Le Vent Tourbillon - Conte Musical Pour Instruments
Le Vent Tourbillon - Conte Musical Pour Instruments
Ref.: FA828

RACONTE PAR MICHAEL LONSDALE SUR UNE MUSIQUE DE CLAUDE BOLLING

Ref.: FA828

Direction Artistique : CLAUDE BOLLING & ROGER LANDY

Label : Frémeaux & Associés

Durée totale de l'œuvre : 40 minutes

Nbre. CD : 1

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Présentation

Conte musical et instrumental de Roger Landy pour enfants à partir de 7 ans, l’histoire du vent tourbillon met en scène les instruments du quintette à vents Taffanel, sur une musique de Claude Bolling. Michaël Lonsdale prête sa voix grave et chaude au narrateur. Le Vent Tourbillon est une histoire ludique qui éveille et sensibilise les enfants à la chaleur et à la palette musicale des instruments à vent (bois).
Patrick Frémeaux

Musique de Claude Bolling -Texte de Roger Landy raconté par Michael Lonsdale Interprété par Anne-Marie David et le Quintette Taffanel, Maurice Pruvit (Flûte - Piccolo), Richard Vieille (Clarinette - Clarinette basse), Jean-Claude Jaboulay (Hautbois - Cor anglais), François Carry (Basson - Contrebasson), Jacques Adnet (Cor d’harmonie), Marc-Michel Lebevillon (Contrebasse), Jean-Luc Dayan (Batterie - Percussions), Claude Bolling (Piano - Direction).
Droits : Groupe Frémeaux Colombini SAS en accord avec Claude Bolling.



Musique de Claude Bolling - raconté par Michael Lonsdale Interprété par Anne-Marie David et le Quintette Taffanel, Maurice Pruvit (Flûte - Piccolo), Richard Vieille (Clarinette - Clarinette basse), Jean-Claude Jaboulay (Hautbois - Cor anglais), François Carry (Basson - Contrebasson), Jacques Adnet (Cor d’harmonie), Marc-Michel Lebevillon (Contrebasse), Jean-Luc Dayan (Batterie - Percussions), Claude Bolling (Piano - Direction).

Liste des titres
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    1 LE VENT TOURBILLON
    CLAUDE BOLLING
    ROGER LANDY
    00:05:04
    1984
  • 2
    IL ETAIT UNE FOIS
    CLAUDE BOLLING
    ROGER LANDY
    00:01:06
    1984
  • 3
    AJUSTEMENT DES INSTRUMENTS
    CLAUDE BOLLING
    ROGER LANDY
    00:00:18
    1984
  • 4
    REVOLTE DES INSTRUMENTS
    CLAUDE BOLLING
    ROGER LANDY
    00:00:34
    1984
  • 5
    DORS MATHIAS
    CLAUDE BOLLING
    ROGER LANDY
    00:03:35
    1984
  • 6
    ORGANISONS UN CONCERT
    CLAUDE BOLLING
    ROGER LANDY
    00:00:33
    1984
  • 7
    MENACE DES CHAUVES SOURIS
    CLAUDE BOLLING
    ROGER LANDY
    00:00:43
    1984
  • 8
    MISE EN GARDE
    CLAUDE BOLLING
    ROGER LANDY
    00:00:39
    1984
  • 9
    UN PEU DE SOUFFLE
    CLAUDE BOLLING
    ROGER LANDY
    00:00:24
    1984
  • 10
    DEMANDONS CONSEIL
    CLAUDE BOLLING
    ROGER LANDY
    00:00:21
    1984
  • 11
    BRAVO
    CLAUDE BOLLING
    ROGER LANDY
    00:00:16
    1984
  • 12
    PLUS DE DOUCEUR
    CLAUDE BOLLING
    ROGER LANDY
    00:00:24
    1984
  • 13
    REVEIL DE LA CHOUETTE
    CLAUDE BOLLING
    ROGER LANDY
    00:00:34
    1984
  • 14
    LA LUNE BRILLE
    CLAUDE BOLLING
    ROGER LANDY
    00:03:45
    1984
  • 15
    QUE C EST IL DONC PASSE
    CLAUDE BOLLING
    ROGER LANDY
    00:00:12
    1984
  • 16
    ATTAQUES
    CLAUDE BOLLING
    ROGER LANDY
    00:01:20
    1984
  • 17
    J AI BESOIN DU VENT
    CLAUDE BOLLING
    ROGER LANDY
    00:00:26
    1984
  • 18
    DOUCEMENT
    CLAUDE BOLLING
    ROGER LANDY
    00:00:18
    1984
  • 19
    DEMANDE CE QUE TU VEUX
    CLAUDE BOLLING
    ROGER LANDY
    00:01:09
    1984
  • 20
    COMPAGNON DE LA NUIT
    CLAUDE BOLLING
    ROGER LANDY
    00:01:09
    1984
  • 21
    HISTORIQUE DE LA FLUTE
    CLAUDE BOLLING
    ROGER LANDY
    00:01:06
    1984
  • 22
    HISTORIQUE DE LA CLARINETTE
    CLAUDE BOLLING
    ROGER LANDY
    00:01:01
    1984
  • 23
    HISTORIQUE DU HAUT BOIS
    CLAUDE BOLLING
    ROGER LANDY
    00:00:41
    1984
  • 24
    HISTORIQUE DU BASSON
    CLAUDE BOLLING
    ROGER LANDY
    00:01:06
    1984
  • 25
    HISTORIQUE DU COR
    CLAUDE BOLLING
    ROGER LANDY
    00:00:50
    1984
  • 26
    LE VENT MUSICIEN
    CLAUDE BOLLING
    ROGER LANDY
    00:02:33
    1984
  • 27
    LE VENT DANS LES BOIS
    CLAUDE BOLLING
    ROGER LANDY
    00:03:53
    1984
  • 28
    2 LE VENT TOURBILLON
    CLAUDE BOLLING
    ROGER LANDY
    00:05:15
    1984
  • 29
    LE VENT (SALUTS)
    CLAUDE BOLLING
    ROGER LANDY
    00:01:40
    1984
Livret

