ALIBERT HENRI

ALIBERT, Henri (1889-1951) auteur, interprète

Il débute vers ses 15 ans avec difficultés à Monteux et à Avignon, et monte à Paris en 1908 où il commence par imiter Mayol. En 1913, il passe à l’Alcazar de Marseille mais sa carrière débute réellement en 1920 au Concert Mayol à Paris. Il enchaîne avec l’Eldorado, l’Alhambra, l’Empire, les Ambassadeurs, le Petit Casino, l’Olympia, les Folies-Bergère (“La Folie du jour” avec Joséphine Baker en 26) et, jusqu’en 1932, grave (sans accent !) 150 disques dont Mon Paris, Ah qu’il était beau mon village et Dans ma péniche. Puis, profitant de la “vogue marseillaise” que suscite le triomphe à Paris de la pièce de Marcel Pagnol, “Marius”, Alibert change complètement l’orientation de sa carrière. Il monte une “Revue marseillaise” au Moulin de la Chanson puis, sur des musiques de Vincent Scotto, écrit les lyrics de “Au pays du soleil” (32) qu’il présente à Paris puis à Marseille. Il crée ensuite de nombreuses opérettes en collaboration avec Scotto dont “Trois de la Marine” (Sur le plancher des vaches) en 33, “Zou, le Midi bouge” (Adieu, Venise provençale) en 34 et “Un de la Canebière” (Le Plus beau tango du monde, Cane… Cane… Canebière) en 35. Il obtient le Grand Prix du Disque en 1936 avec Le Noël des petits santons.          

“La voix ensoleillée d’Alibert a été un élixir de jouvence, un enchantement de simplicité et de bonne humeur sans le moindre atome de vulgarité pour atteindre le cœur de son auditoire”. Jovial et hâbleur en vrai Méridional, il meurt des suites d’un accident de voiture.

                                                                                                                       Jean Buzelin
                                                                                     © FRÉMEAUX & ASSOCIÉS BIOGRAPHIE (BIO HENRI ALIBERT)

Voir CD Alibert (FA 5044), Vincent Scotto (FA 5009), Marseille (FA 5022), Nice Côte d’Azur (FA 5083), La Fête foraine et le Cirque (FA 5124), CMH 29, 31, 45.