Intégrale Quincy Jones
Intégrale Quincy Jones
Ref.: FA5857

1957-1962 - Soul Bossa Nova

Quincy Jones

Ref.: FA5857

Direction Artistique : OLIVIER JULIEN

Label :  FREMEAUX & ASSOCIES

Durée totale de l'œuvre : 5 heures 2 minutes

Nbre. CD : 4

Sélectionnez une version :
Grâce à ce pack, vous bénéficiez d’une remise de 17.50 % soit de 13,99 €
Cette œuvre est déjà dans votre panier
Une version numérique de cette œuvre est déjà dans votre panier
Expédié sous 24 à 48h
Distinctions
Recommandé par :
  • - * * * * Le Soir
  • - Sélection Noël - Le Monde
Présentation

Quincy Jones compte parmi les plus formidables conducteurs d’orchestres, arrangeurs et trompettistes du XXe siècle. Sa carrière l’a mené du jazz à la pop en passant par la musique de film. Réalisé par Olivier Julien, ce coffret permet de redécouvrir les débuts discographiques de Quincy Jones, à travers les albums studio qu’il a signé sous son nom et remonte jusqu’à son premier tube planétaire « Soul Bossa Nova ». Il témoigne de toute la ferveur du jeune orchestrateur, qui deviendra en quelques années la figure légendaire de la pop.
Patrick FRÉMEAUX

« “Instrumentiste, compositeur ou arrangeur ? “Arrangeur, cet art sophistiqué, mal payé quand j’étais jeune, fou et peu connu.” De tous les orchestrateurs d’avant les logiciels, Quincy Jones, sans forcer la note, est l’Yves Saint Laurent. »
Interview de Quincy JONES par Francis MARMANDE, Le Monde 14 juillet 2008



CD1 - THIS IS HOW I FEEL ABOUT JAZZ : WALKIN’ • A SLEEPIN’ BEE • SERMONETTE • STOCKHOLM SWEETNIN’ • EVENING IN PARIS • BOO’S BLUES. - GO WEST, MAN! : DANCIN’ PANTS • BLUES DAY • BRIGHT MOON • NO BONES AT ALL • THE OOM IS BLUES • BE MY GUEST • MEDLEY (WHAT’S NEW / WE’LL BE TOGETHER AGAIN / TIME ON MY HANDS / YOU GO TO MY HEAD / LAURA) • LONDON DERRIERE • KINGS ROAD BLUES.

CD2 - THE BIRTH OF A BAND : THE BIRTH OF A BAND • MOANIN’ • I REMEMBER CLIFFORD • ALONG CAME BETTY • TICKLE TOE • HAPPY FACE • WHISPER NOT • THE GYPSY • A CHANGE OF PACE • TUXEDO JUNCTION. - THE GREAT WIDE WORLD OF QUINCY JONES : LESTER LEAPS IN • GHANA • CARAVAN • EVERYBODY’S BLUES • CHEROKEE (INDIAN LOVE SONG) • AIR MAIL SPECIAL • THEY SAY IT’S WONDERFUL • CHANT OF THE WEED • I NEVER HAS SEEN SNOW • EESOM.

CD3 - I DIG DANCERS : PLEASURING PLUMP • G’WAN TRAIN • MOONGLOW • TONE POEM • YOU TURNED THE TABLES ON ME • CHINESE CHECKERS • LOVE IS HERE TO STAY • THE MIDNIGHT SUN WILL NEVER SET • TROUBLE ON MY MIND • A SUNDAY KIND OF LOVE. - AROUND THE WORLD : HOT SAKE • STRIKE UP THE BAND • AFRICANA • MEADOWLANDS • RICO VACILON • UNDER THE PARIS SKIES • MACK THE KNIFE • MANOLETE DE ESPANA • BAIA • COME BACK TO SORRENTO • SWEDISH WARMLAND. BONUS TRACKS : - QUINCY JONES SWEDISH-AMERICAN ALLSTARS : POGO STICK • LIZA.

CD4 - QUINTESSENCE : THE QUINTESSENCE • ROBOT PORTRAIT • LITTLE KAREN • STRAIGHT, NO CHASER • FOR LENA AND LENNIE • HARD SOCK DANCE • INVITATION • THE TWITCH. - BIG BAND BOSSA NOVA : SOUL BOSSA NOVA • BOOGIE BOSSA NOVA • DESAFINADO • BLACK ORPHEUS (MANHA DE CARNAVAL) • SE E TARDE ME PARDOA (FORGIVE ME IF I’M LATE) • ON THE STREET WHERE YOU LIVE • SAMBA DE UNA NOTA SO (ONE NOTE SAMBA) • LALO BOSSA NOVA • SERENATA • CHEGA DE SAUDADE (NO MORE BLUES). BONUS TRACKS : - QUINCY JONES SWEDISH-AMERICAN ALLSTARS : JONE’S BONES • SOMETIMES I’M HAPPY.