LE VENT TOURBILLON fa828

LE VENT TOURBILLON
Conte musical pour instruments à vent
Musique de Claude Bolling
raconté par Michael Lonsdale

LE VENT TOURBILLON
Musique de Claude Bolling - Textes et chansons de Roger Landy
Interprété par Anne-Marie David et le Quintette Taffanel

Maurice Pruvit (Flûte - Piccolo)
Richard Vieille (Clarinette - Clarinette basse)
Jean-Claude Jaboulay (Hautbois - Cor anglais)
François Carry (Basson - Contrebasson)
Jacques Adnet (Cor d’harmonie)
Marc-Michel Lebevillon (Contrebasse)
Jean-Luc Dayan (Batterie - Percussions)
Claude Bolling (Piano - Direction)
Origine
C’est certainement le vent soufflant dans des roseaux, plantes poussant dans l’eau, aux tiges droites et lisses, qui est à l’origine des instruments à vent.Les premiers hommes, il y a des milliers d’années, cherchaient à imiter les bruits de la nature. Coupant un roseau et soufflant dedans, ils ont produit un son. Ils se sont servis aussi de petits os creux (sifflet) ou de cornes d’animaux.
Principes
Pour produire un son (une note), il faut une vibration, sorte de tremblement, de battement. On l’obtient en pinçant une corde, en soufflant dans un tuyau.Plus la corde sera longue et grosse, ou le tuyau long et gros, plus le son (la note) sera grave. Au contraire, plus la corde sera petite et mince, ou le tuyau sera petit et mince, plus le son sera aigu.
La flûte
A l’origine, elle était en bois et percée de trous. Lorsque tous les trous étaient bouchés par les doigts, le trajet de l’air était le plus long et donnait la note la plus grave. En débouchant les trous les uns après les autres, on raccourcissait le trajet de l’air et on obtenait des sons de plus en plus aigus. Pour obtenir toutes les notes, on a été obligé de percer davantage de trous. Mais il était impossible de les boucher tous avec les doigts. On inventa alors le système des clefs.Une clef est faite d’un petit plateau rond, en métal, et d’une languette également en métal. Le plateau bouche le trou. Lorsque l’on appuie sur la languette qui sert de levier, le plateau se soulève et débouche le trou.Le bois étant sensible au froid, à la chaleur, à l’humidité, il lui arrive parfois de se fendre. L’air envoyé dans la flûte passait par les fentes, et les sons n’étaient plus justes.La flûte de notre époque est fabriquée en maillechort. C’est un mélange de métal et d’argent ou de nickel.Elle porte le nom de flûte traversière, parce qu’on la tient de travers (de la gauche vers la droite), et non pas droite. Elle mesure 66 centimètres. Sa partie haute est bouchée. On y ajoute une embouchure. Le flûtiste pose sa lèvre inférieure sur l’embouchure. En soufflant, l’air pénètre en biseau, c’est à dire en biais, comme pour un sifflet, et produit la vibration nécessaire pour obtenir un son.La sonorité de la flûte est transparente, aérienne, aussi pure que le chant des oiseaux.La petite flûte ou piccolo est le portrait de sa grande sœur la flûte traversière. Comme son nom l’indique, elle est de dimension plus petite et donne donc des sons beaucoup plus aigus.
La flûte est certainement le plus ancien des instruments à vent. On en découvre la trace depuis 2000 ans av. J.C. La civilisation chinoise, l’une des plus anciennes, la pratiquait. Dans l’antiquité, les égyptiens, les grecs et les romains utilisaient toutes sortes de flûtes : droites (simples ou doubles), traversières, flûte de pan, etc. Elles faisaient partie des orchestres pour des défilés, des cérémonies, des jeux. C’est l’instrument de la Renaissance, accompagné par la harpe ou le luth. Jean-Sébastien BACH (1685-1750) l’emploie dans ses œuvres, notamment dans les “Concertos1 brandebourgeois”. Wolfgang Amadeus MOZART (1756-1791) a composé un concerto pour flûte et harpe, deux concertos pour flûte, ainsi que VIVALDI (1675-1741), TELEMAN (1681-1767) ou Jacques IBERTCamille SAINT-SAËNS (1890-1962) et beaucoup d’autres compositeurs.Dans le “Carnaval des Animaux” de (1835-1921), elle évoque des oiseaux dans une volière. L’oiseau encore dans “Pierre et le Loup” de Serge PROKOFIEV (1891-1953) et dans le “Merle Noir” d’Olivier MESSIAEN (1908-1992).Claude DEBUSSY (1862-1918) lui réserve une place de choix dans le “Prélude à l’après-midi d’un faune”, et dans “Syrinx” où elle joue seule.Et enfin, la sonate2 de Francis POULENC (1899-1963), si chère aux flûtistes !
