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Poèmes dits par Jean-Louis Barrault, Robert Hirsch, Jean Piat…
Ref.: FA5885
Direction Artistique : JEAN-BAPTISTE MERSIOL
Label : FREMEAUX & ASSOCIES
Durée totale de l'œuvre : 1 heures 36 minutes
Nbre. CD : 2

Poèmes dits par Jean-Louis Barrault, Robert Hirsch, Jean Piat…
Maudits selon l’expression consacrée et l’ouvrage éponyme que Verlaine publie en 1884, les poètes amants ont exploré ensemble les nouvelles voies poétiques, rejetant les conventions et embrassant l’expérimentation formelle et thématique. C’est ce jeu de sons allié à la puissance du verbe que l’on goûte avec délice grâce à l’interprétation passionnée de cette sélection de leurs poèmes par les grands de la Comédie-Française tels que Robert Hirsch, Jean Piat ou Jean-Louis Barrault.
Stéphanie ACQUETTE & Patrick FRÉMEAUX
CD1 - VERLAINE : MARIA CASARÈS ET GÉRARD PHILIPE : COLLOQUE SENTIMENTAL • ROBERT HIRSCH : FRAGMENT D’UN NOCTURNE PARISIEN – C’EST LA FÊTE DU BLÉ – PUISQUE L’AUBE GRANDIT • JEAN PIAT : LA LUNE BLANCHE – GREEN • JEAN YONNEL : MON DIEU M’A DIT • JEAN DESAILLY : INITIUM – LE SOLEIL DU MATIN – LE BRUIT DES CABARETS – L’ALLÉE – À LA PROMENADE – LE FAUNE – EN SOURDINE – JE DEVINE, À TRAVERS UN MURMURE – LE PIANO – C’EST LE CHIEN – L’OMBRE DES ARBRES – POURQUOI TRISTE, Ô MON ÂME – GASPARD HAUSER CHANTE – UN GRAND SOMMEIL NOIR – JE NE SAIS POURQUOI – DERNIER ESPOIR • MAURICE ESCANDE : ART POÉTIQUE – LE SON DU COR S’AFFLIGE VERS LES BOIS – VA TON CHEMIN – AVANT QUE TU NE T’EN AILLES – L’ÉCHELONNEMENT DES HAIES – APRÈS TROIS ANS – IMPRESSION FAUSSE – MANDOLINE – JE NE VEUX PLUS AIMER QUE MA MÈRE MARIE • FRANÇOIS PÉRIER : NEVERMORE – MON RÊVE FAMILIER – PROMENADE SENTIMENTALE – CHANSON D’AUTOMNE – CLAIR DE LUNE – IL PLEURE DANS MON COEUR – DANS L’INTERMINABLE ENNUI – LES FAUX BEAUX JOURS – ÉCOUTEZ LA CHANSON BIEN DOUCE – LES CHÈRES MAINS – L’ESPOIR LUIT – LE CIEL EST PAR-DESSUS LE TOIT.
CD2 - RIMBAUD : GÉRARD PHILIPE : LE BATEAU IVRE • ROBERT HIRSCH : VOYELLES – LES CHERCHEUSES DE POUX – LE PAUVRE SONGE • SACHA PITOËFF : ROYAUTÉ – MAUVAIS SANG – HISTOIRE D’UNE DE MES FOLIES – À QUATRE HEURES DU MATIN, L’ÉTÉ – Ô SAISONS, Ô CHÂTEAUX • JEAN-LOUIS BARRAULT : LE DORMEUR DU VAL – LES ASSIS – ROMAN (ON EST PAS SÉRIEUX, QUAND ON A DIX SEPT ANS) – COMÉDIE EN TROIS BAISERS • JEAN DESCHAMPS : MA BOHÈME – BAL DES PENDUS – OPHÉLIE • ROBERT HIRSCH : ENFANCE II – ENFANCE III – UNE SAISON EN ENFER (ADIEU) – APRÈS LE DÉLUGE – FLEURS – MYSTIQUE – AUBE – J’AI TENDU DES CORDES (FRAGMENTS) • JEAN LOUIS BARRAULT : ALCHIMIE DU VERBE.
