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« Intégrale Louis Armstrong Vol 3 » par Bulletin du Hot Club de France
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Ce 3e volume triple couvre environ une année, il débute le 8 octobre 1925 pour s’achever le 16 novembre 1926. Louis Armstrong se trouve d’abord avec le groupe de Clarence Williams, dans lequel Buster Bailey tient de soprano, pour Coal cart blues et Santa Claus blues chantés par Eva Taylor, le second titre se termine sur une collective propulsée par une exubérante partie de cornet. Suit une version totalement différente, sur tempo lent, avec trio instrumental accompagnant un trio vocal peu performant mais recevant un admirable quoique lointaine contre-chant du cornet. Il se fait également discret dans Squeeze me mais brille dans You can’t shush Katie intercalant un chorus superbement détendu dans le vocal d’Eva Taylor. Louis rend une dernière visite à Fletcher Henderson pour TNT et Carolina stomp où il n’intervient que brièvement, Joe Smith apparaît vers la fin des deux morceaux. Une demi-page du livret est réservée à des commentaires ironiques sur le fait qu’Hugues Panassié pensai [...]
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« Une bonne surprise » par Jazz Magazine
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Une bonne surprise que cette Black, Brown and Beige, suite créée par Ellington au Carnegie Hall en 1943, par le big band de Claude Bolling. Sous titrée « A Tone Parallel to the American Negro history », la BBB n’a jamais été enregistrée entièrement par son créateur, pour cause de « recording band », la seule trace de son intégralité est un enregistrement radio du concert au Carnegie Hall. Resté fidèle à la lettre de la suite, hormis quelques adaptations finales, Bolling a su utiliser les arrangements des enregistrements postérieurs et restituer les solos originaux, qui eux aussi étaient écrits, grâce aux talents de Claude Tissendier (anches), Michel Camicas (tb), Pierre Schirrer (ts)… . Duke Lives. JAZZ MAGAZINE
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Dans sa catégorie : le pied ! par Soul Bag
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Le western swing, un mélange de musique country, de blues et de jazz est certes susceptible d’intéresser les lecteurs de Soul Bag qui aiment sortir à l’occasion des sentiers battus. Gérard Herzhaft le sait lui qui a écrit un Que sais-je ? sur le blues et un autre sur la country music et qui a compilé cette vaste anthologie, très représentative du style et rédigé un remarquable historique pour Frémeaux & Associés.L’irruption du swing dans la musique country propre au Texas et dans les danses échevelées qui l’accompagnèrent, avec contact physique entre partenaires, donna un souffle nouveau à un style bien conventionnel et prude. La “hot dance hillbilly” devint le “western swing” dans les années 40, avec une foule de variantes dont la plupart sont représentées ici et ce pour la première fois en disque compact, le fait mérite d’être souligné.Le western swing c’est aussi la récupération des chansons de cow-boys, des valses et polkas, de la musique mexicaine et hawaïenne, avec les syn [...]
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Le résultat est d’une indéniable fraîcheur Le Monde de la Musique
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« En 1678 un texte interdisant les danses d’esclaves à la Martinique fait mention d’un instrument à cordes intitulé banza, Bania, banjer, bangoe, bangie, banshaw, banjar : le mot sera allègrement déformé au fil des années par des observateurs désignant une sorte de luth dont la caisse de résonance est constituée d’une gourde coupée en deux et couverte d’une peau tendue. Au cours du XIXe siècle, les Blancs s’emparent de cet instrument noir et le normalisent sous le nom de banjo 5 cordes. Que fut la musique des premiers banjoïstes noirs ? On n’en sait rien. Il n’en reste que le répertoire édité des minstrel shows, inspiré des musiques entendues dans les plantations et qui assura au cours du XIXe siècle la diffusion de l’instrument jusqu’auprès de la bourgeoisie anglaise. La maison Arhoolie a eu la bonne idée de rouvrir les principaux recueils édités entre 1851 et 1887 et de confier l’interprétation de ce pot-pourri de musiques noires et de danses d’origine européenne à différents ba [...]
