Mémoires D'Hadrien - Marguerite Yourcenar
Mémoires D'Hadrien - Marguerite Yourcenar
Ref.: FA8099

TEXTE INTEGRAL LU PAR ROBIN RENUCCI

ROBIN RENUCCI

Ref.: FA8099

Label : Frémeaux & Associés

Durée totale de l'œuvre : 9 heures 49 minutes

Nbre. CD : 9

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Présentation

Intégrale - Coffret 9 CDs.

Écrit en 1951, ce roman historique est l’œuvre qui révèle Marguerite Yourcenar non seulement au public, mais vraisemblablement à elle-même. Raconté au “je”, cette longue réflexion sur l’amour, le pouvoir et la destinée humaine, livre à la fois des éléments véridiques sur la personnalité de l’empereur (76-138), à laquelle bien des facettes de l’âme de Marguerite Yourcenar se mêlent.
Robin Renucci s’est impliqué avec ferveur dans cette lecture intégrale. Il incarne le verbe de “Marguerite-Hadrien” devant lesquels il dépose, comme un tribu, ces méditations d’un homme qui attend, ainsi qu’une délivrance, sa descente au tombeau. Il retransmet les ultimes messages sur le maniement du pouvoir, certes, mais s’entretient aussi de la mystérieuse puissance d’un amour à jamais regretté et dont la perte seule rend supportable la mort. 
Jean-Yves Patte & Claude Colombini-Frémeaux


Suivi lecture : Olivier Cohen
Droits : Production Groupe Frémeaux Colombini pour Frémeaux & Associés - La Librairie Sonore sous licence de Gallimard et avec le soutien de la SCPP. Remerciements à Paule Dubouchet et la collection Ecouter lire de Gallimard Jeunesse.



