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« Des moments inoubliables et musicalement incandescents » par Jazz Gazette
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Plus d'un demi-siècle après, l'étoile de John Coltrane (1926 - 1967) continue de scintiller dans le ciel. Même si le temps fait son lentement œuvre. Pour ralentir cet effacement inéluctable, de nouvelles publications ravivent la flamme du souvenir d'un jazzman pourtant irremplaçable. (...)Tournant vers la New Thing et les embardées du free jazz qui a été amorcé quand le même John Coltrane se présente à Paris à l'automne 1962. A la tête de son Quartet historique - McCoy Tyner (piano), Jimmy Garrison (contrebasse) et Elvin Jones (batterie) - il est programmé, sous la houlette de Frank Ténot et Daniel Filipacchi (les créateurs/animateurs de l'émission "Pour ceux qui aiment le jazz" sur Europe N°1) à l'Olympia pour sa troisième tournée européenne. Pour délivrer, sur deux titres originaux et deux standards dont le célèbre "My Favorite Things", ses fameuses cascades de notes, inspirées par une fougue instrumentale ardente désireuse d'aller toujours au-delà du domaine du possible. Une [...]
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« Une bête de scène » par Chant Songs
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Caricature du chanteur exotique et vrai ténor, Dario Moreno est sans doute un brin oublié aujourd’hui. Sa prestation dans le disque Live in Paris 1957-1960 montre le métier d’un personnage haut en couleur. Quand il meurt, victime d’un malaise cardiaque à 47 ans, en 1968, Dario Moreno est une star des ondes. Chanteur d’opérette, il avait conquis un large public pour ses chansons francophones sur des rythmes chaloupés en diable, notamment des mélodies brésiliennes dont il avait le flair pour dénicher les meilleures versions. Il suffit d’écouter ce Live in Paris où il aligne ses tubes ; La Bamba, Si tu vas à Rio ou encore son Miguelito, qui ouvre le bal. Sans oublier son Quand elle danse qui fut un vrai tube de la vie noctambule parisienne. Turc par son père et mexicain par sa mère, Dario Moreno avait, très jeune, commencé sa carrière de chanteur, en se produisant dans les bar mitzvah et la synagogue d’Izmir, tout comme le crooner américain Paul Anka le fit aux États-Unis. (…) A dé [...]
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« Un film-document exceptionnel » par Afrik
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Le documentaire « Afrique Noire », réalisé en 1966 par Max-Pol Fouchet, reporter-écrivain qui voua sa vie à valoriser les cultures du monde auprès du grand public, ressort en DVD, chez le label Frémeaux & Associés. Un film-document exceptionnel, qui fait comprendre l’Afrique au quotidien, et valorise ses peuples et cultures comme nulle autre oeuvre ne le fit jamais. Voilà un DVD qui devrait être acheté par toutes les écoles de France, d’Afrique – et du monde ! – pour faire comprendre ce qu’est vraiment l’Afrique, et valoriser ses peuples et ses cultures aux yeux du monde entier ! Max-Pol Fouchet (1913-1980) était un écrivain, reporter et poète, très célèbre en France de son vivant. Il avait passé sa jeunesse à Alger, où il avait fondé en 1939 la revue Fontaine (1938-1947), qui réunissait des écrivains engagés contre le régime de Vichy. Rentré en France, il devint aussi un homme de médias, qui voulait apporter un contenu culturel de haut vol au large public (le quotidien Le Mond [...]