DIRECTION ARTISTIQUE : OLIVIER JULIEN
 

Presse
Quincy Jones né le 14 mars 1933à Chicago (Illinois), trompettiste, jeune élégant qui s’associe à Ray Charles avant de rencontrer Eddie Barclay à Paris, compositeur et arrangeur très recherché, élève chéri de Nadia Boulanger à Mantes-la-Jolie (le conservatoire de la ville porte désormais son nom), maître à succès du label Mercury, plus tard Miles, plus tard « Thriller » et Michael Jackson… « Mr. Q » est l’inventeur d’une grande part de l’air du temps. L’intégrale couvrant la période 1957-1962 est publiée par Frémeaux & Associés : garantie de sérieux, de gravure, de présentation (Olivier Julien), perfection des arrangements, luxe du personnel de cette époque : de Lalo Schifrin au batteur Stu Martin, « tous » les jeunes musiciens de l’époque, les plus brillants, les plus accomplis des « requins de studio », les meilleurs solistes, sont aux pupitres. Par Francis MARMANDE – LE MONDE
Lire davantage Lire moins
Depuis les années 1980, Quincy Jones est surtout connu comme le producteur qui fit la gloire de Michael Jackson avec « Thriller », le disque le plus vendu de l’histoire avec plus de 60 millions d’exemplaires. Mais n’oublions pas qu’il fut d’abord un des meilleurs arrangeurs et chefs d’orchestre de jazz. Ces quatre CD réunissant ses huit premiers albums en studio nous le rappellent. Tout amateur de big bands se doit de connaître ces superbes enregistrements où l’écriture de « Q » est mise en valeur par des orchestres qui étaient de véritables all-stars. Dans ces arrangements, la finesse se mêlait à l’efficacité, le côté explosif s’ajoutant au caractère presque soyeux de la plume du maître. (…) Le mérite de cette réédition sera de rendre disponibles de petits chefs-d’œuvre aujourd’hui souvent oubliés. Par Philippe VINCENT - JAZZ MAGAZINE
Lire davantage Lire moins
« Mister Q, comme on l’appelle, a arrangé et produit le fameux Thriller de Michael Jackson, qui reste l’album le plus vendu dans le monde aujourd’hui. Mais sa carrière ne se limite vraiment pas à cela. Il a 90 ans aujourd’hui. En 2021, on le fêtait à Paris, sur la scène de l ’Accor Arena, avec Ibrahim Maalouf, Marcus Miller, Véronique Sanson. La musique lui devait bien cet hommage : Quincy Jones a été l’architecte de l’environnement musical des années 1960 à 80, et au-delà. Et on l’entend déjà dans cette intégrale 1957-1961, qui reprend ses huit premiers albums studio, enregistrés chez ABC Paramount, Mercury et Impulse a vec son grand orchestre, où l’on trouve des pointures comme Art Farmer, Hank Jones, Phil Woods, Paul Chambers, Shelly Manne, Clark Terry, Kenny Burrel, Jimmy Cleveland, Curtis Fuller, Lalo Schifrin, Jim Hall… On sent bien cette navigation de Mister Q, qui sort petit à petit des rives du jazz traditionnel pour s’en aller mouiller aux îles de l’ailleurs, bossanova, pop, rock, latino. Quincy a transgressé plein de frontières, et nous offre un héritage somptueux. « Jean-Claude VANTROYEN – LE SOIR
Lire davantage Lire moins
Est-il besoin de présenter Quincy Jones ? Le jeune trompettiste issu d’un milieu pauvre et quasiment inconnu dans le big band de Lionel Hampton, est devenu le prince des arrangeurs, l’un des plus courtisés, l’un des plus célèbres, ce qui l’amènera à arranger trois albums pour Michael Jackson devenus des succès mondiaux : « Off The Wall », « Thriller » et « Bad ». De 1957 à 1962 il grava huit albums, principalement pour ABC Paramount et Mercury, dont il était alors le directeur artistique, qui contribuèrent à établir sa réputation. Rassemblant à chaque séance ce que l’on peut considérer comme une élite de musiciens accomplis excellents lecteurs, il arrange et compose huit albums devenus des classiques : « I Dig Dancers », « Go West, Man », « The Birth Of a Band », « The Great Wide World of Quincy Jones », « I Dig Dancers », « Around the World », « Quintessence » (pour impulse), et « Big Band Bossa Nova ». Rassemblés en quatre CD, avec en bonus deux 45 tours rarissimes gravés pour Métronome, ils constituent un moment d’inventivité, de swing et de couleurs variées toujours impeccablement dosées et architecturées dont ce jeune musicien de 90 ans peut à juste titre être fier, que nous avons la chance de pouvoir écouter encore et en admirer la perfection. Par Jean-Pierre JACKSON - CLASSICA
Lire davantage Lire moins
  La séquence des perles et des inédits ressortis de l’oubli. Cette semaine, la réédition chez Frémeaux des huit premiers albums enregistrés en studio entre 1956 et 1962 par un Quincy Jones immédiatement perçu comme un concepteur et un arrangeur surdoué « Dans mon premier quintet, on avait inventé, comme dans tous les groupes, des amendes pour retard, pour fausse note, etc. Nous, c’était 20 cents pour manque d’attitude cool en scène. »” Instrumentiste, compositeur ou arrangeur ? « Arrangeur, cet art sophistiqué, mal payé quand j’étais jeune, fou et peu connu. »De tous les orchestrateurs d’avant les logiciels, Quincy Jones, sans forcer la note, est l’Yves Saint Laurent.C’est Olivier Julien qui a conçu cette intégrale des premières années de Quincy en leader en coffret de 4 CD. Il en rappelle le contexte dans son texte du livret : « Quincy Jones, surnommé « Q » est une légende vivante qui a multiplié les collaborations artistiques à travers le monde. Il est plus connu pour son travail avec Michael Jackson avec qui il a collaboré aux albums de la consécration et pour qui il a produit l’album de tous les records « Thriller » sorti en 1982 qui reste à ce jour la meilleure vente de tous les temps dans l’histoire du disque. Malgré une étiquette de jazzman, il a collaboré avec un nombre incroyable d’artistes tels que Barbra Streisand ou Nana Mouskouri en passant par Jacques Brel et Frank Sinatra. Artiste touche à tout, il a déployé son talent tant dans le jazz que la variété en passant par la musique de films et a collaboré avec le cinéma et la télévision, à la fois adepte du big band et capable de productions plus intimistes. Ce coffret permet de redécouvrir les débuts discographiques de Quincy Jones à travers les albums studio qu’il a signé sous son nom et qui forment la pierre angulaire d’une carrière qui le verra notamment nommé quatre-vingt fois aux Grammy Awards où il sera consacré vingt-huit fois. Par FRANCE MUSIQUE
Lire davantage Lire moins
« Bien avant d'être le producteur d'albums légendaires de Michael Jackson et ainsi engranger des millions de dollars, Quincy Jones, dont on a récemment célébré le 90è anniversaire, fut un grand trompettiste/bugliste, chef d'orchestre, arrangeur et compositeur. "Intégrale Quincy Jones 1957-1962 Soul Bossa nova" (coffret 4CD - Frémeaux & Associés) retrace la genèse du leader aux 28 Grammy Awards, ancien étudiant de Nadia Boulanger et directeur artistique (déjà !) des disques Barclay (1957). Si l'on fait exception de deux disques enregistrés en "live" en 1961 - "Newport '61" et "The Great Wide World of Quincy Jones Live (in Zürich)" - cet imposant coffret rassemble l'intégrale des huit albums gravés en studio durant cette riche période, principalement à la tête de grandes formations. Sous la baguette du leader sont réunis des "pupitreurs" dont certains possèdent déjà pour l'époque un sacré CV dans l'évolution du jazz moderne. Ainsi peut-on entendre notamment, suivant les séances d'enregistrement, Art Farmer (invité quasiment en permanence), Harry "Sweets" Edison, Clark Terry, Lee Morgan et Joe Newman pour les trompettistes ; Phil Woods (également omniprésent), Jerome Richardson et Lucky Thomson aux saxes et des rythmiques comprenant par exemple Hank Jones (piano), Jim Hall (guitare) et Paul Chambers (contrebasse). Deux albums se détachent du lot : le premier, "Big Band Bossa Nova" (1962), comprenant LE tube de l'époque - et encore de nos jours ! - "Soul Bossa Nova", et "Go West, Man !" (1957), vraisemblablement gravé sur la West Coast, où sont rassemblées quelques-unes des figures emblématiques du style comme les frères Candoli - Conte et Pete (trompette) - Charlie Mariano et Art Pepper (saxe-alto), Buddy Collette et Bill Perkins (saxe-ténor), Lou Levy (piano), Red Mitchell et Leroy Vinnegar (contrebasse) ou encore Mel Lewis et Shelly Manne (batterie). Le tout pour interpréter des thèmes de Jimmy Giuffre et d'un certain Lennie Niehaus, qui allait devenir le compositeur fétiche des musiques de films de Clint Eastwood.     Enfin, ajoutons que pour être complet, sont aussi inclus des "bonus tracks" (quatre) de séances suédoises de 1953 avec le "Swedish-American Allstars", publiées à l'époque sous forme de 45 tours/17 cm. » Par Didier PENNEQUIN – JAZZ GAZETTE
Lire davantage Lire moins
Liste des titres
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    Walkin 
    Quincy Jones
    Richard Carpentier
    00:10:42
    1957
  • 2
    A Sleepin  Bee
    Quincy Jones
    Arlen Harold
    00:04:40
    1957
  • 3
    Sermonette
    Quincy Jones
    Julian Adderley
    00:05:56
    1957
  • 4
    Stockholm Sweetnin 
    Quincy Jones
    Quincy Jones
    00:05:40
    1957
  • 5
    Evening in Paris
    Quincy Jones
    Quincy Jones
    00:04:07
    1957
  • 6
    Boo’s Blues
    Quincy Jones
    Quincy Jones
    00:05:12
    1957
  • 7
    Dancin  Pants
    Quincy Jones
    Jimmy Giuffre
    00:03:47
    1957
  • 8
    Blues Day
    Quincy Jones
    Jimmy Giuffre
    00:04:41
    1957
  • 9
    Bright Moon
    Quincy Jones
    Jimmy Giuffre
    00:05:18
    1957
  • 10
    No Bones at All
    Quincy Jones
    Johnny Mandel
    00:03:56
    1957
  • 11
    The Oom is Blues
    Quincy Jones
    Charlie Mariano
    00:05:07
    1957
  • 12
    Be my Guest
    Quincy Jones
    Lennie Niehaus
    00:04:28
    1957
  • 13
    Medley : What’s New / We’ll be together again 
    Quincy Jones
    Bob Haggart
    00:06:18
    1957
  • 14
    London Derriere
    Quincy Jones
    Johnny Mandel
    00:04:04
    1957
  • 15
    Kings Road Blues
    Quincy Jones
    Lennie Niehaus
    00:05:02
    1957
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    The Birth of a Band
    Quincy Jones
    Quincy Jones
    00:02:57
    1959
  • 2
    Moanin 
    Quincy Jones
    Quincy Jones
    00:03:06
    1959
  • 3
    I Remember Clifford
    Quincy Jones
    Benny Golson
    00:03:44
    1959
  • 4
    Along Came Betty
    Quincy Jones
    Benny Golson
    00:03:19
    1959
  • 5
    Tickle Toe
    Quincy Jones
    Lester Young
    00:02:59
    1959
  • 6
    Happy Face
    Quincy Jones
    Sonny Stitt
    00:02:41
    1959
  • 7
    Whisper Not
    Quincy Jones
    Benny Golson
    00:03:24
    1959
  • 8
    The Gypsy
    Quincy Jones
    Billy Reid
    00:04:05
    1959
  • 9
    A Change of Pace
    Quincy Jones
    Harry Arnold
    00:03:22
    1959
  • 10
    Tuxedo Junction
    Quincy Jones
    Buddy Feine
    00:02:44
    1959
  • 11
    Lester Leaps In
    Quincy Jones
    Lester Young
    00:03:35
    1959
  • 12
    Ghana
    Quincy Jones
    Ernest Wilkins
    00:04:38
    1959
  • 13
    Caravan
    Quincy Jones
    Duke Ellington
    00:03:30
    1959
  • 14
    Everybody’s blues
    Quincy Jones
    Ernest Wilkins
    00:04:15
    1959
  • 15
    Cherokee (Indian Love Song)
    Quincy Jones
    Ray Noble
    00:03:10
    1959
  • 16
    Air Mail Special
    Quincy Jones
    Benny Goodman
    00:02:34
    1959
  • 17
    They Say it’s Wonderful
    Quincy Jones
    irving Berlin
    00:03:23
    1959
  • 18
    Chant of the Weed
    Quincy Jones
    Don Redman
    00:03:14
    1959
  • 19
    I Never has Seen Snow
    Quincy Jones
    Arlen Harold
    00:05:06
    1959
  • 20
    Eesom
    Quincy Jones
    Arlen Harold
    00:05:06
    1959
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    Pleasuring Plump
    Quincy Jones
    Quincy Jones
    00:02:16
    1960
  • 2
    G Wan Train
    Quincy Jones
    patti Brown
    00:06:20
    1960
  • 3
    Moonglow
    Quincy Jones
    Will Hudson
    00:02:47
    1960
  • 4
    Tone Poem
    Quincy Jones
    Melba Liston
    00:03:38
    1960
  • 5
    You Turned the Tables on Me
    Quincy Jones
    Louis Alter
    00:02:30
    1960
  • 6
    Chinese Checkers
    Quincy Jones
    David Carr Glover
    00:02:40
    1960
  • 7
    Love Is Here to Stay
    Quincy Jones
    George & Ira Gershwin
    00:03:11
    1960
  • 8
    The Midnight Sun Will Never Set
    Quincy Jones
    Quincy Jones
    00:04:33
    1960
  • 9
    Trouble on My Mind
    Quincy Jones
    Ray Noble
    00:02:30
    1960
  • 10
    A Sunday Kind of Love
    Quincy Jones
    Louis Prima
    00:02:34
    1960
  • 11
    Hot Sake
    Quincy Jones
    Quincy Jones
    00:03:00
    1961
  • 12
    Strike up the Band
    Quincy Jones
    George & Ira Gershwin
    00:02:27
    1961
  • 13
    Africana
    Quincy Jones
    Quincy Jones
    00:03:10
    1961
  • 14
    Meadowlands
    Quincy Jones
    Quincy Jones
    00:03:10
    1961
  • 15
    Rico Vacilon
    Quincy Jones
    Rosendo Ruiz Jr
    00:02:15
    1961
  • 16
    Under the Paris Skies
    Quincy Jones
    Hubert Giraud
    00:02:33
    1961
  • 17
    Mack the Knife
    Quincy Jones
    Bertold Brecht
    00:02:32
    1961
  • 18
    Manolete de Espana
    Quincy Jones
    Quincy Jones
    00:03:18
    1961
  • 19
    Baia
    Quincy Jones
    Ary Barroso
    00:03:55
    1961
  • 20
    Come Back to Sorrento
    Quincy Jones
    Ernesto de Curtis
    00:02:29
    1961
  • 21
    Swedish Warmland
    Quincy Jones
    Quincy Jones
    00:04:01
    1961
  • 22
    Pogo Stick
    Quincy Jones
    Quincy Jones
    00:06:17
    1953
  • 23
    Liza
    Quincy Jones
    George & Ira Gershwin
    00:05:35
    1953
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    The Quintessence
    Quincy Jones
    Quincy Jones
    00:04:20
    1962
  • 2
    Robot Portrait
    Quincy Jones
    Billy Byers
    00:05:25
    1962
  • 3
    Little Karen
    Quincy Jones
    Benny Golson
    00:03:43
    1962
  • 4
    Straight no Chaser
    Quincy Jones
    Thelonious Monk
    00:02:25
    1962
  • 5
    For Lena and Lennie
    Quincy Jones
    Quincy Jones
    00:04:17
    1962
  • 6
    Hard Sock Dance
    Quincy Jones
    Quincy Jones
    00:03:19
    1962
  • 7
    Invitation
    Quincy Jones
    Kasper Brinnislav
    00:03:34
    1962
  • 8
    The Twitch
    Quincy Jones
    Billy Byers
    00:03:49
    1962
  • 9
    Soul Bossa Nova
    Quincy Jones
    Quincy Jones
    00:02:45
    1962
  • 10
    Boogie Bossa Nova
    Quincy Jones
    Charles Mingus
    00:02:41
    1962
  • 11
    Desafinado
    Quincy Jones
    Antonio Carlos Jobim
    00:02:53
    1962
  • 12
    Black Orpheus (Manha de Carnaval)
    Quincy Jones
    Luiz Bonfa
    00:02:54
    1962
  • 13
    Se E Tarde Me Pardoa (Forgive Me if I’m Late)
    Quincy Jones
    Carlos Lyra
    00:04:22
    1962
  • 14
    On the Street Where You Live
    Quincy Jones
    Jay Lerner
    00:02:33
    1962
  • 15
    Samba De Una Nota So (One Note Samba)
    Quincy Jones
    Antonio Carlos Jobim
    00:02:01
    1962
  • 16
    Lalo Bossa Nova
    Quincy Jones
    Lalo Schifrin
    00:03:12
    1962
  • 17
    Serenata
    Quincy Jones
    Leroy Anderson
    00:03:18
    1962
  • 18
    Chega de Saudade (No More Blues)
    Quincy Jones
    Antonio Carlos Jobim
    00:05:31
    1962
  • 19
    Jone’s Bones
    Quincy Jones
    Quincy Jones
    00:05:41
    1953
  • 20
    Sometimes I’m Happy
    Quincy Jones
    Vincent Youmans
    00:05:49
    1953
Livret