Liste des titres
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    JE SUIS DESCENDU CE MATIN
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:28
    2007
  • 2
    NE T'Y TROMPE PAS
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:16
    2007
  • 3
    DEJà CERTAINES PORTIONS DE MA VIE
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:35
    2007
  • 4
    LE RENONCEMENT AU CHEVAL
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:56
    2007
  • 5
    TROP MANGER EST UN VICE ROMAIN
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:55
    2007
  • 6
    J'AI GOUTé DANS TEL BOUGE D'EGINE
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:04:17
    2007
  • 7
    LES CYNIQUES ET LES MORALISTES
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:02
    2007
  • 8
    ET J'AVOUE QUE LA RAISON RESTE CONFONDUE
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:56
    2007
  • 9
    DE TELLES VUES SUR L AMOUR
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:02
    2007
  • 10
    ON FINIRAIT PAR PRéFéRER AUX STRATAGèMES
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:35
    2007
  • 11
    CE QUI NOUS RASSURE DU SOMMEIL
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:27
    2007
  • 12
    LE SABLIER M'A PROUVé QUE JE N'AVAIS DORMI
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:55
    2007
  • 13
    PEU à PEU CETTE LETTRE COMMENCéE
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:40
    2007
  • 14
    MAIS CEUX-CI MENTENT
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:29
    2007
  • 15
    QUAND à L'OBSERVATION DE MOI-MêME
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:50
    2007
  • 16
    LE PAYSAGE DE MES JOURS
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:09
    2007
  • 17
    LES TROIS QUARTS DE MA VIE
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:25
    2007
  • 18
    MARULLINUS MON GRAND-PèRE CROYAIT AUX ASTRES
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:04
    2007
  • 19
    IL AVAIT CONSTRUIT LE THèME DE MA NATIVITé
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:08
    2007
  • 20
    J'AI SOUVENT REFLéCHI à L'ERREUR
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:41
    2007
  • 21
    LES MéTHODES DES GRAMMERIENS ET DES RHéTEURS
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:18
    2007
  • 22
    JE SERAI JUSQU'AU BOUT RECONNAISSANT
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:41
    2007
  • 23
    J'AVAIS SEIZE ANS
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:22
    2007
  • 24
    EN DéPIT DES LéGENDES QUI M'ENTOURENT
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:23
    2007
  • 25
    TOUT N'éTAIT PAS BEAU DANS CET AVèNEMENT
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:05
    2007
  • 26
    ON M'AIMAIT PEU
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:13
    2007
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    JE NE MéPRISE PAS LES HOMMES
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:35
    2007
  • 2
    IL N'Y A QU'UN SEUL POINT SUR LEQUEL JE ME SENS
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:31
    2007
  • 3
    MAIS C'EST ENCORE à LA LIBERTé D'ACQUIESCEMENT
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:01:51
    2007
  • 4
    SI ELLE S'éTAIT PROLONGéE TROP LONGTEMPS
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:50
    2007
  • 5
    J'Y ETAIS POUSSé PAR MON GOÛT DU DéPAYSEMENT
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:12
    2007
  • 6
    BIEN DES FOIS AU PRINTEMPS
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:47
    2007
  • 7
    TRAJAN SE TROUVAIT à LA TêTE
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:55
    2007
  • 8
    UN INCIDENT DE LA VIE PRIVéE
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:42
    2007
  • 9
    JE VéCUS LA TOUTE UNE EPOQUE D'EXALTATION
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:42
    2007
  • 10
    UN CERTAIN NOMBRE D'ACTION D'ECLAT
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:18
    2007
  • 11
    IL SERAIT FACILE DE CONSTRUIRE CE QUI PRECèDE
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:40
    2007
  • 12
    MA POPULARITé COMMENÇANTE RéPANDIT SUR MON SEJOUR
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:04:01
    2007
  • 13
    CES FONCTIONS PRESQUE SECRèTES
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:45
    2007
  • 14
    ON M'A REPROCHé à CETTE EPOQUE
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:08
    2007
  • 15
    J'AI SOUVENT PENSé QUE LES AMANTS PASSIONNéS
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:46
    2007
  • 16
    L'AN DERNIER PEU APRèS LA CONSPIRATION
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:04:28
    2007
  • 17
    LA NOUVELLE DES INCURSIONS SARMATES
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:39
    2007
  • 18
    UN AUTRE DANGER COMMENCAIT à POINDRE
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:04:45
    2007
  • 19
    MON PREMIER CONSULAT
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:49
    2007
  • 20
    AUCUNE DE CES VUES N'AURAIT PU êTRE PRESENTéE
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:33