DIRECTION ARTISTIQUE : JEAN-BAPTISTE MERSIOL

PAR LA COMEDIE FRANCAISE

VICTOR HUGO - OEUVRES POETIQUES

LU PAR JEAN VILAR - JEAN LOUIS BARRAULT - PIERRE LAMY...

Poèmes dits par Jean-Louis Barrault, Robert Hirsch,...




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PisteTitreArtiste principalAuteurDuréeEnregistré en
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1Paul Verlaine : Colloque sentimentalMaria Casarès, Gérard PhilipePaul Verlaine00:01:301959
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2Paul Verlaine : Fragment d’un nocturne parisienRobert HirschPaul Verlaine00:01:141958
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3Paul Verlaine : C’est la fête du bléRobert HirschPaul Verlaine00:01:031958
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4Paul Verlaine : Puisque l’aube granditRobert HirschPaul Verlaine00:01:301958
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5Paul Verlaine : La Lune blancheJean PiatPaul Verlaine00:00:271958
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6Paul Verlaine : GreenJean PiatPaul Verlaine00:00:431958
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7Paul Verlaine : Mon Dieu m’a ditJean YonnelPaul Verlaine00:07:031958
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8Paul Verlaine : InitiumJean DesaillyPaul Verlaine00:01:031959
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9Paul Verlaine : Le Soleil du matinJean DesaillyPaul Verlaine00:01:201959
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10Paul Verlaine : Le Bruit des cabaretsJean DesaillyPaul Verlaine00:01:451959
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11Paul Verlaine : L’AlléeJean DesaillyPaul Verlaine00:00:491959
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12Paul Verlaine : À la promenadeJean DesaillyPaul Verlaine00:01:021959
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13Paul Verlaine : Le FauneJean DesaillyPaul Verlaine00:00:261959
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14Paul Verlaine : En sourdineJean DesaillyPaul Verlaine00:01:031959
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15Paul Verlaine : Je devine, à travers un murmureJean DesaillyPaul Verlaine00:00:421959
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16Paul Verlaine : Le PianoJean DesaillyPaul Verlaine00:00:441959
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17Paul Verlaine : C’est le chienJean DesaillyPaul Verlaine00:01:161959
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18Paul Verlaine : L’Ombre des arbresJean DesaillyPaul Verlaine00:00:331959
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19Paul Verlaine : Pourquoi triste, ô mon âmeJean DesaillyPaul Verlaine00:01:291959
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20Paul Verlaine : Gaspard Hauser chanteJean DesaillyPaul Verlaine00:00:591959
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21Paul Verlaine : Un grand sommeil noirJean DesaillyPaul Verlaine00:00:371959
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22Paul Verlaine : Je ne sais pourquoiJean DesaillyPaul Verlaine00:01:381959
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23Paul Verlaine : Dernier espoirJean DesaillyPaul Verlaine00:01:041959
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24Paul Verlaine : Art poétiqueJean DesaillyPaul Verlaine00:01:461959
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25Paul Verlaine : Le son du cor s’afflige vers les boisMaurice EscandePaul Verlaine00:00:421959
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26Paul Verlaine : Va ton cheminMaurice EscandePaul Verlaine00:01:271959
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27Paul Verlaine : Avant que tu ne t’en aillesMaurice EscandePaul Verlaine00:00:321959
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28Paul Verlaine : L’Échelonnement des haiesMaurice EscandePaul Verlaine00:00:331958