CLIQUER POUR TELECHARGER LE LIVRET

Complete

INTÉGRALE

QUINCY

J ONES

1957-1962

SOUL BOSSA NOVA

 

Quincy Jones compte parmi les plus formidables conducteurs d’orchestres, arrangeurs et trompettistes du XXe siècle. Sa carrière l’a mené du jazz à la pop en passant par la musique de film. Réalisé par Olivier Julien, ce coffret permet de redécouvrir les débuts discographiques de Quincy Jones, à travers les albums studio qu’il a signé sous son nom et remonte jusqu’à son premier tube planétaire « Soul Bossa Nova ». Il témoigne de toute la ferveur du jeune orchestrateur, qui deviendra en quelques années la figure légendaire de la pop.       Patrick Frémeaux

Quincy Jones counts as one of the greatest bandleaders, arrangers and trumpeters of the 20th century, a musician whose career has taken him from the world of jazz to popular music and films. Prepared by Olivier Julien, this set gives us the chance to rediscover Quincy Jones’s beginnings as a recording artist, from the early studio albums he made under his own name to his worldwide hit “Soul Bossa Nova”. This collection shows all the fervour brought to music by Quincy, a young arranger who in only a few years would become a superstar of pop.

Patrick Frémeaux

 

« “Dans mon premier quintet, on avait inventé, comme dans tous les groupes, des amendes,
pour retard, pour fausse note, etc. Nous, c’était 20 cents pour manque d’attitude cool en scène.”
Instrumentiste, compositeur ou arrangeur ?
“Arrangeur, cet art sophistiqué, mal payé quand j’étais jeune, fou et peu connu.”

De tous les orchestrateurs d’avant les logiciels, Quincy Jones, sans forcer la note, est l’Yves Saint Laurent. »

Interview de Quincy Jones par Francis Marmande, Le Monde 14 juillet 2008

 

CD1

- This Is How I Feel About Jazz

01 - Walkin’   10’42

02 - A Sleepin’ Bee    4’40

03 - Sermonette         5’56

04 - Stockholm Sweetnin’    5’40

05 - Evening in Paris            4’07

06 - Boo’s Blues         5’12

- Go West, Man!

07 - Dancin’ Pants     3’47

08 - Blues Day           4’41

09 - Bright Moon      5’18

10 - No Bones at All  3’56

11 - The Oom is Blues          5’07

12 - Be my Guest       4’28

13 - Medley (What’s New / We’ll Be Together Again / Time on My Hands / You Go to My Head / Laura)            6’18

14 - London Derriere           4’04

15 - Kings Road Blues          5’02

 

 CD2

- The Birth of a Band

01 - The Birth of a Band      2’57

02 - Moanin’  3’06

03 - I Remember Clifford    3’44

04 - Along Came Betty         3’19

05 - Tickle Toe           2’59

06 - Happy Face        2’41

07 - Whisper Not       3’24

08 - The Gypsy          4’05

09 - A Change of Pace          3’22

10 - Tuxedo Junction            2’44

- The Great Wide World
of Quincy Jones

11 - Lester Leaps in  3’35

12 - Ghana     4’38

13 - Caravan 3’30

14 - Everybody’s Blues        4’15

15 - Cherokee (Indian love song)     3’10

16 - Air Mail Special 2’34

17 - They Say it’s Wonderful           3’23

18 - Chant of the Weed        3’14

19 - I Never Has Seen Snow 5’06

20 - Eesom     5’06

 