    2007
  • 21
    SI LE GROUPE DE MES PARTISANS AUGMENTAIT
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:01:50
    2007
  • 22
    DURANT CES QUELQUES ANNéES
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:04:07
    2007
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    J'OCCUPAIS DEPUIS UN AN
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:36
    2007
  • 2
    L'HOMME QUI ARPENTAIT IMPATIEMMENT
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:37
    2007
  • 3
    PAR MALHEUR CES SONGES ETAIENT BEAUX
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:10
    2007
  • 4
    CéSAR AVAIT RAISON DE PRéFéRER LA PREMIèRE PLACE
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:22
    2007
  • 5
    ET C'EST ALORS QUE M'APPARU LE PLUS SAGE
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:12
    2007
  • 6
    NOTRE ENTENTE SE PASSA D'AVEU
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:42
    2007
  • 7
    SOUDAIN L'INCENDIE QUI COUVAIT DANS CETTE TERRE
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:36
    2007
  • 8
    J'ALLAIS AVOIR QUARANTE ANS
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:04:30
    2007
  • 9
    JE MONTAIS LE MATIN SUIVANT CHEZ L'EMPEREUR
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:56
    2007
  • 10
    CONTRAIREMENT AUX ORDRES RECUS
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:50
    2007
  • 11
    LE CORPS FUT BRÛLé SUR LE RIVAGE
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:01:35
    2007
  • 12
    MA VIE éTAIT RENTRéE DANS L'ORDRE
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:01
    2007
  • 13
    LA FIèVRE DE LA REBELLION TOMBAIT à SON TOUR
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:49
    2007
  • 14
    LA PAIX ETAIT MON BUT
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:19
    2007
  • 15
    AVANT DE REMONTER VERS LE NORD
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:39
    2007
  • 16
    IL M'ATTENDAIT à DEUX PAS DU PORT
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:24
    2007
  • 17
    ATTIANUS AVAIT ETé LE TUTEUR
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:10
    2007
  • 18
    ETTIANUS AVAIT VU JUSTE
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:33
    2007
  • 19
    ON M'ACCUSE D'AIMER PEU ROME
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:15
    2007
  • 20
    LA MORALE EST UNE CONVENTION PRIVéE
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:04:30
    2007
  • 21
    SON FILS LUCIUS CEIONIUS
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:33
    2007
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    ROME N'EST PLUS DANS ROME
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:38
    2007
  • 2
    HUMANITAS, FELICITAS, LIBERTAS
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:33
    2007
  • 3
    IL FAUT BIEN AVOUER
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:58
    2007
  • 4
    JE DOUTE QUE CETTE PHILOSOPHIE DU MONDE
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:02
    2007
  • 5
    LA CONDITION DES FEMMES
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:26
    2007
  • 6
    UNE PARTIE DE NOS MAUX PROVIENT
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:04:12
    2007
  • 7
    TROP SOUVENT LA PAIX N'EST POUR L'ARMéE
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:59
    2007
  • 8
    NOUS SOMMES DES FONCTIONNAIRES DE L'ETAT
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:27
    2007
  • 9
    SUR VINGT ANS DE POUVOIR
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:49
    2007
  • 10
    QUELQUES HOMMES AVANT MOI
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:46
    2007
  • 11
    CE GROUPE ME PLAISAIT PEU
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:00
    2007
  • 12
    CONSTRUIRE C'EST COLLABORER AVEC LA TERRE
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:33
    2007
  • 13
    EN GRèCE, EN ASIE, J'EMPLOYAIS LE MARBRE NATAL
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:39
    2007
  • 14
    PLOTINOPOLIS, ANDRINOPOLE, ANTINOE
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:50
    2007
  • 15
    NOUS SOMMES ENCOMBRéS DE STATUES
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:52
    2007
  • 16
    L'ART DU PORTRAIT M'INTERESSAIT PEU
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:04:35
    2007
  • 17
    TRAHIT SUA QUEMQUE VOLUPTAS
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:56
    2007
  • 18
    EN GERMANIE, DES FORTIFICATIONS OU DES CAMPS
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:07
    2007
  • 19
    LES RéFORMES CIVILES ACCOMPLIES EN BRETAGNE
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:57
    2007
  • 20
    TOUT M'ENCHANTA DANS CETTE TERRE PLUVIEUSE
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:30
    2007
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    J'ETAIS DéCIDé à REGLER CES INCIDENTS
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:04:40
    2007
  • 2
    UN SOIR SOUS LA TENTE IMPERIALE
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:56
    2007
  • 3
    JE ME SENTAIT DIFFERENT
