Verlaine et Rimbaud
Verlaine et Rimbaud
Ref.: FA5885

Poèmes dits par Jean-Louis Barrault, Robert Hirsch, Jean Piat…

Ref.: FA5885

Direction Artistique : JEAN-BAPTISTE MERSIOL

Label :  FREMEAUX & ASSOCIES

Durée totale de l'œuvre : 1 heures 36 minutes

Nbre. CD : 2

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Présentation

Maudits selon l’expression consacrée et l’ouvrage éponyme que Verlaine publie en 1884, les poètes amants ont exploré ensemble les nouvelles voies poétiques, rejetant les conventions et embrassant l’expérimentation formelle et thématique. C’est ce jeu de sons allié à la puissance du verbe que l’on goûte avec délice grâce à l’interprétation passionnée de cette sélection de leurs poèmes par les grands de la Comédie-Française tels que Robert Hirsch, Jean Piat ou Jean-Louis Barrault.
Stéphanie ACQUETTE & Patrick FRÉMEAUX



CD1 - VERLAINE : MARIA CASARÈS ET GÉRARD PHILIPE : COLLOQUE SENTIMENTAL • ROBERT HIRSCH : FRAGMENT D’UN NOCTURNE PARISIEN – C’EST LA FÊTE DU BLÉ – PUISQUE L’AUBE GRANDIT • JEAN PIAT : LA LUNE BLANCHE – GREEN • JEAN YONNEL : MON DIEU M’A DIT • JEAN DESAILLY : INITIUM – LE SOLEIL DU MATIN – LE BRUIT DES CABARETS – L’ALLÉE – À LA PROMENADE – LE FAUNE – EN SOURDINE – JE DEVINE, À TRAVERS UN MURMURE – LE PIANO – C’EST LE CHIEN – L’OMBRE DES ARBRES – POURQUOI TRISTE, Ô MON ÂME – GASPARD HAUSER CHANTE – UN GRAND SOMMEIL NOIR – JE NE SAIS POURQUOI – DERNIER ESPOIR • MAURICE ESCANDE : ART POÉTIQUE – LE SON DU COR S’AFFLIGE VERS LES BOIS – VA TON CHEMIN – AVANT QUE TU NE T’EN AILLES – L’ÉCHELONNEMENT DES HAIES – APRÈS TROIS ANS – IMPRESSION FAUSSE – MANDOLINE – JE NE VEUX PLUS AIMER QUE MA MÈRE MARIE • FRANÇOIS PÉRIER : NEVERMORE – MON RÊVE FAMILIER – PROMENADE SENTIMENTALE – CHANSON D’AUTOMNE – CLAIR DE LUNE – IL PLEURE DANS MON COEUR – DANS L’INTERMINABLE ENNUI – LES FAUX BEAUX JOURS – ÉCOUTEZ LA CHANSON BIEN DOUCE – LES CHÈRES MAINS – L’ESPOIR LUIT – LE CIEL EST PAR-DESSUS LE TOIT.

CD2 - RIMBAUD : GÉRARD PHILIPE : LE BATEAU IVRE • ROBERT HIRSCH : VOYELLES – LES CHERCHEUSES DE POUX – LE PAUVRE SONGE • SACHA PITOËFF : ROYAUTÉ – MAUVAIS SANG – HISTOIRE D’UNE DE MES FOLIES – À QUATRE HEURES DU MATIN, L’ÉTÉ – Ô SAISONS, Ô CHÂTEAUX • JEAN-LOUIS BARRAULT : LE DORMEUR DU VAL – LES ASSIS – ROMAN (ON EST PAS SÉRIEUX, QUAND ON A DIX SEPT ANS) – COMÉDIE EN TROIS BAISERS • JEAN DESCHAMPS : MA BOHÈME – BAL DES PENDUS – OPHÉLIE • ROBERT HIRSCH : ENFANCE II – ENFANCE III – UNE SAISON EN ENFER (ADIEU) – APRÈS LE DÉLUGE – FLEURS – MYSTIQUE – AUBE – J’AI TENDU DES CORDES (FRAGMENTS) • JEAN LOUIS BARRAULT : ALCHIMIE DU VERBE.