CD3

- I Dig Dancers

01 - Pleasuring Plump          2’16

02 - G’wan Train       6’20

03 - Moonglow          2’47

04 - Tone Poem          3’38

05 - You Turned the Tables on Me  2’30

06 - Chinese Checkers         2’40

07 - Love Is Here to Stay     3’11

08 - The Midnight Sun Will Never Set       4’33

09 - Trouble on My Mind    2’30

10 - A Sunday kind of Love 2’34

- Around the World

11 - Hot Sake 3’00

12 - Strike Up the Band       2’27

13 - Africana  3’10

14 - Meadowlands     3’10

15 - Rico Vacilon       2’15

16 - Under the Paris Skies   2’33

17 - Mack the Knife  2’32

18 - Manolete de Espana     3’18

19 - Baia         3’55

20 - Come Back to Sorrento            2’29

21 - Swedish Warmland       4’01

Bonus tracks :

- Quincy Jones Swedish-American Allstars

22 - Pogo Stick          6’17

23 – Liza        5’35

 

CD4

- Quintessence

01 - The Quintessence          4’20

02 - Robot Portrait   5’25

03 - Little Karen       3’43

04 - Straight, No Chaser      2’25

05 - For Lena and Lennie    4’17

06 - Hard Sock Dance          3’19

07 - Invitation            3’34

08 - The Twitch         3’49

- Big Band Bossa Nova

09 - Soul Bossa Nova            2’45

10 - Boogie Bossa Nova        2’41

11 - Desafinado          2’53

12 - Black Orpheus (Manha De Carnaval) 2’54

13 - Se E Tarde Me Pardoa (Forgive Me if I’m Late)         4’22

14 - On the Street Where you Live 2’33

15 - Samba De Una Nota So (One Note Samba)     2’01

16 - Lalo Bossa Nova           3’12

17 - Serenata 3’18

18 - Chega De Saudade (No More Blues)    5’31

Bonus tracks :

- Quincy Jones Swedish-American Allstars

19 - Jone’s Bones      5’41

20 - Sometimes I’m Happy 5’49

 

 

Intégrale Quincy Jones
1957-1962

Soul Bossa Nova

Par Olivier Julien

 

Quincy Jones, surnommé « Q » est une légende vivante qui a multiplié les collaborations artistiques à travers le monde. Il est plus connu pour son travail avec Michael Jackson avec qui il a collaboré aux albums de la consécration et pour qui il a produit l’album de tous les records Thriller sorti en 1982 qui reste à ce jour la meilleure vente de tous les temps dans l’histoire du disque. Malgré une étiquette de jazzman, il a collaboré avec un nombre incroyable d’artistes tels que Barbra Streisand ou Nana Mouskouri en passant par Jacques Brel et Frank Sinatra. Artiste touche à tout, il a déployé son talent tant dans le jazz que la variété en passant par la musique de films et a collaboré avec le cinéma et la télévision, à la fois adepte du Big band et capable de productions plus intimistes. Ce coffret permet de redécouvrir les débuts discographiques de Quincy Jones à travers les albums studio qu’il a signé sous son nom et qui forment la pierre angulaire d’une carrière qui le verra notamment nommé quatre-vingt fois aux Grammy Awards où il sera consacré vingt-huit fois.

 

Quincy Delight Jones Jr est né le 14 mars 1933 à Chicago dans l’Illinois où ses parents ont déménagé lors de la « grande migration ». Quincy Jones Jr y vit son éveil musical tout d’abord grâce à ses voisins qui possèdent un piano, puis c’est à l’école qu’il apprend la pratique de la trompette. Son père Quincy Delight est charpentier et joueur de basket-ball semi professionnel et sa mère Sarah Wells Jones employée de banque, est rapidement internée suite à des troubles psychiatriques. La grand-mère paternelle de Quincy était la fille d’esclaves à Louisville dans le Kentucky. Les parents divorcent et de déménagements en déménagements, son père s’installe après-guerre dans la banlieue de Seattle à Bremerton dans l’État de Washington, il se remarie à Elvera Jones, mère de trois enfants et auront trois enfants ensemble. Lors d’un passage de l’orchestre de Count Basie à Seattle, il prend des cours à l’âge de treize ans avec Clark Terry. Face à la pauvreté de son père, Quincy exerce l’activité de cireur de chaussures tout en commençant à jouer dans des groupes locaux. Il fait la connaissance de Ray Charles, de trois ans son aîné, et forment ensemble un combo qui se produit dans les clubs de la ville avant d’obtenir à dix-huit ans une bourse qui lui permet de suivre l’enseignement du Berklee College of Music de Boston. Il intègre ensuite l’orchestre de Lionel Hampton comme trompettiste et arrangeur pour une durée de quatre ans ce qui lui permet de faire une tournée en Europe et lui ouvrira les yeux sur la question du racisme. C’est pendant cette tournée, en 1953, que Quincy Jones enregistre et sort en Suède ses premiers disques sous la forme de deux singles : Quincy Jones and the swedish-american all stars : Pogo stick (Quincy Jones), Liza (Gershwin) (45 tours 17 cm Metronome MEP 30) et Jone’s bones (Quincy Jones), Sometimes I’m happy (Vincent Youmans - Irving Cassar) (45 tours 17 cm Metronome MEP 31). Ces enregistrements sortiront l’année suivante sous forme de deux simples en Grande-Bretagne (Esquire EP-5 et Esquire EP-20) et sous la forme d’un 33 tours 25 cm aux États-Unis (Prestige – PrLP 172). L’orchestre est composé de Art Farmer à la trompette, Alan Dawson à la batterie, Lars Gullin au saxophone bariton, Bengt Hallberg au piano, Ake Persson au trombone, Arne Domnérus au saxophone alto, Simon Brehm à la basse et Jimmy Cleveland au trombone.

