« L’insurpassable roi du blues… » par Jazz News

C’est durant cette époque qu’il surnomma sa guitare « Lucille ». C’est dans le même temps qu’après s’être mis son épouse dans la poche avec « Miss Martha King », il connut son premier hit d’envergure nationale (« Three O’Clock Blues » emprunté au répertoire de Lowell Fulson). C’est dans ces années que, depuis ses studios de Los Angeles, il propulsa quelques absolus brûlots : « Everyday I Have the Blues » (nouvelle ponction à Fulson), « Woke Up This Morning », ou « Sweet Sixteen » (du répertoire de Joe Turner). Et c’est à cette période que Riley commence à influencer, grâce à une attaque aussi inédite qu’agressive, des générations de guitaristes. Pas de mystère à ce que B.B.King soit considéré comme l’insurpassable roi du blues…
Par Christian LARREDE – JAZZ NEWS