrivain, terrassé par une crise cardiaque. L’arrangeur a alors entamé une collaboration avec Serge Gainsbourg et sera associé à la « période bleue » du chanteur, dominée par le jazz, le mambo, le cha-cha-cha ou le twist, avec des classiques tels « Le Poinçonneur des Lilas », « Black Trombone » ou « Intoxicated Man ». En 1960, il noue aussi une complicité avec Bobby Lapointe et, surtout, avec Jean Ferrat, à l’intégralité des enregistrements duquel il aura été associé, à l’exception du premier 45 tours. Le lyrisme du chanteur compagnon de route lui offre de déployer une large palette orchestrale. Le talent protéiforme de Goraguer lui aura permis d’œuvrer aussi bien pour Brigitte Bardot que pour Juliette Gréco, Joe Dassin ou Brigitte Fontaine. Et même de rythmer le « Gym Tonic » (1982) pour l’émission de Véronique et Davina. En 2020, le label Frémeaux & Associés a consacré à ses débuts une anthologie en trois volumes : « Le monde instrumental d’Alain Goraguer. Jazz et musiques de films 1956 – 1962. … Par Bruno LESPRIT – LE MONDE
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Jazz et chanson ont souvent été associés, qu’on prenne pour exemple les standards du répertoire de Broadway ou certains jazzmen français qui, dans les années 1950 et 1960, ont apporté leur concours à nos chanteurs nationaux. Parmi eux, Alain Goraguer devint vite une référence en matière d’arrangements, cet art de mettre en forme une composition et d’habiller une mélodie. La liste des artistes avec lesquels il travailla pendant toute sa carrière est impressionnante : Bobby Lapointe, France Gall, Georges Moustaki, Brigitte Bardot, Salvatore Adamo, Serge Gainsbourg et Jean Ferrat. Mais il commença comme pianiste de jazz (deuxième au Tournoi des Amateurs en 1955, derrière René Urtreger), soutenu par Jack Diéval et son ami Boris Vian, qui ne tarissait pas d’éloge sur son style et avec qui il cosigna La java des bombes atomiques ou encore Fais-moi mal Johnny. Ce coffret rassemble ses premiers enregistrements avec orchestre, en trio (avec Paul Rovère à la basse et Christian Garros à la batterie), en quartette sous le nom de Laura Fontaine, ainsi que ses premières musiques de film (il en fit près d’une centaine). Une belle réédition qui rend hommage à ce monsieur de 88 ans amateur d’Art Tatum et d’Oscar Peterson mais aussi certains de ses collègues Martial Solal, Maurice Vander et René Urtreger. Philippe VINCENT – JAZZ MAGAZINE
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Alain Goraguer, comme Michel Legrand, Christian Chevallier ou Hubert Rostaing, fut à la fois musicien de jazz et compositeur de musiques de films. On connaît sa participation aux albums de Boris Vian, aux premiers de Serge Gainsbourg et à ceux de Jean Ferrat. L’anthologie qui nous est proposée permet de redécouvrir les diverses formations qu’il anima et les musiques de films qu’il composa entre 1956 et 1962. On reste confondu devant la diversité de son talent et la modernité intacte de ses compositions. Voilà un grand musicien français remis à l’honneur, et ce n’est que justice. Par Jean-Pierre JACKSON - CLASSICA
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« Le saviez-vous ? Boris Vian, dont on fête le centenaire en 2020, fut directeur artistique des premiers efforts discographiques d’Alain Goraguer dont voici l’anthologie "sans parole". Goraguer ? Il fut aussi le grand arrangeur des débuts de Serge Gainsbourg, puis de Reggiani, Bobby Lapointe ou encore Jean Ferrat. Récemment en 2008, le slameur strasbourgeois Abd Al Malik faisait appel à ses talents pour son album “Dante” … Mais le coffret que le l’on découvre ici s’intéresse au Goraguer pianiste et en version instrumentale. Les trois CD restituent les enregistrements d’Alain Goraguer de 1956 à 1962 : de ses débuts en trio où l’on entend sa version des “Lavandières du Portugal”, aux disques qu’il enregistrât sous le pseudonyme improbable de Laura Fontaine & son Quartette, en passant par le “Jazz à la Une” de Gainsbourg. L’éventail est très large. Les grands thèmes sont présentés avec une finesse remarquable. On y retrouve la fantaisie désuète du “Hou-la-la-houp” mais aussi un grand nombre de standards signés Cole Porter, Duke Ellington, etc. des musiques de films, des génériques… Cette somme est saisissante et donne l’impression de revivre l’ambiance d’un cabaret de la belle époque. Du jazz grand public comme on n’en fait plus… »Par Thierry BOILLOT – L’ALSACE