Quincy s’installe ensuite à New York où il réalise des arrangements pour Tommy Dorsey, Gene Krupa, Sarah Vaughan, Count Basie, Dinah Washington, Cannonball Adderley et bien sûr Ray Charles. Début 1956, il accepte un « travail temporaire » pour le CBS stage show de Jimmy et Tommy Dorsey, il y accompagne en tant que deuxième trompette Elvis Presley, tout juste âgé de vingt-cinq ans. Plus tard en 1956, il est engagé par Dizzy Gillespie comme trompettiste et directeur musical de son Big band pour une tournée organisée par le Département d’État au Moyen-Orient et en Amérique du Sud. Pendant cette tournée, il fait la connaissance du musicien Lalo Schifrin. Peu après, il enregistre son premier disque américain qui sort en 1957 This is how I feel about jazz : Walkin’ (Richard Carpenter), A sleepin’ bee (Harold Arlen / Truman Capote), Sermonette (Julian Adderley), Stockholm sweetnin’ (Quincy Jones), Evening in Paris (Quincy Jones) et Boo’s blues (Quincy Jones) (ABC Paramount ABC 159) L’orchestre est notamment composé de Charles Mingus à la basse, Phil Woods au saxophone alto, Billy Taylor au piano, Zoot Sims au saxophone ténor, Jimmy Cleveland au trombone et Art Farmer à la trompette. Son deuxième album sort égale­ment en 1957 : Go west, man! : Dancin’ pants (Jimmy Giuffre), Blues day (Jimmy Giuffre), Bright moon (Jimmy Giuffre), No bones at all (Johnny Mandel), The oom is blues (Charlie Mariano), Be my guest (Lennie Niehaus), Medley : What’s new (Bob Haggart / Johnny Burke), We’ll be together again (Carl Fischer / Frankie Laine), Time on my hands (Harold Adamson / Mack Gordon / Vincent Youmans), You go to my head (Haven Gillepsie / J.Fred Coots), Laura (David Raksin / Johnny Mercer), London derriere (Johnny Mandel) et King road blues (Lennie Niehaus). En 1957, Quincy s’installe à Paris où il étudie auprès de Nadia Boulanger, directrice du Conservatoire américain de Fontainebleau, et travaille comme arrangeur pour le label d’Eddie Barclay pour des artistes tels que Henri Salvador, Charles Aznavour ou Jacques Brel entre autres. Le groupe Les Double Six enregistre un album consacré à ses compositions. Le temps d’une tournée européenne, il est le directeur de la troupe qui joue la comédie musicale Free and easy d’Harold Arlen. Il forme un Big band avec dix-huit musiciens mais malgré la qualité musicale de l’orchestre, l’expérience se solde par un fiasco financier et pousse Quincy Jones, homme pourtant foncièrement optimiste, au bord de la dépression. Il rebondit vite en retournant aux États-Unis où il devient directeur artistique pour le label Mercury avant de devenir vice-président du label. Il signe un nouvel album The birth of a band : The birth of a band (Quincy Jones), Moanin’ (Bob Timmons), I remember Clifford (Benny Golson), Along came Betty (Benny Golson), Tickle toe (Lester Young), Happy face (Sonny Stitt), Whisper not (Benny Golson), The gypsy (Billy Reid), A change of pace (Harry Arnold / Quincy Jones), Tuxedo junction (Buddy Feine / Erskine Hawkins / Julian Dash / William Johnson) (33 tours 30 cm Mercury MG 20444 - USA – 1959) suivi par The great wide world of Quincy Jones qui reflète ses influences interna­tionales : Lester leaps in (Lester Young), Ghana (Ernest Wilkins), Caravan (Duke Ellington / Irving Mills / Juan Tizol), Everybody’s blues (Ernest Wilkins), Cherokee (Indian love song) (Ray Noble), Air mail special (Benny Goodman / Charlie Christian / Jimmie Mundy), They say it’s wonderful (Irving Berlin), Chant of the weed (Don Redman), I never has seen snow (Harold Arlen / Truman Capote), Eesom (Bill Potts) (33 tours 30 cm Mercury SR 60221 - USA – 1959). Sa position au niveau du label lui permet de multiplier les sorties discographiques et un nouvel album voit le jour en 1960 - I dig dancers : Pleasuring plump (Quincy Jones), G’wan train (Patti Brown), Moonglow (Will Hudson / Irving Mills / Eddie DeLange), Tone poem (Melba Liston), You turned the tables on me (Lois Alter / Sidneu D.Mitchell), Chinese Checkers (David Carr Glover), Love is here to stay (Ira Gershwin / George Gershwin), The Midnight sun will never set (Quincy Jones / Henri Salvador / Dorcas Cochran), Trouble on my mind (Ray Noble), A sunday kind of love ( Luis Prima / Barbara Belle / Anita Leonard / Stan Rhodes) (33 tours 30 cm Mercury SR 60612 - USA – 1960). Nouveau tour du monde avec en 1961 sous le nom Quincy Jones & band, l’album Around the world : Hot sake (Quincy Jones), Strike up the band (Ira Gershwin / George Gershwin), Africana (Quincy Jones), Meadowlands (Quincy Jones), Rico Vacilon (Rosendo Ruiz Jr), Under the Paris skies (Hubert Giraud / Jean Dréjac), Mack the knife (Bertolt Brecht / Kurt Weill), Manolete de Espana (Quincy Jones), Baia (Ary Barroso), Come back to Sorrento (Ernesto de Curtis / Giambattista de Curtis), Swedish Warmland (Quincy Jones) (33 tours 30 cm Mercury PPS 6014 - USA – 1961). En 1961, il arrange et dirige l’album If you go de Peggy Lee pour le label Capitol Records. Il participe au prestigieux festival de Newport et sort son premier album en public : Quincy Jones And His Orchestra : Live At Newport 1961. En 1962, c’est sous le label Impulse ! Que sort le nouvel album intitulé the quintessence : The quintessence (Quincy Jones), Robot portrait (Billy Byers), Little Karen (Benny Golson), Straight, no chaser (Thelonious Monk), For Lena and Lennie (Quincy Jones), Hard sock dance (Quincy Jones), Invitation (Bronislaw Kasper / Paul Francis Webster), The twitch (Billy Byers) (33 tours 30 cm Impulse ! A-11 - USA). Cette même année, il sort chez Mercury son « album brésilien » : Big band bossa nova : Soul bossa nova (Quincy Jones), Boogie bossa nova (Charlie Mingus), Desafinado (Antonio Carlos Jobim / Newton Medonça), Black orpheus (Manha de carnaval) (Luiz Bonfa), Se e tarde me pardoa (Forgive me if i’m late) (Carlos Lyra / Ronaldo Boscoli), On the street where you live (Lerner & Loewe), Samba de una nota so (One note samba) (Antonio Carlos Jobim), Lalo bossa nova (Lalo Schifrin), Serenata (Leroy Anderson), Chega de saudade (No more blues) (Antonio Carlos Jobim / Vinicius De Moraes) (33 tours 30 cm Mercury SR 60751 - USA – 1962). L’album rencontre un vif succès et le morceau : Soul bossa nova connaîtra plusieurs carrières en apparaissant notamment en 1964 dans le film de Sidney Lumet The pawnbroker et deviendra le générique du film Austin Powers samplé par Ludacris ; il inspirera également Nino Ferrer en 1969 pour son titre désormais classique : Les cornichons. La bande originale de The pawnbroker lui amène de nombreux projets pour le cinéma et la télévision pour laquelle il signe entre autres le générique de L’homme de fer (The iron man) et du Bill Cosby show. Quincy Jones s’engage auprès de Martin Luther King et du révérend Jesse Jackson pour les droits des noirs américains et finance l’IBAM (Institute for black american music). Il diversifie ses activités et devient producteur pour la télévision, il coproduit notamment en 1973 un show consacré à Duke Ellington. Coté carrière personnelle, Quincy s’éloigne du jazz et sort des albums qui flirtent avec le funk et la pop musique. En 1974, il est victime d’une rupture d’anévrisme et après six mois de convalescence, prend part comme directeur musical à l’aventure du film The Wiz produit par la Motown, il y rencontre le jeune Michael Jackson qui souhaite s’émanciper des Jacksons Five et est à la recherche d’un nouveau producteur. C’est pour le label Epic que débute leur collaboration en 1979 avec l’album Off the wall qui offre une seconde carrière à Michael Jackson. L’album suivant en 1982 Thriller battra tous les records vente existants avec plus de soixante millions d’exemplaires vendus ce qui permettra à Jackson d’acquérir une gloire internationale. Le succès de ce disque permet à Quincy Jones, toujours actif dans les mouvements anti racistes, de coproduire en 1985, le film de Steven Spielberg La couleur pourpre (The Color Purple) dont il signe la musique. Cette même année il prend part comme directeur artistique au projet du disque événement We Are the World au profit de la lutte contre la famine en Éthiopie qui autour de Michael Jackson réunit la fine fleur des artistes internationaux tels que Tina Turner, Bob Dylan, Ray Charles, Stevie Wonder et Bruce Springsteen parmi d’autres. Quincy Jones renoue avec le jazz en persuadant Miles Davis de de remonter sur scène en 1991, il dirige l’orchestre au Festival de Montreux et l’album Miles & Quincy live at Montreux sera le dernier enregistrement de Miles Davis qui meurt sept mois après. Il reçoit le Grammy Legend Award en 1992 (seules quinze personnes l’ont reçu à ce jour). En 1993, Quincy Jones fonde avec David Salzman la société de production QDE (Quincy Jones/David Salzman Entertainment), ils organisent alors le concert d’investiture de Bill Clinton et multiplient les activités avec aussi bien la production de musique, de pièces de théâtre, de films et d’émissions télévisées. En 2001, Quincy Jones publie son autobiographie Q: The Autobiography of Quincy Jones et sera fait commandeur de la légion d’honneur par Jacques Chirac. En 2007, il s’allie à Wizzard medias pour produire une série de podcast dans laquelle Quincy aborde les différents aspects de son métier. En 2013, il reçoit l’award Ahmet Ertegun qui consacre son entrée au Rock & Roll Hall of Fame. En 2017, il lance le premier service de vidéos à la demande consacré au « jazz et à la musique éclectique du monde entier. » Quincy Jones, après plus de soixante-dix ans de carrière reste actif dans le milieu de la musique et est une légende vivante du métier, il est une référence inter‑nationale tant dans le milieu du jazz que de la musique pop.

Olivier Julien

© Frémeaux & Associés 2023

 

 

 

Quincy Jones 1957-1962

by Olivier Julien

 

Quincy Jones, known as Q, is a living legend thanks to his multiple artistic collaborations around the world, a man best known for his success in association with Michael Jackson. The latter’s records made Quincy a household name, and the album that Quincy produced for him in 1982, Thriller, still remains the best-selling record in history. Despite being labelled a jazzman, Quincy has produced an incredible number of artists, a list that includes Barbra Streisand, Nana Mouskouri, Jacques Brel and Frank Sinatra. As an artist who could turn his hand to anything, Quincy Jones has exercised his talents in jazz, popular music, soundtracks, television and films, not to mention leading different big bands or his gift for more intimate productions. This set allows listeners to rediscover Quincy’s early days when he first made studio albums under his own name before moving into a career that would see him receive no fewer than 80 nominations at the Grammy Awards, and be consecrated by an astonishing 28 trophies.

