The Spirit Of Gospel - Le Film DVD
The Spirit Of Gospel - Le Film DVD
Ref.: FA4001

THE CAMPBELL BROTHERS - THE GOSPEL KEYNOTES ...

UN FILM DE REGINE ABADIA & JOSEPH LICIDE

Ref.: FA4001

Label : Frémeaux & Associés

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Présentation

« Cet excellent documentaire, aux images fluides et rythmées, réussit à nous communiquer la ferveur qui anime tous les participants : si Dieu existe, il est forcément musique. »
Philippe Barbot - Télérama

« Plutôt que de retracer l’histoire du gospel le film propose des portraits instantanés qui, de Brooklyn à la Floride et de Rochester au Mississippi, traduisent l’engouement des afro-américains pour l’extase procurée par la rencontre avec l’Esprit saint, qu’ils soient baptistes, pentecôtistes… »
L’Express
 
The Campbell Brothers • Willie Neal Johnson and the Gospel Keynotes • The Helping Hand Gospel Singers • Ethel Holloway • Elder Roma Wilson • Aubrey Ghent and Friends.
"Dieu a besoin d'un type comme moi pour gérer ses affaires, d'ailleurs, il ne m'a pas encore viré."
Willie Neal Johnson
For the first time, the DVD (French/English) "The Spirit of Gospel", offers a contemporary panorama of gospel in the USA. Highly raled by the press when first released in Europe, the long version of this musical film is a must for all lovers of soul, jazz and gospel.
Patrick Frémeaux
Droits : Groupe Frémeaux Colombini pour Frémeaux & Associés Télévision.



The Campbell Brothers • Willie Neal Johnson and the Gospel Keynotes • The Helping Hand Gospel Singers • Ethel Holloway • Elder Roma Wilson • Aubrey Ghent and Friends.

Livret

THE SPIRIT OF GOSPEL fa4001

“Un film sur le gospel comme je n’en ai jamais vu, passionnant de bout en bout”.        
Robert Sacré, JAZZ AROUND

THE SPIRIT OF GOSPEL

Préface des éditeurs

Le sacerdoce de Frémeaux et Associés à mettre à la disposition du public le gospel sous toutes ses formes nous a conduit à créer un département audio-visuel dévolu à la mise en valeur de ce film.Tout d’abord, ce n’est pas le gospel des stars que nous présente ici Régine Abadia  et Joseph Licide, ni les fastidieuses explications des musicologues mais l’approche directe d’une pratique amateur (au sens noble) et populaire d’une discipline culturelle qui permet à chacun de goûter l’exercice d’un art musical en continuité d’une démarche mystique.Par ailleurs, la force de ce film réside dans une approche française sur ce phénomène américain. Régine Abadia et Joseph Licide réussissent le pari d’un film qui est à la fois un documentaire sociologique (et même sociétal) introspectif de destins d’hommes et de femmes ayant trouvé la foi, et en même temps une comédie musicale envoûtante où chaque acteur interprète son propre rôle.Le gospel n’a pas fondé son identité sur ses racines religieuses ou sur sa facture artistique mais sur son énergie. Et c’est cette énergie d’une négritude non-victimaire que ce film transcende.      
Patrick Frémeaux & Claude Colombini


“THE SPIRIT OF GOSPEL” est une production qui a bénéficié d’un budget conséquent pour un documentaire et d’une technique d’enregistrement sonore multipiste numérique dans le but de restituer la musique dans toute sa dynamique.Préface des réalisateursNotre intention n’était pas de faire un film exhaustif, ni historique, mais de proposer un documentaire axé sur la scène contemporaine du gospel afro-américain.Nous n’avons pas voulu donner la parole aux éternels musicologues, critiques ou analystes, mais bien aux musiciens. Nous avons tenté de pénétrer une communauté et de la livrer de l’intérieur.Ce film célèbre le retour à la musique populaire, celle qui vient du peuple, celle qui se nourrit de ses aspirations et dont les seules marques de fabrique sont la foi et la conviction. Car les mots clés, ici, sont bien vitalité, énergie et générosité. Cette musique jouissive recherche la tension, ce quelque chose d’indicible qui fait vibrer l’auditeur jusqu’à la transe. L’alternance entre de riches harmonies apaisantes, douces, et la tempête qui déferle la seconde d’après contribue à embraser l’assemblée.Le Gospel est, selon les musiciens interviewés, le moyen d’établir un dialogue avec Dieu en provoquant un échange d’énergie triangulaire entre l’Esprit Saint, le public et les musiciens.Nous avons choisi six groupes de Gospel, de Brooklyn à la Floride en passant par Rochester et le Mississippi. Des styles très différents qui appartiennent à une même culture, tous issus du “downhome gospel”, musique authentique, attachée à la terre et à l’histoire afro-américaine.        
Régine Abadia & Joseph Licidé