La clarinette
C’est un tuyau en ébène (bois sombre et dur) qui se termine par un petit pavillon (comme un entonnoir). En sa partie haute, elle possède un bec (en forme de sifflet). Sur la partie plate du bec, on attache une anche. Qu’est-ce qu’une anche? Une anche est une fine lamelle de roseau de plus en plus mince. Le souffle du clarinettiste fait battre la partie fine de l’anche sur le bec qui produit une vibration. Percée de trous et munie de clefs, comme la flûte, la clarinette mesure 59 centimètres. Elle a une très grande étendue (du grave à l’aigu).Le grave de la clarinette (appelé chalumeau) a une sonorité ronde et chaude. Le médium (milieu) est parfois un peu effacé, alors que l’aigu est particulièrement brillant.C’est le chalumeau qui est considéré comme l’ancêtre de la clarinette. Instrument à anche simple, il est utilisé dans les orchestres au XVIIe siècle. La clarinette va le remplacer au siècle suivant, et s’imposer peu à peu grâce aux différents perfectionnements qu’on lui apporte.
L’un des premiers compositeurs à l’utiliser à l’orchestre est Jean-Philippe RAMEAU (1683-1764). MOZART, lui aussi l’un des premiers, a écrit un quintette (clarinette et quatuor à cordes), le “trio des quilles” (avec violon et violoncelle), et un magnifique concerto. Carl Maria Von WEBER (1786-1826) a composé deux concertos pour cet instrument qui sont considérés comme de véritables chef d’œuvres. Ainsi que les 2 sonates2, avec piano, de Johannes BRAHMS (1833-1897). Claude DEBUSSY lui consacre une rhapsodie3 avec piano ou orchestre.Souvenons-nous qu’elle est le chat du “Pierre et le Loup” de PROKOFIEV, le coucou du “Carnaval des Animaux” de SAINT-SAËNS. Elle débute la “Rhapsodie in blue” de George GERSHWIN (1898-1937) passant du grave à l’aigu et semblant s’envoler comme une fusée.Les “trois pièces”4  d’Igor STRAVINSKY (1882-1973) sont écrites pour clarinette seule et les “quatre pièces” d’Alban BERG (1885-1935) sont avec piano. Olivier MESSIAEN lui réserve une place de choix dans son “Quatuor pour la fin du temps” (avec violon, violoncelle et piano) composé en 1941 alors qu’il était prisonnier de guerre en Allemagne.
Le hautbois
Un tube, généralement en ébène, percé de trous et équipé de clefs, mesurant 60 centimètres de long et se terminant par un pavillon légèrement évasé, tel se présente le hautbois moderne. C’est un instrument à anche double : deux fines lamelles de roseau attachées à leur base sur un tube de laiton garni de liège et fixées en haut de l’instrument. Elles vibrent l’une contre l’autre lorsque souffle le musicien.Les sons du hautbois, légèrement nasillards (comme quelqu’un qui parle du nez), sont très purs. Ils peuvent être émouvants ou drôles et évoquent souvent la nature.L’aulos, instrument de la Grèce ancienne qui existait également en Egypte, est à l’origine du hautbois. Ce nom n’apparaît qu’à la fin du XIVe siècle et se généralise au XVIe. Instrument aigu de la famille des chalumeaux, on l’appelle alors chalemelle ou chalemie, ou encore muse ou musette.Le hautbois figure dans des groupes de musique religieuse aux XIVe et XVe siècles, et dans des musiques militaires, et enfin dans les Ecuries, sous François 1er, ensemble de musiciens jouant en plein air.
Georg Friedrich HAËNDEL (1685-1759) composa deux sonates et deux concertos pour hautbois, Jean-Sébastien BACH un double concerto pour violon et hautbois. C’est encore MOZART qui donne un chef d’œuvre avec le quatuor hautbois et cordes.Cet instrument trouve très vite sa place dans les symphonies5 de Joseph HAYDN (1732-1809) et de MOZART. Vincenzo BELLINI (1801-1835) et Robert SCHUMANN (1810-1856) écrivirent de très belles partitions pour hautbois.Sa sonorité légèrement nasillarde en fait le personnage du Canard dans “Pierre et le Loup”.Après Camille SAINT-SAËNS, d’autres compositeurs comme Francis POULENC, Henri DUTILLEUX (1916), André JOLIVET (1905-1974), ont écrit une sonate avec piano, ou un concerto comme Richard STRAUSS (1864-1949), Jacques IBERT, Darius MILHAUD (1892-1974).