 

Quincy Delight Jones Jr. was born on 14 March 1933 in Chicago, Illinois, where his parents had chosen to settle after the Great Migration, and his introduction to music came first from neighbours who owned a piano, and then at school, where he learned to play trumpet. His father Quincy Sr. was a carpenter who played basketball semi-professionally; Quincy Jr.’s mother, Sarah Wells, worked in a bank but was soon interned with a psychiatric disorder. Quincy’s paternal grandmother was the daughter of slaves in Louisville, Kentucky. After his parents’ divorce and several changes of home, his father moved after the war to live in the Seattle suburb of Bremerton in the state of Washington, where he was remarried to Elvera Jones, a mother of three, with whom the family would have another three children. The Count Basie Orchestra came to Seattle when Q was 13 and the young man took trumpet lessons from Clark Terry. His father was poor, and Quincy took a job shining shoes, while also playing trumpet in local bands. He met Ray Charles, his elder by three years, and together they formed a combo that played in the city’s clubs until Quincy obtained a scholarship to Boston’s Berklee College of Music. He next joined Lionel Hampton’s band as his new trumpeter/arranger, and stayed for four years, which allowed him to tour Europe and opened his eyes to the issue of racism. It was during this tour in 1953 that Quincy Jones recorded in Sweden, where he released his first records under the name “Quincy Jones and the Swedish-American All Stars”: two singles entitled Pogo Stick (Quincy Jones) b/w Liza (Gershwin), a 45rpm 7” Metronome MEP 30, and Jone’s Bones (Quincy Jones), b/w Sometimes I’m happy (Vincent Youmans/Irving Cassar), a 45rpm 7” Metronome MEP 31. The records would be released In Britain the following year as two Esquire singles (EP-5 and EP-20), and in the USA as a 10” LP (Prestige - PrLP 172). His “All-Stars” were Art Farmer (trumpet), Alan Dawson (drums), Lars Gullin (baritone sax), Bengt Hallberg (piano), Ake Persson (trombone), Arne Domnérus (alto saxophone), Simon Brehm (bass) and a second trombonist, Jimmy Cleveland.

Quincy then settled in New York where he wrote arrangements for Tommy Dorsey, Gene Krupa, Sarah Vaughan, Count Basie, Dinah Washington, Cannonball Adderley and, of course, Ray Charles. In early 1956, he took a “temporary job” with the CBS stage show of Jimmy and Tommy Dorsey, where he played second trumpet accompanying a certain Elvis Presley, then aged 25. He was hired by Dizzy Gillespie later that year to play trumpet and be musical director for Dizzy’s big band during a State Department tour taking in the Middle East and South America, a visit during which he met the Argentinean composer/arranger Lalo Schifrin.

Next came Quincy Jones’s first American recording, released in 1957 and entitled This is how I feel about jazz. The album was for ABC Paramount (ABC 159) with the titles Walkin’ (Richard Carpenter), A sleepin’ bee (Harold Arlen / Truman Capote), Sermonette (Julian Adderley), Stockholm sweetnin’ (Quincy Jones), Evening in Paris (Quincy Jones) and Boo’s blues (Quincy Jones), played by a prestige line-up: Charles Mingus on bass, Phil Woods on alto, pianist Billy Taylor, the tenor Zoot Sims, trombonist Jimmy Cleveland and Art Farmer playing trumpet.

The same year saw the release of a second album, Go West, Man! which contained Dancin’ pants (Jimmy Giuffre), Blues day (Jimmy Giuffre), Bright moon (Jimmy Giuffre), No bones at all (Johnny Mandel), The Oom is blues (Charlie Mariano), Be my guest (Lennie Niehaus), and a medley made up of What’s new (Bob Haggart / Johnny Burke), We’ll be together again (Carl Fischer / Frankie Laine), Time on my hands (Harold Adamson / Mack Gordon / Vincent Youmans), You go to my head (Haven Gillepsie / J.Fred Coots), Laura (David Raksin / Johnny Mercer), London derriere (Johnny Mandel) and the Lennie Niehaus tune King road blues.

1957 was a landmark year because Quincy went to Paris and settled in France. He studied under Nadia Boulanger, a gifted French teacher and conductor, at the American Conservatoire in Fontainebleau, and began working on arrangements for the label owned by French pianist and entrepreneur Eddie Barclay, whose stable of artists included such names as Henri Salvador, Charles Aznavour and Jacques Brel. The vocal jazz group known as the Double Six would also record an album devoted to Quincy’s compositions. There was a European tour for which Quincy headed a troupe that staged Harold Arlen’s musical Free and Easy. He then set up a big band (a line-up of eighteen musicians) but despite the qualities of the musicians the experiment was a financial disaster and Quincy, usually a great optimist, suffered from depression. He did get over it quickly however, and moved back to the USA to become A&R director of Mercury before being promoted to company Vice-President.

His next album The birth of a band (named after a Quincy title on the record) contained Moanin’ (Bob Timmons), I remember Clifford (Benny Golson), Along came Betty (Benny Golson), Tickle toe (Lester Young), Happy face (Sonny Stitt), Whisper not (Benny Golson), The gypsy (Billy Reid), A change of pace (Harry Arnold / Quincy Jones), Tuxedo junction (Buddy Feine / Erskine Hawkins / Julian Dash / William Johnson), a 33rpm 12” for Mercury (MG 20444) released in 1959. It was followed by The great wide world of Quincy Jones which reflected Quincy’s international influences, with Lester leaps in (Lester Young), Ghana (Ernest Wilkins), Caravan (Duke Ellington / Irving Mills / Juan Tizol), Everybody’s blues (Ernest Wilkins), Cherokee (Indian love song) by Ray Noble, Air mail special (Benny Goodman / Charlie Christian / Jimmie Mundy), They say it’s wonderful (Irving Berlin), Chant of the weed (Don Redman), I never has seen snow (Harold Arlen / Truman Capote), and Eesom (Bill Potts). This was released in 1959 as a 33rpm 12” for Mercury (SR 60221). Being the head of a record label gave Quincy certain privileges and he was often in the studios. 1960 saw the release of I dig dancers, with the titles Pleasuring plump (Quincy Jones), G’wan train (Patti Brown), Moonglow (Will Hudson / Irving Mills / Eddie DeLange), Tone poem (Melba Liston), You turned the tables on me (Lois Alter / Sidneu D.Mitchell), Chinese Checkers (David Carr Glover), Love is here to stay (Ira Gershwin / George Gershwin), The Midnight sun will never set (Quincy Jones / Henri Salvador / Dorcas Cochran), Trouble on my mind (Ray Noble), A Sunday kind of love ( Luis Prima / Barbara Belle / Anita Leonard / Stan Rhodes). It was a 33rpm 12” (Mercury SR 60612). An international album appeared again in 1961 (under the name Quincy Jones & Band) with the title Around the World and it included Hot sake (Quincy Jones), Strike up the band (Ira Gershwin / George Gershwin), Africana (Quincy Jones), Meadowlands (Quincy Jones), Rico Vacilon (Rosendo Ruiz Jr), Under the Paris skies (Hubert Giraud / Jean Dréjac), Mack the knife (Bertolt Brecht / Kurt Weill), Manolete de Espana (Quincy Jones), Baia (Ary Barroso), Come back to Sorrento (Ernesto de Curtis / Giambattista de Curtis) and Swedish Warmland (Quincy Jones). It was a 33rpm 12” with the reference Mercury PPS 6014. Also in ’61, Quincy arranged and conducted the Peggy Lee album If you go released by Capitol Records, and then played at the prestigious Newport Festival in Rhode Island, taking advantage of his appearance there to record and release his first live album (by “Quincy Jones And His Orchestra”) entitled Live At Newport 1961.

In 1962 he released a new album, this time for the label “Impulse!”: The quintessence. This carried Quincy’s epony­mous Quintessence composition plus Robot portrait (Billy Byers), Little Karen (Benny Golson), Straight, no chaser (Thelonious Monk), For Lena and Lennie (Quincy Jones), Hard sock dance (Quincy Jones), Invitation (Bronislaw Kasper / Paul Francis Webster) and The twitch (Billy Byers). A 33rpm 12” with the reference Impulse! A-11. The same year, on Mercury, he issued his “Brazilian” album called Big Band Bossa Nova with Soul bossa Nova (Quincy Jones), Boogie bossa nova (Charlie Mingus), Desafinado (Antonio Carlos Jobim / Newton Medonça), Black orpheus (Manha de carnaval) (Luiz Bonfa), Se e tarde me pardoa (Forgive me if i’m late) (Carlos Lyra / Ronaldo Boscoli), On the street where you live (Lerner & Loewe), Samba de uma nota so (One note samba by Antonio Carlos Jobim), Lalo bossa nova (Lalo Schifrin), Serenata (Leroy Anderson), and Chega de saudade (aka No more blues by Antonio Carlos Jobim & Vinicius De Moraes). Again a 33rpm 12”, it had the reference Mercury SR 60751. The album quickly became a hit, and Soul Bossa Nova, would enjoy several careers, notably after it appeared in Sidney Lumet’s 1964 movie The Pawnbroker: it would be picked up in the main title of the Austin Powers film (in the form of a sample by Ludacris) and also inspire French singer-songwriter Nino Ferrer in 1969 to write his classic song Les Cornichons. Quincy’s original soundtrack for The pawnbroker attracted numerous new projects for both large and small screens, notably for the latter with theme tunes for television’s A Man Named Ironside and The Bill Cosby Show.