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« A l'approche de Noël, pensez à Goraguer. L'excellent label Frémeaux et associés- dont nous recommandons toujours le coffret merveilleux consacré aux premiers enregistrements de Michel Legrand- a publié Le monde instrumental d'Alain Goraguer. Excellent pianiste, arrangeur-orchestrateur, Alain Goraguer est le dernier des géants, de ces compositeurs qui enchantèrent la chanson Française à la fin des années cinquante jusqu'à... Nos jours ou presque. Il célèbrera bientôt ses quatre-vingt-dix ans. N'attendez pas qu'il tire sa révérence pour lui manifester votre intérêt. De surcroît, cet homme discret dont le rôle fut essentiel auprès de Serge Gainsbourg - il faut dire et redire à quel point celui-ci fut un très grand parolier mais un mélodiste accompagné...- bénéficie depuis toujours d'une réputation de grande gentillesse. Offrez- à vous même ou bien à ceux que vous aimez- cette anthologie formidable ! »Par Frédérick CASSADESUS – MEDIAPART
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« Né le 20 août 1931 à Rosny-sous-Bois, Alain Yves Réginald Goraguer signa une partie de son œuvre sous les pseudonymes de Paul Vernon, Laura Fontaine et Milton Lewis. Pianiste de jazz, il fut surtout reconnu en tant qu’arrangeur musical, mais composa aussi nombre de musiques de films. Son nom est associé aux grands noms de la chanson française, parmi lesquels Serge Reggiani, Boby Lapointe, Jean Ferrat et Serge Gainsbourg. À Saint-Germain-des-Prés (où il accompagnait la chanteuse Simone Alma), il rencontra Boris Vian. Ils écrivirent ensemble “Je Bois”, “La Java Des Bombes Atomiques”, “Fais-Moi Mal Johnny” (pour Magali Noël) et “Ne Vous Mariez Pas Les Filles”. C’est Goraguer qui composa la musique du film “J’Irai Cracher Sur Vos Tombes” (1959) et collabora avec Vian à la réalisation des premiers enregistrements d’un certain Henry Cording (qui n’était autre qu’Henri Salvador). Devenu ensuite le principal arrangeur des chansons de Boby Lapointe (depuis “Aragon et Castille” en 1960 jusqu’à “La Maman Des Poissons” en 1969), il n’en demeure pas moins surtout célèbre pour les orchestrations de Serge Gainsbourg, dont il arrangea les premiers albums jusqu’à “Gainsbourg Percussions” (1964). Avec ce dernier, Goraguer signa ainsi plusieurs musiques de films, dont “L’Eau À La Bouche” en 1960. (…) Ce triple CD restitue avec pertinence et érudition (grâce à son livret richement documenté) nombre d’enregistrements obscurs datant de ses débuts. Ses premières compos de variété instrumentale et de danse (comme celles consacrées au “hula-hoop”, de circonstance en 1958 puisque les U.S.A. en avaient propagé la mode en Europe) présentent notamment les tout premiers exemples de slide et de steel-guitar électrifiées sur notre vieux continent. Les courants alors en vogue le virent alors embrasser fugacement le cha-cha-cha popularisé chez nous par Dario Moreno et Bob Azzam. Outre ses versions orchestrales des premiers hits du futur Gainsbarre (“Le Poinçonneur Des Lilas”, “Ce Mortel Ennui”, “Du Jazz Dans le Ravin”…), le second de ces trois CDs propose six de ses premières B.O. pour le cinéma (de l’obscur “Le Piège” de Charles Brabant jusqu’au funeste et impeccablement jazzy “J’Irai Cracher Sur Vos Tombes”, sur recommandation initiale de Vian en personne), en passant par l’inénarrable “L’Eau À La Bouche” (dont Gainsbourg interprétait la chanson-titre). L’incunable E.P. “Un Soir Chez Vous Avec Jacqueline Joubert” (la maman d’Antoine de Caunes), édité en son temps par le magazine Marie-Claire (“Cent Idées Pour Réussir Vos Soirées”, toute une époque) se complète ici de l’intégralité du 33 tours et du 45 tours publiés en 58 et 59 sous le pseudo de Laura Fontaine, ainsi que du LP co-piloté en 62 par les orchestres respectifs de Goraguer et de François Rauber. Magistralement restaurées, ces 83 plages témoignent de la maestria et de la versatilité de l’un de nos plus grands musiciens contemporains. Toujours des nôtres, Alain Goraguer voit ainsi justice rendue à ses premières années de carrière. Pour notre plus grand plaisir, comme on écrivait alors… »Par Patrick DALLONGEVILLE – PARIS MOVE