DIRECTION ARTISTIQUE : JEAN-BAPTISTE MERSIOL

Liste des titres
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    Paul Verlaine : Colloque sentimental
    Maria Casarès, Gérard Philipe
    Paul Verlaine
    00:01:30
    1959
  • 2
    Paul Verlaine : Fragment d’un nocturne parisien
    Robert Hirsch
    Paul Verlaine
    00:01:14
    1958
  • 3
    Paul Verlaine : C’est la fête du blé
    Robert Hirsch
    Paul Verlaine
    00:01:03
    1958
  • 4
    Paul Verlaine : Puisque l’aube grandit
    Robert Hirsch
    Paul Verlaine
    00:01:30
    1958
  • 5
    Paul Verlaine : La Lune blanche
    Jean Piat
    Paul Verlaine
    00:00:27
    1958
  • 6
    Paul Verlaine : Green
    Jean Piat
    Paul Verlaine
    00:00:43
    1958
  • 7
    Paul Verlaine : Mon Dieu m’a dit
    Jean Yonnel
    Paul Verlaine
    00:07:03
    1958
  • 8
    Paul Verlaine : Initium
    Jean Desailly
    Paul Verlaine
    00:01:03
    1959
  • 9
    Paul Verlaine : Le Soleil du matin
    Jean Desailly
    Paul Verlaine
    00:01:20
    1959
  • 10
    Paul Verlaine : Le Bruit des cabarets
    Jean Desailly
    Paul Verlaine
    00:01:45
    1959
  • 11
    Paul Verlaine : L’Allée
    Jean Desailly
    Paul Verlaine
    00:00:49
    1959
  • 12
    Paul Verlaine : À la promenade
    Jean Desailly
    Paul Verlaine
    00:01:02
    1959
  • 13
    Paul Verlaine : Le Faune
    Jean Desailly
    Paul Verlaine
    00:00:26
    1959
  • 14
    Paul Verlaine : En sourdine
    Jean Desailly
    Paul Verlaine
    00:01:03
    1959
  • 15
    Paul Verlaine : Je devine, à travers un murmure
    Jean Desailly
    Paul Verlaine
    00:00:42
    1959
  • 16
    Paul Verlaine : Le Piano
    Jean Desailly
    Paul Verlaine
    00:00:44
    1959
  • 17
    Paul Verlaine : C’est le chien
    Jean Desailly
    Paul Verlaine
    00:01:16
    1959
  • 18
    Paul Verlaine : L’Ombre des arbres
    Jean Desailly
    Paul Verlaine
    00:00:33
    1959
  • 19
    Paul Verlaine : Pourquoi triste, ô mon âme
    Jean Desailly
    Paul Verlaine
    00:01:29
    1959
  • 20
    Paul Verlaine : Gaspard Hauser chante
    Jean Desailly
    Paul Verlaine
    00:00:59
    1959
  • 21
    Paul Verlaine : Un grand sommeil noir
    Jean Desailly
    Paul Verlaine
    00:00:37
    1959
  • 22
    Paul Verlaine : Je ne sais pourquoi
    Jean Desailly
    Paul Verlaine
    00:01:38
    1959
  • 23
    Paul Verlaine : Dernier espoir
    Jean Desailly
    Paul Verlaine
    00:01:04
    1959
  • 24
    Paul Verlaine : Art poétique
    Jean Desailly
    Paul Verlaine
    00:01:46
    1959
  • 25
    Paul Verlaine : Le son du cor s’afflige vers les bois
    Maurice Escande
    Paul Verlaine
    00:00:42
    1959
  • 26
    Paul Verlaine : Va ton chemin
    Maurice Escande
    Paul Verlaine
    00:01:27
    1959
  • 27
    Paul Verlaine : Avant que tu ne t’en ailles
    Maurice Escande
    Paul Verlaine
    00:00:32
    1959
  • 28
    Paul Verlaine : L’Échelonnement des haies
    Maurice Escande
    Paul Verlaine
    00:00:33
    1958
  • 29
    Paul Verlaine : Après trois ans
    Maurice Escande
    Paul Verlaine
    00:00:48
    1958
  • 30
    Paul Verlaine : Impression fausse
    Maurice Escande
    Paul Verlaine
    00:00:57
    1958
  • 31
    Paul Verlaine : Mandoline
    Maurice Escande
    Paul Verlaine
    00:00:35
    1958
  • 32
    Paul Verlaine : Je ne veux plus aimer que ma mère Marie
    Maurice Escande
    Paul Verlaine
    00:01:34
    1958
  • 33
    Paul Verlaine : Nevermore
    François Périer
    Paul Verlaine
    00:00:52
    1958
  • 34
    Paul Verlaine : Mon rêve familier
    François Périer
    Paul Verlaine
    00:01:04
    1958
  • 35
    Paul Verlaine : Promenade sentimentale
    François Périer
