« Elle a collectionné les tubes aux accents soul » Par Le Quotidien du médecin

« Un penchant swing. Nicole Croisille a toujours partagé sa carrière entre une chanson française de grande qualité et ses penchants pour le jazz et le swing. Après avoir débuté à Broadway, c’est par le biais des standards anglo-saxons que la chanteuse se fait connaître en France dans les années 1960. Mais la consécration et la renommée mondiale viendront avec le fameux « Chabadabada » du film  « Un homme et une femme » de Claude Lelouch (1966). Ce qui ne l’empêche pas de se produire et d’enregistrement avec l’élite du jazz français à l’image de Jean-Luc Ponty, Michel Portal et Bernard Lubat. En 1987, alors qu’elle a collectionné les tubes aux accents soul – « Parlez moi de lui », « Téléphone moi »… -, elle grave « Jazzille » (Frémeaux & Associés), qui vient d’être réédité. Accompagnée d’une rythmique de pointure du jazz hexagonal — André Ceccareli (batterie), Jean-Marc Jafet (basse), Thierry Elliez (orgue), Paco Sery (percussions)- et d’invité de marque — Toots Thielemans (harmonica), Steve Grossman et Manu Dibango (saxophone ténor), Didier Lockwood (violon) — Nicole Croissille reprend admirablement et avec beaucoup d’âme plusieurs standards comme « Hallelujah, I Love Him So » (Ray Charles), « ‘Round Midnight » (Thelonious Monk), « Salt Peanut » (Dizzy Gillespie) ou encore « Ode to Billy Joe » (Bobby Gentry). Une réédition fort bienvenue.
Par D.P — LE QUOTIDIEN DU MEDECIN