Willie Neal Johnson & the Gospel Keynotes
Fondateur et animateur des Gospel Keynotes, Willie Neal Johnson nous vient du Texas. C’est le plus connu des artistes sélectionnés dans le film. Une star du gospel, aimée et reconnue dans la communauté noire. Un artiste doté d’une voix qui respire le vécu, un extraordinaire animateur qui sait chauffer une salle. Il a enregistré une vingtaine d’albums chez Nashboro Records. “Show me the Way” a été un succès national. En 1985, il signe avec Malaco Records et le groupe devient les New Keynotes. Mais l’esprit demeure inchangé et le “country boy” continue de délivrer le message à ses fidèles à la tête d’un groupe électrifié comme un blues band dans un show débordant d’énergie. À deux reprises, Willie Neal laisse la place dans le film, à ses deux chanteurs vedettes du moment, Paul Beasley et Jeffrey Newberry. De tous les chanteurs qui ont défilé dans les rangs des Gospel Keynotes depuis la création du groupe, Paul Beasley tient une place à part. Cet homme calme et serein est un showman hors pair adoré du public. Ses effets de falsetto, ses incroyables excursions dans le suraigu et la vigueur de quelques refrains font de “Help Me To Be Strong”, composé et chanté par lui, un moment inoubliable du film. Plus jeune, Jeffrey Newberry est un autre fils prodigue des Gospel Keynotes. Celui que la drogue a terrassé sans parvenir à le tuer. C’est un personnage d’un grand magnétisme, un survivant qui témoigne sa reconnaissance au Seigneur dans un rock effréné, “Lord You Brought Me From A Mighty Long Way”, une composition de Dorothy Love Coates. Ethel Holloway Il est vrai que Miss Holloway n’a pas eu les faveurs de l’industrie phonographique : un album introuvable sous son nom, I Love The Lord, deux avec le Rev.
Milton Brunson et deux autres avec Jessy Dixon. Pour nous, c’est une révélation, un trésor resté longtemps caché. Pour les fidèles de Chicago, c’est une figure familière qu’ils retrouvent tous les week-ends dans une des nombreuses églises noires de la Windy City. Miss Holloway est une grande dame de 65 ans dotée d’une foi inébranlable, d’un humour corrosif et d’une énergie débordante. Il suffit de quelques secondes pour qu’un auditoire tombe sous son charme. Il y a une telle ferveur, une telle conviction dans son chant qu’il est impossible de “décrocher” pendant une prestation d’Ethel. D’ailleurs, nous considérons ses deux prestations dans le film comme un cadeau tant la sincérité et la force de son témoignage nous ont touchés. Le Révérend Aubrey Ghent et les Campbell Brothers Le film fait la part belle au mouvement “sacred-steel”, phénomène underground du gospel découvert récemment par l’Amérique, qui vient juste de quitter les églises pour les festivals et les salles de concert. Depuis une soixantaine d’années, dans les communautés pentecôtistes House Of God Keith dominion et Jewel dominion, le service religieux se déroule autour de la guitare hawaiienne, la lap steel guitar. Une guitare qui sonne aussi fort que l’orgue mais qui est aussi flexible que la voix humaine, capable de crier et de gémir. Et c’est probablement de là que vient son succès. Le Révérend Ghent de Fort Pierce en Floride et les frères Campbell de Rochester, dans l’Etat de New York, sont les représentants de ce style dans le film.
Aubrey Ghent est un maître sur l’instrument. “C’est le Seigneur qui joue à travers lui”, dit sa femme Lori qui assure la partie vocale. Ce savoir lui vient de son père Henry Nelson, musicien réputé, qui accompagna Mahalia Jackson. Nelson, lui, apprit de son oncle, l’homme par qui tout débuta : Willie Eason. On considère qu’il est le père de cette tradition musicale. Aujourd’hui nous vous le présentons, en bonus, dans une de ses belles pièces. Les séquences filmées dans l’église du Bishop Campbell, père des Campbell Brothers, montrent tout le potentiel musical que les deux frères tirent de l’instrument. Elles montrent aussi et surtout la vitalité de cette communauté qui, tous les dimanche matin, vient recharger ses batteries au son de la “sacred-steel”.Elder Roma Wilson A 90 ans, des pluies de récompenses et de reconnaissances ont déferlé sur le Révérend Wilson. Mais les amateurs de gospel et de blues le connaissent depuis longtemps. De vieux enregistrements remontant à 1948 circulaient, époque à laquelle, musicien itinérant, il était accompagné par sa fille à la guitare et ses trois fils à l’harmonica. Il continue de prêcher, seul avec son harmonica, dans sa petite église installée dans un mobil-home, au coeur du Mississippi.Les Helping Hand Gospel Singers Un groupe a cappella qui rappelle les grands quartets de l’âge d’or. Mais ce n’est pas du “revival”, quelque chose d’artificiel recréée pour l’occasion, même s’ils ne cachent pas leur admiration pour le Spirit of Memphis Quartet ou les Swan Sylvertones. C’est un groupe actif, véritablement implanté dans la vie de son quartier qui, tous les week ends, joue dans une des nombreuses petites églises de Brooklyn.     