    Paul Verlaine
    00:00:52
    1958
  • 36
    Paul Verlaine : Chanson d’automne
    François Périer
    Paul Verlaine
    00:00:27
    1958
  • 37
    Paul Verlaine : Clair de lune
    François Périer
    Paul Verlaine
    00:00:37
    1958
  • 38
    Paul Verlaine : Il pleure dans mon coeur
    François Périer
    Paul Verlaine
    00:00:36
    1958
  • 39
    Paul Verlaine : Dans l’interminable ennui
    François Périer
    Paul Verlaine
    00:00:44
    1958
  • 40
    Paul Verlaine : Les Faux Beaux Jours
    François Périer
    Paul Verlaine
    00:01:02
    1958
  • 41
    Paul Verlaine : Écoutez la chanson bien douce
    François Périer
    Paul Verlaine
    00:01:13
    1958
  • 42
    Paul Verlaine : Les Chères Mains
    François Périer
    Paul Verlaine
    00:01:00
    1958
  • 43
    Paul Verlaine : L’espoir luit
    François Périer
    Paul Verlaine
    00:01:08
    1958
  • 44
    Paul Verlaine : Le ciel est par-dessus le toit
    François Périer
    Paul Verlaine
    00:00:47
    1958
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    Arthur Rimbaud : Le Bateau Ivre
    Gérard Philipe
    Arthur Rimbaud
    00:07:44
    1959
  • 2
    Arthur Rimbaud : Voyelles
    Robert Hirsch
    Arthur Rimbaud
    00:01:09
    1958
  • 3
    Arthur Rimbaud : Les Chercheuses de poux
    Robert Hirsch
    Arthur Rimbaud
    00:01:17
    1958
  • 4
    Arthur Rimbaud : Le Pauvre Songe
    Robert Hirsch
    Arthur Rimbaud
    00:00:31
    1958
  • 5
    Arthur Rimbaud : Royauté
    Sacha Pitoëff
    Arthur Rimbaud
    00:00:32
    1958
  • 6
    Arthur Rimbaud : Mauvais sang
    Sacha Pitoëff
    Arthur Rimbaud
    00:01:16
    1958
  • 7
    Arthur Rimbaud : Histoire d’une de mes folies
    Sacha Pitoëff
    Arthur Rimbaud
    00:01:28
    1958
  • 8
    Arthur Rimbaud : À quatre heures du matin, l’été
    Sacha Pitoëff
    Arthur Rimbaud
    00:00:51
    1958
  • 9
    Arthur Rimbaud : Ô saisons, ô châteaux
    Sacha Pitoëff
    Arthur Rimbaud
    00:00:59
    1958
  • 10
    Arthur Rimbaud : Le Dormeur du val
    Jean-Louis Barrault
    Arthur Rimbaud
    00:01:24
    1958
  • 11
    Arthur Rimbaud : Les Assis
    Jean-Louis Barrault
    Arthur Rimbaud
    00:03:47
    1958
  • 12
    Arthur Rimbaud : Roman (On n’est pas sérieux, quand on a dix-sept ans)
    Jean-Louis Barrault
    Arthur Rimbaud
    00:02:11
    1958
  • 13
    Arthur Rimbaud : Comédie en trois baisers
    Jean-Louis Barrault
    Arthur Rimbaud
    00:01:46
    1958
  • 14
    Arthur Rimbaud : Ma bohème
    Jean Deschamps
    Arthur Rimbaud
    00:01:02
    1958
  • 15
    Arthur Rimbaud : Bal des pendus
    Jean Deschamps
    Arthur Rimbaud
    00:03:03
    1958
  • 16
    Arthur Rimbaud : Ophélie
    Jean Deschamps
    Arthur Rimbaud
    00:03:17
    1958
  • 17
    Arthur Rimbaud : Enfance II
    Robert Hirsch
    Arthur Rimbaud
    00:01:32
    1958
  • 18
    Arthur Rimbaud : Enfance III
    Robert Hirsch
    Arthur Rimbaud
    00:00:45
    1958
  • 19
    Arthur Rimbaud : Une saison en enfer (Adieu)
    Robert Hirsch
    Arthur Rimbaud
    00:02:43
    1958
  • 20
    Arthur Rimbaud : Après le déluge
    Robert Hirsch
    Arthur Rimbaud
    00:02:06
    1958
  • 21
    Arthur Rimbaud : Fleurs
    Robert Hirsch
    Arthur Rimbaud
    00:00:40
    1958
  • 22
    Arthur Rimbaud : Mystique
    Robert Hirsch
    Arthur Rimbaud
    00:00:49
    1958
  • 23
    Arthur Rimbaud : Aube
    Robert Hirsch
    Arthur Rimbaud
    00:01:06
    1958
  • 24
    Arthur Rimbaud : J’ai tendu des cordes (Fragments)
    Robert Hirsch
    Arthur Rimbaud
    00:00:11
    1958
  • 25
    Arthur Rimbaud : Alchimie du verbe
    Jean-Louis Barrault
    Arthur Rimbaud
    00:04:49
    1958
Livret

