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  • « La présence de Sellin, Celea et Humair impressionne » par Télérama
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    Quand on s’est employé pendant des décennies à combiner les douze notes de mille manières, exécuter dix mille rythmes, explorer cent mille sonorités, que reste-t-il ? Peut-être le désir simple de raconter une histoire. Le jazz a beau inventer l’instant, il demeure musique, donc mémoire. Dans les tréfonds de celle-ci toujours surgit l’enfance : les premiers contes et berceuses, ces yeux qu’on levait vers maman pour qu’elle remette le disque ou chante encore. Le souvenir est reconstitution, narration. Et c’est bien ce double mouvement d’avant et d’arrière, d’avènement et de rétrospection qui détermine la musique d’Hervé Sellin (piano), Jean-Paul Celea (contrebasse) et Daniel Humair(batterie). Des pièces imprévisibles dont chacune donne l’impression d’un être qui parle, raconte son histoire, parfois sans queue ni tête, ailleurs soigneusement agencée. La présence charnelle, conquérante de Sellin impressionne, pas moins le chant discret de Celea, le pointillisme spatial de Humair. Redé [...]

  • « Un album parfaitement réussi. » par Bulletin du HCF
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    Ce qu'il y a de bien avec les jazzmen parisiens du dessus du panier - dont une bonne partie vient de province - c'est de les retrouver mélangés en ordre dispersé et en effectif variable dans diverses formules avec un art du mouvement qui confine à l’ubiquité. Un avantage avec eux, c'est que la qualité est presque toujours au rendez-vous, les ratés tenant plus à une erreur de concept ou de casting complémentaire qu'à des insuffisances techniques ou une quelconque panne dans le "jazzisme". Avec Louis Prima Forever, aucun risque de fourvoiement de cet ordre : concept éprouvé, casting irréprochable, arrangements tournés vers le swing, vont de pair avec une indéfectible affection pour notre chère musique. Le jazz, ils (et elle) le connaissent, le respectent et en font quelque chose... pulsation et langage... et ça fait longtemps que ça dure. Les débutants que nous avons connus sont devenus de grands professionnels sans perdre leur enthousiasme d'amateurs, ils ont fait leur chemin, var [...]

  • « Hauteur de vue de l’esprit du temps » par Télérama
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    Zeitgeist n’est pas le nom d’une exoplanète ou d’un héros de manga, c’est un terme qui, en allemand signifie « l’esprit du temps ». Il renvoie à un pan de la philosophie qui considère l’homme comme tributaire de son époque, de sa classe sociale et de la culture dans laquelle il évolue. Que Laurent Cugny – pianiste, chef d’orchestre, compositeur, docteur en musicologie et enseignant à la Sorbonne – ait retenu ce titre n’a évidemment rien d’un hasard. Plutôt que de s’en tenir au cliché de reportage (vu la tête qu’il a, l’air du temps, c’était l’assurance d’une bonne déprime), Cugny paraît avoir voulu restaurer le milieu musical qui l’a façonné – et dans lequel ont sans doute baigné ses musiciens, tous poussés à leur meilleur. Soit Duke Elington, Joe Zawinul, le Miles Davis d’« In a Silent Way » (« Liviore », composition de Cugny), mais aussi les Beatles (« I Want You ») ou Joni Mitchell (« Woodstock »). Manière d’autoportrait par la bande ? Peut-être. Aisance surtout, à évoluer dans [...]

  • « Un enchantement à chaque nouvelle écoute » Par Le Monde
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    Pour ce voyage dans le répertoire jazz, pop ou chanson (Duke Ellington, Joe Zawinul, The Beatles, Michel Jonasz, Joni Mitchel…), complété par deux de ses thèmes dans un esprit proche, le claviériste, chef d’orchestre, compositeur et arrangeur Laurent Cugny a établi une formation peu courante qui enchante un peu plus à chaque nouvelle écoute. La section de vents comprend trompette, clarinette basse et saxophone soprano, la section rythmique est à deux batteries et une contrebasse, l’on trouve un triplé de claviers aux sonorités mythiques (deux pianos électriques Fender Rhodes et un orgue Hammond B3) et enfin une guitare. Sur le plan des ambiances, l’on est proche des débuts de la fusion jazz-rock évoquant Miles Davis ou Weather Report, tandis que la manière d’apporter une liberté créative dans l’interprétation à partir d’un matériau écrit prônée par Gil Evans (avec lequel Cugny avait travaillé) est constante. Tout cela menant à neuf plongées musicales inventives et claires dans la [...]