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« Des émissions au service du sujet » par Daily Passions
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Avec la participation du Musée du Quai Branly – Jacques Chirac. (…) Il s’agit d’émissions comme j’aimerais en voir plus souvent, des émissions au service du sujet et de ceux qui le maîtrisent et non au service de celui qui réalise ou présente l’émission. (…) On conseillera vivement aux professeurs d’histoire et de dessin de s’intéresser à ces émissions, même et surtout si le sujet n’est pas à leur programme. »Par Noé GAILLARD – DAILY PASSIONS
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« Un jazzman européen à redécouvrir absolument » par Jazz Gazette
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Trop peu connu du grand public, le saxophoniste-ténor et flûtiste belge Bobby Jaspar (1926 - 1963), accessoirement marié à la chanteuse Blossom Dearie, fut une décennie durant - avant son décès à l'issue d'une opération à cœur ouvert à New York - un instrumentiste hautement apprécié et recherché. "Bobby Jaspar - The Quintessence - Paris-New-York-Europe - 1953-1962" (Frémeaux & Associés) est un coffret de 3 cds qui compile admirablement ces dix années essentielles au cours desquelles ce saxophoniste au son suave, sensuel et caressant, avait côtoyé des figures majeures du jazz d'alors comme Chet Baker, Jay Jay Johnson (trombone), Milt Jackson, Mal Waldron (piano), Sacha Distel (alors guitariste !), Henri Renaud piano), Herbie Mann (flûte), André Hodeir (arrangement & composition), Miles Davis voire John Coltrane ! Sans oublier d'accompagner son épouse, à la voix gacieuse et acidulée, ou la chanteuse Helen Merrill et de diriger de solides formations. Un jazzman européen à redécouvr [...]
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« L’un des plus beaux fleurons [de la collection Live in Paris] » par Le Salon l
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Tout d’abord une plongée dans le passé, plus précisément la fin des années 50, avec « Stan Getz 1959 Live In Paris » (1). Le saxophoniste, alors âgé de 32 ans, est déjà auréolé d’une réputation justifiée. Surnommé « The Sound », ce ténor a derrière lui un début de carrière des plus prometteurs. Mieux, les revues américaines Métronome et Down Beat le classent parmi les meilleurs ténors de l’époque. Pour son concert parisien du 3 janvier 1959 à l’Olympia, il est entouré de Martial Solal au piano, Jimmy Gourley à la guitare, la section rythmique étant complétée par le bassiste Pierre Michelot et le batteur Kenny Clarke. Deux Américains et deux Français qui sont tour à tour mis en valeur (Martial Solal, notamment, brille de mille feux sur Lover Manet sur sa composition Special Club) et offrent à Getz un écrin idéal pour non seulement la suavité d’un son inimitable, mais la fécondité d’une imagination qui se déploie sur des standards du bop, Round ‘Bout Midnight,The Squirrel, Yardb [...]
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« Un témoignage précieux » par Le Salon littéraire
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Au firmament de ce qu’il est convenu d’appeler Great Black Music, ce courant majeur qui prend sa source dans le blues et le gospel avant d’être enrichi par le jazz, la soul, le funk et autres affluents, brillent encore quelques étoiles de première grandeur. Parmi elles, Ray Charles (1930-204). Surnommé The Genius dans son pays, les Etats-Unis, il acquit dans le monde entier une réputation méritée. Voix puissante et expressive, qualités d’instrumentiste, aptitude à choisir un répertoire et des accompagnateurs dignes de lui, tout aura contribué à faire du chanteur frappé de cécité dans sa prime jeunesse une manière de héros. Singulièrement en France, premier pays où il s’est produit sur le Vieux continent, grâce à Frank Ténot, producteur, avec Daniel Filipacchi, de l’émission de radio Pour ceux qui aiment le jazz. Les deux complices, qui firent tant pour la promotion et la diffusion de la musique américaine, non seulement s’attachèrent, dès 1958, à la promotion de ses disques, mai [...]
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« Présage des succès à venir et rend ce coffret indispensable » par Le Salon lit
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Au firmament de ce qu’il est convenu d’appeler Great Black Music, ce courant majeur qui prend sa source dans le blues et le gospel avant d’être enrichi par le jazz, la soul, le funk et autres affluents, brillent encore quelques étoiles de première grandeur (…). Disparue en août dernier, Aretha Franklin (1942-2018) présente avec Ray Charles plus d’un point commun. Chanteuse et pianiste, elle aussi, son surnom de Queen of Soul dit assez le rayonnement qui fut le sien et la place qu’elle occupe dans la longue saga de la musique noire américaine. Son domaine, celui du gospel, de la soul et du rhythm’n’blues, est celui du Genius et son essor coïncide à peu près avec sa signature chez Atlantic, le label qui propulsa Ray Charles vers les sommets. Si la vie professionnelle de celle que Mahalia Jackson prit très tôt sous son aile connut des hauts et des bas (elle fut relancée dans les années 80 par le célèbre film de John Landis The Blues Brothers, au générique duquel figurent aussi Ray [...]