VERLAINE et RIMBAUD

Poèmes dits par Jean-Louis Barrault, Robert Hirsch, Jean Piat…

 

 CD 1 : PAUL VERLAINE

 1 Colloque sentimental – Maria Casarès
et Gérard Philipe         1’30

2 Fragment d’un nocturne parisien
– Robert Hirsch          1’14

3 C’est la fête du blé – Robert Hirsch        1’03

4 Puisque l’aube grandit – Robert Hirsch 1’30

5 La Lune blanche – Jean Piat       0’27

6 Green – Jean Piat    0’43

7 Mon Dieu m’a dit – Jean Yonnel 7’03

8 Initium – Jean Desailly      1’03

9 Le Soleil du matin – Jean Desailly          1’20

10 Le Bruit des cabarets – Jean Desailly    1’45

11 L’Allée – Jean Desailly       0’49

12 À la promenade – Jean Desailly  1’02

13 Le Faune – Jean Desailly 0’26

14 En sourdine – Jean Desailly        1’03

15 Je devine, à travers un murmure
– Jean Desailly            0’42

16 Le Piano – Jean Desailly    0’44

17 C’est le chien – Jean Desailly      1’16

18 L’Ombre des arbres – Jean Desailly      0’33

19 Pourquoi triste, ô mon âme
– Jean Desailly            1’29

20 Gaspard Hauser chante – Jean Desailly            0’59

21 Un grand sommeil noir – Jean Desailly 0’37

22 Je ne sais pourquoi – Jean Desailly        1’38

23 Dernier espoir – Jean Desailly    1’04

24 Art poétique – Maurice Escande 1’46

25 Le son du cor s’afflige vers les bois
– Maurice Escande     0’52

26 Va ton chemin – Maurice Escande          1’27

27 Avant que tu ne t’en ailles
– Maurice Escande     0’32

28 L’Échelonnement des haies
– Maurice Escande     0’33

29 Après trois ans – Maurice Escande         0’48

30 Impression fausse – Maurice Escande    0’57

31 Mandoline – Maurice Escande    0’35

32 Je ne veux plus aimer que ma mère Marie
– Maurice Escande     1’34

33 Nevermore – François Périer       0’52

34 Mon rêve familier – François Périer       1’04

35 Promenade sentimentale – François Périer        0’52

36 Chanson d’automne – François Périer   0’27

37 Clair de lune – François Périer    0’37

38 Il pleure dans mon cœur – François Périer        0’36

39 Dans l’interminable ennui
– François Périer         0’44

40 Les Faux Beaux Jours – François Périer            1’02

41 Écoutez la chanson bien douce
– François Périer         1’13

42 Les Chères Mains – François Périer       1’00

43 L’espoir luit – François Périer     1’08

44 Le ciel est par-dessus le toit
– François Périer         0’47

(1) LP FESTIVAL FLD 166M 1959.
(2-4) EP LUMEN LD-1-226 – 1958.
(5-7) EP PLEIADE P 45216 – 1958.
(8-23) 2 X EP LE CLUB DU DISQUE FRANÇAIS – 1959.
(24-32) EP LUMEN LD-1-238 – 1958.
(33-44) EP VEGA P 37 A 4001 – 1958.