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29Paul Verlaine : Après trois ansMaurice EscandePaul Verlaine00:00:481958
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30Paul Verlaine : Impression fausseMaurice EscandePaul Verlaine00:00:571958
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31Paul Verlaine : MandolineMaurice EscandePaul Verlaine00:00:351958
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32Paul Verlaine : Je ne veux plus aimer que ma mère MarieMaurice EscandePaul Verlaine00:01:341958
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33Paul Verlaine : NevermoreFrançois PérierPaul Verlaine00:00:521958
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34Paul Verlaine : Mon rêve familierFrançois PérierPaul Verlaine00:01:041958
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35Paul Verlaine : Promenade sentimentaleFrançois PérierPaul Verlaine00:00:521958
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36Paul Verlaine : Chanson d’automneFrançois PérierPaul Verlaine00:00:271958
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37Paul Verlaine : Clair de luneFrançois PérierPaul Verlaine00:00:371958
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38Paul Verlaine : Il pleure dans mon coeurFrançois PérierPaul Verlaine00:00:361958
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39Paul Verlaine : Dans l’interminable ennuiFrançois PérierPaul Verlaine00:00:441958
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40Paul Verlaine : Les Faux Beaux JoursFrançois PérierPaul Verlaine00:01:021958
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41Paul Verlaine : Écoutez la chanson bien douceFrançois PérierPaul Verlaine00:01:131958
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42Paul Verlaine : Les Chères MainsFrançois PérierPaul Verlaine00:01:001958
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43Paul Verlaine : L’espoir luitFrançois PérierPaul Verlaine00:01:081958
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44Paul Verlaine : Le ciel est par-dessus le toitFrançois PérierPaul Verlaine00:00:471958
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PisteTitreArtiste principalAuteurDuréeEnregistré en
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1Arthur Rimbaud : Le Bateau IvreGérard PhilipeArthur Rimbaud00:07:441959
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2Arthur Rimbaud : VoyellesRobert HirschArthur Rimbaud00:01:091958
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3Arthur Rimbaud : Les Chercheuses de pouxRobert HirschArthur Rimbaud00:01:171958
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4Arthur Rimbaud : Le Pauvre SongeRobert HirschArthur Rimbaud00:00:311958
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5Arthur Rimbaud : RoyautéSacha PitoëffArthur Rimbaud00:00:321958
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6Arthur Rimbaud : Mauvais sangSacha PitoëffArthur Rimbaud00:01:161958
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7Arthur Rimbaud : Histoire d’une de mes foliesSacha PitoëffArthur Rimbaud00:01:281958
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8Arthur Rimbaud : À quatre heures du matin, l’étéSacha PitoëffArthur Rimbaud00:00:511958
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9Arthur Rimbaud : Ô saisons, ô châteauxSacha PitoëffArthur Rimbaud00:00:591958
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10Arthur Rimbaud : Le Dormeur du valJean-Louis BarraultArthur Rimbaud00:01:241958
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11Arthur Rimbaud : Les AssisJean-Louis BarraultArthur Rimbaud00:03:471958
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12Arthur Rimbaud : Roman (On n’est pas sérieux, quand on a dix-sept ans)Jean-Louis BarraultArthur Rimbaud00:02:111958