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Un recueil encore sans équivalent par Jazz Magazine
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Patricia Highsmith ayant quitté notre univers d’énigmes sans attendre la grande lumière de l’an 2000, on ne saura pas de sa bouche si le Western Swing – dont un haut lieu fut sa ville natale de Fort Worth – était pour quelque chose dans son art de la claustrophobie avec suspense. On peut toujours supposer que cette country music blanche mâtinée de jazz et de blues accompagne incognito l’un ou l’autre des sombres destins explorés par la romancière. Mais il est plus sage d’en douter : celle-ci préférait l’Europe à l’Amérique malgré un penchant pour le “vieux jazz” et avait cessé de vivre au Texas à six ans, un peu avant qu’y triomphât la “Hot Dance Hillbilly Music”…L’anthologie “Western Swing, Texas 1928-1944” ne manque pas de suspense mais ne saurait induire en erreur. Ce qu’on y entend relève plutôt d’un dévergondage assumé avec entrain par des orchestres composés d’anciens artistes de minstrel shows (Bob Wills) ou de gardiens de troupeaux prêts à tout dans les grands espaces de [...]
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Il ne suffit plus de savoir monter à cheval par Le Monde de la Musique
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« La musique de cow-boy est un mythe. De cette éphémère épopée, on ne retire en guide de tradition musicale qu’une poignée de chansons probablement chantées a capella, empruntées à l’Europe ou à la côte Est et dont les textes étaient plus ou moins adaptés aux préoccupations de nos cow-boys, par leurs soins ou par ceux du gazetier local. L’imagination collective fit le reste. Dans les années 20, on rechercha d’authentiques cow-boys et on leur fournit un accompagnement “décent” pour chanter la belle épopée à la radio, sur disque ou pour le cinéma muet. L’avènement du cinéma parlant change la donne. Il ne suffit plus de savoir monter à cheval pour y apparaître. Les cow-boys chantants Gene Autry, Tex Ritter et autres Roy Rogers deviennent de purs produits hollywoodiens. Ils gagneront au fil des années 3à et 40 leurs lettres de noblesse, au prix d’une définitive confusion stylistique, à Nashville, la capitale de la country music. C’est ce que nous raconte Gérard Herzhaft, l’auteur de L [...]
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D’une modernité sans âge, d’une universalité à l’état brut par Les Inrockuptible
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Country & Western. “Si le cowboy avait eu dans son enfance une belle voix, il l’aurait en tout cas perdue à hurler après les troupeaux.” D’après cet adage, cette compilation de ballades et chansons de vachers pourrait se confondre avec des bêlements de binious ancestraux, avec de laborieux marmonnements archaïques. Les compositions se révèlent pourtant ici d’une modernité sans âge, d’une universalité à l’état brut. La plupart de ces ballades puisent dans les airs du folklore irlandais, passés dans le domaine public, avec des improvisations vocales héritées du yodle, pour des histoires de saloon, de whisky frelaté, de duel au pistolet, d’agilité au lasso, de vaches pansées, de squaws scalpées… Buffalo Bill ou Calamity Jane gagnaient ainsi leur vie l’hiver en interprétant leurs aventures estivales. En 1925, le label Victor décide de graver ce type de ballades en 78t – dont l’impeccable Whooper-Ti-Yi-Yo –, enregistrant d’authentiques cowboys comme Jules Verne Allen ( !). Quatre ans [...]
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Il était une fois les chansons de l’ouest par Jukebox Magazine
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Il fut un temps où, par manque d’informations, le public désignait la country comme la musique cowboy. Tout bien pesé, ce n’était pas si mal vu, dans la mesure où ce que nous appelons aujourd’hui country est, à l’origine, l’amalgame de plusieurs styles, sensibilités et tradition. Cette magnifique compilation, trente-six morceaux pour se plonger dans un univers qui a toujours été mythique, riche en héros, en aventures. Le western titille l’imagination des enfants, et de certains adultes, depuis des décennies, dans tous les pays. Voici la bande sonore idéale pour accompagner nos rêves de grands espaces. » Jean-William Thoury – Jukebox magazine