« De divins refrains » par So Jazz

L’éditeur Frémeaux poursuit son intégrale de la grande prêtresse du gospel. En 1957, Mahalia Jackson s’offre une maison pour le coquette somme de 40000 dollars dans la banlieue chic de Chicago. Ce qui ne l’empêche pas d’essuyer les tirs du voisinage. Au racisme quotidien elle répond par de divins refrains, habités par un une foi indéfectible, comme «23rd Psalm» et «Come Sunday», deux joyaux sertis de luxueuses orchestrations gravés avec Sir Duke Ellington, à l’occasion du messianique Black, Brown And Beige. Jacques DENIS-SO JAZZ