Le cor anglais
C’est un hautbois grave. Il mesure environ 83 centimètres, il est également en ébène. Mais son pavillon est en forme de poire. L’anche double est montée sur un tube un peu recourbé appelé bocal.Le nom du cor anglais viendrait peut-être du terme cor angélique (engelisch horn) ou bien de cor anglé. Il est à noter que les anglais l’appellent le cor français (french horn).Comme son petit frère le hautbois, le cor anglais a les mêmes origines : chalemine, muse, musette. Cet instrument, fort ancien, avait d’abord une forme arquée, ce qui explique, peut-être qu’on le comparait au cor de chasse.Il servit dans des musiques militaires. On lui donnait parfois le nom de vox humana (voix humaine) pour les musiques d’église au début du XVIII° siècle.
Jean-Sébastien BACH a écrit pour cet instrument sous le terme de “hautbois da caccia” (de chasse?). Ludwig von BEETHOVEN (1770-1868) composa un trio pour deux hautbois et cor anglais. Gioacchino ROSSINI (1792-1868), dans l’ouverture6 de son opéra7 “Guillaume Tell”, lui confie le soin d’évoquer les pâturages et les montagnes suisses.On sait que le cor anglais était l’un des instruments préférés d’Hector BERLIOZ (1803-1869). Dans l’ouverture du “Carnaval  Romain”, il peint, en une mélodie mélancolique, l’isolement du héros au milieu de la foule romaine. De même dans la “Scène aux champs” de la “Symphonie fantastique”, c’est le chant d’un pâtre en pleine nature qu’il évoque. Un grand solo lui est réservé dans le Mouvement lent de la “Symphonie du Nouveau Monde” d’Anton Dvorak (1841-1904), sorte de calme plainte inspirée d’un négro-spiritual. Il tient une place importante dans l’Allegretto8 de la Symphonie de César FRANCK (1822-1890), ainsi que dans le Concerto en sol pour piano de Maurice RAVEL (1875-1937), et dans “Le cygne de Tuonela” de Jean SIBELIUS (1865-1957) qui est une sorte de récitatif9 ininterrompu.
Le basson
Il est de la famille du hautbois et du cor anglais. S’il était fait d’une seule pièce, il mesurerait près de 2,50 mètres.Pour plus de facilités, il comprend quatre parties :(1) la petite branche (petit tuyau), (2) la grande branche (grand tuyau), réunies à la base dans un tube appelé culasse (3). Enfin, (4), le pavillon très peu évasé. C’est sur le bocal, assez long, et recourbé, que se fixe une anche double. Il est aussi percé de trous et muni de clefs.En bois de palissandre, il mesure 1,33 mètre.Tout comme le hautbois, sa sonorité peut traduire des sentiments tragiques ou comiques.Il a les mêmes origines que le hautbois et le cor anglais. A noter que les allemands l’appellent fagott, parce que ses deux branches sont unies comme les morceaux de bois d’un fagot.Dès la première moitié du XVIe siècle, il est connu sous le nom de Dulcian, mais il est fait d’un seul morceau de bois. Ce n’est qu’au XVIIIe siècle que sa forme se rapproche du basson moderne.
Si un assez petit nombre de partitions lui sont consacrées en tant que soliste pur, il figure très souvent dans des trios ou quintettes de MOZART, BEETHOVEN, GLINKA (1804-1857) ou POULENC. VIVALDI, MOZART, WEBER, RIMSKI-KORSAKOV (1844-1908) lui ont consacré un ou plusieurs concertos, ainsi qu’André JOLIVET, Jean RIVIER (1896-1987) et Henri TOMASI (1901-1971). Il trouve très vite sa place à l’orchestre dans les œuvres de RAMEAU, les symphonies de HAYDN, MOZART, BEETHOVEN. Dans le concerto pour violon, BEETHOVEN lui confie de nombreux passages, ainsi que DEBUSSY dans “Nocturnes” ou “la Mer”. Dès le début de “La Valse”, poème chorégraphique10 de Maurice RAVEL, deux bassons chantent le premier thème.Dans “l’Apprenti sorcier”, poème symphonique11 de Paul DUKAS (1865-1935), il évoque un balai magique qui marche.Enfin il est le grand-père ronchon de “Pierre et le Loup”.