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13Arthur Rimbaud : Comédie en trois baisersJean-Louis BarraultArthur Rimbaud00:01:461958
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14Arthur Rimbaud : Ma bohèmeJean DeschampsArthur Rimbaud00:01:021958
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15Arthur Rimbaud : Bal des pendusJean DeschampsArthur Rimbaud00:03:031958
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16Arthur Rimbaud : OphélieJean DeschampsArthur Rimbaud00:03:171958
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17Arthur Rimbaud : Enfance IIRobert HirschArthur Rimbaud00:01:321958
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18Arthur Rimbaud : Enfance IIIRobert HirschArthur Rimbaud00:00:451958
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19Arthur Rimbaud : Une saison en enfer (Adieu)Robert HirschArthur Rimbaud00:02:431958
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20Arthur Rimbaud : Après le délugeRobert HirschArthur Rimbaud00:02:061958
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21Arthur Rimbaud : FleursRobert HirschArthur Rimbaud00:00:401958
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22Arthur Rimbaud : MystiqueRobert HirschArthur Rimbaud00:00:491958
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23Arthur Rimbaud : AubeRobert HirschArthur Rimbaud00:01:061958
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24Arthur Rimbaud : J’ai tendu des cordes (Fragments)Robert HirschArthur Rimbaud00:00:111958
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25Arthur Rimbaud : Alchimie du verbeJean-Louis BarraultArthur Rimbaud00:04:491958
VERLAINE et RIMBAUD
Poèmes dits par Jean-Louis Barrault, Robert Hirsch, Jean Piat…
CD 1 : PAUL VERLAINE
1 Colloque sentimental – Maria Casarès
et Gérard Philipe 1’30
2 Fragment d’un nocturne parisien
– Robert Hirsch 1’14
3 C’est la fête du blé – Robert Hirsch 1’03
4 Puisque l’aube grandit – Robert Hirsch 1’30
5 La Lune blanche – Jean Piat 0’27
6 Green – Jean Piat 0’43
7 Mon Dieu m’a dit – Jean Yonnel 7’03
8 Initium – Jean Desailly 1’03
9 Le Soleil du matin – Jean Desailly 1’20
10 Le Bruit des cabarets – Jean Desailly 1’45
11 L’Allée – Jean Desailly 0’49
12 À la promenade – Jean Desailly 1’02
13 Le Faune – Jean Desailly 0’26
14 En sourdine – Jean Desailly 1’03
15 Je devine, à travers un murmure
– Jean Desailly 0’42
16 Le Piano – Jean Desailly 0’44
17 C’est le chien – Jean Desailly 1’16
18 L’Ombre des arbres – Jean Desailly 0’33
19 Pourquoi triste, ô mon âme
– Jean Desailly 1’29
20 Gaspard Hauser chante – Jean Desailly 0’59
21 Un grand sommeil noir – Jean Desailly 0’37
22 Je ne sais pourquoi – Jean Desailly 1’38
23 Dernier espoir – Jean Desailly 1’04
24 Art poétique – Maurice Escande 1’46
25 Le son du cor s’afflige vers les bois
– Maurice Escande 0’52
26 Va ton chemin – Maurice Escande 1’27
27 Avant que tu ne t’en ailles
– Maurice Escande 0’32
28 L’Échelonnement des haies
– Maurice Escande 0’33
29 Après trois ans – Maurice Escande 0’48
30 Impression fausse – Maurice Escande 0’57
31 Mandoline – Maurice Escande 0’35
32 Je ne veux plus aimer que ma mère Marie
– Maurice Escande 1’34
33 Nevermore – François Périer 0’52
34 Mon rêve familier – François Périer 1’04
35 Promenade sentimentale – François Périer 0’52
36 Chanson d’automne – François Périer 0’27
37 Clair de lune – François Périer 0’37
38 Il pleure dans mon cœur – François Périer 0’36
39 Dans l’interminable ennui
– François Périer 0’44
40 Les Faux Beaux Jours – François Périer 1’02
41 Écoutez la chanson bien douce
– François Périer 1’13
42 Les Chères Mains – François Périer 1’00
43 L’espoir luit – François Périer 1’08
44 Le ciel est par-dessus le toit
– François Périer 0’47
(1) LP FESTIVAL FLD 166M – 1959.
(2-4) EP LUMEN LD-1-226 – 1958.
(5-7) EP PLEIADE P 45216 – 1958.
(8-23) 2 X EP LE CLUB DU DISQUE FRANÇAIS – 1959.
(24-32) EP LUMEN LD-1-238 – 1958.
(33-44) EP VEGA P 37 A 4001 – 1958.