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:45
    2007
  • 4
    J'AI DIT QUE MES TITRES
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:37
    2007
  • 5
    ET C'EST ICI QU'IL CONVIENT DE MENTIONNER
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:18
    2007
  • 6
    DEPUIS LES NUITS DE MON ENFANCE
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:32
    2007
  • 7
    L'ETE QUI SUIVIT MA RENCONTRE
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:53
    2007
  • 8
    ANTINOUS ETAIT GREC
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:13
    2007
  • 9
    QUAND JE ME RETOURNE VERS CES ANNéES
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:39
    2007
  • 10
    L'HIVER NOUS ASSAILLIT à SINOPE
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:53
    2007
  • 11
    LA BARQUE QUE LE MARCHAND ERASTOS
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:44
    2007
  • 12
    CE BEL HIVER FUT RICHE
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:20
    2007
  • 13
    ATHèNES AVAIT à CETTE EPOQUE
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:53
    2007
  • 14
    LES DATES SE MéLANGENT
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:50
    2007
  • 15
    C'EST QUELQUES TEMPS PLUS TARD
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:29
    2007
  • 16
    IL Y AVAIT ROME
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:25
    2007
  • 17
    DE PLUS EN PLUS, TOUTES LES DéITéS
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:04:52
    2007
  • 18
    DEPUIS LONGTEMPS DéJà
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:16
    2007
  • 19
    LA NUIT QUI SUIVIT CES CELEBRATIONS
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:21
    2007
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    PEU à PEU LA LUMIERE CHANGEA
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:20
    2007
  • 2
    IL VA SANS DIRE QUE JE N'INCRIMINE PAS
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:18
    2007
  • 3
    LE VOYAGE D'AFRIQUE
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:54
    2007
  • 4
    NOUS PéNéTRâMES ENSUITE DANS L'INTERIEUR
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:52
    2007
  • 5
    IL ENTRAIT DE L'ANGOISSE DANS MON BESOIN
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:04:46
    2007
  • 6
    J'AI EU MES PRéSAGES
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:17
    2007
  • 7
    TOUT CELA N'éTAIT PEUT-ETRE QU'UN SIMPLE TOUR
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:16
    2007
  • 8
    PEU DE JOURS AVANT LE DéPART D'ANTIOCHE
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:49
    2007
  • 9
    NOUS FÎMES HALTE à JERUSALEM
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:20
    2007
  • 10
    NOUS PARTÎMES POUR L'OASIS D'AMMON
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:46
    2007
  • 11
    UNE ESPèCE DE FESTIN IMPROVISé
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:34
    2007
  • 12
    L'IMPERATRICE ARRIVA SUR CES ENTREFAITES
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:27
    2007
  • 13
    LES RELIGIONS SONT à ALEXANDRIE
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:40
    2007
  • 14
    LES DISTRACTIONS D'ALEXANDRIE
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:59
    2007
  • 15
    AUTANT QUE POSSIBLE LA VICTIME
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:04:22
    2007
  • 16
    LE PREMIER JOUR DU MOIS D'ATHYR
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:38
    2007
  • 17
    IL NE NOUS RESTAIT PLUS QU'à EXPLORER LA BERGE
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:43
    2007
  • 18
    AU RETOUR JE VISITAIS LE TEMPLE
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:07
    2007
  • Piste
    Titre
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    Auteur
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    Enregistré en
  • 1
    LA REMONTéE DU FLEUVE CONTINUA
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:04:48
    2007
  • 2
    ON S'EFFORCAIT DE ME DISTRAIRE
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:04:10
    2007
  • 3
    JE RENTRAI à BORD
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:57
    2007
  • 4
    LA MORT EST HIDEUSE
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:50
    2007
  • 5
    LES MESSAGES AFFLUèRENT
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:45
    2007
  • 6
    LES BARQUES NOUS RAMENèRENT AU POINT DU FLEUVE
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:04:45
    2007
  • 7
    JE RENTRAI EN GRèCE PAR VOIE DE TERRE
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:58
    2007
  • 8
    JE LUS BEAUCOUP DURANT CETTE PéRIODE
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:04:25
    2007
  • 9
    J'EUS CETTE ANNéE-LA AVEC LA PRêTRESSE
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:29
    2007
  • 10
    CE FUT VERS CETTE EPOQUE QUE QUADRATUS
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:11
    2007
  • 11
    SUR BIEN DES POINTS
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:29
    2007
  • 12
    OUI ATHèNES RESTAIT BELLE
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:22