Quincy Jones became active in the causes led by Martin Luther King and the Reverend Jesse Jackson fighting for civil rights for Afro-Americans and also on behalf of the Institute for Black American Music, IBAM. He diversified his activities and became a TV producer, notably producing a show devoted to Duke Ellington in 1973. As for his own career, Quincy would move outside jazz and release several albums that flirted with funk and pop music. He suffered a stroke in 1974, but after a six-month convalescence he returned to work as the music director of the Motown-produced film The Wiz, where he met a young man named... Michael Jackson, who wanted to leave his “Jackson Five” image behind him and was looking for a new producer. They began collaborating in 1979, for Epic Records, and the first result was the album Off the Wall – it would provide Michael Jackson with a second career. The next album by the pair came in 1982: Thriller would beat every existing sales record and catapult Michael Jackson to world fame. But that success would also provide its producer, Quincy Jones, still a committed civil rights activist, with the resources to coproduce a film in 1985 with Steven Spielberg, The Color Purple, for which Quincy also wrote the music. That same year, he became artistic director of the celebrated We are the world project in aid of famine relief in Ethiopia, and with Michael Jackson at the centre, the enterprise drew support from many famous international artists, among them Tina Turner, Bob Dylan, Ray Charles, Stevie Wonder and Bruce Springsteen.

Quincy Jones went back to jazz when he persuaded trumpeter Miles Davis to go back onstage again (in 1991 at the Montreux Jazz Festival), where Quincy conducted the orchestra in a performance that produced the album Miles & Quincy Live at Montreux – it would be the ultimate recording by Miles, who passed away seven months later. He received the Grammy Legend Award in 1992 (only fifteen persons have been honoured in this way to date.) In 1993, together with David Salzman, Quincy founded the production company QDE (Quincy Jones/David Salzman Entertainment). They organized the concert for the investiture of President Clinton, and their activities spread to include music production, theatre, films and television. In 2001, Quincy Jones published his memoirs (“Q – The Autobiography of Quincy Jones”) and French President Jacques Chirac honoured Quincy with the rank of a Commander of France’s Légion Honneur. In 2007, Quincy joined forces with Wizzard Medias to produce a series of podcasts in which Quincy looked at the various aspects of his profession. In 2013, he received the Ahmet Ertegun Award which consecrated Q’s induction into the Rock & Roll Hall of Fame. In 2017, Quincy Jones launched the first VOD service devoted to “jazz and eclectic music in the whole world.” Today, after a career of more than seventy years, the man they call Q is still active in the music sphere, a living legend and iconic reference in jazz and pop.

 

Olivier Julien

 

English Adaptation: Martin Davies

 

© Frémeaux & Associés 2023

 

 

INTÉGRALE QUINCY JONES et son orchestre - 1957-1962

Soul Bossa Nova

CD1

- This Is How I Feel About Jazz

1 - Walkin’ (Richard Carpenter)

2 - A Sleepin’ Bee (Harold Arlen / Truman Capote)

3 - Sermonette (Julian Adderley)

4 - Stockholm sweetnin’ (Quincy Jones)

5 - Evening in Paris (Quincy Jones)

6 - Boo’s Blues (Quincy Jones)

Art Farmer, Ernie Royal, Bernie Glow, Joe Wilder : trompettes ; Jimmy Cleveland, Urbie Green, Frank Rehak : trombone ; Phil Woods : saxophone alto ; Jerome Richardson : saxophe alto,saxophone ténor, flûte ; Lucky Thompson, Bunny Bardach : saxophone ténor ; Jack Nimitz : baryton ; Hank Jones : piano ; Paul Chambers : basse ; Charlie Persip : batterie

33 tours 30 cm ABC-Paramount ABC-149 - USA - 1957

- Go West, Man!

 7 - Dancin’ Pants (Jimmy Giuffre)

 8 - Blues Day (Jimmy Giuffre)

 9 - Bright Moon (Jimmy Giuffre)

10 - No Bones at All (Johnny Mandel)

11 - The Oom is Blues (Charlie Mariano)

12 - Be my Guest (Lennie Niehaus)

13 - Medley :

- What’s New (Bob Haggart / Johnny Burke)

- We’ll Be Together Again (Carl Fischer /
Frankie Laine)

- Time on My Hands (Harold Adamson /
Mack Gordon / Vincent Youmans)

- You Go to My Head (Haven Gillepsie / J.Fred Coots)

- Laura (David Raksin / Johnny Mercer)

14 - London Derriere (Johnny Mandel)

15 - Kings Road Blues (Lennie Niehaus)

Harry “Sweets” Edison, Conte Candoli, Pete Candoli, Jack Sheldon : trompette ; Carl Perkins : piano ; Leroy Vinnegar : basse ; Mel Lewis : batterie ; Buddy Collette, Bill Perkins, Walter Benton : saxophones ténor, Pepper Adams : baryton ; Carl Perkins : piano, Shelly Manne : batterie

33 tours 30 cm ABC-Paramount ABC-186 - USA - 1957

CD2

- The Birth of a Band

 1 - The Birth of a Band (Quincy Jones)

 2 - Moanin’ (Bobby Timmons)

 3 - I Remember Clifford (Benny Golson)

 4 - Along Came Betty (Benny Golson)

 5 - Tickle Toe (Lester Young)

 6 - Happy Face (Sonny Stitt)

 7 - Whisper Not (Benny Golson)

 8 - The Gypsy (Billy Reid)

 9 - A Change of Pace (Harry Arnold / Quincy Jones)

10 - Tuxedo Junction (Buddy Feine / Erskine Hawkins / Julian Dash / William Johnson)

Harry “Sweets” Edison, Ernie Royal, Joe Wilder, Clark Terry : trompettes ; Billy Byers, Jimmy Cleveland, Urbie Green, Tom Mitchell : trombones ; Phil Woods : saxophone alto, Jerome Richardson : flûte, saxophone ténor ; Budd Johnson, Sam “The Man” Taylor : saxo­phone ténor ; Danny Bank : baryton Moe Wechsler : piano ; Kenny Burrell : guitare ; Milt Hinton : basse

33 tours 30 cm Mercury MG 20444 - USA - 1959

- The Great Wide World of Quincy Jones

11 - Lester Leaps in (Lester Young)

12 - Ghana (Ernest Wilkins)

13 - Caravan (Duke Ellington / Irving Mills /
Juan Tizol)

14 - Everybody’s Blues (Ernest Wilkins)

15 - Cherokee (Indian Love Song) (Ray Noble)

16 - Air Mail Special (Benny Goodman /
Charlie Christian / Jimmie Mundy)

17 - They Say it’s Wonderful (Irving Berlin)

18 - Chant of the Weed (Don Redman)

19 - I Never Has Seen Snow (Harold Arlen /
Truman Capote)

20 - Eesom (Bill Potts)

Ernie Royal, Jimmy Maxwell, Art Farmer, Lee Morgan, Nick Travis, Lennie Johnson : trompettes ; Jimmy Cleveland, Frank Rehak, Urbie Green, Billy Byers : trombones ; Julius Watkins : cor Phil Woods, Porter Kilbert : saxophone alto ; Jerome Richardson : flûte, saxophone, piccolo ; Budd Johnson : saxophone ténor ; Sahib Shihab : baryton ; Patti Bown : piano ; Les Spann : guitare, flûte ; Buddy Jones : basse ; Don Lamond : batterie

33 tours 30 cm Mercury SR 60221 - USA - 1959

CD3

- I Dig Dancers

 1 - Pleasuring Plump (Quincy Jones)

 2 - G’wan Train (Patti Brown)

 3 - Moonglow (Will Hudson / Irving Mills /
Eddie DeLange)

 4 - Tone Poem (Melba Liston)

 5 - You Turned the Tables on Me (Lois Alter / Sidneu D.Mitchell)

 6 - Chinese Checkers (David Carr Glover)

 7 - Love Is Here to Stay (Ira Gershwin /
George Gershwin)

 8 - The Midnight Sun Will Never Set (Quincy Jones / Henri Salvador / Dorcas Cochran)

 9 - Trouble on My Mind (Ray Noble)

10 - A Sunday Kind of Love (Luis Prima /
Barbara Belle / Anita Leonard / Stan Rhodes)

Lennie Johnson, Benny Bailey, Clark Terry, Floyd Standifer : trompettes Jimmy Cleveland, Ake Persson, Melba Liston, Quentin Jackson : trombones ; Julius Watkins : cor ; Porter Kilbert, Phil Woods : saxophones alto ; Jerome Richardson, Budd Johnson : saxophone ténor ; Sahib Shihab : baryton ; Patti Bown : piano Les Spann : guitare, flûte ; Buddy Catlett : basse ; Joe Harris : batterie