CD 2 : ARTHUR RIMBAUD
1 Le Bateau Ivre – Gérard Philipe 7’44
2 Voyelles – Robert Hirsch 1’09
3 Les Chercheuses de poux – Robert Hirsch 1’17
4 Le Pauvre Songe – Robert Hirsch 0’31
5 Royauté – Sacha Pitoëff 0’32
6 Mauvais sang – Sacha Pitoëff 1’16
7 Histoire d’une de mes folies
– Sacha Pitoëff 1’28
8 À quatre heures du matin, l’été
– Sacha Pitoëff 0’51
9 Ô saisons, ô châteaux – Sacha Pitoëff 0’59
10 Le Dormeur du val – Jean-Louis Barrault 1’24
11 Les Assis – Jean-Louis Barrault 3’47
12 Roman (On n’est pas sérieux,
quand on a dix-sept ans)
– Jean-Louis Barrault 2’11
13 Comédie en trois baisers
– Jean-Louis Barrault 1’46
14 Ma bohème – Jean Deschamps 1’02
15 Bal des pendus – Jean Deschamps 3’03
16 Ophélie – Jean Deschamps 3’17
17 Enfance II – Robert Hirsch 1’32
18 Enfance III – Robert Hirsch 0’45
19 Une saison en enfer – (Adieu)
– Robert Hirsch 2’43
20 Après le déluge – Robert Hirsch 2’06
21 Fleurs – Robert Hirsch 0’40
22 Mystique – Robert Hirsch 0’49
23 Aube – Robert Hirsch 1’06
24 J’ai tendu des cordes (Fragments)
– Robert Hirsch 0’11
25 Alchimie du verbe – Jean-Louis Barrault 4’49
(1) LP FESTIVAL FLD 166M – 1959.
(2-4) EP LUMEN LD-1-225 – 1958.
(5-9) EP VEGA P 37 A 4005 – 1958.
(10-13) LP DECCA 163.149 – 1958.
(14-16 EP ENCYCLOPÉDIE SONORE LAE 3321.
(17-24) EP LUMEN « Les illuminations » LD-1-275 – 1958.
(25) LP DECCA 163.149 – 1958.
VERLAINE et RIMBAUD
Poèmes dits par
Jean-Louis Barrault, Robert Hirsch, Jean Piat…
Même si leur œuvre poétique est monumentale et se suffit par elle-même, les noms des poètes Arthur Rimbaud (1854-1891) et Paul Verlaine (1844-1896) sont invariablement associés. Leur rencontre littéraire et amoureuse, bien que brève (deux ans), fut d’une intensité explosive et a marqué à jamais l’histoire de la poésie française. Ce coffret réunit les œuvres majeures des deux poètes, interprétées par les comédiens qui ont marqué le xxe siècle, parmi lesquels Gérard Philippe, Jean-Louis Barrault, Jean Deschamps, Robert Hirsch, Jean Piat et Jean Desailly.
Verlaine est déjà un poète reconnu et respecté lorsqu’il invite le jeune Rimbaud, 16 ans et de dix ans son cadet, à le rejoindre à Paris à l’été 1871. À cette époque, l’enfant prodige cherche déjà à fréquenter les cercles littéraires parisiens et à faire publier ses poèmes. À Charleville, son professeur de rhétorique Georges Izambard déclare à son sujet : « j’ai toujours su qu’il était prodige » et entreprend quelques voyages avec lui dans le Nord et les Ardennes, l’encourageant dans ses aspirations littéraires et intellectuelles. Rimbaud envoie son recueil Les Étrennes des orphelins à Théodore de Banville et Charles Cros, mais c’est Verlaine qui lui ouvre les portes du tout Paris : « Venez chère grande âme, on vous appelle, on vous attend ». Il installe le jeune homme au domicile de ses beaux-parents, juste en dessous de l’appartement qu’il occupe avec sa jeune épouse Mathilde qui a l’âge de Rimbaud, et leur bébé Georges. Une relation d’admiration mutuelle et de compagnonnage poétique se tisse entre eux ; ils deviennent inséparables, perpétuellement saoulés à l’absinthe, arpentant le Boul’ Mich’ et les cafés du Quartier Latin. « L’homme était grand, bien bâti, presque athlétique, au visage parfaitement ovale d’ange en exil, avec des cheveux châtain-clair mal en ordre et des yeux d’un bleu pâle inquiétant » (Verlaine, Les Poètes maudits (1884). Cette relation fusionnelle n’est pas sans générer une tension palpable dans le foyer de Verlaine : des scènes de ménage violentes conduisent Mathilde à s’exiler quelques mois. En janvier 1872, Verlaine installe Rimbaud chez lui.