Régine Abadia et Joseph Licidé


Les réalisateurs : Joseph Licidé est un grand amateur de musique afro-américaine et possède une collection de plus de 6000 disques de jazz, blues et gospel. Il travaille régulièrement pour le cinéma et la télévision comme monteur et réalisateur.
Après avoir réalisé plusieurs courts-métrages de fiction dans les années 80, Régine Abadia réalise des films documentaires, en particulier pour les soirées Théma d’ARTE. Elle est également scénariste et prépare un long-métrage.


Negro Spirituals & Gospel Songs
Représentant la plus ancienne forme d’expression vocale structurée de l’Amérique noire, les negro spirituals sont apparus au début du XIXe siècle dans les états du Sud alors que l’immense majorité de la population de couleur vivait encore sous le joug de l’esclavage. Ils se sont constitués à partir des psaumes, des hymnes et des cantiques que les Eglises réformées avaient apportés aux Noirs massivement évangélisés. Petit à petit, à partir de ce matériau de base, ceux-ci vont injecter leurs propres traditions préservées tant bien que mal des racines africaines. Ces chants atteignent les communautés grâce aux recueils imprimés, ils sont diffusés par la voix des preachers, ministres des Eglises baptistes et méthodistes noires, ils sont colportés par des évangélistes itinérants, ils sont transmis en famille de génération en génération. Ces chants religieux représentent le principal soutien d’une population opprimée et son espoir de connaître un jour la “terre promise”, celle de l’au-delà bien sûr mais aussi la liberté en ce monde, celle qui se situe de l’autre côté de la frontière entre les états du Sud et ceux du Nord.
La guerre de Sécession et la défaite, en 1865, du Sud esclavagiste qui aboutit à l’émancipation, voit la naissance de chorales organisées et de quartettes vocaux masculins. A la fin du XIXe siècle, alors que sont promulguées les lois instituant la ségrégation, sont créées de nouvelles Eglises “sanctifiées” qui favorisent l’expression vocale et corporelle et ouvrent largement leurs portes aux instruments de musique. De petites chorales, souvent mixtes, se forment tandis que des chanteurs-guitaristes vont de porte en porte prêcher la bonne parole. Le début du XXe siècle voit également l’apparition d’un répertoire de chants nouveaux, écrits par des auteurs-compositeurs sur des rythmes et des harmonies plus spécifiquement noires. Ce sont les premiers gospel songs.A partir des années 20, les disques destinés à la communauté noire vont largement aider à la diffusion de la musique sacrée et à la promotion de ses meilleurs interprètes : quartettes masculins, preachers, chanteurs-guitaristes, petites chorales, etc., avant qu’un nouvel essor ne soit donné au gospel sous l’impulsion de Thomas A. Dorsey, ancien pianiste de blues qui introduit les rythmes profanes et les mélodies populaires dans ses compositions. Dorsey met en place dans les années 30 des structures et des organisations qui permettent de faire connaître à travers tout le pays ce nouveau répertoire de gospel songs. Il favorise la constitution de groupes professionnels dont seront issus de nombreux solistes, Mahalia Jackson en tête, qui obtiendra une consécration mondiale et deviendra la plus grande chanteuse religieuse noire du XXe siècle.
Paral­lèlement, l’irrésistible chanteuse-guitariste Sister Rosetta Tharpe injecte le swing du jazz et l’exubérance du cabaret dans les chants sacrés. Après-guerre, le gospel connaît son âge d’or entre les grands solistes, les quartettes vocaux, les ensembles mixtes ou féminins et l’émergence des grandes chorales d’église. En même temps que les musiques populaires (rhythm and blues, soul music qui lui doivent beaucoup), le gospel évolue grâce à des personnalités comme James Cleveland avant que, en 1969, Oh Happy Day n’atteigne un succès planétaire en propulsant le chant religieux dans le monde de la pop music.Malgré les profonds bouleversements sociaux de ces dernières décennies ainsi que l’évolution des modes musicales, l’Eglise et les chants sacrés afro-américains demeurent le ferment et le soutien de toute une communauté. Sa ferveur, son message ont conquis le monde entier et partout, en Afrique comme en Europe, des groupes et des chorales se forment et font que le gospel demeure plus vivant que jamais.        

Jean Buzelin
© 2003 FRÉMEAUX & ASSOCIÉS

CD The Spirit of Gospel © Frémeaux & Associés (frémeaux, frémaux, frémau, frémaud, frémault, frémo, frémont, fermeaux, fremeaux, fremaux, fremau, fremaud, fremault, fremo, fremont, CD audio, 78 tours, disques anciens, CD à acheter, écouter des vieux enregistrements, albums, rééditions, anthologies ou intégrales sont disponibles sous forme de CD et par téléchargement.)

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