 CD 2 : ARTHUR RIMBAUD

1 Le Bateau Ivre – Gérard Philipe  7’44

2 Voyelles – Robert Hirsch    1’09

3 Les Chercheuses de poux – Robert Hirsch        1’17

4 Le Pauvre Songe – Robert Hirsch           0’31

5 Royauté – Sacha Pitoëff     0’32

6 Mauvais sang – Sacha Pitoëff      1’16

7 Histoire d’une de mes folies
– Sacha Pitoëff            1’28

8 À quatre heures du matin, l’été
– Sacha Pitoëff            0’51

9 Ô saisons, ô châteaux – Sacha Pitoëff    0’59

10 Le Dormeur du val – Jean-Louis Barrault          1’24

11 Les Assis – Jean-Louis Barrault    3’47

12 Roman (On n’est pas sérieux,
quand on a dix-sept ans)
– Jean-Louis Barrault   2’11

13 Comédie en trois baisers
– Jean-Louis Barrault 1’46

14 Ma bohème – Jean Deschamps    1’02

15 Bal des pendus – Jean Deschamps          3’03

16 Ophélie – Jean Deschamps          3’17

17 Enfance II – Robert Hirsch          1’32

18 Enfance III – Robert Hirsch        0’45

19 Une saison en enfer – (Adieu)
– Robert Hirsch          2’43

20 Après le déluge – Robert Hirsch  2’06

21 Fleurs – Robert Hirsch       0’40

22 Mystique – Robert Hirsch            0’49

23 Aube – Robert Hirsch         1’06

24 J’ai tendu des cordes (Fragments)
– Robert Hirsch          0’11

25 Alchimie du verbe – Jean-Louis Barrault           4’49

 

(1) LP FESTIVAL FLD 166M 1959.
(2-4) EP LUMEN LD-1-225 – 1958.
(5-9) EP VEGA P 37 A 4005 – 1958.
(10-13) LP DECCA 163.149 – 1958.
(14-16 EP ENCYCLOPÉDIE SONORE LAE 3321.
(17-24) EP LUMEN « Les illuminations » LD-1-275 – 1958.
(25) LP DECCA 163.149 – 1958.

 

 

VERLAINE et RIMBAUD

Poèmes dits par

Jean-Louis Barrault, Robert Hirsch, Jean Piat…

 

Même si leur œuvre poétique est monumentale et se suffit par elle-même, les noms des poètes Arthur Rimbaud (1854-1891) et Paul Verlaine (1844-1896) sont invariablement associés. Leur rencontre littéraire et amoureuse, bien que brève (deux ans), fut d’une intensité explosive et a marqué à jamais l’histoire de la poésie française. Ce coffret réunit les œuvres majeures des deux poètes, interprétées par les comédiens qui ont marqué le xxe siècle, parmi lesquels Gérard Philippe, Jean-Louis Barrault, Jean Deschamps, Robert Hirsch, Jean Piat et Jean Desailly.

 

Verlaine est déjà un poète reconnu et respecté lorsqu’il invite le jeune Rimbaud, 16 ans et de dix ans son cadet, à le rejoindre à Paris à l’été 1871. À cette époque, l’enfant prodige cherche déjà à fréquenter les cercles littéraires parisiens et à faire publier ses poèmes. À Charleville, son professeur de rhétorique Georges Izambard déclare à son sujet : « j’ai toujours su qu’il était prodige» et entreprend quelques voyages avec lui dans le Nord et les Ardennes, l’encourageant dans ses aspirations littéraires et intellectuelles. Rimbaud envoie son recueil Les Étrennes des orphelins à Théodore de Banville et Charles Cros, mais c’est Verlaine qui lui ouvre les portes du tout Paris : « Venez chère grande âme, on vous appelle, on vous attend ». Il installe le jeune homme au domicile de ses beaux-parents, juste en dessous de l’appartement qu’il occupe avec sa jeune épouse Mathilde qui a l’âge de Rimbaud, et leur bébé Georges. Une relation d’admiration mutuelle et de compagnonnage poétique se tisse entre eux ; ils deviennent inséparables, perpétuellement saoulés à l’absinthe, arpentant le Boul’ Mich’ et les cafés du Quartier Latin. « L’homme était grand, bien bâti, presque athlétique, au visage parfaitement ovale d’ange en exil, avec des cheveux châtain-clair mal en ordre et des yeux d’un bleu pâle inquiétant » (Verlaine, Les Poètes maudits (1884). Cette relation fusionnelle n’est pas sans générer une tension palpable dans le foyer de Verlaine : des scènes de ménage violentes conduisent Mathilde à s’exiler quelques mois. En janvier 1872, Verlaine installe Rimbaud chez lui.

