Ce Jeune prodige nous fait découvrir de nouveaux horizons par France-Antilles Magazine

"Voici un jeune pianiste de jazz-biguine, un artiste antillais bourré de talent qui sera, à n’en pas douter, la révélation des prochains mois, si comme je l’espère, il y a encore des « mélomanes ». Cette pensée est signée Jean-Pierre Meunier, celui qui en Hexagone, œuvre inlassablement à la réédition des ouvrages de notre patrimoine mélodique, introuvables, jusqu’alors. Il a déjà produit (avec la collaboration de multinationales) des anciens disques, anciens opus de Al Lirvat, Stellio (Léardée, etc) qu’il a remis sur le marché avec la qualité et la puissance sonore actuelle. C’est dire donc que l’homme qui parle de David Fackeure, sait parfaitement reconnaître un doué, un Fackeure, d’un « Tchokeur ». Tant pis, comme le dit si bien l’éditeur Patrick Frémeaux, si le public européen ne suivra pas ce petit génie du piano, lui se dit fier d’avoir pu produire un tel bijou. Mais tout de même si aujourd’hui, les musiques Cubaines ont les faveurs populaires, tout laisse à penser que nos musiques antillaises riches d’émotions, qui elles, ont aussi leur diphtongue, rythmique propice à la danse, suivront la même voie que leurs sœurs de Cuba. En attendant que l’europe applaudisse, en tout cas, nous on aime… Avec des reprises de Stellio (Bonjour Loca), de Moune De Rivel (Sé con sa), d’Al Lirvat (Nostalgie d’amour) et ses propres compositions suavement entraînantes, David Fackeure a créé là, une approche innovante du Jazz Caraïbe. De plus, il fait preuve d’une maîtrise fascinante de la syncope de la biguine. Ce Jeune prodige nous fait découvrir de nouveaux horizons harmoniques, des espaces mélodiques insoupçonnés et merveilleux. (Marie-Line Ampigny)" par France-Antilles Magazine (août 2001)