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« Alors qu’on fête les 100 ans de la naissance de Boris Vian, le nom d’Alain Goraguer revient sous les feux de l’actualité, car le musicien fut un compagnon de route de l’homme à la trompinette. D’abord accompagnateur de Vian, le pianiste, qui débuta par le violon son éducation musicale, devint vite son complice dans l’écriture des chansons (La Java des bombes atomiques; Fais-moi mal Johnny…). De cette rencontre, Goraguer disait : « Boris m’a apporté beaucoup, nous étions très amis… jusqu’à sa mort pendant la projection de J’irai cracher sur vos tombes dont j’avais signé le musique. J’y étais, il était assis juste devant moi… Une bien triste chose. » On retrouve donc les morceaux imaginés pour la film, tel Le Blues de Memphis ou la savoureuse Surprise-partie au bord de l’eau dans le deuxième CD du coffret où l’on peut aussi entendre les musiques originales de L’Eau à la bouche, de Jacques Doniol-Valcroze, co-signés avec un certain Serge Gainsbourg. Entre autres. Redécouvrir l’univers d’Alain Goraguer, c’est aussi se souvenir du nombre impressionnant d’artistes avec lesquels cet amoureux du swing travailla : outre les six premiers albums de Gainsbourg, il y eut Bobby Lapointe et surtout Jean Ferrat, dont il assurera les arrangements de tous les albums sous le pseudo de Milton Lewis. Homme de notes, Alain Goraguer fut aussi un défenseur de l’improvisation qu’il présentait comme « un chemin normal pour la composition ; l’improvisation, c’est fugitif, il n’en reste rien et pui si le thème se répète, ce n’est plus de l’improvisation ». Ayant l’originalité d’enregistrer en deux prises, avec deux orchestres différents, Alain Goraguer -né en août 1931 en Seine-Saint-Denis, n’a jamais cessé de cultiver les rencontres. En 2008, c’est lui qui a signé les arrangements de l’album Dante, d’Abd al Malik. On le voit en quelques lignes, le nom de ce compositeur mérite une place à part sur l’écran noir de nos mémoires… »Par François CARDINALI - TRAVELLINGUE
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« Couvrant les années 1956 à 1962, un coffret de trois CD réunit les multiples facettes du pianiste, compositeur et arrangeur qui fit ses premières armes aux côtés de Boris Vian et de Serge Gainsbourg. Il ne fallait pas moins de trois CD pour donner la juste mesure des débuts d’Alain Goraguer dans le métier. Goraguer, un nom associé à bien des voix, dont il fut un partenaire de première main, cosignant nombre de succès (de la Poupée de cire de France Gall à la terrible version de Mas que nada, requalifiée La ville est là, pour Isabelle Aubret, sans oublier la Montagne de Jean Ferrat). C’est ainsi que ce pianiste aura peaufiné ce son, fait de classe et de décontraction, qui rappelle que le natif de Rosny-sous-Bois (en 1931) a grandi à l’écoute attentive des maîtres du jazz, à commencer par Oscar Peterson, une influence pour tout amateur en ces années-là, et Duke Ellington, la référence pour tous ceux qui vont bâtir d’autres lendemains.Le premier d’entre tous ces chanteurs sera Boris Vian, rencontré par l’entremise de Simone Alma, une petite voix jazzy comme il y en avait tant au milieu des années 50. (…) Ensemble, ils écriront pas mal de chansons, de doux délires et bien du plaisir partagé, la Java des bombes atomiques comme la Cantate des boîtes. Et c’est Vian, en qualité de directeur artistique chez Philips, qui offrira au pianiste son premier disque, une session devenue historique que l’on retrouve ici : Go-Go-Goraguer, un classique pour les aficionados de trio jazz, la classe ultime pour commencer. Dans les notes de pochette, Vian souligne les traits qui font tout le caractère de Goraguer (…). De telles qualités seront l’empreinte du pianiste quand il officiera pour les autres, notamment Serge Gainsbourg, avec lequel il sera bien plus qu’un simple partenaire à partir de 1958. Pour meilleure preuve, le mini- album de 1958 intitulé Du jazz à la une, des variations instrumentales sur quatre titres phares de l’homme aux grandes oreilles. Mention toute spéciale à Ce Mortel Ennui, un modèle de raffinement orchestral qui sera la marque de ce compositeur dont les arrangements (même lorsqu’il s’attaque sous pseudo aux musiques typiques) le hissent à la hauteur des plus classieux jazzmen américains. Ce que démontre aussi cette sélection, à travers deux autres disques complets : dans l’un, sont regroupées les premières BO de l’auteur (qui signera plus tard celle de la géniale Planète sauvage, de René Laloux), témoignant d’une imagination sans limite chez cet esthète coloriste qui manie comme peu toute la gamme de la palette ; le second débute par Piano-bar, l’album qu’il signa sous le nom de Laura Fontaine, où il habille avec doigté des classiques du répertoire (quelle version de You Go to my Head !), et se clôt par les faces coréalisées avec François Rauber, autre arrangeur en chef. Chacun pilote un orchestre (quartet jazz pour Goraguer, ensemble de cordes pour l’autre), tous deux réunis au mixage final pour une suite de pièces ciselées, même si parfois un poil surannées, qui soulignent le style subtil d’Alain Goraguer, toutes ces choses qu’il est, pour paraphraser All the Things You Are, dernier standard de cette anthologie de près de quatre heures : un singulier multiple artiste des notes bleu nuit. »Jacques DENIS - LIBERATION