 

Verlaine se plait à présenter le jeune prodige dans les salons littéraires, comme le suggère le tableau « Un coin de table » (1872) d’Henri Fantin-Latour. Cependant, la personnalité irrévérencieuse et pro­vocatrice de Rimbaud ne trouve pas toujours grâce aux yeux des intellectuels parisiens, qui peinent à apprécier ses frasques et ses idées iconoclastes. La relation de Rimbaud et Verlaine atteint son apogée lorsque Verlaine quitte femme et enfant le 7 juillet 1872 pour s’installer à Bruxelles avec Rimbaud. Deux jours plus tard, dans une lettre à sa mère, il écrit : « Je suis esclave de l’Époux infernal, celui qui a perdu les vierges folles. C’est bien ce démon-là ». En septembre de la même année, le couple passionnel s’enfuie à Leun’deun (Londres). Le 10 juillet 1873, lorsque Rimbaud lui annonce son désir de le quitter et de rentrer à Paris, Verlaine, ivre mort, achète un pistolet, le charge et remonte dans sa chambre d’hôtel avec la ferme intention de tuer Rimbaud : heureusement, il ne le blesse que légèrement au poignet. Verlaine est condamné à deux ans de prison, sentence aggravée par une conviction de pédérastie et par sa participation à la commune de Paris, ce qui met un terme brutal à leur liaison. En prison, loin de tous, Verlaine écrit son fameux recueil Romances sans paroles, se sèvre de l’opium, de l’alcool et de sa passion amoureuse, et renoue avec la foi chrétienne. Après sa libération en 1875, ils se revoient brièvement à Bruxelles, à l’occasion de quoi Rimbaud transmet à Verlaine son recueil Une Saison en Enfer qu’il a publié à compte d’auteur, et qui ne rencontre initialement pas la reconnaissance qu’il aura ensuite. Leur relation s’éteint progressivement alors que Rimbaud se retire de la vie littéraire à seulement 19 ans, pour se plonger dans le voyage et l’action, devenant homme d’affaires en Afrique. Cependant, Verlaine sera responsable de la gloire tardive de Rimbaud car c’est lui qui exhumera et préfacera les Illuminations en 1886, alors que Rimbaud est déjà bien loin de la vie littéraire française.

 

