Ces mélodies se parent ici d’harmonies [donnant] leur originalité [au] swing par So Jazz

Après guerre, la valse et le bal musette étaient un passage obligé pour les musiciens. Django Reinhardt et nombre de guitaristes s’y frottaient, parfois à reculons, souvent en y ajoutant une note de fantaisie. Romane, en 1999, accompagné de sa seule contrebassiste Alice Bassié, s’y pliait à son tour, reprenant les standards de Gus Viseur, Jo Privat ou Tony Murena. Enrichies dès l’origine par les Manouches et Gitans, ces mélodies se parent ici d’harmonies, d’inflexions qui donnent leur originalité à un registre qui fricote naturellement avec le swing.
Par Romain GROSMAN – SO JAZZ