33 tours 30 cm Mercury SR 60612 - USA - 1960

 

- Around the World

11 - Hot Sake (Quincy Jones)

12 - Strike Up the Band (Ira Gershwin /
George Gershwin)

13 - Africana (Quincy Jones)

14 - Meadowlands (Quincy Jones)

15 - Rico Vacilon (Rosendo Ruiz Jr)

16 - Under the Paris Skies (Hubert Giraud /
Jean Dréjac)

17 - Mack the Knife (Bertolt Brecht / Kurt Weill)

18 - Manolete de Espana (Quincy Jones)

19 - Baia (Ary Barroso)

20 - Come Back to Sorrento (Ernesto de Curtis / Giambattista de Curtis)

21 - Swedish Warmland (Quincy Jones)

Benny Bailey, Clark Terry, Ernie Royal : trompettes ; Curtis Fuller : trombone; Julius Watkins : cor ; Phil Woods : saxophone alto, Jerome Richardson, Eric Dixon : saxophone ténor, flûte ; Sahib Shihab : baryton, flûte; Patti Bown : piano ; Don Arnone : guitare, Stu Martin, Jimmy Crawford : batterie ; Tito Puente, Carlos “Patato” Valdes, Michael “Babatunde” Olatunji : percussions

33 tours 30 cm Mercury PPS 6014 - USA - 1961

 

Bonus tracks :

- Quincy Jones Swedish-American Allstars

22 - Pogo Stick (Quincy Jones)

23 - Liza (Gershwin)

Art Farmer : trompette, Alan Dawson : batterie, Lars Gullin : saxophone bariton, Bengt Hallberg : piano, Ake Persson : trombone, Arne Domnérus : saxophone alto, Simon Brehm : basse ; Jimmy Cleveland au trombone

45 tours 17 cm Metronome MEP 30 - Sweden - 1953

CD4

- Quintessence

 1 - The Quintessence (Quincy Jones)

 2 - Robot Portrait (Billy Byers)

 3 - Little Karen (Benny Golson)

 4 - Straight, No Chaser (Thelonious Monk)

 5 - For Lena and Lennie (Quincy Jones)

 6 - Hard Sock Dance (Quincy Jones)

 7 -
Invitation (Bronislaw Kasper /
Paul Francis Webster)

 8 - The Twitch (Billy Byers)

Jerry Kail, Clyde Reasinger, Clark Terry, Joe Newman : trompettes ; Billy Byers, Melba Liston, Paul Faulise: trombone ; Julius Watkins : cor ; Phil Woods : saxo­phone alto ; Eric Dixon : saxophone ténor ; Jerome Richardson : baryton, flûte ; Bobby Scott : piano ; Buddy Catlett: basse ; Stu Martin : batterie

33 tours 30 cm Impulse ! A-11 - USA - 1962

 

- Big Band Bossa Nova

 9 - Soul Bossa Nova (Quincy Jones)

10 - Boogie Bossa Nova (Charlie Mingus)

11 - Desafinado (Antonio Carlos Jobim /
Newton Medonça)

12 - Black Orpheus (Manha De Carnaval)
(Luiz Bonfa)

13 - Se E Tarde Me Pardoa (Forgive Me if I’m Late) (Carlos Lyra / Ronaldo Boscoli)

14 - On the Street Where you Live (Lerner & Loewe)

15 - Samba De Una Nota So (One Note Samba) (Antonio Carlos Jobim)

16 - Lalo Bossa Nova (Lalo Schifrin)

17 - Serenata (Leroy Anderson)

18 - Chega De Saudade (No more blues)
(Antonio Carlos Jobim / Vinicius De Moraes)

Clark Terry : trompette, Phil Woods : saxophone alto ; Lalo Schifrin : piano ; Jim Hall : guitare ; Chris White : basse ; Rudy Collins : batterie, Jose Paula, Carlos “Bala” Gomez, Jack Del Rio : percussions

33 tours 30 cm Mercury SR 60751 - USA - 1962

 

Bonus tracks :

- Quincy Jones Swedish-American Allstars

19 - Jone’s Bones (Quincy Jones)

20 - Sometimes I’m Happy (Vincent Youmans - Irving Cassar)

Art Farmer : trompette, Alan Dawson : batterie, Lars Gullin : saxophone bariton, Bengt Hallberg : piano, Ake Persson : trombone, Arne Domnérus : saxophone alto, Simon Brehm : basse ; Jimmy Cleveland au trombone

45 tours 17 cm Metronome MEP 31 - Sweden - 1953

 

 

 

 

 

CD1

- This Is How I Feel About Jazz

01 - Walkin’   10’42

02 - A Sleepin’ Bee    4’40

03 - Sermonette         5’56

04 - Stockholm Sweetnin’    5’40

05 - Evening in Paris            4’07

06 - Boo’s Blues         5’12

 

- Go West, Man!

07 - Dancin’ Pants     3’47

08 - Blues Day           4’41

09 - Bright Moon      5’18

10 - No Bones at All  3’56

11 - The Oom is Blues          5’07

12 - Be my Guest       4’28

13 - Medley (What’s New /
We’ll Be Together Again / Time on My Hands /
You Go to My Head / Laura)
  6’18

14 - London Derriere           4’04

15 - Kings Road Blues          5’02

CD2

- The Birth of a Band

01 - The Birth of a Band      2’57

02 - Moanin’  3’06

03 - I Remember Clifford    3’44

04 - Along Came Betty         3’19

05 - Tickle Toe           2’59

06 - Happy Face        2’41

07 - Whisper Not       3’24

08 - The Gypsy          4’05

09 - A Change of Pace          3’22

10 - Tuxedo Junction            2’44

 

- The Great Wide World of Quincy Jones

11 - Lester Leaps in  3’35

12 - Ghana     4’38

13 - Caravan 3’30

14 - Everybody’s Blues        4’15

15 - Cherokee (Indian love song)     3’10

16 - Air Mail Special 2’34

17 - They Say it’s Wonderful           3’23

18 - Chant of the Weed        3’14

19 - I Never Has Seen Snow 5’06

20 - Eesom     5’06

 

 

 

CD3

- I Dig Dancers

01 - Pleasuring Plump          2’16

02 - G’wan Train       6’20

03 - Moonglow          2’47

04 - Tone Poem          3’38

05 - You Turned the Tables on Me  2’30

06 - Chinese Checkers         2’40

07 - Love Is Here to Stay     3’11

08 - The Midnight Sun Will Never Set       4’33

09 - Trouble on My Mind    2’30

10 - A Sunday kind of Love 2’34

- Around the World

11 - Hot Sake 3’00

12 - Strike Up the Band       2’27

13 - Africana  3’10

14 - Meadowlands     3’10

15 - Rico Vacilon       2’15

16 - Under the Paris Skies   2’33

17 - Mack the Knife  2’32

18 - Manolete de Espana     3’18

19 - Baia         3’55

20 - Come Back to Sorrento            2’29

21 - Swedish Warmland       4’01

Bonus tracks :

- Quincy Jones Swedish-American Allstars

22 - Pogo Stick          6’17

23 – Liza        5’35

CD4

- Quintessence

01 - The Quintessence          4’20

02 - Robot Portrait   5’25

03 - Little Karen       3’43

04 - Straight, No Chaser      2’25

05 - For Lena and Lennie    4’17

06 - Hard Sock Dance          3’19

07 - Invitation            3’34

08 - The Twitch         3’49

- Big Band Bossa Nova

09 - Soul Bossa Nova            2’45

10 - Boogie Bossa Nova        2’41

11 - Desafinado          2’53

12 - Black Orpheus (Manha De Carnaval) 2’54

13 - Se E Tarde Me Pardoa (Forgive Me if I’m Late)         4’22

14 - On the Street Where you Live 2’33

15 - Samba De Una Nota So (One Note Samba)     2’01

16 - Lalo Bossa Nova           3’12

17 - Serenata 3’18

18 - Chega De Saudade (No More Blues)    5’31

Bonus tracks :

- Quincy Jones Swedish-American Allstars

19 - Jone’s Bones      5’41

20 - Sometimes I’m Happy 5’49

commander les produits Frémeaux ?

par

Téléphone

par 01.43.74.90.24

par

Courrier

à Frémeaux & Associés, 20rue Robert Giraudineau, 94300 Vincennes, France

en

Librairie ou maison de la presse

(Frémeaux & Associés distribution)

chez mon

Disquaire ou à la Fnac

(distribution : Socadisc)

Je suis un(e) professionnel(le)

Librairie, disquaire, espace culturel, papeterie-presse, boutique de musée, médiathèque…

Contactez-nous