Le contrebasson
Il est au basson ce que la contrebasse est au violoncelle. En bois d’érable, mesurant près de 6 mètres, il est aussi divisé en 4 parties ce qui ramène sa dimension à environ 1,80 mètre.Il donne des sons beaucoup plus graves que le basson.
Le cor
A l’origine c’était la corne d’un animal. D’où le nom de cornu, corn et enfin cor. C’est un tuyau de cuivre allant en s’élargissant, enroulé sur lui-même et terminé par un grand pavillon. Une embouchure, en forme de petit entonnoir, s’applique sur les lèvres du corniste, permettant la vibration indispensable.Ainsi se présente le cor de chasse que tout le monde connait.Cet instrument ne pouvant donner tous les sons existants, on a donc ajouté d’autres petits tuyaux permettant de modifier le trajet de l’air. Ils sont ouverts ou fermés par des pistons. Les pistons jouent le même rôle que les clefs sur les instruments à vent en bois. Ce nouveau cor a pris le nom de cor d’harmonie. Sa sonorité peut changer selon que les sons sont ouverts (en se servant de l’instrument tel qu’il est), bouchés, avec une sourdine placée dans le pavillon, ou cuivrés. Le corniste place alors sa main dans le pavillon, le bouchant en partie.Les premiers cors de chasse font leur apparition en France et en Allemagne vers 1660. Les cornistes tiennent leur instrument en dirigeant le pavillon vers le haut.A partir de 1765, on utilise le cor d’intervention, pavillon dirigé vers le bas, le corniste mettant la main droite dans le pavillon pour obtenir davantage de sons.C’est en 1815 que l’on peut voir les premiers cors à pistons. Ils seront en usage en 1899 aux Etats Unis et vers 1930 en Angleterre.
Parmi les concertos consacrés à cet instrument, relevons ceux de HAYDN (2), MOZART (4), WEBERRichard STRAUSS (concertino), (2), Paul HINDEMITH (1895-1963) (1).Pour cor et piano, on trouve une sonate de BEETHOVEN, “Rêverie” d’Alexandre GLAZOUNOV (1865-1936), “Villanelle12” de Paul DUKAS, “Elégie13” de Francis POULENC. A l’orchestre, les solos sont relativement nombreux. Dans l’ouverture du “Freischütz”, opéra de WEBER, quatre cors évoquent une sombre forêt. Quatre cors également chantent le thème des “Variations14” du “Capriccio espagnol” de Nicolas RIMSKI-KORSAKOV. ROSSINI lui confie un solo dans l’ouverture du “Barbier de Séville”. Pour la chasse à courre du poème symphonique “La Moldau”, ce sont les cors que choisit Bédrich SMETANA (1824-1884). Dans le dernier mouvement de la “Symphonie du Nouveau Monde” de DVORAK, ils martellent le thème principal.Trois cors pour les grognements du loup dans “Pierre et le Loup”.Enfin, Olivier MESSIAEN lui réserve une très longue période dans “Des canyons aux étoiles”.
La flûte, le hautbois, la clarinette, le basson et le cor sont souvent réunis. Ils forment un quintette (cinq intruments) à vent. De nombreuses partitions sont écrites pour cet ensemble. Bien que les sonorités de ces instruments soient différentes, elles se mélangent agréablement pour le plaisir de nos oreilles.
1. Concerto : œuvre écrite pour un ou plusieurs instruments solistes,  accompagnés par l’orchestre.
2. Sonate : ensemble de 3 ou 4 mouvements (morceaux)  pour un ou deux instruments.
3. Rhapsodie : œuvre musicale composée sur des airs populaires.
4. Pièces : signifie morceaux.
5. Symphonie : composition pour orchestre en 3 ou 4 mouvements.
6. Ouverture : morceau d’orchestre qui commence un opéra.
7. Opéra : Pièce de théâtre entièrement chantée.
8. Allegretto : joyeusement, avec rapidité.
9. Récitatif : comme un récit, qui se rappoche du langage parlé.
10. Chorégraphique : qui concerne la danse.
11. Poème symphonique : œuvre pour orchestre inspiré par un poème, une his­toire, etc.
12. Villanelle : sorte de danse
13. Elégie : dans l’antiquité, chant funèbre.
14. Variation : modification d’un thème, d’une mélodie.
Henri LOCHE © Frémeaux & Associés