    2007
  • 13
    JE TERMINAIS CETTE ANNéE LA REVISION
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:29
    2007
  • 14
    L'ADMINISTRATION DE L'ITALIE
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:22
    2007
  • 15
    LA VILLA éTAIT PRESQUE TERMINéE
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:00
    2007
  • 16
    AUX HEURES D'INSOMNIE
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:15
    2007
  • 17
    MA VIE EN APPARENCE éTAIT SAGE
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:54
    2007
  • 18
    LES PLUS MINCES MéCOMPTENT DE LA POLITIQUE
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:42
    2007
  • Piste
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  • 1
    LES AFFAIRES JUIVES ALLAIENT DE MAL EN PIS
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:04:56
    2007
  • 2
    UN AVENTURIER SORTI DE LA LIE DU PEUPLE
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:21
    2007
  • 3
    DEUX LéGIONS LA DOUZIèME FULMINANTE
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:40
    2007
  • 4
    L'ARMéE EST MON PLUS ANCIEN MéTIER
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:04:10
    2007
  • 5
    JE NE LE NIE PAS
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:30
    2007
  • 6
    JE ME SOULEVAIS SUR LE COUDE
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:30
    2007
  • 7
    ON ME SUPPOSE DEPUIS QUELQUES ANNEES
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:35
    2007
  • 8
    NATURA DEFICIT
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:25
    2007
  • 9
    J'AVAIS TOUTE MA VIE
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:04:54
    2007
  • 10
    UN SILENCE EXTRAORDINAIRE
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:50
    2007
  • 11
    TROIS MOIS PLUS TARD
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:07
    2007
  • 12
    JE ME REPOSAI QUELQUES TEMPS à SIDON
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:54
    2007
  • 13
    ROME M'AVAIT PREPARé UN TRIOMPHE
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:54
    2007
  • 14
    JE N'AI PAS D'ENFANTS
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:42
    2007
  • 15
    J'AVAIS AMèREMENT REPROCHé à TRAJAN
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:05:07
    2007
  • 16
    A MON RETOUR DE ROME
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:04:57
    2007
  • 17
    MA FEMME VENAIT DE MOURIR
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:52
    2007
  • 18
    J'AI PRIS MES PRECAUTIONS CETTE NUIT MêME
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:04:24
    2007
  • Piste
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  • 1
    AU PRINTEMPS, LA SANTé DE LUCIUS
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:50
    2007
  • 2
    ACCOMPAGNé DU VIEUX RUFUS D'EPHèSE
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:01
    2007
  • 3
    LE SOIR NE POUVANT DORMIR
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:15
    2007
  • 4
    IL SE CRUT MIEUX, IL VOULUT RESTER à ROME
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:29
    2007
  • 5
    MAIS L'ESPACE D'UNE GéNéRATION
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:04:28
    2007
  • 6
    HUIT JOURS APRèS LA MORT DE LUCIUS
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:26
    2007
  • 7
    ARRIEN M'éCRIT CONFORMEMENT AUX ORDRES REÇUS
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:14
    2007
  • 8
    JE LAISSE RETOMBER SUR MES GENOUX
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:17
    2007
  • 9
    J'AI DONNé JADIS AU PHILOSOPHE EUPHRATES
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:39
    2007
  • 10
    ON VOULAIT MOURIR, ON NE VOULAIT PAS ETOUFFER
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:59
    2007
  • 11
    JE PENSAI D'ABORD à MON MAÎTRE
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:56
    2007
  • 12
    LE LENDEMAIN ANTONIN SE FIT ANNONCER
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:05
    2007
  • 13
    TOUT RESTE à FAIRE
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:36
    2007
  • 14
    COMME AU TEMPS DE MON BONHEUR
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:17
    2007
  • 15
    UNE CHANCE ANALOGUE à CELLE DE CERTAINS JARDINIERS
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:03
    2007
  • 16
    J'AI REVU FIDUS AQUILA GOUVERNEUR D'ANTINOE
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:04:38
    2007
  • 17
    LA MéDITATION DE LA MORT
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:30
    2007
  • 18
    DURANT CERTAINES PéRIODE DE MA VIE
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:03
    2007
  • 19
    LES PRéSAGES AUSSI SE MULTIPLIENT
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:01:36
    2007
  • 20
    MA PATIENCE PORTE SES FRUITS
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:03:10
    2007
  • 21
    LES MéDICAMENTS N'AGISSENT PLUS
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:01:55
    2007
  • 22
    ILS M'ONT EMMENéS à BAIES
    Robin Renucci
    Marguerite Yourcenar
    00:02:32
    2007
Livret