  • « Un leader alors au faîte de son art » par Jazz Magazine
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    Consacrée à l’exhumation d’enregistrements de concerts, la collection Jazz in Paris participe de la réputation du label Frémeaux & associés. Elle vient de s’enrichir de deux prestations de Dizzy Gillespie, l’une de novembre 1960, la seconde datant d’un an plus tard. Si, entretemps, le quintette du trompettiste s’est en partie renouvelé, le pianiste Lalo Schifrin, lui, est toujours là. A cette époque, juste avant le succès de Stan Getz et la déferlante de la Bossa Nova, Dizzy, depuis longtemps en quête de nouveaux rythmes et des racines africaines du jazz, fait figure de précurseur. Il a fait la connaissance de Lalo Schiffrin en 1956, lors d’une tournée en Amérique du Sud, et a immédiatement été séduit par le jeune pianiste, arrangeur et compositeur argentin. Celui-ci vient de passer quatre ans au conservatoire de Paris, a eu pour professeur Olivier Messiaen. Il rejoindra deux ans plus tard l’orchestre de Gillespie. Leur collaboration sera fructueuse. En témoigne notamment le « Gil [...]

  • « L’un des grands disques de 2023 » par Jazz Magazine
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    Quarante ans après « Lumière », le premier album de son Big Band, Laurent Cugny a assemblé un Tentet qui mêle plusieurs générations de musiciens pour graver un disque qui fera date. Si l’on se délecte des deux compositions originales du leader – la subtile et crépusculaire « Liviore » habitée par le saxophone soprano de Martin Guerpin et la dansante « Salamore » où le fluide solo de Manu Codjia nous rappelle au bon souvenir du regretté Lionel Benhamou, qui occupait naguère sa place dans le Big Band Lumière -, c’est la manière dont est transcendée la musique des autres qui transporte l’auditeur. Tout en restant dans l’esprit du temps – « zeitgeist » -, des époques et des esthétiques liées à ce répertoire qui reflète l’éclectisme de sa culture musicale, Laurent Cugny affirme sa maestria d’arrangeur et s’élève au niveau des plus grands. De Miles Davis (« Mr. Foster », que le trompettiste avait offert, comme son titre l’indique, à son batteur Al Foster) à Duke Ellington (« Mood Indigo [...]

  • « Une référence incontournable » par Jazz Magazine
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    La légende – vraie ! raconte que c’est en voyant Troc sur scène que Christian Vander a craqué sur son incroyable bassiste, Jannick Top, l’embarquant aussitôt dans Magma pour réaliser plusieurs albums cultes. On comprend aisément ce coup de foudre à l’écoute du premier album de ce groupe mythique – reformé en 2011 -, qui comptait également l’impérial Ceccarelli à la batterie, le formidable Alex Ligertwood au chant, l’incroyable – et méconnu – Henri Giordano au piano et l’étonnant Jacky Giraudo à la guitare. Car, plus que par sa matière thématique, relativement simple en comparaison des compositions à tiroirs typiques du prog rock et de la fusion, Troc tranchait immédiatement par son intensité, en mariant de multiples genres – rock, jazz, funk, blues… - de façon singulière et sensible, mais, surtout, en dégageant une forme d’énergie pure et brute qui emportait tout sur son passage. Cinquante ans après, on reste ébahi par cette musique habitée, ce flot organique et volcanique parfois [...]

  • « Un disque totalement captivant » par Classica
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    Parvenir à la perfection est rare, certains disent même impossible. Pourtant le trio formé par le piano d’Hervé Sellin, la contrebasse de Jean-Paul Celea et la batterie de Daniel Humair donne à l’écoute une idée de ce qu’elle peut être. Le répertoire comprend douze thèmes dont deux standards (« Black Narcissus » et « Bohemia After Dark », sept compositions d’Hervé Sellin, deux du trio et une de Daniel Humair et Stéphane Kerecki. Le toucher et l’inventivité du pianiste, la justesse et même la noblesse de jeu du contrebassiste, et enfin la magnifique prestation du batteur, toujours pertinent et d’un goût parfait rendent ce disque totalement captivant, réécouté immédiatement dès qu’hélas il se termine. Par Jean-Pierre JACKSON - CLASSICA

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