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La respiration et le swing par Jazz Classique
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Comme de juste, le CD s’ouvre avec ce Harlem que Claude Bolling avait mis au point pour fêter le 100ème anniversaire d’Ellington et qu’il a promené de festivals en festivals. Réécouter cela en disque est encore plus impressionnant tant il devient évident, écoute après écoute, que l’œuvre doit être difficile à interpréter avec son foisonnement de couleurs et de rythmes, son caractère profondément jazz malgré les ruptures. On imagine très bien quel collage informe et déliquescent aurait été produit par un chef et des musiciens moins qualifiés que Bolling et son big band pour jouer une telle musique. Pour tout vous dire, je viens d’écouter trois fois de suite cette nouvelle version de Harlem et chaque nouvelle audition m’a fait admirer davantage le fini de chaque séquence, la cohésion et le lyrisme de l’ensemble, la respiration et le swing de l’interprétation. Harlem, ainsi que Ring dem bells, Things ain’t what they used to be, Creole love call, It don’t mean a thing if ait ain’t got [...]
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« Magnifique hommage à Duke » par Bulletin du Hot Club de France
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Duke Ellington se mit à composer Harlem sur l’Ile de France en 1950 quand il retourna aux Etats-Unis. Cette suite, qu’il considérait comme la mieux réussie de ses œuvres de longue durée, plus courte que la Black, Brown and Beige qu’il n’enregistra jamais commercialement dans son intégralité, dure 14 minutes. Duke l’interpréta lors de dizaines de concerts dès 1951 et il en reste plusieurs versions enregistrées en LP qui ont permis à Claude Bolling de la reconstituer avec l’aide d’un relevé que lui confia Mercer Ellington. Il s’agit de la description colorée de la vie d’une cité à l’intérieur d’une ville. Peu de gens connaissaient Harlem et ses héros mieux que Duke. Cette suite, qui comprend trois thèmes, est symphonique en certains passages. On sait que Duke a souvent dit son refus des cloisonnements , et ce chef-d’œuvre ellingtonien est interprété avec une telle perfection par l’orchestre de Bolling que ce qui pouvait nous paraître inusité devient incontestable et, comme le disait [...]
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When the xylophone skitters you find yourself smiling... by RootsWorld
Catégories : Article de presse ( Article de presse )"Here are new tunes, dressed in old styles. Count 'em on "Fox Musette". The guitar chugs steadily like Django's Hot Club Quintet, Crumb does string-band moves on mandolin and a Hawaiian guitar. Lusty sax romps with dainty accordion, and there's some weathered scat that's straight out of the 'Thirties. It could be a joke but it's rarely corny; when the xylophone skitters you find yourself smiling." - John Barrett, RootsWorld
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« Parfum des îles» par France Îles
Catégories : Article de presse ( Article de presse )C’est le neuvième disque sur la biguine de Jean-Pierre Meunier, Parfum des îles nous refait découvrir l’univers culturel si riche de notre patrimoine musical. Cet album est un hommage authentique aux plus belles biguines, valses et mazurkas créoles jouées par la fine fleur des musiciens antillais de l’après guerre. Accompagné d’un très beau livret bien illustré des photos et affiches de l’époque. Un hommage aux grands musiciens de cette période tragique de l’histoire de France mais aussi des Antilles. Don Barreto : dans ce trésor, nous pourrons écouter et réécouter Honoré Coppet et son ensemble typique antillais, une biguine d’Alphonso, ou passer un agréable moment avec Don BArreto , le guitariste cubain qui enregistrait jadis, à Paris, le premier titre de biguine après-guerre, en octobre 1946 chez Pathé. Ah quelle belle histoire pour une musique qui prit naissance à St-Pierre ! Parfum des îles, un grand parcours dans Paris, retrouver la rue Blomet, la canne à sucre ou l’Arizona, [...]