Verlaine se plait à présenter le jeune prodige dans les salons littéraires, comme le suggère le tableau « Un coin de table » (1872) d’Henri Fantin-Latour. Cependant, la personnalité irrévérencieuse et provocatrice de Rimbaud ne trouve pas toujours grâce aux yeux des intellectuels parisiens, qui peinent à apprécier ses frasques et ses idées iconoclastes. La relation de Rimbaud et Verlaine atteint son apogée lorsque Verlaine quitte femme et enfant le 7 juillet 1872 pour s’installer à Bruxelles avec Rimbaud. Deux jours plus tard, dans une lettre à sa mère, il écrit : « Je suis esclave de l’Époux infernal, celui qui a perdu les vierges folles. C’est bien ce démon-là ». En septembre de la même année, le couple passionnel s’enfuie à Leun’deun (Londres). Le 10 juillet 1873, lorsque Rimbaud lui annonce son désir de le quitter et de rentrer à Paris, Verlaine, ivre mort, achète un pistolet, le charge et remonte dans sa chambre d’hôtel avec la ferme intention de tuer Rimbaud : heureusement, il ne le blesse que légèrement au poignet. Verlaine est condamné à deux ans de prison, sentence aggravée par une conviction de pédérastie et par sa participation à la commune de Paris, ce qui met un terme brutal à leur liaison. En prison, loin de tous, Verlaine écrit son fameux recueil Romances sans paroles, se sèvre de l’opium, de l’alcool et de sa passion amoureuse, et renoue avec la foi chrétienne. Après sa libération en 1875, ils se revoient brièvement à Bruxelles, à l’occasion de quoi Rimbaud transmet à Verlaine son recueil Une Saison en Enfer qu’il a publié à compte d’auteur, et qui ne rencontre initialement pas la reconnaissance qu’il aura ensuite. Leur relation s’éteint progressivement alors que Rimbaud se retire de la vie littéraire à seulement 19 ans, pour se plonger dans le voyage et l’action, devenant homme d’affaires en Afrique. Cependant, Verlaine sera responsable de la gloire tardive de Rimbaud car c’est lui qui exhumera et préfacera les Illuminations en 1886, alors que Rimbaud est déjà bien loin de la vie littéraire française.
Outre son aspect passionnel et dramatique, la rencontre entre Rimbaud et Verlaine marque avant tout un tournant novateur dans l’histoire de la poésie. D’abord admirateur des poètes dits Parnassiens, Rimbaud s’en détourne rapidement dès son arrivée à Paris. Les Parnassiens rejetaient le lyrisme d’Hugo, Musset ou Nerval, et prônaient l’impersonnalité dans la poésie, le non-engagement, le refus de l’utilisation de la première personne, et le culte du travail et de la perfection technique en lieu et place de la sacro-sainte inspiration. Au départ séduit par ses pairs, voulant appartenir à leur société, Rimbaud écrit à Paul Demeny en 1871: « Baudelaire est le premier voyant, roi des poètes, un vrai Dieu […] la nouvelle école, dite parnassienne, a deux voyants, Albert Mérat et Paul Verlaine, un vrai poète ». Mais les trouvant finalement trop bourgeois, trop « vieille France », il s’en éloigne progressivement jusqu’à tourner en dérision leur poésie jugée trop académique et les parodier par des poèmes obscènes (tel que le Sonnet du trou du cul, se moquant ouvertement de la poésie élégante du Parnassien Albert Mérat) dans le cercle des poètes zutiques (de « zut ») et des Vilains Bonhommes. Il dit « zut aux contraintes formelles, il faut être absolument moderne ». Éternellement révolté, sauvage, irrévérencieux, Rimbaud pose la poésie comme principe vital, quasi transcendant. Sa lettre dite « du voyant » à son ami Paul Demeny est comme le manifeste d’une