Mémoires d’Hadrien

Mémoires d’Hadrien

MARGUERITE YOURCENAR (© Éditions Gallimard)
Texte Intégral lu par 
Robin Renucci

Hadrien : “J’eus d’abord à cœur de faire enregistrer par la statuaire la beauté successive d’une forme qui change ; l’art devint ensuite une sorte d’opération magique capable d’évoquer un visage perdu. Les effigies colossales semblaient un moyen d’exprimer ces vraies proportions que l’amour donne aux êtres ; ces images, je les voulais énormes comme une figure vue de tout près, hautes et solennelles comme les visions et les apparitions du cauchemar, pesantes comme l’est resté ce souvenir.”

On a souvent dit que c’est à son œil que Marguerite Yourcenar a d’abord fait confiance. A cet œil qui, aussi sûrement qu’on lit des mots, lisait les portraits, lisait les images. “Le témoignage des inscriptions, des monuments figurés et des monnaies, dépasse de beaucoup celui de l’histoire écrite.” [M.Y. Carnets] C’est dans son œil – presque extra-lucide – qui devine, suppute et finalement fait sien, que Marguerite Yourcenar trouve les preuves impalpables, des vérités psychologiques, la vraisemblance des “tempéraments”.
Lentement collationnées, recherchées avec minutie, les images sont amoncelées dans des albums plus ou moins bien organisés qui, à force de figures différentes, d’angles, de maladresses plus ou moins révélatrices, laissaient deviner une image unique, un portrait. Ainsi a-t-elle d’abord dessiné Antinoüs, le favori d’Hadrien, puis l’empereur lui-même.
Car à l’origine, dans les esquisses entreprises dans le courant des années 1920, c’est Antinoüs, le bien aimé, qui devait prendre la parole, raconter Hadrien. Puis à force de refus, de corrections, le roman, mûrissant au long des vingt-cinq années suivantes, à laissé place au “je”. “Comme un peintre établi devant un horizon, et qui sans cesse déplace son chevalet à droite, puis à gauche, j’avais enfin trouvé le point de vue du livre” et, en 1951, Hadrien se raconte lui-même : “si j’ai choisi d’écrire ces Mémoires d’Hadrien à la première personne, c’est pour me passer le plus possible de tout intermédiaire, fût-ce de moi-même.”
Parallèlement, à la strate des images s’est ajouté l’immense travail de collation des sources. Comme un jeu optique elles permettent à Marguerite Yourcenar d’avancer dans les représentations, de faire des gros plans, de gagner en acuité. C’est ainsi qu’elle est entrée dans le plus profond de l’empereur. Elle a fait siens ses pensées, son regard, ses méditations face au temps qui l’a modelé, face au temps qui ne va pas manquer de le détruire aussi. C’est alors seulement que le roman a pu naître. Tour de force d’une longue lettre adressée à Marc-Aurèle, son petit-fils adoptif, qui recueillera, à son tour, le titre suprême d’empereur. Méditation sur une vie de pouvoir, d’amours de compromis, médiation aussi sur la mort dans laquelle finalement Hadrien choisit d’entrer “les yeux ouverts”.
Méditation sur la destinée d’Homme – sur l’Être –, issue, comme elle l’avoue d’une phrase trouvée au fil d’une lecture de la correspondance de Flaubert, relevée vers 1927 : “« Les dieux n’étant plus, et le Christ n’étant pas encore, il y a eu, de Cicéron à Marc-Aurèle, un moment unique où l’homme seul a été. » Une grande partie de ma vie allait se passer à essayer de définir, puis à peindre cet homme seul et d’ailleurs relié à tout.” (Carnets de notes des Mémoires d’Hadrien). Cette phrase flamboyante – révélation presque – marque le commencement d’une autre révélation, celle de soi, de laquelle découle une grande carrière que ses textes précédents n’avaient fait qu’ébaucher.  “Quoi qu’on fasse, on reconstruit toujours le monument à sa manière. Mais c’est déjà beaucoup de n’employer que des pierres authentiques.”
C’est bel et bien la question du dédoublement qu’impose le choix narratif du “je”. Qui est “je” ? – selon la formule célèbre… C’est toute l’ambiguïté qu’ont voulu souligner les critiques. Pour les uns, rien n’y fait, l’érudition, le style, la richesse et la profondeur du récit font de ce “je” Hadrien lui-même. Cet être comme dénudé, face à lui même.  Pour d’autres les attaques ont été plus virulentes. Elles sont d’ailleurs surtout le fait d’historiens du Monde antique. Ce “je” leur semble une farce, une acrobatie brillante, mais rien d’autre qu’un placage. Pour eux tout est faux, le style, les questions méditatives, le sujet même qui – suivant une perspective historique stricte – n’aurait même pas eu lieu d’être !… Pourtant, Marguerite Yourcenar n’a pas menti, ni même tenté de faire accroire. Ses Mémoires d’Hadrien sont un roman, un roman historique, une “reconstruction” destinée aux lecteurs modernes, ceux pour lesquels, avec passion, elle se livre à l’art majeur de la narration. Ces Mémoires sont une histoire qui, comme chaque histoire, raconte une vérité non universelle qui ne vaut qu’au travers de l’expérience intime de celui qui la reçoit.
Après tout, image pour image, masque peut-être, Marguerite Yourcenar n’est-elle pas un peu Hadrien ? Si tout choix est, en littérature comme souvent ailleurs, un engagement, celui de Marguerite Yourcenar est militant. Les “pierres authentiques” parlent encore sous sa plume, d’amour, de pouvoir et de mort. Tout auteur ne fait-il autre chose que ressasser ces thèmes éternellement ? la seule variation vient de la passion qu’il y met, des points de vue multiples à l’infini… Chacun raconte et se raconte et, s’il parle, c’est non sur les parties lisses du chemin de la création mais à partir des infimes reliefs, relevés avec patience et avec art, qui forment un nouveau monument. Qu’attend-on de Marguerite Yourcenar ? Rien d’autre que ce qu’elle dit si bien. Ce goût étrange de l’absence de l’être aimé et cette longue et cruelle connaissance que propose “l’amour”. Des amours complexes et contrariées d’Hadrien, elle a su faire non une clameur, mais un témoignage, une pierre authentique aussi. Souvent on lui a reproché de manquer de feu face à des engagements touchant à la difficulté de l’homosexualité – qu’elle affichait elle même sans complexe. C’est sans doute qu’elle n’en tient à dire que ce qui lui convient. Pas de déclarations fracassantes (ce dont il lui sera tenu une grande rigueur outre Atlantique), juste un regard qui n’évite pas, ne caricature pas, n’enferme pas… Comme une question qui existe, un conversation ouverte, une question sans réponse définitive sans doute, une intime conviction, voire plus : une intimité. Une part essentielle : une liberté.
Jean-Yves Patte
© 2007 FRÉMEAUX & ASSOCIÉS - GROUPE FRÉMEAUX COLOMBINI SAS