Ecouter Le Vent Tourbillon (livre audio) © Frémeaux & Associés / Frémeaux & Associés est l'éditeur mondial de référence du patrimoine sonore musical, parlé, et biologique. Récompensés par plus de 800 distinctions dont le trés prestigieux "Grand Prix in honorem de l'Académie Charles Cros", les catalogues de Frémeaux & Associés ont pour objet de conserver et de mettre à la disposition du public une base muséographique universelle des enregistrements provenant de l'histoire phonographique et radiophonique. Ce fonds qui se refuse à tout déréférencement constitue notre mémoire collective. Le texte lu, l'archive ou le document sonore radiophonique, le disque littéraire ou livre audio, l'histoire racontée, le discours de l'homme politique ou le cours du philosophe, la lecture d'un texte par un comédien (livres audio) sont des disques parlés appartenant au concept de la librairie sonore. (frémeaux, frémaux, frémau, frémaud, frémault, frémo, frémont, fermeaux, fremeaux, fremaux, fremau, fremaud, fremault, fremo, fremont, CD audio, 78 tours, disques anciens, CD à acheter, écouter des vieux enregistrements, cours sur CD, entretiens à écouter, discours d'hommes politiques, livres audio, textes lus, disques parlés, théâtre sonore, création radiophonique, lectures historiques, audilivre, audiobook, audio book, livre parlant, livre-parlant, livre parlé, livre sonore, livre lu, livre-à-écouter, audio livre, audio-livre, lecture à voix haute, entretiens à haute voix, parole enregistrée, etc...). Les livres audio sont disponibles sous forme de CD chez les libraires  et les disquaires, ainsi qu’en VPC. Enfin certains enregistrements de diction peuvent être écoutés par téléchargement auprès de sites de téléchargement légal.

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