nouvelle poésie hallucinée requérant un engagement entier : « Le Poète se fait voyant par un long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens. Toutes les formes d’amour, de souffrance, de folie ; il cherche lui-même, il épuise en lui tous les poisons, pour n’en garder que les quintessences. » Chez Rimbaud, c’est l’expérience sensorielle, nourrie par l’opium, l’alcool et les vagabondages de cet homme aux semelles de vent (comme l’appelle Verlaine) qui nourrissent son indépendance stylistique. Maîtrisant l’art de la sentence, Rimbaud énonce des apophtegmes comme « L’amour est à réinventer » ou « Je est un autre » qui trouvent écho chez les plus modernes des artistes du xxe siècle, les surréalistes et les punks : Bob Dylan, Léo Ferré, Patti Smith et Robert Mapplethorpe voient leur pair dans l’éternelle jeunesse de Rimbaud, qui prône une vie en conformité avec le geste artistique. Rimbaud écrit : « Que voulez-vous, je m’entête affreusement à adorer la liberté libre ». Pour lui, la poésie est un phare, une tête de proue qui sert à orienter les actions du poète : « Le poète est vraiment voleur de feu. Il est chargé de l’humanité, des animaux même ; il devra faire sentir, palper, écouter ses inventions ; si ce qu’il rapporte de là-bas a forme, il donne forme : si c’est informe, il donne de l’informe. » Rien d’étonnant à ce que Rimbaud se jette ensuite à corps perdu dans l’action une fois le Verbe épuisé, jusqu’à mettre son propre corps en martyre à un affairement tous azimuts dans des contrées toutes plus arides les unes que les autres. Épuisé et amputé d’une jambe, il mourra prématurément à l’âge de 37 ans.
La poésie de Verlaine se distingue également par son extrême modernité. Dans ses sonnets, il renouvelle le vers en le rendant impair, boiteux, irrespectueux de la césure (voir ses poèmes Croquis Parisien ou Sonnet Boiteux). Dans le segment suivant : « les sanglots longs des violons » le son voyage par lui-même, il n’y a aucune redondance, aucune recherche académique d’allitération. Le sens et le son deviennent indépendants. Dans son poème Art Poétique, il écrit « De la musique avant toute chose / Et pour cela préfère l’Impair / Plus vague et plus soluble dans l’air / Sans rien en lui qui pèse ou qui pose. » Les sonnets de Verlaine montrent le désarroi et la recherche désespérée de pureté d’un homme tourmenté et tiraillé par ses désirs sensuels. Dans Fadaises (Premiers vers, 1864), il écrit « Et le désir me talonne et me mord / Car je vous aime, ô Madame la Mort ! ». Cherchant à leur échapper, il est écrivain du rêve, du songe, d’une sorte d’évanescence poétique qui trouve écho dans le sentiment de déréalisation conféré par l’absinthe et l’opium, compagnons de voyage des « poètes maudits ». Verlaine cherche à rendre le monde évanescent, comme il l’écrit dans son poème Kaléidoscope (1873) qui abolit la frontière entre le rêveur et le rêve : Ce sera comme quand on rêve et qu’on s’éveille ! / Et que l’on se rendort et que l’on rêve encor / De la même féerie et du même décor / L’été, dans l’herbe, au bruit moiré d’un vol d’abeille. »
Ce coffret permet de redécouvrir les poèmes majeurs de ces deux auteurs fondamentaux issus des principaux recueils de Verlaine : Fêtes galantes (1869), Poèmes saturniens (1866), Romances sans parole (1874), Sagesse (1880), Jadis et naguère (1884), Amour (1888) ; et de Rimbaud : Le Bateau ivre 1871, Une saison en enfer (1873), Les Illuminations (1886).
Stéphanie Acquette
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