Marguerite Yourcenar (1903-1987)
“Le véritable lieu de naissance est celui où l’on a porté pour la première fois un coup d’œil intelligent sur soi-même : mes premières patries ont été les livres.” (Mémoires d’Hadrien)
Marguerite Cleenwerck de Crayencour – dont Yourcenar est l’anagramme presque parfaite – est née en Belgique. Sa mère ne survit pas à sa naissance et c’est son père et sa grand-mère qui se chargent de son éducation. Celle-ci est marquée du double signe d’une grande stabilité de la tradition familiale entretenue avec piété et de voyages en Europe, avec son père, homme épris de culture, qui laissent dans son esprit des images puissantes et originales. Ne fréquentant pas les écoles, elle passe pourtant la première partie de son baccalauréat à Nice, puis ne tarde pas à faire ses premiers pas en littérature avec son recueil, publié à compte d’auteur en 1921, “Le Jardin des chimères”.
Quelques mois après la mort de son père, en 1929, elle publie “Alexis ou le traité du vain combat” et reprend ses pérégrinations européennes dans des lieux qui plus tard inspireront ses grandes œuvres : la Grèce, l’Italie, l’Europe centrale… Époque étrange faite de flamboiement et de manque d’argent. C’est encore à cette époque qu’elle rencontre Grace Frick avec laquelle elle décide de gagner les États-Unis, tant pour vivre librement ses amours, que pour fuir les inquiétantes convulsions d’une Europe malade d’elle-même et du ferment nazi. Là-bas, elle se tourne vers l’enseignement du français et de l’histoire de l’art et prend la nationalité américaine (1948). Avec Grace Frick, elle fait l’acquisition d’une maison sur la côte du Maine “la Petite Plaisance”, où elle vivra avec Grace jusqu’au décès de cette dernière en 1979.
Parallèlement à l’enseignement, elle continue son travail d’écrivain. Toutefois elle cesse d’enseigner en 1949. Elle se consacre alors entièrement à son œuvre “Les Mémoires d’Hadrien” dont la publication, en 1951, lui vaut une renommée mondiale. Désormais, la reconnaissance de son travail ira grandissant. Ses ouvrages sont tous salués et en 1968, “l’œuvre au noir” lui vaut le prix Fémina. Enfin, en 1970, elle est consacrée par son élection à l’Académie royale de Belgique, puis en 1980, elle sera la première Immortelle de l’Académie française. Après le décès de sa compagne, elle entreprend de nombreux voyages à travers le monde. Enfin, elle meurt le 18 décembre 1987 à l’hôpital de l’île des Monts-Déserts et repose à Somesville, non loin de “Petite Plaisance” (USA).