Outre son aspect passionnel et dramatique, la rencontre entre Rimbaud et Verlaine marque avant tout un tournant novateur dans l’histoire de la poésie. D’abord admirateur des poètes dits Parnassiens, Rimbaud s’en détourne rapidement dès son arrivée à Paris. Les Parnassiens rejetaient le lyrisme d’Hugo, Musset ou Nerval, et prônaient l’impersonnalité dans la poésie, le non-engagement, le refus de l’utilisation de la première personne, et le culte du travail et de la perfection technique en lieu et place de la sacro-sainte inspiration. Au départ séduit par ses pairs, voulant appartenir à leur société, Rimbaud écrit à Paul Demeny en 1871: « Baudelaire est le premier voyant, roi des poètes, un vrai Dieu […] la nouvelle école, dite parnassienne, a deux voyants, Albert Mérat et Paul Verlaine, un vrai poète ». Mais les trouvant finalement trop bourgeois, trop « vieille France », il s’en éloigne progressivement jusqu’à tourner en dérision leur poésie jugée trop académique et les parodier par des poèmes obscènes (tel que le Sonnet du trou du cul, se moquant ouvertement de la poésie élégante du Parnassien Albert Mérat) dans le cercle des poètes zutiques (de « zut ») et des Vilains Bonhommes. Il dit « zut aux contraintes formelles, il faut être absolument moderne ». Éternellement révolté, sauvage, irrévérencieux, Rimbaud pose la poésie comme principe vital, quasi transcendant. Sa lettre dite « du voyant » à son ami Paul Demeny est comme le manifeste d’une nouvelle poésie hallucinée requérant un engagement entier : « Le Poète se fait voyant par un long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens. Toutes les formes d’amour, de souffrance, de folie ; il cherche lui-même, il épuise en lui tous les poisons, pour n’en garder que les quintessences. » Chez Rimbaud, c’est l’expérience sensorielle, nourrie par l’opium, l’alcool et les vagabondages de cet homme aux semelles de vent (comme l’appelle Verlaine) qui nourrissent son indépendance stylistique. Maîtrisant l’art de la sentence, Rimbaud énonce des apophtegmes comme « L’amour est à réinventer » ou « Je est un autre » qui trouvent écho chez les plus modernes des artistes du xxe siècle, les surréalistes et les punks : Bob Dylan, Léo Ferré, Patti Smith et Robert Mapplethorpe voient leur pair dans l’éternelle jeunesse de Rimbaud, qui prône une vie en conformité avec le geste artistique. Rimbaud écrit : « Que voulez-vous, je m’entête affreusement à adorer la liberté libre ». Pour lui, la poésie est un phare, une tête de proue qui sert à orienter les actions du poète : « Le poète est vraiment voleur de feu. Il est chargé de l’humanité, des animaux même ; il devra faire sentir, palper, écouter ses inventions ; si ce qu’il rapporte de là-bas a forme, il donne forme : si c’est informe, il donne de l’informe. » Rien d’étonnant à ce que Rimbaud se jette ensuite à corps perdu dans l’action une fois le Verbe épuisé, jusqu’à mettre son propre corps en martyre à un affairement tous azimuts dans des contrées toutes plus arides les unes que les autres. Épuisé et amputé d’une jambe, il mourra prématurément à l’âge de 37 ans.

 

La poésie de Verlaine se distingue également par son extrême modernité. Dans ses sonnets, il renouvelle le vers en le rendant impair, boiteux, irrespectueux de la césure (voir ses poèmes Croquis Parisien ou Sonnet Boiteux). Dans le segment suivant : « les sanglots longs des violons » le son voyage par lui-même, il n’y a aucune redondance, aucune recherche académique d’allitération. Le sens et le son deviennent indépendants. Dans son poème Art Poétique, il écrit « De la musique avant toute chose / Et pour cela préfère l’Impair / Plus vague et plus soluble dans l’air / Sans rien en lui qui pèse ou qui pose. » Les sonnets de Verlaine montrent le désarroi et la recherche désespérée de pureté d’un homme tourmenté et tiraillé par ses désirs sensuels. Dans Fadaises (Premiers vers, 1864), il écrit « Et le désir me talonne et me mord / Car je vous aime, ô Madame la Mort ! ». Cherchant à leur échapper, il est écrivain du rêve, du songe, d’une sorte d’évanescence poétique qui trouve écho dans le sentiment de déréalisation conféré par l’absinthe et l’opium, compagnons de voyage des « poètes maudits ». Verlaine cherche à rendre le monde évanescent, comme il l’écrit dans son poème Kaléidoscope (1873) qui abolit la frontière entre le rêveur et le rêve : Ce sera comme quand on rêve et qu’on s’éveille ! / Et que l’on se rendort et que l’on rêve encor / De la même féerie et du même décor / L’été, dans l’herbe, au bruit moiré d’un vol d’abeille. »

 

Ce coffret permet de redécouvrir les poèmes majeurs de ces deux auteurs fondamentaux issus des principaux recueils de Verlaine : Fêtes galantes (1869), Poèmes saturniens (1866), Romances sans parole (1874), Sagesse (1880), Jadis et naguère (1884), Amour (1888) ; et de Rimbaud : Le Bateau ivre 1871, Une saison en enfer (1873), Les Illuminations (1886). 

Stéphanie Acquette 

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