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«Florilège Antillais de l’après guerre (1946-1950) » par RFO
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Biguines, valses et mazurkas créoles par la fine fleur des clarinettistes antillais de l’après guerre. A travers 20 titres, Don Baretto, Honoré Coppet, Alphonso et leurs orchestres livrent là les richesses du patrimoine musical des Antilles d’après-guerre. Le CD s’ouvre sur « Parfum des Iles » qui donne son titre à l’album. La voix espiègle de Moune de Rivel qui interprète 2 titres de sa mère Fernande de Rivel fusionne avec l’orchestre de Baretto. Jean-Pierre Meunier nous offre un bijou précieux, quelques-unes des plus belles chansons créoles. Cet album nous permet de redécouvrir Sylvio Siobud qui joue sa propre composition « Ba yo milatresse », Mariépin, Fréjus Mauvois. Un véritable « arc-en-ciel » de clarinette Créole. Ardeur et émotion animées par un enthousiasme de communication du do à l’ut percutent. Á écouter comme -antan- du « Bal Nègre » de la rue Blomet où Honoré Coppet a officié à partir de fin 1947. Un livret de 32 pages en français et en anglais illustré de 12 photos.RFO
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« There is no better place to start than here » par Dirty Linen
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Unappreciated at home, many Guadeloupe and Martinique Creole musicians move to Paris, where they achieved great popularity in the West Indians cabarets during the 30s and 40s. Apparently it must have been quite a scene, as this is Frémeaux & Associés’ third double-disc release of biguine. It includes a few waltzes, mazurkas, rumbas, and chansons. Biguine dates back to the 19th century, when Créolesfused traditional bèlè music with the polka. Instrumentally, it’s best characterized by a dominating clarinet melody that’s supported by banjos, guitars, pianos, and Latin hythms. The stringed players are often quite nimble fingered, the clarinetist emotionally expressive, the tempos snappy, and there is a high degree of skilled musicianship throughout. While most songs are clarinet-centric, a few selections represent the « biguine de salon » tradition whitha vocalist accompagnied by a pianist and/or guitarist, just as one would hear in a parlor room setting on a Sunday afternoon. But th [...]
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« Mémoire d’un style » par Ecouter Voir
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Musicien antillais historique, Sam Castendet aura toute sa vie durant œuvré pour que la musique des îles soit connue et appréciée. L’enregistrement nous propose de (re)découvrir cet orchestre qui, de son époque, aura marqué irrémédiablement la biguine. A tel point que les groupes antillais d’aujourd’hui n’en sont finalement que de pâles répliques aseptisées. Gaieté et bonne humeur sont au rendez vous, même quand ce musicien pousse la dérision jusque dans un vibrato extrême d’une clarinette guillerette. Mais qu’importe ! Le but de ce musicien et de son orchestre n’était pas de faire dans le propre et le respectable, mais bien de donner à sa musique la chaleur et l’exubérance typique des climats tropicaux. Merveilleuse idée que celle de la maison Frémeaux & Associés, car la réédition de ces archives précieuses complétées par un livret à la fois précis et documenté nous permet de retrouver intacte la mémoire d’un style et d’une époque. ECOUTER VOIR
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« Document et plaisir » par Trad Magazine
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Sam Castendet débuta comme clarinettiste et chef d’orchestre lors de l’Exposition Coloniale de 1931, à Paris, pour remplacer au pied levé le célèbre Stellio (écoutez le FA023 !). Né en 1906 au nord de la Martinique, Sam Castendet débuta une carrière étonnante alors qu’il avait remisé son instrument. Franchement, on n’a rien à regretter. Le contenu de ces repiquages, d’après les enregistrements Columbia de juin 36 et surtout juin et décembre 50, est un régal. Amoureux de la biguine, il vous faut ce CD. Et merci encore à Frémeaux & Associés de recycler ces produits populaires de luxe avec textes et images. Document et plaisir (je danse devant mon clavier en écoutant, après l’introduction parlée réjouissante, Lévé Yo Lévé Yo Ka, un gragé et non une biguine…). Claude RIBOUILLOT-TRAD MAGAZINE