Robin Renucci
Né en 1956, Robin Renucci se prend très tôt de passion pour le théâtre et commence à créer des spectacles de rue. À l’âge de 22 ans, il entre au Conservatoire national supérieur d’art dramatique. Trois ans durant, il forge son art dans les classes de Jean-Paul Roussillon, Marcel Bluwal, Pierre Debauche et Antoine Vitez.
Son importante carrière théâtrale l’a conduit à jouer sous la direction des plus grands metteurs en scène français : Patrice Chéreau pour Hamlet, Roger Planchon dans Où boivent les vaches ou encore Antoine Vitez dans Le Soulier de Satin qui lui vaut le prix Gérard Philipe. Il joue également dans Le Petit Mahagonny, En attendant Lefty et Le Grand Retour de Boris S. de Marcel Bluwal. Pour son rôle dans François Truffaut Correspondance, mis en scène par Marie-Paul André, Robin Rennuci est nommé aux Molières en 1996.
Robin Renucci a su mener de front une carrière cinématographique non moins abondante en références et distinctions. Il y débute en 1981 avec Eaux profondes de Michel Delville – avec qui il tournera également deux ans plus tard La Petit bande. Par la suite il joue dans Coup de foudre et Vie Sociale. Au début des années quatre-vingt, le grand public apprendra à mieux le connaître grâce à ses rôles dans Les Misérables de Robert Hossein, ainsi que deux ans plus tard, dans Fort Saganne d’Alain Corneau. Puis, c’est la prestation dans Escalier C de Jean-Charles Tachella qui lui vaut, en 1986, une nomination au César du meilleur acteur. On le retrouvera ultérieurement sous la direction de Claude Chabrol, dans Masques – jusqu’à Diane Kurys et ses Enfants du siècle. Son importante activité ne diminue pas, bien au contraire, et on l’a vu à l’affiche en 2003 dans Les Innocents de Bernardo Bertolucci, Le Furet de Jean-Pierre Mocky puis, en 2004, dans Arsène Lupin de Jean-Paul Salomé. Deux ans plus tard et à côté d’Isabelle Huppert, il est à nouveau sur l’écran dans L’Ivresse du pouvoir. En 2007 sort Sempre vivu ! (Qui a dit que nous étions morts ?), le premier long métrage signé Robin Renucci en tant que réalisateur.
A côté de ses rôles au théâtre et au cinéma, Robin Renucci est également présent sur le petit écran, notamment dans Maigret et La Fonte des Neiges. Pour son rôle d’Étienne Brenner dans Le Train de 16h19 de Philippe Triboit, il obtient le Fipa d’Or de la meilleure interprétation à Biarritz en 2003. En 1998, il prend la double casquette d’acteur et de réalisateur pour une production de télévision : La femme d’un seul homme. Mais ce Corse d’origine est également fidèle à ses premières amours, et n’a délaissé ni son île ni son théâtre. C’est à ce dessein qu’il a fondé l’Association des Rencontres Internationales Artistiques (L’A.R.I.A.). Située au cœur du Parc Régional de Haute Corse, elle représente un pôle d’éducation et de formation pour la création théâtrale dans la tradition de l’éducation populaire. Chaque été, depuis 1998, l’association organise le grand événement qui a fait sa réputation : les “Rencontres Inter­nationales de Théâtre en Corse” – dont 2007 sera la 10e édition. En 1999, Robin Renucci à été distingué du titre de chevalier des Arts et des Lettres par le Ministre de la Culture. En 2003, il est élevé au rang d’officier des Arts et des Lettres.
En 2004 il a enregistré pour les éditions Frémeaux & Associés les Entretiens de Confucius (FA8055), ainsi qu’en en 2005 Frankenstein (FA845), un ouvrage pour des enfants. Robin Renucci prête sa voix à un nouvel enregistrement en 2007 : Mémoires d’Hadrien de Marguerite Yourcenar.
Benjamin Goldenstein, Anja Otto – © 2007 Frémeaux & Associés
Ecouter Les Mémoires d’Hadrien de MARGUERITE YOURCENAR (© Éditions Gallimard), le texte Intégral lu par Robin Renucci (livre audio) © Frémeaux & Associés. Frémeaux & Associés est l'éditeur mondial de référence du patrimoine sonore musical, parlé, et biologique. Récompensés par plus de 800 distinctions dont le trés prestigieux "Grand Prix in honorem de l'Académie Charles Cros", les catalogues de Frémeaux & Associés ont pour objet de conserver et de mettre à la disposition du public une base muséographique universelle des enregistrements provenant de l'histoire phonographique et radiophonique. Ce fonds qui se refuse à tout déréférencement constitue notre mémoire collective. Le texte lu, l'archive ou le document sonore radiophonique, le disque littéraire ou livre audio, l'histoire racontée, le discours de l'homme politique ou le cours du philosophe, la lecture d'un texte par un comédien (livres audio) sont des disques parlés appartenant au concept de la librairie sonore. (frémeaux, frémaux, frémau, frémaud, frémault, frémo, frémont, fermeaux, fremeaux, fremaux, fremau, fremaud, fremault, fremo, fremont, CD audio, 78 tours, disques anciens, CD à acheter, écouter des vieux enregistrements, cours sur CD, entretiens à écouter, discours d'hommes politiques, livres audio, textes lus, disques parlés, théâtre sonore, création radiophonique, lectures historiques, audilivre, audiobook, audio book, livre parlant, livre-parlant, livre parlé, livre sonore, livre lu, livre-à-écouter, audio livre, audio-livre, lecture à voix haute, entretiens à haute voix, etc...). Les livres audio sont disponibles sous forme de CD chez les libraires, dans les fnac et virgin, en VPC chez La librairie sonore, Audio-archives, Livraphone, Lire en tout sens, Livre qui Parle, Mots et Merveilles, Alapage, Amazon, fnac.com, chapitre.com etc.....Enfin certains enregistrements de diction peuvent être écouté par téléchargement auprès d'Audible (Audio direct - France loisirs) et d'iTunes (iStore d'Apple) et musicaux sur Fnacmusic.com., Virginméga et iTunes.

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