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Avant qu’on accorde une place prépondérante au producteur (pas le financier, le réalisateur), la réussite d’un enregistrement doit beaucoup au savoir-faire de l’orchestrateur qui choisit et dirige les musiciens et qui, en général, est aussi l’arrangeur, responsable de ce que l’orchestre joue pour enjoliver une chanson. Dans ce rôle déterminant, on remarque Alain Goraguer dont l’immense talent lui permet de travailler en complicité avec les plus grands. (…) Début 1956, Boris Vian, directeur artistique chez Philips, lui fait enregistrer du jazz avec Paul Rovère (contrebasse) et Christian Garros (Batterie). Le deuxième album dans ce style s’intitule « Go… Go… Goraguer », allusion au surnom Gogo qui serait dû à Franck Tènot. (…) En 1958, il entame une merveilleuse collaboration avec Serge Gainsbourg qu’il soutient dans les six premiers albums. (…) dans ce CD triple (83 titres, livret 16 p. par Olivier Julien) figure l’essentiel de ce qu’Alain Goraguer a gravé en instrumental, toujours avec un sentiment jazz, y compris pour des airs de variétés, ainsi que ses musiques pour les films. (…)Par Jean-William THOURY – JUKE BOX
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« Alain Goraguer (1931), chef d'orchestre et arrangeur, a étudié le violon avant de se consacrer au piano. A Nice, en 1952, il rencontre Jack Diéval qui le fait venir à Paris et le prend comme élève. Accompagnateur de la chanteuse Simone Alma en 1955, c'est grâce à elle qu'il rencontre Boris Vian. Boris et «Gogo» deviennent très amis. Directeur artistique chez Philips, Boris lance Goraguer, pianiste de jazz, dans des disques en trio que nous trouvons dans le CD1. On relira le texte de Boris Vian, «Go...Go...Goraguer» dans le Jazz Hot n°114 (octobre 1950). Pourquoi ignore-t-on le fin musicien Alain Goraguer dans les milieux du jazz ? Parce que sa carrière s'est vite orientée vers les variétés (de qualité). Le consommateur de variétés d'hier comme d'aujourd'hui a une écoute globale et lorsqu'il y a un chanteur ça gomme l'habillage qui pourtant fait le morceau. Un Gainsbourg confiait au mieux une ligne mélodique et parfois des accords. C'est l'arrangeur, ici Goraguer, qui fait tout le travail avec les requins de studios qui traduisent avec talent toutes les subtilités des orchestrations. Très souvent ce sont des jazzmen. (…) Le CD1 propose d'abord vingt morceaux par Alain Goraguer en trio (octobre 1956, 1958, Paul Rovère, b, Christian Garros, dm). Il a la versatilité et l'aisance d'un George Shearing, et il est influencé par Jack Diéval et Oscar Peterson (…). Denis Bourgeois présente Serge Gainsbourg à Goraguer en 1957. En juin 1958, ils réalisent le 25 cm Du chant à la une! Et suivra ce 45 tours de l'orchestre Goraguer intitulé Du jazz à la une qui jazzifie quatre thèmes de Gainsbourg dont le célèbre «Poinçonneur des Lilas». (…) Le CD1 se termine par du cha-cha-cha joué par les Goragueros en 1960 (…). Le CD2 est consacré aux musiques de film. (…) Le CD3 réédite les disques que Goraguer a fait en trio (titre 1) ou quartet (avec guitare) sous le pseudonyme de Laura Fontaine. 14 titres du 33 tours Piano-bar (1958) et un 45 tours Slow-fox (1959). C'est ça, du piano bar. Enfin les 12 derniers titres sont une expérience de re-recording ajoutant à l'orchestre de Goraguer, la formation de cordes de François Rauber (1962). (…) La musique est trop diverse pour mériter la mention «indispensable», mais elle est toujours de qualité et Alain Goraguer méritait cet hommage. »Par Michel LAPLACE – JAZZ HOT
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« Adulé, encensé par le grand public depuis la fin des années 30, mais méprisé, oublié par les discographes staliniens, honni par les amateurs éclairés (?) et les critiques aux oreilles plombées, Glenn Miller (1904-1944), chef d’entreprise et bon chef d’orchestre a toujours joué franc-jeu... » Jean-Jacques TAIB – JAZZ HOT. Sélection Jazz Hot
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